• Paradoxe et changement de Paradigme dans le Druidisme

    Paradoxe et changement de Paradigme dans le Druidisme :

    Voici les dernières réflexions sur le Druidisme et toute les conversations que j'ai eu, les agréables et les moins agréables ainsi que mes propres expériences et la pratique de ma spiritualité dans mon cheminement.

    Le chemin des Druides actuellement est suivie par de nombreuses personnes dans le monde et nous nous donnons des noms divers par exemple druidistes, philodruides ou druidisants, voire tout simplement druide au sens néoceltique qui aurait une formation d'historien.

    Certains de ces Druides là cherchent surtout "imiter" les peuples celtiques anciens voir Gaulois avec les archéologues et les historiens, puisqu'ils les imiteraient pour les besoins de leurs recherches en Druidisme. De par ses recherches dans ce cadre là ce serait plus un spécialiste entre les Druides.

    Mais c'est la perception contemporaine du « Druide ».

    Celle que nous avons le plus souvent en tête c'est celle ou le druide et la Druidesse, sont des membres de la classe sacerdotale, qui officient dans le sacrés.

    Le terme Druide désigne en générale les membres de la classe sacerdotale, sans distinction de spécialisation ou de hiérarchie.

    Le terme druide est aussi un terme général,en ce sens qu’il se réfère à ladite catégorie sacerdotale. Donc, le druide, en tant que prêtre, a le pouvoir d’administrer les activités religieuses de la communauté, d’organiser la dévotion ou de permettre ou interdire les rapports des hommes avec le sacré. Le druide est le protecteur de la communauté humaine contre les forces invisibles ou occultes alors que le guerrier ou seigneur sont les protecteurs contre les forces visibles ou tangible.

    Pour en revenir aux termes Celtisme ou Druidisme ce sont forcément des termes contemporains les anciens celtes et leur druides n'avaient pas à être plus « Druidiques » ou « Celtiques » puisqu'ils l'étaient déjà. Ils n'avaient probablement pas a ce distinguer de la sorte aux yeux des autres comme c'est le cas a notre époque..

    Hors la tradition est assez vaste pour accueillir des tendances Druidiques contemporaines, ainsi que des Prêtrises-Sorcelleries-Chamanismes-voyants-poètes... une partie d'entre nous cherche a mettre fin aux rêves des autres, certains sont dans des approches très romantiques et d'autre ce borne a vouloir les faire en quelque sorte disparaître. Mais doit ont renoncer a nos propres rêveries?? Surtout quand on chemine en Druidisme? Je ne pense pas, bien au contraire. Mais plus que tout les Anciennes façons d'être des Celtes et a toutes les Europes qui on connus des Druides ou des Prêtres qui n'ont pas connu de Druidisme sous sa forme Césarienne telle que nombres cherchent a l'imposer ou a influencer les autres. Je ne sais pas si l'adage est le même mais toute les routes ne mènent pas forcément a Rome.

    Les Celtes étaient avant tout une civilisation évoluée et agraire. Les Druides étaient méritoires ainsi que les Chefs et les Guerriers. Les Romains eux étaient plus citadins et en romanisant les celtes.

    Perpétuèrent ensuite leur mode de vie agraire et rurale.

    Le monde agraire déterminait la survie des tribus, totalement dépendantes des bonnes ou mauvaises récoltes. Les Druides avaient alors toute leurs places et leurs importance, des personnes capables de voyager en Esprits chez les Dieux ou d'entretenir des rapports étroit entre une ou plusieurs divinités.

    Avec les Ancêtres ou les Esprits de la Terre.

    Les gens avaient alors peur des mauvaises récoltes, de la maladie, de la famine, la survie dépendaient alors grandement des Dieux et Esprits, des Ancêtres et de ces Prêtres Celtes aux Grandes capacité, comme les Chamans qu'on retrouve dans les traditions premières de Sibérie, de Laponie ou d'Amérique.

