• Druidisme et Harmonie

    Druidisme: Pourvoir trouver l'harmonie avec soi-même :

    « -Connais-toi toi même , et deviens ce que tu es ! » dit le Sage.

    Druidisme et HarmonieL’homme, sous l’influence du milieu qu’il fréquente, peut-être amené à engoncer son tempérament dans une apparence qui lui sied mal; il ne se sent pas à l'aise dans sa peau et ne peut vivre heureux : il risque alors des difficultés psychologiques, lesquelles finiront elles-mêmes par susciter la maladie.
    Si l’être humain ne peut s’harmoniser, se mettre en conformité avec la réalité profonde de ce qui l’entoure, notamment avec la Nature, il déclinera rapidement.

    C’est pourquoi le Druide doit être lui-même, en toutes circonstances, réellement détendu et à l’écoute de la vie, pour profiter pleinement de la force que lui propose Nature. Aussi est-il recommandé de se dépouiller de tout ce qui n’est pas vraiment le fonds naturel, de retrouver le tempérament réel et de ne plus agir qu'en fonction de ce dernier : le Bonheur et la Santé sont enfants de l’Équilibre mental, l’Équilibre mental est enfant de l’Harmonie avec soi-même, l’Harmonie avec soi-même est enfant de la Connaissance de soi. Dans un premier stade, cette Connaissance de soi désaliène le druide psychologiquement.

    La libération profonde qui en résulte l’amène ensuite dans un second stade à rejeter progressivement tous les asservissements, lui apporte force et indépendance.Druidisme et Harmonie
    Les sacerdoces des Druides, constituaient un ordre mystique, et étaient formés pendant vingt ans à la mémorisation, l'art oratoire, la législation, la métaphysique, la liturgie, la magie; la méditation, la médecine, et toutes les sciences.

    La spiritualité de ces Celtes était profonde et leur religiosité fervente.. Encore très proches du fonds commun des Indo-Européens leur mentalité et leurs croyances se trouvaient ainsi très semblables à celles des autres ethnies et culture, au védisme notamment.

    C'est pourquoi il a parfois été dit que le monde Indo-Européen avait deux sentinelles, placées l'une à l'est : « le Védisme » et l'autre à l'ouest : « le Druidisme ».


    Le Druide refuse de favoriser l’esprit en délaissant ou en brimant le corps ; il repoussera également toute domination du corps aux dépens de l’esprit. Dans la traversée des vastes étendues, le cheval fait bénéficier le cavalier de sa vigueur véloce, mais celui-ci en échange ménage, protège, nourrit et guide sa monture. Et cette monture qu’est le corps, et ce cavalier qu’est l’esprit, doivent être entraînés au même degré : ni macération pour le corps, ni humilité pour l'esprit, mais austère discipline et solidarité absolue régissant l’ensemble. L’inconfort est en effet une nécessité; il durcit et purifie corps et caractère : il fait l’Homme. Le confort amollit : il fait le vaincu, le malade potentiel.

    Le confort n’est pas ce que donne la nature : la fourrure de l’ours, les bras de l’homme. Le confort, avilissant, est le nid et l’œuf de la paresse; le confort, c’est d’abord tout ce qui est artificiel. Et l’artificiel, c’est tout ce qui dans l’industrie humaine dépasse les mesures, les possibilités naturelles Druidisme et Harmoniede l’individu : ce qui ne peut être que tyrannique puisqu’il veut subjuguer (la publicité) et tend à soumettre l’homme au bon vouloir des pourvoyeurs de ce débilitant confort : trusts industriels et pouvoir d’argent.
    Celui qui ne peut plus « se passer » de quelque chose en est esclave : l'alcoolique, le tabagique, le « caféïque », l'érotomane, celui qui « chérit son confort », ne sont que des diminués, des asservis aux objets de leur plaisir, des faibles dont l'esprit est subjugué par l'animalité du corps. Le cavalier doit être en mesure de maîtriser sa monture pour parvenir au but de son voyage : sinon ils finiront tous deux dans fondrière ou précipice.

     



    Le Druide dans la Nature :
    L’étude de la Nature fait connaître l’ordre naturel à l’adepte du Druidisme ; elle lui procure valeursDruidisme et Harmonie et solides critères esthétiques : ceci aussi bien dans le domaine de la beauté physiques que dans le domaine de la beauté spirituelle. Elle lui évite de choir dans le mauvais goût, de perdre le sens de l’honneur et d’accorder la moindre indulgence aux pratiques contre nature : Elle lui donne, en outre, le pouvoir de mieux comprendre le Cosmos de retrouver sa place au centre et la paix en soi même en s'harmonisant avec les cycles de la terre et du ciel.


    Conséquence pratique :
    L'idéal de l’adepte du Druidisme est de vivre dans les clairières, au Druidisme et Harmoniemilieu des troupeaux, très rustiquement, au sein d’une Nature (source primordiale de sapience) dont il percevra les pulsations secrètes.
    L’idée fondamentale de la spiritualité Celtique est que l’énergie capitale et la sensibilité sont à la source de la vie.
    L’être humain n’est qu’une poussière dans l’univers : il y est insignifiant, donc vulnérable, mais ce doit de retrouver sa part divine pour avancer et ne pas ce laisser submerger par la matière et le mal qui résulte de sa vie en celle ci. (voir ses vies, pour les vies antérieurs parfois difficiles).

    Le Maître But, l’objectif essentiel de la Sagesse Celtique est -on l’a compris.
    C'est alors l’Harmonie dans l’Agir. Donc le besoin intense de participer au cosmos entier, d’être en équilibre en toutes choses.

     

    Sources pour l'écriture de ce sujet:

    "Le Druidisme au Quotidien" par Viviane Le Moullec. 

    "L'Awen en solitaire, avancer seul sur le sentier des Druides" par Joanna van der Hoeven. 

    "La part des dieux, d'où viennent les Druides?" par Gilbert Le Cossec. 

    "La voie du Druidisme" par Penny Billington.

    « Samhain pour un Druide NordiqueLe rôle extrêmement important des Druidesses et des Femmes »

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