• Bardit aux soirs de l'été:

    Regarde petit voyageur, encore une fois.

    Les ajoncs éclatants sur les parures de granit et de pierre bleu.

    La bruyère forte qui prolifère sur les sommet quand le couchant s'illumine dans le ciel.

    La par ici sous les sapins, ou les mousses prolifèrent, aussi fragiles et cassantes sont les branches des arbres fins.

    Le vent d'été soufflera, telle une lointaine chanson, répétée par les voix soupirantes dans les arbres, sur les ajoncs et les bruyères des landes, des ravins, de là bas montent des voix lointaines.

    Rêveur est le voyageur qui vagabonde, aux jours d'été qui nous arrive en cette fête de Beltaine quand les puissances anciennes provenant du ciel, de la mer, des eaux de rivières, de la terre et du feu sont toute en équilibre.

    Sous cet arbre, ce chêne qui m'a vu naître dans ses vieilles années. Des racines et du tronc, de l'écorce à la feuille ici ou nos deux coeurs qui battent ensemble à l'unisson.

    Sur le Menez meur et le tuchen gador qui s’enveloppent dans l’ombre, s'ouvrent doucement les étoiles dans le ciel et le soleil qui s'en va pour l'île d'Avalon.

    Ils se referment les rameaux d’or dans l'éclat enchanteur du ciel d'été.

    Au loin, brillante encore par sa barre d’écume, et l'éclat des vagues

    L'étendue sans limites ni aucune fin, la mer qui commence où la terre finit.

    Ici et là sous les cris des goélands et des mouettes...

    Qu'il est doux de vivre en Finistère.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson

     

    Bardit aux soirs de l'été


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  • Bardit d'été de l'oiseau doux:

    Parmi le vert des arbres, et les couleurs multicolores des fleurs dans les champs.

    Parmi la douceur des mousses sur les pierres bleues et les troncs.Bardit d'été de l'oiseau doux

    Dans la floraison des êtres et de toutes les plantes les plus belles.

    Un qui avait fière allure face aux épreuves et au danger.

    Aujourd'hui qu'il chante a nouveau vêtu de ses nouvelles couleurs.

    Qu'il était brave et grand avant que n'eurent commencés les combats.

    Qu'il était courageux face à son ennemi le grand Prince saxon portant un taureau sur le blason de son écu.

    Qu'il était digne et noble quand avec lui s'unissaient les armes et les hommes, au temps d'Arthur et de Merlin.

    Bardit d'été de l'oiseau douxQuand les combattants tombaient comme les fruits murent qui tombent des arbres à la fin de l'été, lui était si attristé.

    Dans des cris de colères et de douleurs le Taureau fut méchamment abattus, sur les tiges des plantes son sang coulait et les épées gisaient dans les buissons de la clairière.

    De l'ami ou de l'ennemi chaque vie à de l'importance et le chagrin apporte le même poids.

    Maintenant qu'il est éblouis pas le vacarme et le tapage des armes, comme le monde et beau loin des conflits, comme la paix est douce sur l'arbre au bord du ruisseau.

    En pensée il pourrait s'envoler.

    Dans le chateau après les combats, après les banquets où coulèrent le vin et l'hydromel. Les guerriers se hâtaient autour des liqueurs et des plats fins en leur festin.

    Lui n'avait plus d'appétit pour rien...

    Il fit la rencontre d'une dame vétus de parme et de turquoise, si fine et grâcieuse qu'elle n'appartenait pas à ce monde.

    Le chagrin du roi la fit venir depuis ses lointaines îles enchantées.Bardit d'été de l'oiseau doux

    Il lui confie son chagrin et ses rêves.

    La perte du Taureau avec lequel il n'avait jamais été en paix sauf dans ses rêves.

    Comme il aimerait être léger et doux, comme il aimerait chanter à nouveau sa joie, celle de ses jeunes années.

    Ils partirent tout deux dans les jardins laissant les guerriers à leur festin.

