• Les fêtes Druidiques et l'influence astrologique

    Les fêtes Druidiques et l'influence astrologique:

    Dans le livre « Leaves of Yggdrasil » de la Gythia/Völva Freya Aswynn il y a une bonne source sur le rapprochement fait entre les lieux mythiques les runes et les signes du zodiaque gréco-romain traditionnel, Mes recherches commencent alors a partir de là. Dans son livre Freya Aswynn fait mention dans ses travaux que chaque période de l'année correspond a un lieu dans les 9 mondes d'Yggdrasill, les fameuses feuilles de l'arbre des mondes, et qui sont associés a un signe du zodiaque et a des runes.
    Nous avons perdu énormément de connaissance au sujet des runes, puisse qu'a une période elles n'étaient semble t'il plus secrète.

     

    «-L’utilisation des Runes à des fins profanes est une perte de substance indéniable, mais c’est justement cela qui a permis d’en retrouver la trace. Ainsi, le moment où l’on voit apparaître les runes ne correspond aucunement à leur naissance, mais seulement à la période où elles quittent le domaine du sacré pour une utilisation profane. »
    -Le Druide Vindasebara- (revue Druvidia n° 3)

     

    «-En outre, ils (les Druides) dissertaient abondamment des astres et de leurs mouvements, de l’immense étendue du monde et de la terre, de la nature des choses, de la puissance et du pouvoir des dieux immortels et ils transmettaient ces connaissances à la jeunesse. »
    -Jules César- (La Guerre des Gaules, VI–XIV).

     

    Les travaux de l'auteur Nigel Campbell Pennick qui a écrit de nombreux livre sur les runes et les pratiques et traditions Nordiques, vont aussi dans ce sens, mais nous devons aussi cité les travaux de Christian Mandon qui a écrit l'ouvrage “ Les origines de l’Arbre de Mai ”. En effet ils expliquent que les maîtres des runes ne faisaient pas appel au zodiaque gréco-romain. Ils vivaient au rythme des douze Halles célestes du panthéon nordique, Nigel Campbell Pennick démontre ça en s'appuyant sur le Grimnismál.


    Dans ces mythes Odin fût capturé par le roi Geirrod qui, pour le torturer, le suspendit entre deux feux. Voyant cela, un enfant du nom d’Agnar fit boire à Odin une boisson qui lui donna la force de résister au supplice. Pour remercie le jeune garçon, Odin lui décrivit Asgard, la demeure céleste des dieux et ses douze palais magiques.

    C’est a nous de travailler avec les runes, de les intégrer a notre vie quotidienne et de développer la façon dons les runes peuvent être employer pour marquer le passage sacré de ces moments important de l'année, par la méditation, les Stödhur ou les Galdar (les postures runique ou les noms des runes chanter) ainsi que l'usage de leur symbole est énergie en lien avec le sacré et les forces de la nature.

    De mon côté mon travail a été de les attribuer a chacune de nos célébrations Druidiques pour que cela soit conforme a la tradition Celto-Nordique. Par rapport a l’Ecosse et aux Norse-Gaels.

    «-Ce que fut le Druidisme originel, nous avons des difficultés à le savoir. D’abord, à cause de ce qu’on a appelé le tabou de l’écriture. Autrement dit le fait que les Druides, qui n’ignoraient pas l’écriture, ne lui confièrent pas leur enseignement. Ensuite, à cause des persécutions romaines telles que le décret pris sous le règne de Tibère, contre les Druides, et l’interdiction faite par l’empereur Auguste à tous ceux qui voulaient devenir citoyens romains de pratiquer les rites Druidiques et d’adopter la Philosophie de nos Pères. Enfin à cause des persécutions chrétiennes qui parachevèrent cette œuvre. À noter que les autres religions païennes subirent le même sort. »
    -Barde Breudeur- (revue Message N°5, 1988).

     

    «-Le “druidisme” irlandais fut schismatique dès la première heure ! Il est donc extrêmement risqué, par voie de conséquence, de se fier aux sagas irlandaises pour pénétrer le sens ou l’histoire du druidisme continental, comme le firent tant de celtisants après H. d’Arbois de Jubainville. »
    -A. Savoret- (Visage du druidisme, p.29).

     

    Le Druide avait pour objectif de faire vivre en lui cette source qu'est l'Awen nous l'avons toujours, mais il devait aussi pour les gens de sa tribu ou du clan auquel il appartenait faire sont maximum pour gérer les ressources et calculer le temps pour les actes agricoles, tel les semailles, les battages ou les moisons, les moments propices aux activités du clan, tel que la pêche ou la guerre. Lire le ciel était une chose impérative dans un monde ou tout est cyclique ou les étoiles apparaissent et disparaissent au grès des saisons. Et ces ceux savoir qui nous intéresse ici.
    Ensuite le Druide avait plusieurs cordes a sa harpe si je puis m'exprimer ainsi.

    En Ecosse les Draoidh regroupaintt les poètes, conteurs, historiens, satiristes et musiciens.
    C’était les Filidh (« voyants ») des Bardes Gaéliques ou les Skaldes qui travaillaient sur le son avec leur voix et des instrument a percussion ou a cordes.

    Les Skaldes étaient réputer pour l'usage qu'ils faisaient des Runes, l'importance qu'elles avaient notamment dans la transcription écrite des vocalise sacrés que sont les Galdar, comme sur certaine pierre en Scandinavie ou en Ecosse sur les îles de l'Ouest/ Il y avait quelque chose de hautement magique et sacré a écrire, l'incantation en rune, et écrire c'est figé, faire demeuré l'incantation pour toujours au même endroit.


    Ces instrument et leur voix formaient le centre de leur pratiques, la musiques et le chant gutturale qu'ils entonnaient, appeler Bardit ou Galdar leur permettaient d'entré dans des états de transe légère ou plus profonde, devenant ainsi plus réceptif a leur environnement ou recevant des messages de l'autre monde. Message qu'ils allaient parfois chercher eux même par le voyage de l'esprit ou Astral.