    Le Druide est une personne qui étaient choisi et formé pendant 20 ans aux savoirs transmis oralement, et il devait faire preuve de ce savoir, il devait déchiffrer un Geis (des flashs) et être capable de faire preuve de son savoir faire (certainement une communication avec les Dieux ou l'Esprit d'un Ancêtre) en vérité, c'est un philosophe et un savant, encore qu'il ait une fonction sacrale, mais aussi juridique, éducative, artistique et diplomatique, selon sa spécialisation.

    L’idée que se faisaient les Celtes de la religion commence à peine à se dégager des nombreux

    et volumineux témoignages épigraphiques, jadis indéchiffrables, mais combien riches en détail. Pour les Romains les dieux n’existent que dans l’esprit des hommes et par les cultes qui leur sont rendus. Ou encore, que la société humaine est le miroir de l’ordre divin fondé sur la dialectique de l’échange où le pivot central est l’État.

    Il s’agit bien d’un état absolu incluant un déisme qui se veut moniste et cosmique, mais nonmonothéiste. Pour le Dis Ater Gallo-Romain (Pluton), la tradition irlandaise donne un Tat Mac Tabharn issu de Tabharn, l’océan primordial.

    On le traduit généralement comme «Père Fils des Mers»,

    Les recherches on montrées que ce dieu est un « Tatis Tobarnios », soit le Père du Jugement, car Tabh, « océan/mer », est d’étymologie germanique plutôt que celtique.

    Il s’agirait plutôt de Touernan, le Suprême », ce qui le rapproche de Taran « Tonnerre » ou Toranis ou Tuireann.

    Il y a aussi « Toutatis » (le père de tous) ce terme renvois a un dieu protecteur de la tribus.

    Avec ce terme « Alfaðir » (un des noms d'Odin) ou en Anglais « Allfather » soit le « Père de tous » nous pouvons voir en Odin un éventuel Toutatis. Encore qu'il ne s'agit là qu'une fonction d'Odin, il est bien plus que ça

    Quand on regarde l'histoire les Celtes n'ont pas tous rechignés à la romanisation, Il y a eu la conversion au Niminisme sous l'empereur Claudes, suivie de la construction des Fanums (les tempes romains) car il n'y a un pan-celtisme, mais aussi des idées de survie et de développement de la communauté ainssi chaque clan s'associe avec ses voisins, et développe un ensemble d'idées et d'actions communes qui postulent des intérêts communs entre les populations donc avec avec des Germano-Scandinaves, des Romains, des Grecs, etc. selon proximité des clans.

    L'histoire nous montre que les celtes étaient curieux et coopératifs avec les autres tribus, les Numides de Hanibal, les Grecs du Rhône, Les Celto-Ligures, les Celto-Scandinaves (ou Norse Gaels) les marchands Romains, les Esclaves, les voyageurs... Etc.

    Les échanges les partages le développement et l'échange de savoir faire et de sagesse ainsi que de produits et de coutumes.

    Les Numides ont laissé un souvenir si imposants aux celtes que leurs éléphants ont été gravés sur le chaudron de Gundestrup, chaudron qui a été retrouver au Danemark, en terre Nordique, les Druides de la bas les Godar sen servaient très vraisemblablement dans leurs cérémonies avant qu'ils ne soit consacré aux Dieux dans la tourbe.

    Bon il est vrais que travailler avec l'héritage celtique le plus dégradé, a savoir celui des Gaulois, c'est quand même assez difficile il me semble que les travaux que fond les druides gaulois et juste considérable. On peut le trouver discutable de par l'attitude de certains parfois mais quand je vois le temps et les recherches que ça me demande au sujet de l'Ecosse et les recherches que j'ai fait pour certains autres projets, c'est un travail dingue. Recrée et faire revivre une tradition demande toujours beaucoup de travail de toute façon.

    Donc des Druides qui travaillent avec l'héritage Gaulois ou Gallo-Romain tenteront d'organiser leur panthéon soit à la manière humaine soit en le juxtaposant au Panthéon Greco-Romain.