    Sous les saules et leur branches de tournoiements et d'ondulations dans les brises d’été, et les fleurs qui envoient tous les parfums

    dans l’air chaud.Bardit d'été de l'oiseau doux

    Le vieux roi resta à contempler les feuilles, et les fleurs qui dansaient.

    La Dame féerique marchait sur la pelouse, dans les jardins du chateau. Chaud était l’été paré de pommes et des couleurs de la vie. Avec quelques actes magiques. Elle soulage le vieux roi.

    Loué qu'il était le chef du peuple des bretons, retiré dans la plaine des souvenirs, et des instants perdus.

    Dans les fleurs il retrouva ses vertus.

    Plus personne ne revu le roi qui avait disparu. Perdu dans la magie des fleurs et les chansons d'une fée de l'été.

    Dans la forêt profonde il retrouva ses ailes pour réapprendre à voler, et son plumage d'été dans la brise sous les arbres dorés, quand les champs sont pleins de grains et que les terres agricoles produissent sans êtres ensemensées.

    Il avait trouvé son domaine sous un chêne au bord d'un ruisseau d'eau fraiche.

    Ici dans les sous bois proches de la mer, il retrouva celui avec qui il aurait aimé partager des cornes bleues d'hydromel au matin.

    Tout deux furent des chefs vêtu d'or et de pourpre à l'avant garde des armés.

    Maintenant que les jours sont passés.

    Ils sont de nouveau ce qu'ils étaient au commencement du monde, un oiseau chanteur et un taureau paisible.

    Bardit d'été de l'oiseau douxQuand on y va nous pouvons l'entendre chanter à nouveau.

    Il retrouva son ami le taureau sous les chênes d'or.

    C'est pourquoi les fleurs profondes de la terre les animent et que dans le silence des bosquets et le savoir des vieilles pierres levées se trouve le mystère des renouveaux de vie en vie, d'été en été.

    Tandis que dans le coeur de l'oiseau et du taureau songe le pur pollen à des pensées d'automne.

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit de l'amour et du chemin:

     

    Ecoute la rivière quand elle file entre les rochers gris, les algues généreuses qui bordent les cours d'eaux.

    Dans le sous bois les rayons éclatants du soleil coupent à travers les branchages.

    Ici dans cette forêt et sur les bords de la rivière il y a mon chemin...

    Trouver doucement son propre bonheur demande du travail sur soi.

    La route sineuse qui est pourtant belle bordée de fleurs sous la lumineuse lune qui s'éléve doucement dans la douceur de la soirée.

    Depuis que je l'ai vue, ébloui par son éclair, mon esprit s'illumine lui aussi.

    Quand une petite fleur pousse doucement dans une faille...

    Entourée du bitume froid et dur elle trouve doucement sa voie.

    Je regardais sans voir, et maintenant je ne vois dans l'air que la lumière et l'amour qui nous entourent.

    Comme il est doux de rêver au bonheur.

    Comme la feuille de la fleur est éclatante et verte.

    Comme son parfin enivre le voyageur.

    Comme il est bon de trouver une place et de pousser nous aussi dans la faille du bitume et d'oublier la duretée du monde.

    Je rêve que je suis une fleur moi aussi.

    Dans l'introspection j'ai découvert que je peut être assez fort pour ne pas avoir des sentiments négatifs.

    Dans l'introspection j'arrive à voir que nous sommes les créateurs de notre propre chemin et de la façon dont nous allons voyager ensemble sur ce chemin.

    Et mon admiration pour la fleur qui pousse entre le béton sans fin se fortifie

    La beauté de la vie en est la cause car sur le chemin nous trouvons tous ce dont notre coeur à besoin.

    Tout cela alimentent mon feu, celui de mon foyer, et celui qui brule dans mes rêves.

    Qui couve dans nos cœurs, en braise incandescente

    Il suffit que je comprenne que je suis une fleur qui pousse moi aussi.

    Pour me rendre à moi même la joie dont j'ai usé si peu !