    C'est en ça que la musique était considérée comme quelque chose de magique, elle servait de pont entre le monde des hommes et celui des Dieux ou l'autre monde.
    Les Filidh étaient les dépositaires du souffle créateur accorder par nos dieux. Ils développaient leur discernement en accord avec les cycles de la nature et développaient leur réalisme au sein de leur pratique druidique et de leur vie dans le monde plus « tangible » selon la devise “faire face”.

    On retrouve donc des équivalents a nos Filidh Gaélique et a nos Skaldes Nordique en grec Poeïen, d’où « poète » (gardiens de la mémoire) les Aèdes Grecs qui chantaient des poésies épiques et sacrées. Conteurs, ils diffusaient les Mythes et la Généalogie.
    Ils étaient musiciens, jouaient de la harpe, ce qui leur apprenait à maîtriser les rapports mélodiques, les liens ou accords justes, la tension, l’harmonie, le rythme.
    Ils furent les ancêtres des Troubadours/ “Trouveurs” et des Minnesänger “chanteurs de la Mémoire”.
    A noté qu'on retrouve plusieurs étymologie aussi pour le mot « Barde » : qu'on peut à rapprocher du personnage de la mythologie nordique Bàrdr qui “signa” la corne d’Égill… La racine celto-germanique Bard “barbe” subsiste dans le nom des Lombards, les Langobardi, “les gens à la longue barbe”


    Mais la saga de Bárdr, Traduit du vieil islandais par Régis Boyer. Nous dépeint un personnage très proche de ce qu'était un Barde. Bárdr, et le fils de géants des glaces du Nord, Il aide des membres de sa famille et des amis a surmonter les épreuves qu'ils traversent et part s’installer avec eux en Islande. Pour pouvoir s'installer dans cette nouvelle terre avec son Clan il doit partir dans l'autre monde (concrétiser par une caverne dans le récit). Il affronte, dans ce monde de cavernes profondes, de neige et de givre, les monstres, trolls, nains, géants et les elfes qui y résident, avant d’élire domicile dans le glacier du Snæfell et de devenir une sorte de divinité protectrice pour la terre et son peuple.
    Dans ce récit le personnage de Bárdr, et hautement divinisé, les Druides ne sont pas des Dieux, mais nous travaillons a la reconquête d'une partie de nous même qui est caché dans la terre, chez les dieux et au plus profond de nous. Nous aidons notre communauté, notre famille et nos amis et tissons des liens forts et durable avec notre terre et les esprits qui y résident et les dieux qui administrent les forces qui nous entourent. C'est en cela que nous somme a l'image de Bárdr.

    Cette histoire nous montre l'un des savoir perpétuer dans nos légendes et nos mythes que les Druides enseignaient. Soit que l’humain se présentait sous deux aspects :

    -1° l’homme de la Fatalité, soumis au Devenir…
    - 2° l’homme de la Providence , libéré de celui-ci. Par son libre arbitre, dépendant de son intelligence, dont il pouvait disposer à sa volonté, l’initié au savoir Druidique devait s’évader de son animalité instinctive pour s’élever par son savoir et ses vertus.


    D'ailleur selon Jean Vertemont mythologue et spécialisé en histoire des religions
    Parvenir à un type d’homme supérieur est un trait commun à toutes les religions indo-européennes.

     

    « -Le rôle du Barde dans la société celtique est bien connu, et il existait sans nul doute des chamanes itinérants dans l’Europe du Nord jouant un rôle similaire. Ces bardes nordiques, initiés aux mystères d’Odin, n’étaient pas seulement des conteurs d’histoires et de légendes, mais aussi des maîtres enseignant les mystères, y compris l’Art runique. Le pouvoir de la poésie rituelle était très important (…) La personne connaissant les anciens chants et les poèmes était respectée dans la société médiévale. Elle était représentée par le bouffon.»
    -J. P. Ronecker- (ABC des Runes, Grancher 1993).

     

    Déjà attentifs au respect des lois communautaires, ils prononçaient des satires à l’encontre des fauteurs et cela provoquait la honte entraînant quelquefois la mort spontanée (disaient-ils) ,ou, en cas de révolte, le “jurement” déclenchant l’ordalie (épreuve du feu, de l’eau ou du duel). Les duels ou ordalies, s’étant perpétués, ils étaient toujours en rapport avec le parjure de l’un des duellistes car la pire faute chez les Celtes, les Gaulois, Gallo-Romain (Celtes du Sud) et les Gaéliques, Norses, Norse-Gaels (Celtes du Nord) était le parjure, la trahison, le personnage noir de la littérature était incontestablement le renégat.

    Ensuite venait autrefois l’étude des runes puis, quand elles furent interdites par les Romains, puis par l’Église (catholique et romaine), l’étude de l’Écriture secrète ogham, celle de la grammaire, de la versification, de la composition et de la narration des récits, l’étude de la philosophie et celle des lois. Après sept années venait l’étude de la langue secrète des poètes (la “langue des oiseaux”) qui en faisait un Ollamh puis, après l’étude de la généalogie et des lois sous une forme poétique, venait le rang de juriste.

    Les Ovates ou Draoidh Faith étaient chargés des sacrifices, ils étaient devins et sacrificateurs, leur rôles pouvait aussi être comparable au Filid.

     

    L'origine des Runes :
    Le mot Rune vient du scandinave raunen “murmurer, susurrer, proférer” ce que fait la “fontaine de sagesse” de Mimir dans laquelle plongent les trois racines de l’Yggdrasill. La légende dit que c'est Odin qui ce pendit a cette arbre et qui trouva les runes dans ses racines, il sacrifiât aussi un de ses yeux a la source de Mimir (la mémoire).

