• Galdrastafir

    Galdrastafir - Les Draumstafir

    Magie Islandaise:

    La magie islandaise du moyen âge compilée principalement dans un ouvrage du nom de Galdrabók (le livre de la magie) prend ses racines dans son passé païen. Bien qu’ayant reçu certaines influences chrétiennes, cette magie islandaise reste dans le fond très païenne. Le christianisme la condamna d’ailleurs à maintes reprises, à tel point que de nombreuses personnes furent brûlées vives sur le bûcher "purificateur" pour la simple possession d’une rune. Cette magie islandaise se compose entre autres des Galdrastafir. Ce terme de Galdrastafir se traduit par "bâtonnets, ou baguettes magiques". Ces Galdrastafir sont la plupart du temps des évolutions graphiques à partir des anciennes runes islandaises. Leurs combinaisons donnèrent le jour à de puissants talismans dont la finalité était très variée. Certains de ces talismans avaient pour fonction la protection, d’autres la malédiction, et en règle générale, ils devaient favoriser l’aide dans certaines entreprises concrètes.

     

     

    ES DRAUMSTAFIR, LES BAGUETTES DU RÊVE

    La magie islandaise du moyen âge compilée principalement dans un ouvrage du nom de Galdrabók (le livre de la magie) prend ses racines dans son passé païen. Bien qu’ayant reçu certaines influences chrétiennes, cette magie islandaise reste dans le fond très païenne. Le christianisme la condamna d’ailleurs à maintes reprises, à tel point que de nombreuses personnes furent brûlées vives sur le bûcher "purificateur" pour la simple possession d’une rune. Cette magie islandaise se compose entre autres des Galdrastafir. Ce terme de Galdrastafir se traduit par "bâtonnets, ou baguettes magiques". Ces Galdrastafir sont la plupart du temps des évolutions graphiques à partir des anciennes runes islandaises. Leurs combinaisons donnèrent le jour à de puissants talismans dont la finalité était très variée. Certains de ces talismans avaient pour fonction la protection, d’autres la malédiction, et en règle générale, ils devaient favoriser l’aide dans certaines entreprises concrètes

    Au centre de la photo (et sur la droite) se trouve le talisman islandais qui se nomme Draumstafur, la baguette du rêve. Deux variantes de ce talisman peuvent être observées sur la gauche. L'objectif de ce talisman était de pouvoir rêver de ce que l'on veut. Ceci est très important par exemple si l'on veut provoquer un rêve prémonitoire ou bien un rêve permettant un "voyage" rituel de type chamanique.

    La nuit du solstice d'été il fallait graver ce Draumstafur sur de l'argent ou du cuir blanc. Tous deux sont des symboles lunaires qui reflètent la lumière solaire, ils sont en cela des intermédiaires entre soleil et humain. Une fois gravé, on devait dormir sur le draumstafur en le plaçant par exemple sous l'oreiller. C'est ainsi qu'on rêvait de ce que l'on voulait.

    Graphiquement parlant, ce talsiman est issu de runes comme Thurs (þ), Man (M) [Algiz dans sa version ancienne selon le futhark germanique commun], ainsi que de Sol (S). Le soleil tient une place importante dans les Draumstafir puisqu'il fallait les graver au moment du solstice d'été, ce qui explique la rune S. La rune de l'homme M est celle qui définit la personne sur laquelle doit agir le talisman. Quant à la rune þ, elle était aussi appelée "Thorn", l'épine, ce qui fait clairement référence à l'épine du sommeil.

     

    LE GAPALDUR ET GINFAXI, FORCE ET VICTOIRE

    La magie islandaise du moyen âge compilée principalement dans un ouvrage du nom de Galdrabók (le livre de la magie) prend ses racines dans son passé païen. Bien qu’ayant reçu certaines influences chrétiennes, cette magie islandaise reste dans le fond très païenne. Le christianisme la condamna d’ailleurs à maintes reprises, à tel point que de nombreuses personnes furent brûlées vives sur le bûcher "purificateur" pour la simple possession d’une rune. Cette magie islandaise se compose entre autres des Galdrastafir. Ce terme de Galdrastafir se traduit par "bâtonnets, ou baguettes magiques". Ces Galdrastafir sont la plupart du temps des évolutions graphiques à partir des anciennes runes islandaises. Leurs combinaisons donnèrent le jour à de puissants talismans dont la finalité était très variée. Certains de ces talismans avaient pour fonction la protection, d’autres la malédiction, et en règle générale, ils devaient favoriser l’aide dans certaines entreprises concrètes.

