• Bardit du matin de lumière

    Bardit du matin de lumière:
     
    Reviendront les heures lumineuses elles aussi.
    En cette saison de froides révélations.
    Chaque heures perdus à réfléchire en regardant les eaux de la source. Les eaux fluctueuses, les eaux fraiches et sombres.
    Les eaux profondes et sacrés.
    Je peux y voir le visage de tout mes lointains ancêtres.
    De mes rêves perdus et des mes espoirs brisés.
    L'eau file et coule doucement emportant tout cela avec elle vers les profondeurs de la terre.
    La Terre mère magique et sacrée. Elle qui renferme toute les sagesses du monde.
     
    Lumière et douceur, éclat des fleurs et chaleureuses étreintes des coeurs et des âmes.
     
    Quand le feu brille sur la colline bleue et que l'amour irradie comme un soleil, quand l'union des êtres est si profond que la peur de la solitude n'existe plus.
     
    Brille la flamme dans le feu, sur la bougie ou dans le foyer, sur le feu de joie ou celui fait simplement de quelques brindilles. Et le feu de yule que nous ferons avec nos bûches.
    Le feu plein d'espoir reviendra avec le retour du soleil lui aussi.
     
    Qu'il est doux d'aimer, quand les peines du monde n'ont plus d'emprise sur nous, que le chemin de la vie devient lumineux, que les embûches ne sont plus insurmontables.
     
    Assis en tailleur au coin du feu, devant la source.
    Ici traversé par les deux pouvoirs primordiaux des druides.
    Je repense à la première histoire du monde.
    Des légendes peuplés de géants et de puissants héros.
    Et ainsi mes obscurités disparaissent, et je cesse de voir de l'obscurantisme chez les autres.
    Il n'y a plus de géants.
    Je prie et j'offre des louanges, des bardits et des prières.
    A la parenté qui est triple. S'ouvre le chemin sur la colline à l'aurore quand le premier soleil d'hiver s'éléve. Je sais qu'un puissant gardien surveille le passage de la porte entre les mondes.
    Qui serra là? Serais je encore le seul à rêver sur la colline?
     
    Plus de douleur, plus de peur, plus d'affliction. Juste l'éclat de la lumière, la fraîcheur des eaux et la rassurante présence de la terre.
     
    Par une pierre blanche, une rose rouge et une pierre bleu.
    Que ce rêve est merveilleux.
     
     
    Ecrit par Eikthyrnir Odinson
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