    Mais le mot signifie aussi “délibération secrète et clés » l'usage est la divination mais aussi le chant qu'insufflent les runes aux bardes les Bardits ou Galdar qui vibrent en chantant les runes , comme des mentra les Galdar on de grand vertus pour l'éveille et l'ouverture de l'esprit a la sagesse plus profonde qu'elles contiennent.

    Les Runes sont une originale et fondamentale voie d’éveil” ! En gothique runor qui signifie “faire des entailles”.
    En islandais ryna. En finnois runo est une “poésie épique” et la même racine semble présente dans Raudna, Rauni qui personnifient Sif "la déesse aux cheveux d'or" (laquelle est la “femme” du Dieu Thor).
    En néerlandais rejtn “déchirer”. Le letton runat , et le finlandais runo signifient de nos jour à la fois “parler” et “chant”. En suédois rita “dessiner” qui a donner ensuite en Anglais write.

    En Suisse on trouve raun “accord secret, décision secrète”.
    En latin runa est le javelot qui fait pensé a un trait ou a une flèche, mais aussi de rayons ou de “liaisons”. En grec ereunân signifie “sonder, rechercher, pénétrer”. et le mot grec thren signifie "passage magique de la parole à la musique".
    En breton nous avons rin, kevrin qui ont le même sens que le vieil irlandais run “secret, mystère” ou le gallois rhin.
    Le Breton Kevrin a donner dans notre langue bretonne le nom Kevren pour les groupes de musique bretonne de binious et bombardes. Ces parentés breton/ germain démontrent la communauté du vocabulaire religieux entre Germains et Celtes des époques anciennes.
    En Anglais, il y a peu encore, on disait Rown (devenu) « Round… in the ear » pour “chuchoter… à l’oreille ” et, l’on pourra le rapprocher du mot roun “chant d’oiseau” qui vous fera penser à la “langue des oiseaux”

    Toute cette étymologie dans des langues diverses nous montre d'une parte l'importance de l'usage des runes fait par les anciens, mais aussi quelque chose de l'ordre du caché qu'il ne faut pas divulgué et qui appartient a la nature, quelque chose de mystique comme cette langue des oiseaux que comprennent les sages comme Merlin dans nos légendes celtes.

    Le déchiffrage des stèles scandinaves de l'Époque viking nous montre souvent un texte runique à la gloire d’un guerrier mort en expédition, texte gravé dans un serpent ceinturant l’image principale : c’est là, “la terrible Niddhog” qui, après avoir avalé le monde atlante/ boréen lors du Ragnarök du XIIIe siècle (qui fait référence aux déluges de borée) vient encore d’avaler un de ses fils défunt parti au jusant sur son drakkar (snekkar) mis à feu rituellement.
    Ces gravures runiques continuaient la tradition de la gravure du “Cercle de l’Année” des 24 runes/ astérismes dans un serpent en forme de zodiaque décoratif, puisque ces deux systèmes de représentations existent.

     

    Les runes en elles mêmes :
    Au niveau basique, une rune est littéralement un mystère qui englobe des secrets fondamentaux de la structure interne de la réalité.
    Chaque “caractère” que nous appelons une rune est un réservoir de connaissance et de sens qui n'est apparent que pour ceux qui étudient l'Art runique sous tous ses aspects.
    Chaque rune exprime une réalité amorphe mais éternelle qui est révélée dans le monde de notre expérience sous la forme de choses spécifiques ou des processus caractérisés par elle.
    Comparée avec d'autre forme de connaissances sacrés les Runes forment un système dynamique, souples, créateur et qui permet un développement à un niveau profond et fondamental, les significations des runes sont fixées mais chaque fois que nous les utilisons nous vivons ou apprenons quelque chose de nouveau avec elles, de nouvelles expériences, des juxtapositions avec des événements symboliques ou mythologiques, et de nouvelle relations avec la terre, le vivant et le divins.
    Avec les Runes tout change, aucun moment, et aucun lieu ne se ressemble l'action, les correspondances des archétypes runiques sont affecté par les conditions spécifiques lier au passé, au présent, au futur quand nous les employons.

     

    L'Ouroboros :
    Chez les Druides dans la tradition Nordique, le calendrier est ciel fait référence au serpent qui ce mord la queue, le Jörmungandr qui tourne dans la mer, et personnifie l'équateur, on retrouve la même symbolique au niveau du ciel, et des étoiles et constellations.

    Ce Serpent est venu à symboliser le Temps qui fuit, et aussi sa mesure sous forme de la roue de l'année d'un calendrier ou du zodiaque .
    Le nom ouros “queue” + boros “mordant” . Il ce la mord et tourne en rond ainsi il influe sur le temps et les cycles.

    Il y a un lien fort entre ce Wurm diluvien (le déluge de la glaciation de Wurm) certainement lier a certain mythe comme celui ou Odin provoquât un déluge, en tout cas les anciens s'expliquaient entre eux ce genre d'événement par des mythes et des légendes.
    Dans le mythe du déluge,Odin ,fatiguer par la brutalité d'Ymir, le tua et le jeta dans le Ginnungagap (« le gouffre béant »). La mort de ce géant déclenchât alors un déluge causé par son sang fut si grand qu'il tua tous les géants, à part le petit-fils de Ymir (Bergelmir, fils de Thrudgelmir) et sa femme. Ces derniers repeuplèrent le monde de géants.
    On retrouve des liens entre l’Ouroboros et le gouffre béant, ce mystique et récurrent “serpent qui se mord la queue” symbole de renouvellement de la terre glacée qui suivit la Grande Submersion nordique est le symbole de la Vie (Vouivre) toujours victorieuse.
    Ce serpent chthonien ou Ouroboros annonça donc un nouveau “cycle” mais, de même, il annonce toujours la récurrence du renouvellement annuel de la nature avec la naissance d’un Dieu-Fils solaire au Solstice d’Hiver
    Le retour du Soleil a Yule (le nom veux dire Roue) et Noël “nouvelle clarté” qui vient de l'acclamation ancienne « Neu Helle ! » (Nouveau Soleil)

    De nos jours les runes sont utiliser pour la divination et l'écriture nous sommes peut être face a une perte de substance indéniable, parce que leur usage semble avoir été bien plus profond que cela.