     

    Les Galdrastafir que l’on peut observer au centre de l’image composent deux talismans qu’il fallait utiliser en même temps. Le talisman à gauche se nomme Gapaldur, et celui à droite s’appelle Ginfaxi. Ces talismans étaient censés apporter force, courage, et victoire pour le combat. Ils étaient surtout utilisés durant la glíma, une lutte traditionnelle islandaise dont les origines remontent à l’époque viking. Le lutteur qui voulait bénéficier du pouvoir magique de ces deux talismans, devait les mettre dans ses chaussures: il devait placer le Gapaldur sous le talon du pied droit, et le Ginfaxi sous les orteils du pied gauche.

     

    Le graphisme de ces talismans est intéressant car il nous plonge encore une fois dans le symbolisme païen des anciens Vikings.

    Le Gapaldur est composé de 8 runes MAN, la rune de l’homme, une protection pour l’homme réalisé dans toute sa force. Le chiffre 8 nous renvoie à la notion d’un cycle qui se termine, une phase réalisée et achevée.

     

    Le Ginfaxi relève de manière évidente d’un symbole très connu, le swastika. Il est le symbole solaire par excellence, un symbole à la gloire des cycles naturels, de leur force et de la victoire sur les puissances chtoniennes et chaotiques. Cette croix gammée possède des branches dont les bouts sont multiples. On compte 3 extrémités par branche, ce qui fait un total de 12 extrémités. Le 12 nous renvoie aux 12 mois de l’année, ce qui est ici aussi une marque de la force du cycle annuel. La somme horizontale du 12 donne 3 (1+2). Le 3 fut de tous temps utilisé en magie pour donner vie à l’invocation ou au rituel. De plus, au centre du Ginfaxi, on distingue clairement une roue solaire, ce qui, une fois de plus, est une invocation à la puissance des cycles et surtout aux forces solaires qui anciennement étaient identifiées aux Dieux Ases.

     

    LE GALDRAHÖLL, LA SALLE DE LA MAGIE

    La magie islandaise du moyen âge compilée principalement dans un ouvrage du nom de Galdrabók (le livre de la magie) prend ses racines dans son passé païen. Bien qu’ayant reçu certaines influences chrétiennes, cette magie islandaise reste dans le fond très païenne. Le christianisme la condamna d’ailleurs à maintes reprises, à tel point que de nombreuses personnes furent brûlées vives sur le bûcher «purificateur» pour la simple possession d’une rune. Cette magie islandaise se compose entre autres des Galdrastafir. Ce terme de Galdrastafir se traduit par "bâtonnets, ou baguettes magiques". Ces Galdrastafir sont la plupart du temps des évolutions graphiques à partir des anciennes runes islandaises. Leurs combinaisons donnèrent le jour à de puissants talismans dont la finalité était très variée. Certains de ces talismans avaient pour fonction la protection, d’autres la malédiction, et en règle générale, ils devaient favoriser l’aide dans certaines entreprises concrètes.

    Au centre de la photo se trouve le talisman islandais connu sous le nom de "Galdrahöll", ce qui signifie la «salle de la magie». Ce talisman devait être dessiné ou gravé dans la salle où devaient se tenir des rituels magiques. Le Galdrahöll était censé protéger toute la pièce dans laquelle se déroulaient les rites. Les Esprits indésirables étaient ainsi maintenus au-dehors.