    La paix, la spiritualité et l'haromine deuviennent une chemin, une joie, une priorité.

    Sans le recul nécéssaire et la vibration d'amour, de l'amour pour soi, de l'amour pour la terre, de l'amour pour l'humanité, tout le chemin parcouru est vain.

    Quand la fleur en fleurissant pardonne au bitume de goudron d'être aussi dur et froid.

    Les fleurs ne sont pas toujours parfaites, comme la rose qui porte ses épines.

    Et c'est le propre de l'être humain de ne pas l'être.

    Nous pardonner à nous même et s'avoir pardonner est important pour savoir aimer.

    Voici le chemin, des fleurs au coeur tendre qui borde les allées ensoleillées.

     

    Bardit de l'amour et du chemin

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson

     

     


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  • Bardit de l'elfe d'automne:

    En douceur le temps s'écoule.

    Dans la profondeur des forêts, il en est comme dans les coeurs. Doucement jaunissent les feuillages d'été.

    Et les mousses qui s'étirent dans les sous bois.

    Les dames rousses dans la lande, les poils brillants et l'esprit calme.

    Les grandes vaches.

    J'étais avec ma fée là bas... dans les souvenirs d'Avalon.

    J'étais aussi léger que la caresse du vent dans le soleil d'été.

    J'étais sur les bords de la fontaine d'argent avec des esproits, des paroles de mémoires et des rêves.

    Je priais avec piété.

    Les nuits sont parfois sombres...

    Alors qu'en parole et contreparôle s'entortille les serpents...

    Je pensais aussi à eux, pauvres petits dragons sans trésors, ni royaumes...

    Je sais désormais que le malheurs parfois n'a pas toujours le visage qu'on lui prête...

    Quand se cache les peines et la mélancolie qui se transmet sous des rictuses des feuilles d'automnes... Les citrouilles d'Halloween ont parfois le même sourire...

    Les journées sont si belles en automne...

    J'ai voyagé de par les champs et les bois, à la recherche des trésors de la forêts.

    Doux et purs sont les bolets qui poussent en cercle autour du chêne de la sagesse quelque part là bas dans les bois. Avec le petit Elfe sous la branche de houx qui attends avec moi la Yule qui arrive...

    Sous l'arbre d'or et sous là coupole de la forêt sacrée, Je repense à cette année et aux gens que j'ai rencontré et qui m'ont beaucoup appris...

    Je leur envois aussi mes pensées d'amour et de paix alors que je m'apprète à célébré avec un peut plus de magie les fêtes de Samhain.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit de l'épanouissement du règne des fleurs:

     

    Douce brise au crépuscule.

    Une fois que la lumière a brillé longtemps, et que la sucré est sur la floraison.

    Que sur la fleur la douceur du songe des rois elfiques refait surface. Quand sur les landes endormies par le froid reviennent les rayons et la chaleur royal du soleil.

    Maintenant, que l'été arrive lentement jusqu'aux portes de nos maisons, qu'il est bon de révé nous aussi au bienfait de la belle saison.

     

    Quand le Lièvre rapide au pelage si blanc, la Gobemouche noire avec ses ailes mouchettées ou que la Huppe fasciée visites nos terres.

    Quand la vie reviens elle aussi dans les branches des vieux arbres.

    Qu'il est facinant ce rêve qui me porte.

    J'entens la source d'eau fraiche et pure qui chante de nouveau sa joie et nous invite à faire auprès d'elle nos ablutions.

     

    J'entends les Korrigans, les Cluricaunes et les Trolls qui soupent et s'élancent dans une de leur drôlerie. Leur musique et leurs fêtes s'éveillent aussi.

    Chante lui aussi le beau Rossignol, qu'il est fière et noble sur la branche de l'arbre d'argent.

    Que cette journée de printemps est heureuse, quand le chant des oiseaux et le parfums des fleurs nous enchantent le coeur.

     

     

    Et la Fauvette qui volette ici ou la elle s'envole et parcourt le ciel, d'arbre en arbre, sur les branches de pommiers ou se pause ici ou là parmi les feurs avant de repartire à la volette.