    L’Ouroboros est donc l’ancienne Roue de la Vie des nordiques (que les grec appelèrent zodiakos), le Cercle de l’Année” gravé des Runes sacrées.

    Hélas cette usage des runes fut perdu puis que puisque interdites par l’Église mais également victime de l'évolution de la pensée des hommes et des sociétés humaine qui ce sont alors basés sur les signes du zodiaque Grecque qui était alors en plus populaire et peut être plus accessible que les runes.

     

    Les runes, les signes du zodiaque et les fêtes Druidiques :

    Samhain/Samhuinn:
    Cette première fête est, sans étonnement pour quiconque à quelques bases astrologiques, sous le signe du Scorpion et plus particulièrement une pleine Lune en Scorpion
    Pour cette période dans notre Astrologie Runique, la rune associer a Samhain serra Thurisaz/Thorn, cette rune qui rappel dans sa forme celle du Scorpion, signifie littéralement « Épine » elle est aussi associer a Thor et a son marteau Mjöllnir. Thurisaz symbolise les forces réactives, la défense et la destruction, parfois le conflit.
    On peut penser a ce qu'on a vécus dans l'année a cette période de Samhain et cette rune nous encourage à maîtriser nos instincts. De puissantes forces de régénération et de perpétuation sont associer a cette rune ainsi qu'une tendance vers le changement, la transformation par l’épuration et la catharsis. Thurisaz, c’est aussi l’éclair qui peut illuminer ou détruire.
    La négativée, représente la haine, la vengeance, la cruauté et tous les actes dangereux pour soi et les autres issus de la colère. L’épine se rapprochera facilement du dard du scorpion qui est lui-même symbole du poison et de la mort. Thurisaz est la rune de Thor, dieu du Tonnerre et des forces de la nature. On la mettra sans mal en parallèle avec le signe du Scorpion , gouverné par Pluton.
    L’équivalent du signe du Scorpion du 23 octobre au 22 novembre aux niveaux de la mythologie peut aussi être représenté par le « Monde de la joie », Gladsheim (lieu de joie) et a Valaskjálf (falaise des tuer) et la volonté de Thor de combattre les forces de Uthgard avec son marteau. Ses runes associées sont Wunjo, Hagalaz , Naudhiz et donc Thurisaz du 28 octobre au 13 novembre .
    Pour la célébration de Samhain on va utiliser Hagalaz et Naudhiz pour symboliser les dernière scories de l'année, Thurisaz pour purifier et Wunjo pour nous apporter la joie en ce début de nouvel an celte.

    Si le signe du scorpion marque bien la fin et la transformation des choses, la Pleine lune symbolise quant à elle le renouveau du cycle vital (lunaire) et on est donc véritablement dans une période où la vie côtoie la mort, où il existe une dialectique astrologique entre les forces de vie (Soleil et lune) et les forces de morts (Scorpion/pluton) et où les hommes peuvent avoir l’impression d’être au plus proche du royaume des dieux.

    Qu’on soit dans une célébration très ritualisée et très solennelle « à l’ancienne » du besoin de travailler sur nos peurs de façon introspective ou alors comme le fond les américains de façon plus festive avec Halloween, on peut très bien intégrer un carnaval d'Halloween a nos célébration de Samhain, ou alors le fête avec nos enfants.
    La période est donc propice à s’interroger sur nos angoisses et nos peurs, plus particulièrement sur la mort et sur les choses au-delà de la vie, souvent cachées et pourtant de tout temps pressenties par un certain nombre de mystiques ou de philosophe comme les Druides et les Druidesses qui s'interrogent en permanence sur la signification et le sens profond des choses et de la vie.

     

    Yule/Modra Necht/ Jólablót :
    Cette fête de solstice d'hiver fait réferénce a la roue cette roue de l'année à débuté le lendemain de Samhain, en introspection, dans les profondeurs de la terre en honorant ceux qui y sont retournés.

    La roue est le symbole de l'année chez les païens qui voient le temps comme un cercle sans fin et non comme quelque chose de linéaire.

    La roue de l'année continue et émerge à Yule par la naissance du Dieu Lumière la renaissance du soleil et le commencement de la période de Froid lier au début de Yule autour du 13 Décembre qui corresponde a l'élévation de la grande ours, la polaire, en signe de sagittaire, on marque généralement cette première période de Yule par le Yulewee (le petit Yule) un Blót est célébré. Ensuite les douze jours commence par la nuit des Mères et le solstice autour du 21 Décembre, jusqu'au premier Janvier avec le serment du sanglier.
    Qui a donner la fête de Hogmanay en Ecosse.

    Pour le 13 Décembre et le petit Yule on retrouve des traces dans le Christianisme des pays Scandinave et en Alsace ou les gens célébrent la Sainte Luce ou Sainte Lucie. On retrouve aussi des trace de ce froid qui arrive avant Yule dans l'expression « fruma jiuleis » (les froids de novembre).
    Ensuite Yule prend fin en Janvier en rapport a la Lune on arrive en mois de Thorri avec le Thorrablót. Quand l'étoile polaire qui ce déplace en signe de capricorne, et au moment de la lune du Loup.
    par exemple dans un poème d'hommage à Harald aux beaux cheveux où un personnage parle de « boire à Jol ». Jol était le nom de la fête de la mi-hiver ou Jólablót, dans ce poème cela fait référence a la célébration de Yule solstice d'hiver et a sa fin à la mi-janvier.

