• Bardit de Sowilo

    Bardit des forces de Sowilo:

    Dans la nuit froide et bleu, des neiges, des glaces quand les étoiles luissent dans les cieux.

     

     

    La terre se retire profondément en elle même, le cycle tourne. Il n'y a plus de fleurs, plus d'oiseaux pour chanter, les korrigans sont parties avec leurs richesses dans la profondeur de leurs cavernes, gardant pour eux seuls leurs trésors et leur magie de l'ancien temps.

     

    Les hommes sont tristes dans leur chemin de lourdeur, avec un masque qui ne cache pas le chagrin.

     

     

    La chaleur du soleil est partie elle aussi, l'ombre marche sur le monde.

     

    J'entends des femmes aux loin qui se mettent toute à chantées.

    Le vent m'apporte leur chanson...

     

    L'arbre de Yule se remettra t'il aussi a fleurir? Et les animaux dans les fermes Bretonnes qu'auront ils a nous dire quand minuit serra venu a Noël ?

    Les rivages blancs couverts de cristaux miraculeux, de quartz, d'or et d'ambre, ne sont t'ils eux aussi que de la poudre aux yeux ?

    Et la porte de la cité d'Ys est elle bien en or?

    Même si je ne puis trouver la clé, ou le chemin de la dame des eaux.

    Qu'en est t'il des charmes d'antan.

    Des contes oubliés et des paradis perdus?

     

     

    J'entends des femmes aux loin qui se mettent toute à chantées.

    Le vent m'apporte leur chanson...

     

    Sur la mer il serrait dure de voyager.

    Quelle est loin l'île de Sein,

    Quelle misère de navire qui ne peut m'amener sans peines jusqu'à l'île de Batz.

    Que la mer est haute tourmentée par les vents pour aller à Molène.

    Les vagues sont toute si fortes pour naviguer jusqu'à l'île d'Ouessant.

    Tout cela est si rude que j'oublie Bréhat...

     

     

    J'entends des femmes aux loin qui se mettent toute à chantées.

    Le vent m'apporte leur chanson...

     

    Je reste en mon foyer, doux est le refuge d'une maison, je reste pour y penser et faire quelques libations.

    J'allume un feu dans ma maison.

    J'allume un feu et je chante la même chanson.

    La musique s'envole, de là bas, je l'entends jusque ici.

    Des rires, des chants, des pleures aussi, mais de la joie dans les paroles et les actes quotidiens.

    Ainsi viennent les derniers jours de l'année.

     

     

    Les Valkyries chantent dans ma maison.

     

     

    Voyagent dans le ciel de l'astre qui s'éteint. La rune du soleil qui vient a sa fin.

    Dans la terre profonde marchent et trépassent.

    En une pénombre reviennent aussi les géants et leur glace.

    Les Valkyries chantent dans ma maison.

    Les bruyères sont toute brulées ici, les vents glacent la terre, craque la morte branche de l'arbre perdu dans les Monts d'arrée.

    Sous les poids du temps et du rigoureux hiver se plient les branches des verts sapins sur le Menez Bré.

    Scintillantes sont les étoiles de leur noir mystérieux.

     

     

    Brunhild, Skögul, Geirahöd et Skeggjöld se remettent à chantées.

     

    Tourne et tourne encore dans le grand cercle...

    Le mal et le bien ... le Bien et le Mal ... la santé et la maladie ... la bienveillance et la récompense...

    Être pauvre en ce monde nous pousse à l'effort ...

    L'effort nous apporte la réussite ... la réussite apporte la santé.

    La réussite apporte richesse et d'orgueilleuses disputes ...

    Les disputes deviennent querelles et les querelles apportent avec elles la pauvreté et la maladie ...

     

    Brunhild, Skögul, Geirahöd et Skeggjöld se remettent à chantées.

     

     

    L'année apporte avec elle tout nos espoirs quand elle s'en va.

    les peines aussi s'en iront.

    Le Roi du monde et du jour reviendra lui aussi dans les cieux, le prince aux chevaux d'or. épargné par les ans, tout jeune à nouveau. Et des voeux d'amour l'accompagneront toujours.

    Placer juste en son centre la rune Sowilo.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson.

     

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