    Qu'elle est surprennante cette petite volette de la douce Fauvette aux plumes magnifiques.

    Mon coeur se réchauffe lui aussi quand je passe du temps a rire, et a boire des gordés d'hydromel et de cidre doux. Assis moi aussi sur cette table couverte de fleurs, de fruits, de coupes de vin.

     

     

    La joie revient dans la vallée et par delà les collines.

    Les oiseaux sont bruyants et les rivages humides, les fleurs éclaires de leurs présences les journées de soleil.

    Quand le Lièvre rapide au pelage si blanc, la Gobemouche noire avec ses ailes mouchettées ou que la Huppe fasciée visites nos terres.

    Que je célébre aussi moi aussi avec eux avec mes propres mots le retour du printemps. Comme j'ai de la chance de vivre parmi eux.

    Mais j'écoute dans les bouquets de fleurs parfumées la douce chanson de ma belle Dame qui chante sur le bord de la fontaine blanche...

     

    "Je suis le faucon de la bataille

    Connais tu le chemin de mon monticule de puissance?

    Vers ma clairière verte et étincelante,

    Vers le champ du peuple brillant

    autour de leurs guerrières sauvages et blondes

    connais tu le nom de chacune de mes Valkyries?

    Que donnerais tu pour être l'hôte de la mine?

    Que jurerais tu de faire pour me servir?

     

    Pour souper à Sessrumnir,

    et siégé avec moi au Valhalla a la table d'Odin.

    Pour éprouver du feu d'amour.

    Pour goûter avec moi a la bière bénie par la rune de la joie.

    Connais tu le chemin de la porte de Folkvang mon ami?"

     

    Ainsi j'accueille le retour du Printemps comme un ami, que ce renouveaux nous soit favorable a tous. Au milieu du sourire des roses et des jonquilles, dans le sourire de Freya les feux de la chance bondissent aux sommets des collines vertes dans cette terres des Korrigans, des Cluricaunes et des Fées.

     

    Qu'il est bon de vivre en Bretagne quand vient le règne des fleurs.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit de la Dame des Vanes :

     

    Douce et belle était la dame qui m'ensorcelle, celle que j'ai souvent rencontrer derrière la porte enchantée qui mène vers d'autres mondes. 

    Dans sa magie et ses charmes d'autrefois. 

    Près des sources, des dolmens et des fontaines. 

    Sous l'arbre au neuf vies. 

    Sous l'arbre des neuf nuits. 

    Quand l'hydromel enivrant grise notre esprit.

    Quand les charmes des runes sont chantés.

    Chevauchant son sanglier d'or, parée d'ambre, apprêtée pour son voyage dans l'aube du jour. 

    Chantant avec sa harpe et ses chansons du nord, voyageuse dans les Monts d'Arrée.

    Douceur des êtres qui se rencontrent à nouveau. 

    Librement elle chante et danse, elle exprime sa grâce naturelle et l'essence de son être rayonnant. 

    La belle dame aux multiples noms. 

    La belle qui voyage sur son char tiré par ses chats. 

    La belle blonde qui apport le renouveau de la vie a notre terre. 

    La femme qui protège mon coeur. 

    Belle Freya je te remercie!

     

     

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit de la douce Brighidh; Barzhoneg Bec'hed plac'h zousik:

     

    Ô Brillance dame de la lumière.

    Ô juste et douce beauté.

    La flamme des souvenirs et l'éclat de l'esprit, qui apporte la richesse, qui donne l'inspiration pour l'artisan et le poète.

    Dame Brighidh, Brigit du foyer.

    Qui inspire les rêves et console les âmes égarés.

     

    Itron Bec'hed ez eus kalz profoù war-lec'h da hent pa o bourmen emaout war ma bro. Trugarez Itron vras.

    Bec'hed te zo mat gant ar Barzh, an Drouiz pe ur Artizan.