    Pour la célébration de Yule et des douze jours ainsi que la fin de yule et le Thorrablót fin janvier les runes sur la période des signes Sagittaire et Capricorne sont Isa, Gebo, Wunjo, Algiz, Naudhiz, Jera et Dagaz.
    Pour la signification de Yule, qui correspond a Noël, Gebo, pour l'échange et le partage, Wunjo pour la joie et la paix, Algiz pour la protection et la préservation et Dagaz pour le retour du soleil.
    D'un point de vu astrologique, le rune pour le signe zodiacal du Sagittaire du 23 novembre au 20 décembre, c'est Isa et le lieu qui y correspond c'est la Halle d'Ydalir (la Salle des Ifs) ensuite les autres runes qui sont associées a cette période sont Naudhiz et Jera. Ydalir est le foyer d’Ullr, le dieu du tir à l’arc et du ski. L’arc et le ski sont fabriqués traditionnellement à partir de bois d’if.
    Pour Yule on va surtout utiliser Dagaz pour le retour du soleil, Gebo pour le partage et l'échange. Les deux runes associer ensemble en Sigil (Galdrastafur) sont un puissant symbole d'hospitalité en ces nuits d'hiver, le réconfort et le visage d'une personne bienveillante qui ouvre sa porte a un étranger ou a un proche, c'est la plus belle des magies qui soit.
    La Halle suivante est celle d’Ydalir – le « Val des ifs ». Elle correspond au . Sa rune principale est Isa (28 novembre-13 décembre) et les deux autres runes associées sont Landvidi, le « Pays blanc », est le foyer du dieu silencieux, Vidar. Landvidi c'est une îles ou ce trouve le Vidarheim, la maison de Vidar.
    Les runes qui lui sont associées sont Jera, Eihwaz et Perthro du 28 décembre au 13 janvier.
    Il correspond au signe du Capricorne du 21 décembre au 19 janver.
    Certains linguistes et lexicographes attribuent au mot français jmi, qui n'a aucune correspondance en latin et dans les autres langues romanes, une origine scandinave par l'intermédiaire du normand, à savoir le vieux norrois jol +suffixe français -if, d'où le dérivé enjoliver (cf. aisif « agréable » sur aise). En effet, le terme apparait pour la première fois vers 1140 dans l'expression estre jolif de femmes « être porté à l'amour sensuel », dans l’Estoire des Engleis de l'écrivain anglo-normand Geoffroy Gaimar, puis un peu plus tard chez Chrétien de Troyes avec le sens de « gai » L'anglais jolly est issu du français.

     

    Imbolc/Imbolg:
    Cette fête de début Février se place en signe du Verseau. Ce signe en analogie avec Uranus, nous parle en effet de vie communautaire, de collaboration et de purification, en effet Imbolc est un moment lier au dégel des rivière et au premier signe du Printemps, sur les ïles Sheltalnds, les Féroé, les îles Orkneys et l'Islande c'est la période de Thorrablót lier au tempête de Janvier-Février qui chasse les derniers frimas de l'influence Hivernale.
    On notera également que le Verseau fait avec le Lion, à l’opposé, un axe de lumière : si le soleil du lion irradie, ces rayons sont redistribués à la communauté en Verseau.
    En quelques sortes, Le soleil est le centre, l’énergie primordiale, l’émetteur tandis que le verseau est le récepteur, le diffuseur, le répartisseur. L’irradiation unique du centre solaire se divise et se démocratise en Verseau où chacun obtient sa part de lumière, (sa bougie personnelle). L’unité et l’intensité du rayonnement initial ne peut dès lors être retrouver que par le partage : la lumière s’est bien sûr affaiblie en se divisant mais elle peut recouvrer tout son éclat si chacun de ses porteurs s’associe et coopère.

    Pour le signe du Verseau du 20 janvier au 18 février c'est le Valaheim, (le lieu d'argent) le mois de Thorri était parfois aussi appeler Lios-Beri (« Porte-lumière ») dans l’ancien calendrier Nordique.
    C’est le temps du dieu Vali, le saint Valentin des chrétiens. Selon le mythe de Ragnarök, Vali, le seul dieu qui survécut à la destruction du monde, fut à l’origine de la nouvelle ère.
    Les runes qui lui sont associées sont Perthro, Elhaz et la rune Sowulo du 28 janvier au 12 février.
    Pour la célébration d'Imbolc nous utilisons aussi les runes Uruz, Kano et Laguz, la première est associée au bétail et au première traite, la deuxième au feu rituel et au torche de la lumière de Brighidh, au retour de l'éclat du soleil et Laguz pour les sources et les rivières au dégèle.

     

    Ostara/Alban Eilir:
    Ostara est célébré à l'équinoxe de printemps, quand le jour et la nuit sont égaux. Il est considéré comme le point culminant de la saison printanière, quand la vie s'éveille dans toutes les directions. Comme Imbolc, Ostara est un Festival de l'aube et de la vie croissante. Ostara vient du mot Germain « Ost » ou « Est », une référence pour l'aube et la vie renouvelée.
    Les rituels d'Ostara célèbrent la vie renouvelée sous plusieurs formes : on peint des œufs, symboles de renaissance, avec des couleurs vives et on les utilise dans des rites sacrés avant de les manger. Les bébés animaux, spécialement les poussins, canetons, et lapereaux, sont tous symboliques de la saison. Le Lapin, ancien symbole de la Lune, représente le renouvellement de la fertilité de la Terre.
    Alban Eilir (ou Alban Eiler) veut dire "La Lumière de la Terre" Alban a le sens aussi d'élévation, On retrouve des similitudes pour le mot Alban qui veut dire "blanc" (donc lumière) en latin ou "aube" en italien (alba), ce qui nous rappelle l'étymologie d'Ostara. A noté qu'Alba c'est aussi le nom Gaélique de l'Ecosse. Le signe astrologique qui entre dans cette période c'est le bélier, un animal qui représente la force vive de la nature vivifier par le soleil et la renaissance.
    En période du signe des Poissons du 19 février au 20 mars le lieu a l'honneur c'est Noatun le « Port céleste », Halle du dieu de la mer Njörd. Les runes associées sont Sowulo, Teiwaz et du 27 février au 14 mars c'est la rune Berkano.
    Le royaume suivant est celui de Thor, Bilskirnir (Qui est très brillant) c'est une maison ou Thor vit avec son épouse Sif et ses enfants, c'est en signe du Bélier du 21 mars au 20 avril. Les runes associées a cette période sont Berkano, Ehwaz et Mannaz du 30 mars au 14 avril.