    En définitive ils placent leurs « personnages » dans un ordre de filiation humain, à la manière des panthéons méditerranéens donc Latin ou Egyptiens. On pourrait penser que c'est loin du quotidien « Celte ». Mais les Dieux on une vie a eux et des activités lier a leur fonction, on peut comparer des Dieux différent et de même fonction entre eux mais ce sont les fonctions qui sont identique pas les dieux. Comme avec le Facteur ou le jardinier, d'une ville a l'autre ou d'un pays a l'autre on retrouvera des jardiniers et des facteurs mais … espérez vous retrouver votre facteur celui qui vous livre vos lettres et vos colis, dans le villages ou le pays voisin ??

    La vision celtique qu'on retrouve en comparant les contes et les divers Mythes et légendes organise sa compréhension des Dieux le plus souvent en allégories et métaphores pour marquer les esprits.

    Pour en revenir avec le Druidisme contemporain et le changement de Paradigme, les personnes qui comme les anciens Druides ou les Prêtres Chamans des traditions ininterrompues ce retrouve face a trois grand groupe « religieux » le Paganisme (avec divers traditions dons le Druidisme), le Monothéisme (avec le Christianisme, L'Islam, le Judaïsme et d'autre forme comme les Témoins de Jéhovah ...etc) et il doit faire face a une troisième religions qui et diffuse dans les deux premières groupes « religieux » c'est celle de la « Matière » ou du Matérialisme.

    En vérité si autrefois les peuples étaient dépendants de leurs ressources et de leurs environnement autrefois la vie était dure et la nature souvent hostile alors les pratiques et savoir faire des Druides avaient leur importances, l'imbas Forosnai appeler aussi le Seidr en Europe du Nord ou Ambosta chez les Gallo-Romain, soit la transe extatique et le fait de sortir de son corps avec son double ou en norrois ancien "eigi einhamr" (celui qui possède pas qu'un seul double) ou "Vixa hömum" ou "Skipta hömum" (celui qui peut sortir de lui même) ou encore "Hamhleypa" (qui laisse courir son double), hors dans le folklore Ecossais la notion de "double" apparais souvent dans les contes et les légendes. Il y a donc de l'importance dans cette pratique et ces aussi grâce a elle que le Draoidh File Thomas The Rhymer nous a fait une description poétique de ses voyages dans l'autre monde.

    Il nous a laisser des contes et un récite qui fait toujours partie du folklore celte et qui est toujours conter de nos jours.

    Notre Druidisme a été investie par le Christianisme et a évoluer a ses côtés souvent pour ne plus être qu'un folklore, une sagesse et une science des campagnes, avec le temps la société c'est modernisé et de nouvelles valeurs et un nouveaux cadre de référence a surgie du monde des hommes, occupés a vivre dans les grandes villes, a gagner de l'argent et ainsi l'homme a appris a être moins dépendant de son environnement naturel, le monde ne lui fait plus aussi peur qu'avant. Ses besoin il peut les combler avec l'argent qu'il gagne et les grands penseurs lui offrent de quoi occuper son esprit. L'homme actuel n'a plus besoin des Dieux Anciens ou de la Magie.

    Nous nous trouvons alors face a un glissement. Comme il y a eu un glissement dans le Christianisme a l'époque ou les premiers Chrétiens on eu des révélations, des visions et des illuminations, on fait des rêves ou des esprits venaient les visiter. Par la suite ils ont été pris en exemple,, on a chercher a les imiter sans peut être y parvenir et ce qui était un exemple a glisser vers quelque chose de plus dur, de plus sec, qui est devenus dogmatique, comme un cadre qui entour le spirituel et le sacré et devient rassurant pour certains, limitant pour d'autres. La même chose est en train de ce produire dans le Druidisme.

    Les Druides pour la plupart fond tout pour retrouver les pratiques des anciens mais a condition que leur recherches correspondent a l'idée qu'il ce fond des peuples anciens depuis notre époque et notre pensée « matérialiste » et pétrie de pensée « rationnel».