    Bec'hed te zo dousik gant plac'h, gwreg, ha bugel.

    Bec'hed kalz gwarezadur ac'h eus gant ar zud bev ha an Anaon diwar ar hentoù Du deus ur Goarz an Ankoù war ar Menezioù*.

     

    Que c'est beau de voir l'éclat du feu, que c'est réconfortant quand les les brumes lointaines s'étirent sur nos terres.

    Qu'il est doux le rêve d'Avalon et des trésors d'Arthur.

    Brighidh qui inspire les bardes pour chanter.

    Dame très noble et parfaite.

    Toi qui chante dans les rires des jeunes et les joies d'enfances.

    Et qui réchauffe le coeur des anciens.

    Toi qui écarte le chagrin.

     

    Itron Bec'hed ez eus kalz profoù war-lec'h da hent pa o bourmen emaout war ma bro. Trugarez Itron vras.

    Bec'hed te zo mat gant ar Barzh, an Drouiz pe ur Artizan.

    Bec'hed te zo dousik gant plac'h, gwreg, ha bugel.

    Bec'hed kalz gwarezadur ac'h eus gant ar zud bev ha an Anaon diwar ar hentoù Du deus ur Goarz an Ankoù war ar Menezioù*.

     

    Que c'est beau de voir l'éclat du feu, que c'est réconfortant quand les brumes lointaines s'étirent sur nos terres.

    Qu'il est doux le rêve d'Avalon et des trésors d'Arthur.

    Etoile du matin, Grande Reine des Celtes.

    Lumière Druidique de jadis.

    Devant toi je m'incline, verse en mon coeur le soleil et ta lumière divine de ton tendre sourire.

     

    Itron Bec'hed ez eus kalz profoù war-lec'h da hent pa o bourmen emaout war ma bro. Trugarez Itron vras.

    Bec'hed te zo mat gant ar Barzh, an Drouiz pe ur Artizan.

    Bec'hed te zo dousik gant plac'h, gwreg, ha bugel.

    Bec'hed kalz gwarezadur ac'h eus gant ar zud bev ha an Anaon diwar ar hentoù Du deus ur Goarz an Ankoù war ar Menezioù*.

     

    Que c'est beau de voir l'éclat du feu, que c'est réconfortant quand les les brumes lointaines s'étirent sur nos terres.

    Qu'il est doux le rêve d'Avalon et des trésors d'Arthur.

    Ta lumière rouge de la sagesse qui fortifie l'esprit et régénére l'homme pleins d'imperfections tel le fer dans ta forge qui devint de l'acier pur ou de l'argent brillant sous tes actes de magie.

    Tes conseil sont sages, tes actions sont justes, ton doux sourrir et des mains réconfortante nous réchauffe le coeur.

     

    Itron Bec'hed ez eus kalz profoù war-lec'h da hent pa o bourmen emaout war ma bro. Trugarez Itron vras.

    Bec'hed te zo mat gant ar Barzh, an Drouiz pe ur Artizan.

    Bec'hed te zo dousik gant plac'h, gwreg, ha bugel.

    Bec'hed kalz gwarezadur ac'h eus gant ar zud bev ha an Anaon diwar ar hentoù Du deus ur Goarz an Ankoù war ar Menezioù*.

     

    Que c'est beau de voir l'éclat du feu, que c'est réconfortant quand les les brumes lointaines s'étirent sur nos terres.

    Qu'il est doux le rêve d'Avalon et des trésors d'Arthur.

    Verse en mon calice sacré et dans le puits des ancêtres la poésie et les charmes d'antan.

    Apporte a l'alouette et au rossignol chantant, très haut dans les branches de l'arbres sacré qui pousse entre les mondes fièrement.

    Que ta flamme toujours brûle dans les feux de la forge ou a la flamme de mon foyer, par ta chaleur et ta lumière.

    Que la parenté et la mémoire ancienne soit honorer par ta présence. Belle Dame Brighidh.