    Pour Ostara/Alban Eilir nous travaillons avec les runes Berkano, pour le retour de la fertilité et les travaux rituel avec les Déesses de la fertilité et du Printemps comme les Déesses Freya, Dana, Cordélia et Flidais. La Rune Tyr peut être utiliser pour symboliser le triomphe des forces de la lumière sur les nuits d'hiver, c'est d'ailleur sur cette période de l'année que nous célébrons le Sigrblblót (le sacrifice de la victoire) qui est en lien directe avec cette rune, mais des divinités comme le Dieu Tyr ou la Valkyrie Sigrun dons le nom signifie « Rune de la victoire » sont approprier a cette période de l'année, pourquoi ne pas faire un Disablót pour Sigrun comme on en fait au Brynhildrblót/Haustblót pour la Valkyrie Brynhildr ? La rune Sowulo est aussi utiliser pour symboliser le retour du soleil.

     

    Beltaine/Bealltainn:
    Cette fête de début mai se place sous l’égide du Taureau et forme donc un axe d’opposition avec Samhain/Scorpion : la période s’étalant entre les deux fêtes était d’ailleurs considérée comme « la période claire de l’année », celle donc pendant laquelle la nature est douce, prodigue.

    On ne s’étonnera guère que le bétail soit mis à l’honneur dans ce signe bucolique et lui-même symbolisé par la force tranquille d’un bovin. Mais le taureau, signe d’abondance et d’accumulation doit aussi être perçu au niveau intellectuel : aussi, la réunion des druides, en vue du partage de la connaissance, n’est pas surprenante.

    Il est dit plus haut que Beltane est aussi la période de prédilection pour les rites de passage entre l'obscurité et la lumière, entre la mort psychique symbolique et la re-naissance spirituelle, ce qui est aussi une allégorie digne d’intérêt pour qualifier l’axe Taureau/Scorpion.
    La Halle de Thrymheim (« Lieu bruyant »), la Halle du géant Thiazzi et de sa fille, la Déesse Skadi, correspond au signe du Taureau du 21 avril au 20 mai. Les runes qui y sont liées sont Mannaz, Laguz et en 29 avril au 14 mai la rune Ingwaz.
    Pour Beltaine/Bealltainn nous travaillons avec les runes Mannaz pour le symbolisé le lien avec la communauté et la famille, et Jera pour le travaille a faire sur l'année, le travail de la terre après les semailles et ensuite les récoltes et l'élevage des animaux, pour produire de quoi survivre durant l'hiver prochain.

     

    Litha-Tantad/ Midsummar :

    c'est la fête Solaire mais aussi de la gestation, de la renaissance et la fertilité. C'est le moment de l'année le plus fort au niveau solaire, après cette période le soleil décline. Période de purification. La terre est en gestation des cultures et récoltes à venir, les rites de fertilités continuent à être célébrés. Les anciens associaient les cultes et pratiques à la terre et ses saisons, à ce qu'elle nous offre et nous reprend, au temps qu'elle utilise pour son cycle. Cette célébration marque la saison des amours pour les animaux, de la pollinisation et des végétaux qui commencent doucement à émerger de la terre pour grandir et se déployer.
    Le Signe lier a Litha-Tantad c'est le Cancer du 21 Juin au 22 Juillet, le signe du Cancer est lié à l'élément de l'Eau
    Le Signe du Cancer est lié à l'élément classique de l'Eau. En effet dans la mythologie grecque, il s'agissait également d'un petit crabe envoyé par Héra pour arrêter Héraclès dans son combat avec l'Hydre et qui fut écrasé pour ses efforts.

    La rune qui est associer a ce moment de l'année c'est Laguz, la rune de l’Eau, la source de fertilité et de croissance de toute chose. Elle représente le pouvoir créatif, la guérison et la croissance organique, matérielle comme spirituelle.

    On associe aussi le feu créatif a cette rune qui correspond a Kano, la torche qui sert a allumer le feu rituel, kano symbolise aussi l'illumination intérieur de l'individu, le feu a la tête qui apporte l'awen. Elle a un lien très fort avec le Druide et le sens cacher de la sagesse.

    Pour Litha-Tantad nous travaillons aussi avec Sowilu lier au soleil et a ses forces vives, mais aussi avec Dagaz pour associer les forces de la purification du feu en lien avec les forces du soleil en ce moment particulier de l'année.

    Le jour du solstice d’été est le jour le plus long de l'année et marque l'apothéose du cycle solaire. Le soleil est à ce moment à l’apogée de sa puissance.

    Le lieu associé a Litha-Tantad et au milieu de l'été et qui correspond au signe du cancer du 21 juin au 20 juillet c'est Himinbjorg (les « Falaises du ciel »), le royaume du dieu gardien Heimdall. Cette période est liée aux runes Dagaz, Fehu et Uruz, Fehu étant la principale du 29 juin au 14 juillet. Les runes du bétail, Fehu et Uruz, rappellent Gjallarhorn, la trompe géante d’Heimdall.