    Quand un Druide développe en lui les capacités ésotériques il anime le souffle des Dieux et cette autre sens, que nous pourrons qualifier de « magique » la magie qui agit par notre essence ! L'âme agit !

    De ce faite ce qui est paradoxale c'est que quand on étudie les anciens textes on en retrouve les sources et quand on s'intéresse aux anciens peuples et aux civilisations premières, celle avec des pratiques chamaniques, on en retrouve les traces. Nous pouvons alors comparer avec notre propre expérience de ses techniques et les re-contextualiser dans un contexte celtique ou prè-romains.

    Quand un Druide développe ceci en lui le paradoxe c'est qu'il est alors qualifier par la majeur partie de la communauté Druidique de je cite : « Farfelu » ou de « Druide-New Age » (certains sont fort pour donner des noms de ce genre).

    Hors le New Age ce base sur l'Hindouisme et le Christianisme et vise a changer le monde. Le Druide qui a ces pratiques là ne souhaite sûrement pas changer le monde, mais vivre sa spiritualité a fond, pour lui et ses proches, en retrouvant le chemin de ses ancêtres et en entretenant de belles relations avec ses dieux et les esprits. Il n'y a rien de farfelu la dedans ?

    La base du problème c'est ce changement de Paradigme qui fait que les Druides et les gens actuels vivent dans notre époque et n'ont plus besoin de l'aide des Dieux et des Ancêtres. Le monde et devenu plus rassurant et il peut nous sembler plus petit aussi. Moins dangereux (encore que parfois). Mais tout cela n'est pas un mal en soit.

    Le constat que je fait c'est que nous sommes tous face a ce grand changement et que ça peut être paradoxale c'est que ceux qui sont le plus affectés par ce nouveau paradigme et qui fond le plus d'effort pour associer leurs pratiques modernes avec lui, ce permettent de qualifier les autres de nouvel age ? Donc dans le paganisme en générale les gens ne veulent plus de la magie ou des pratiques ésotériques qui étaient connue autrefois par les anciens et qui sont pourtant imprégné dans la culture celtique.

    Il nous suffit d'observer nos contemporains dans le Druidisme pour comprendre a qui nous avons affaire. Le chemin choisi dans le Druidisme comme dans la vie indiquent le type de personne mais aussi leur niveau de développement intérieur.

    Nous pouvons voir deux cas claire qui ce profilent souvent, comme deux chemins, un chemin « objet » et un « méta » chemin Le chemin objet est celui qui serra destinés à la réalisation d'objets et de désirs matériels, principalement l'argent.

    Les « méta-chemin » ont pour objectifs des actifs incorporels, tels que la connaissance ou l'élévation.

    Les chemins « d'objet » visent a satisfaire des désirs du monde matériel en particulier quatre éléments physiques particulier ou un de ces quatre, que sont l'argent, le pouvoir (sur les autres) le statue sociale et le sexe.

    Les « méta » cheminsquand a eux sont plus subtils et visent des éléments incorporels tels que la vérité, la beauté, la joie et la connaisssance.

    Hors une vrais élévation spirituel permet de ce libérer de certains désires, comme l'argent, le pouvoir sur les autres et le sexe, tout simplement parce que les chose vécus quand la spiritualité est poussé et que nous vivons des choses si marquante en EMC ((états modifier de conscience) que notre rapport au monde et a la vie change, on prend de la distance avec certains aspect de la vie. Souvent pour revenir a des choses plus simples, plus vrais, plus authentiques, comme l'amour, le respect de l'autre et la lucidité. Tout devient plus claire et lumineux.

    Si par malheur le changement de paradigme continue sur sa lancée il y aura bientôt plus personne pour parler aux dieux ou aux esprits de la nature, aux animaux ou aux ancêtres et plus personnes pour entendent leur réponse.

    Le « Matérialisme » c'est donc bien la religion dominante c'est le constat que je fait. Il est en quelque sorte une des trois branches d'un triskell sommes toute assez moderne mais qui est là. Bien active et bien présente, on doit en tenir compte.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson

     

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