     

    Itron Bec'hed ez eus kalz profoù war-lec'h da hent pa o bourmen emaout war ma bro. Trugarez Itron vras.

    Bec'hed te zo mat gant ar Barzh, an Drouiz pe ur Artizan.

    Bec'hed te zo dousik gant plac'h, gwreg, ha bugel.

    Bec'hed kalz gwarezadur ac'h eus gant ar zud bev ha an Anaon diwar ar hentoù Du deus ur Goarz an Ankoù war ar Menezioù*.

     

    Ô Brighidh purifie moi et protège nous qui cheminons sur cette terre sur les chemins errants et les routes poussiéreuses de ce côté ci des collines enchantées du Sidhe.

     

    Ici dans la douceur a l'ombre du grand chêne d'or ou j'entends tes sangliers sous les arbres parfumés d'automne et fragrances de printemps. Quand l'été serra beau, sous tes arbres je penserais alors a ta chaleur en hiver.

     

    Brighidh protège mon foyer, ma famille et mes amis.

    Avec Amour sans nuire et dans la paix.

    Merci Brighidh, Trugarez dit Bec'hed.

     

     

    *(Dame Brighidh il y a beaucoup de cadeaux derrière ta route quand tu te promène dans mon pays. Merci Grande dame.

    Brighidh tu es bonne avec le Barde, Le Druide ou l'Artisan.

    Brighidh tu es douce avec la femme, l'épouse et l'enfant.

    Brighidh tu protège beaucoup les vivants, et les Morts sur les routes sombres de l'Ankoù sur les Montagnes.)

     


    Ecrit par/Skrivet gant Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit de la Druidité nocturne:

    La caverne lointaine du roi des ours, résonne de notre absence.

    Ou se trouve le Roi ?

    Marchant seul un soir de pleine lune, bleu ou froide, quand elle est ronde, belle est brillante et que les espoirs pour demain reviennent.

    Que la pluie abonde ou que les étoiles luisent.

    Sur la colline ou repose le vieux Pin centenaire. Lueurs dans la nuit et flammèches sur les bougies.

    Profite jeune arbre des bienfaits de la nuit et de la fraîcheur des vents.

    Quand ton écorce serra dure et que ton bois craquera, quand tes branches seront lourdes du poids des ans.

    Il ne serra plus temps de penser a demain, mais temps de se souvenir des anciens printemps.

    Profite jeune arbre des bienfaits de la nuit. Les heures les plus sombres rendent l'espoir et le coeur joyeux quand revient l'aube et le soleil d'or.

    Qu'il est doux le Barde sur la colline quand son coeur ne fait plus qu'un avec celui du vieux Pin.

    Quand sa bouche se ferme mais que son esprit continue a chanter.

    Quand ses pensées sont aussi chaudes que le soleil d'été, et qu'il se réconcilie avec l'univers, la vie qui l'entoure.

    Quand il parle avec l'oiseau et l'arbre sur la colline, quand leur esprit ne fond plus qu'un... Devenu lui même une partie de l'arbre et de l'oiseau.

    La lune se lève haute dans le ciel nocturne et le temps semble ne plus avoir cours.

    Il entend alors encore dans son esprit la voix pleine de sagesse du vieux Pin: "Profite jeune arbre des bienfaits de la nuit quand l'aube sera venu il serra temps de te remettre au travail".

    La source qui chante de pures paroles, l'étoile, la lune, les plantes, les animaux et les vieux Pins sans ages, sont tous les amis du Barde rêveur qui vagabond sur la colline a la tombée de la nuit. C'est d'ailleurs à ça qu'on le reconnaît.

    La lune se lève haute, blanche et pure et le temps semble ne plus avoir cours.

    Ecoute les vieux arbres plantés en terre solide, aux racines profondes et a l'écorce si dure qu'elle en devient une armure. Quand le vent les attaques dans leurs branches, que la foudre les consumes ou que la pluie les arroses, que la lune soit bleu ou le ciel merveilleux.