     

    Lughnasadh/Freyrfaxi:
    Lughnasadh, qui débute l’Automne, est aussi une fête mobile qui devrait dans l’absolu être célébrée à la Pleine Lune se rapprochant le plus du 1er août (dite « lune noisette »). Par commodité, elle est souvent placée le premier jour du mois d’Août et elle correspond donc au signe du Lion.
    Elle est donc le pendant parfait d’Imbolc, à l’opposé astrologique en Verseau.

    Ici, l’humanité célèbre les bienfaits du Roi-soleil et c’est le temps bienheureux où les fruits et les récoltes arrivent à maturité, où la vie est à son apogée avant de retomber et d’annoncer les premières rigueurs de l’automne et les récoltes (en analogie avec le signe suivant de la Vierge).

    Lughnasadh est donc la fête solaire par excellence et on ne s’étonnera pas qu’elle soit dédiée à Lugh, divinité celte de la lumière, incarnation évidente de l’astre diurne sous son aspect le plus positif, celui de la générosité et de l’abondance, deux qualités traditionnellement attribuées aux Lions.
    Le nom Freyfaxi (Crinière de Freyr) fait référence aux récolte de blés et à l'ancien tradition de sacrifice de chevaux à Freyr qui avait lieu en été après les premières récoltes de grains, bon bien sur nous ne pratiquons plus ce genre de sacrifice, mais faire un blót de bière a Freyr avec comme basse de travail la rune lier au chevaux ehwaz.

    Vient ensuite la Salle de Breidablikk « Large éclat » du 21 juillet au 21 août, la Halle du dieu solaire Baldr, un lien entièrement préservé du mal. Les runes associées sont Uruz, Thurisaz et Ansuz du 29 juillet au 13 août.
    A cette période nous travaillons aussi avec les runes Odal pour commémorer nos liens entre nous, le clan, les échanges entre personnes dans les foires estivales (ancienne coutume de Lughnasadh) et les assemblées de Druides pour cette période. Nous utilisons également la rune Ingwaz en lien avec Freyr, Ing est un des nos de Freyr sous sont aspect de héros bienfaiteur, cette rune est lier aux récoltes et au joie de l'été d'abondance, délivré de la faim et du froid.

     

    Winter Feeding/Mabon/ Alban Elfed :

    Mabon, l'équinoxe d’automne appeler en Ecosse « Winter Feeding » qu'on pourrait traduire par « premier signe de l'hiver » c'est la période de basculement en douceur vers Samhain et la période sombre de l'année, en Gallois Alban Elfed fait référence a l'arriver des pluies. Quand cette célébration arrive le Lion associer a Lughnasadh qui symbolise a puissance et les feux de l'été, passe au signe du verseau, qui apporte l'eau de l'automne et les premiers froids.
    C'est une Fête des Moissons est une période particulièrement chargée.
    Le travail agricole, tout au long de la saison des récoltes, de Lughnasadh à Samhain, devra être réalisé collectivement et avec des rites simples, en gardant la présence des Dieux à l’esprit, et accompagné de jeux et divertissements là il est possible de les intégrer a vos célébrations dans cette période.

    La fête de Mabon/Winteer Feeding/ Alban Elfed est placé sous le signe de la Vierge, ce signe est associer a la runes Odal qui est relier a la propriété héréditaire et a la tradition, les habitudes et rites (familiaux comme culturels), l’importance d’entretenir et de préserver les choses mais aussi le sens du devoir qui nous lie à nos proches. La rune Odal symbolise l'ordre et la prospérité du clan et de l'individu, elle fait aussi référence a notre éducation et a tout ce qui est hérité de nos aïeux ou de notre entourage.

    Pour les lieux Breidablikk est suivi par Sokkvabekk du 22 août au 22 septembre ce qui équivaux au signe de la vierge.
    Il s’agit du royaume de Sága, la déesse du temps, des événements passés, des contes, et des bardes. Ses runes associées sont Ansuz, Raidho et t Kenaz du 29 août au 13 septembre.
    Glitnir correspond au signe de la Balance du 23 septembre au 22 octobre. C’est un royaume d’or et d’argent, la « Halle de splendeur » de Forseti, le dieu de la justice et des forêts. Ses runes associées sont Kenaz, Gebo et Wunjo du28 septembre au 13 octobre.

    Nous travaillons avec Eihwas pour symboliser la fin de l'été et des chaleurs les changements que provoque en nous les premières fraîcheur et le rallongement des longues nuits. On éprouve souvent de la mélancolie durant cette période, ça m'arrive des la mi-Août bien souvent de mon côté avec l'arriver de l'ombre et des déesses Sombres, comme Morrigù, Macha, Madb, Nemain, Kerridwen, la Cailleach Rua, Hel et bien d'autres. Nous travaillons aussi avec Ehwas cette rune nous pousse a aller de l'avant et a penser a préparer la saison sombre qui arrive et a travailler nos terre.

     

    Les cycles sur l'homme:
    Il est toujours troublant de voir à quel point les êtres humains, souvent malgré eux et de façon inconsciente, sont reliés aux rythmes cosmiques. On peut toutefois légitimement s’inquiéter de constater que nos civilisations modernes, de moins en moins soucieuses de ces rythmes naturels car en recherche constante de productivité et de rendement, nous coupent de plus en plus de notre calendrier intérieur et, de fait, de notre communion avec les forces universelles, la nature.

    Il m’a paru intéressant de souligner ici que les rites ancestraux, dans leurs datations, n’avaient rien d’aléatoires ou même de purement culturel : ces célébrations respectaient bien un certain agencement subtil du monde et participaient donc à une véritable communion, osmose entre ses participants et l’Ordre universel.