    Graphiquement parlant, le talisman se compose principalement d’un rectangle qui représente la salle où se tiennent les rites magiques. Plusieurs bâtonnets rappellent la rune nordique Man, l’ancienne rune germanique Algiz, qui semble être utilisée ici pour la protection de l’homme qui opère le rite. De plus, tout porte à croire que les «sorciers» inscrivaient leur nom en runes dans le talisman, ceci afin d’augmenter l’effet de protection contre tout mauvais Esprit qui voudrait leur porter atteinte. C’est ainsi que le Galdrahöll de la photo comporte 4 noms inscrits en runes nordiques. Ces noms sont Araton, Helga, Adona, et O.ma (Osma ?). Quant aux inscriptions sur les diagonales, elles sont faites au moyen d’une écriture secrète qui semble avoir été une création tardive du moyen âge. Soit dit en passant, tout le moyen âge européen fut très friand d’écritures secrètes et autres codifications mystérieuses. L’église chrétienne avec ses persécutions contre toute trace de paganisme et de magie rituelle, a été bien souvent responsable de cette mode des écritures aux codes secrets, car c’est bien le seul moyen qu’avaient certains érudits pour occulter leur savoir aux yeux de l’inquisition. Quant aux nombreux autres bâtonnets du talisman, il est fort possible que chacun ait joué un rôle bien précis, comme par exemple celui d’assigner un esprit protecteur à chaque coin de la salle. Ceci dit, bien des mystères entourent encore ces Galdrastafir dont nous ne pourrons plus comprendre les rouages de manière détaillée étant donné que l’église chrétienne a brûlé presque tous les livres anciens qui auraient pu nous éclairer sur la question.

     

    RITUEL POUR APAISER LE COURROUX D'UN ENNEMI

    La magie islandaise du moyen âge compilée principalement dans un ouvrage du nom de Galdrabók (le livre de la magie) prend ses racines dans son passé païen. Bien qu’ayant reçu certaines influences chrétiennes, cette magie islandaise reste dans le fond très païenne. Le christianisme la condamna d’ailleurs à maintes reprises, à tel point que de nombreuses personnes furent brûlées vives sur le bûcher "purificateur" pour la simple possession d’une rune. Cette magie islandaise se compose entre autres des Galdrastafir. Ce terme de Galdrastafir se traduit par "bâtonnets, ou baguettes magiques". Ces Galdrastafir sont la plupart du temps des évolutions graphiques à partir des anciennes runes islandaises. Leurs combinaisons donnèrent le jour à de puissants talismans dont la finalité était très variée. Certains de ces talismans avaient pour fonction la protection, d’autres la malédiction, et en règle générale, ils devaient favoriser l’aide dans certaines entreprises concrètes.

     

    Les Galdrastafir de cet article sont un peu atypiques, car comme on peut le constater sur le centre de la photo, il s'agit d'une véritable inscription runique. Les symboles ici utilisés sont tout simplement des runes tirées d'un Futhark du moyen âge. Bien que d'origine suédoise, ce Futhark, qu'on appelle aussi "runes pointées", fut utilisé partout en Scandinavie dans ce qu'on appelle les phases tardives des inscriptions runiques. voici ce futhark. A FAIRE

     

    Cette inscription runique était entourée d'un rituel bien précis qu'il fallait accomplir si l'on voulait apaiser le courroux d'un ennemi. Pour calmer la fureur d'un adversaire, on devait se rendre près d'une étendue d'eau avant qu'elle ait été survolée par un corbeau. Il fallait ensuite plonger les mains dans l'eau, puis, avec le 4ème doigt de la main droite, tracer les runes sur son front. Tant que le front n'était pas lavé, la magie de l'inscription faisait son effet.

     

    Au niveau symbolisme païen, ce rituel est très intéressant. L'eau est source de vie, mais a aussi pour fonction de calmer le feu, le feu du courroux dans le cas présent. "Avant que l'eau ne soit survolée par un corbeau"...ici il s'agit d'éviter le contact avec un des corbeaux du Dieu Óðin, car ce dernier est connu pour être la fureur dans les batailles, le courroux est son élément de prédilection. Le nom même du Dieu vient du terme fureur, "die Wut" en allemand... Wuotan... Woden... Odin. La main droite correspond à l'aspect solaire, tandis que le chiffre 4 se rattache ici à la 4ème rune qui est celle du Dieu Óðin. Le 4 peut également être relié à son symbolisme naturel qui est celui de la Terre-Mère et de la paix qu'elle peut apporter,

     

    Voyons à présent ce que dit cette inscription runique.

    Transcription :

    Kross stag þennnan ni

    Traduction :

    Croix, ne pique pas celui-ci.

    Cette formule runique pourrait être interprétée de la façon suivante :

    La croix pourrait être celle d'un symbole guerrier comme l'est la roue solaire. Dans ce cas, on souhaite apaiser l'ardeur guerrière en évitant que la magie de ce symbole puisse blesser la personne qui réalise le rituel. On se rend ainsi imperméable au courroux de l'ennemi qui par conséquence ne peut que perdre en force.

     

    Source:  A. Esteves Jarl du village des vikings.

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