    Que se soit un Roi ou un mendiant qui est assis sous leurs branches, pour celui qui écoute leurs paroles ne sont jamais vaines.

     

    Bardit de la Druidité Nocturne

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit de la fleur et du renouveau:

    Quand les rêves se changent en souvenirs, que la fleur exquise se déploie des ses pétales délicats.

    Que continue cet autre hiver, il neige! Et alors?

    La terre est gelée, mais le froid ne durera pas longtemps.

    Tout à une fin.

    Le temps perdus, les moments d'attente nous profèrent des messages de sagesse.

    Et le parfum de la fleur si raffinée.

    Alors que dans mon souvenir les roses sont rouges, les violettes sont bleues, les soucis sont orange.

    Cette fleur est différente, elle à de multiples couleurs.

    J'ai cueilli de ce brin d'éclat dans ses yeux.

    La branche qui porte en elle la nostalgie et le romantisme de la bruyère et du chardon.

    Et les peines d'autrefois il me semble qu'avec l'automne passé et l'été perdu nous ne nous verrons plus sur cette terre.

    Odeur du temps ancien brin de bruyère

    Souviens-toi que je t'attends.

    Le destin si dur et le chemin des coeurs purs.

    L'âme de la terre se souvient, il y a des émotions joyeuses et des souvenirs anciens, dans la neige ou dans le murmure du vent dans les arbres.

    Et le rêve heureux qui à la main verte, qui fait revenir les espoirs d'autrefois. Les rêves heureux, la rencontre avec les ancêtres et des amours du pays des elfes. Alors je place des fleurs auprès de ma couche le sommeil et les rêves sont de grands voyages.

    Mais déjà je travers la porte de cet autre monde.

    En mon coeur ce sentiment d'harmonie et cet élan subtile en contemplant la Nature.

    Bardit de la fleur et du renouveau

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit des forces de Sowilo:

    Dans la nuit froide et bleu, des neiges, des glaces quand les étoiles luissent dans les cieux.

     

     

    La terre se retire profondément en elle même, le cycle tourne. Il n'y a plus de fleurs, plus d'oiseaux pour chanter, les korrigans sont parties avec leurs richesses dans la profondeur de leurs cavernes, gardant pour eux seuls leurs trésors et leur magie de l'ancien temps.

     

    Les hommes sont tristes dans leur chemin de lourdeur, avec un masque qui ne cache pas le chagrin.

     

     

    La chaleur du soleil est partie elle aussi, l'ombre marche sur le monde.

     

    J'entends des femmes aux loin qui se mettent toute à chantées.

    Le vent m'apporte leur chanson...

     

    L'arbre de Yule se remettra t'il aussi a fleurir? Et les animaux dans les fermes Bretonnes qu'auront ils a nous dire quand minuit serra venu a Noël ?

    Les rivages blancs couverts de cristaux miraculeux, de quartz, d'or et d'ambre, ne sont t'ils eux aussi que de la poudre aux yeux ?

    Et la porte de la cité d'Ys est elle bien en or?

    Même si je ne puis trouver la clé, ou le chemin de la dame des eaux.

    Qu'en est t'il des charmes d'antan.

    Des contes oubliés et des paradis perdus?

     

     

    J'entends des femmes aux loin qui se mettent toute à chantées.

    Le vent m'apporte leur chanson...

     

    Sur la mer il serrait dure de voyager.

    Quelle est loin l'île de Sein,

    Quelle misère de navire qui ne peut m'amener sans peines jusqu'à l'île de Batz.

    Que la mer est haute tourmentée par les vents pour aller à Molène.

    Les vagues sont toute si fortes pour naviguer jusqu'à l'île d'Ouessant.

    Tout cela est si rude que j'oublie Bréhat...

     

     

    J'entends des femmes aux loin qui se mettent toute à chantées.

    Le vent m'apporte leur chanson...

     

    Je reste en mon foyer, doux est le refuge d'une maison, je reste pour y penser et faire quelques libations.

    J'allume un feu dans ma maison.

    J'allume un feu et je chante la même chanson.