     

    L'Excursion Stellaire ou la Croix du Nord :
    il y a, non loin de l’actuelle étoile polaire, une constellation particulière qui est la Croix du Ciel, appelée aussi Croix du Nord ou Croix d'Odin ou encore la constellation du Cygne (un “signe”) X appelée Don des Dieux ou Rune Gebo par les Nordiques. C’est ce Cygne dont une des étoiles figurait la polaire il y a bien longtemps… L'oiseau qu'elle représente s'étend sur la Voie lactée estivale elle est proche de l'étoile Draco (le Dragon) qui n'est pas sans rappeler nos chères Vikings et leur Drakkar, Traversée par la Voie lactée, elle contient plusieurs étoiles brillantes et de nombreux objets célestes (Orion, Draco, Pégase …).
    Cette “Croix du Ciel” ou constellation du Cygne délimite quatre “quadrants” ou cantons/ Temenos dans le Ciel, tout comme quatre saisons sur la Terre car on ne le répétera jamais assez dans une conception holiste du Cosmos qui est de l'ordre du sacré et du magique et n'était par réservé au profane.
    Cette constellation du Cygne varie et sa position change signifiante comme cela a été le cas de la correspondance entre les sept “corps célestes” ou Dieux des Panthéons et les sept jours de la semaine grâce à l’heptagramme (une étoile à sept branches ). Nous avons donc placée ce Cygne X (l’Aigle) successivement sur le premier astérisme/ constellation/Rune/ Divinité, dans chaque quadrant, puis sur le second astérisme, enfin sur le troisième, alors nous obtenons le regroupement de toutes les runes par famille fonctionnelle mais, cependant, toujours en total désordre dans chaque Œtt. Cette croix du Nord ou constellation du Cygne forme une sorte de voie céleste d'un point de vu poétique comme sous le regard du Filid, on pourrait faire un rapprochement entre le cygne et les valkyries et leurs casques ailés qu'elles portent fièrement. Cette constellation forme une traînée d'étoiles bien visible par nuit claire, qui n'est pas sans rappeler les Ases et les Asynes nos dieux du Nord et le pont lumineux de Bifröst.

     

    Représentation dans le ciel des signes liée au trois Aetts runiques :
    Les Aett sont au nombre de trois l'Hagall-Œtt, le Freyja-Œtt et le e Tyr-Œtt, c'est groupe runique lier a Heimdall, Freya et Tyr viennent de l' l'Ancien Elder Futhark comprend 24 runes.
    Dans l'Astronomie la précession des équinoxes nous fait sauter d’un signe tous les “Grands mois” de 2.160 ans (25.920/ 12, ou bien 540 Portes du Valhalla x par les 4 directions de l’espace), chaque rotation des étoiles dans le ciel du signe Druidique du Saumon/ Poissons au signe de Poséidon/ Verse-Eau, puis à celui du Narval/ Capricorne. Nous montre qu'il est probable que ce système aurait été totalement mis au point il y a trois Éres alors que la rune Gebo X constellation du Cygnus/ Kyknos correspondait à la croix formée par la ligne Midi-Nord et celle des Équinoxes, à l’époque où cet alpha du Cygne était la Polaire ? (les étoiles polaire changent au fil du temps avec les mouvement de rotation de la terre) Selon Christian Mandon cela daterait ce système dans cet état de perfection – de 6.480 ans soit 4480 Av J.C. Il faut aussi remarquer que l'observatoire mégalithique de Stonehenge date du quatrième millénaire il est fort probable qu'il y ai un lien entre les deux systèmes calendaires.

     

    «-Les anciens druides avaient l’habitude d’observer le passage des étoiles dans le ciel depuis le bas d’une cheminée creusée dans le sol, donnant naissance au vieil adage “la Vérité repose au fond du puits”.».
    -Nigel Campbell Pennick- (Magie du Nord, aux éditions Pardès).

     

     

    Les Trois Aetts runiques :


    Le première Aett Hagall:
    Pour les trois Capricorne, nous voyons l’Hagall-Œtt, qui regroupe les Couples Divins (ou runes) suivants : le Tertre Suprême et l'utilité de la nuit, la Glace Is et Berchta ou Hel, l’Anneau (de l’année) Jera et le Soleil victorieux Sol-Sigr (sowilo), et enfin Algiz-Y(ymir) (les 3 branches et les trois racines de l’Yggdrasill). Là, règne la Terre Mère et ses Nornes, et le Roi Cerf Kernunnos.

     

    Le deuxième Aett Freyja:
    Pour le signe du verseau ou le « Verse-Eau » nous avons le Freyja-Œtt, qui regroupe : le Grande Dispersion (Raido) et la Grue migratrice (Cygne X Gebo), L’Ase (Ansuz) et l’Aurochs (Uruz). Freya et le Bonheur Wen (wunjo) qu’elle accorde, et enfin les Thurisaz (le Marteau) contre les Géants.
    Avec la Torche Ken (Kenaz) qui symbolise le feu maîtrisé. Ainsi s'étende le règne la Vanadis et le Grand Ase avec son marteau.

     

    Le troisième Aett Tyr :
    Pour finir le signe des Poissons/ Saumons nous avons le Tyr-Œtt , qui regroupe sous le règne de Tyr le Dieu Héros qui sacrifie sa main pour protéger le monde du Loup géant Fenrir. On pourrait également voir un lien avec la la Dame du Lac et l'épée qu'elle garde. l’Homme Mann (Mannaz) qui passe entre les Deux Montagnes avec ses Bûchettes de Bouleau (“lettres” runiques), sa Descendance iNg (Ingwaz) de sang pur Odal, et enfin son cheval Ehwaz qui le mène, qui le “conduit” à l’Assemblée des Dieux, le Dag/ Diète (un Thing ou une Table Ronde) réuni le Jour du solstice d’hiver Dagaz.

     

    Ecrit pas Eikthyrnir Odinson

    « Le rôle extrêmement important des Druidesses et des FemmesLes anciens Grades Druidiques »

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