    La musique s'envole, de là bas, je l'entends jusque ici.

    Des rires, des chants, des pleures aussi, mais de la joie dans les paroles et les actes quotidiens.

    Ainsi viennent les derniers jours de l'année.

     

     

    Les Valkyries chantent dans ma maison.

     

     

    Voyagent dans le ciel de l'astre qui s'éteint. La rune du soleil qui vient a sa fin.

    Dans la terre profonde marchent et trépassent.

    En une pénombre reviennent aussi les géants et leur glace.

    Les Valkyries chantent dans ma maison.

    Les bruyères sont toute brulées ici, les vents glacent la terre, craque la morte branche de l'arbre perdu dans les Monts d'arrée.

    Sous les poids du temps et du rigoureux hiver se plient les branches des verts sapins sur le Menez Bré.

    Scintillantes sont les étoiles de leur noir mystérieux.

     

     

    Brunhild, Skögul, Geirahöd et Skeggjöld se remettent à chantées.

     

    Tourne et tourne encore dans le grand cercle...

    Le mal et le bien ... le Bien et le Mal ... la santé et la maladie ... la bienveillance et la récompense...

    Être pauvre en ce monde nous pousse à l'effort ...

    L'effort nous apporte la réussite ... la réussite apporte la santé.

    La réussite apporte richesse et d'orgueilleuses disputes ...

    Les disputes deviennent querelles et les querelles apportent avec elles la pauvreté et la maladie ...

     

    Brunhild, Skögul, Geirahöd et Skeggjöld se remettent à chantées.

     

     

    L'année apporte avec elle tout nos espoirs quand elle s'en va.

    les peines aussi s'en iront.

    Le Roi du monde et du jour reviendra lui aussi dans les cieux, le prince aux chevaux d'or. épargné par les ans, tout jeune à nouveau. Et des voeux d'amour l'accompagneront toujours.

    Placer juste en son centre la rune Sowilo.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson.

     


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  • Bardit pour Thor:

    Le tonnerre résonne dans les cieux! Le vent et la pluie le combat de l'impétueux contre les rafales des géants.

    Le vent, la pluie et l'orage.

    L'éclaire et le bruit qui gronde au loin.

    Le tonnerre gravement qui résonne et protège les bêtes à cornes,

    Le tonnerre lourdement qui éclaire le ciel et protège nos maisons.

    Le tonnerre bravement qui illumine nos nuits et fertilise les champs.

    Le tonnerre vaillamment qui protège nos os et nos mémoires.

    Le tonnerre glorieusement qui inspire le druide dans son sanctuaire.

    Thor puissant dieu fait toi entendre chaque jour durant les tempêtes d'hiver qui commences.

    Thor vaillant gardien du pays des hommes et protecteur des dieux.

    Thor grand ami de ma famille et de nos terres.

    Écraseur suprême de crânes géants qui repousse au loin les misères de cette vie.

    Puissé-je chanter les Sagas du Nord durant tout l'hiver qui vient.

    Puissé-je chanter les hauts fait de Thor.

    Glorifier l'orage qui annonce en ce jour l'arrivée de la paix, des pluies et des Neiges d'hiver.

    Thor je te remercie pour ta protection.

    Thor garde nous sain et sauf contre tout danger.

    Thor je sais qu'en une saison il y a plus d'un orage et que derrière le fracas, les éclaires et les pluies ce n'est pas simplement de l'orage qui traverse notre ciel en hiver.

    Par des chemins oubliés, par des routes sinueuses et par la gratitude en nos coeurs Thor sois en remercié.

     


    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit de Yule:

    Haute est la branche et chaude la flamme tendre de sa flammèche réconfortante.

    Nuit de froid, nuit de joie, et sur le matin le retour de l'astre éclatant sur le levant.

    Tombe la neige et s'élèvent les souvenirs dans les mémoires des anciens.

     

     

    La neige blanche est si belle sur les branches des sapins, ou sur les toits des maisons, quand les flocons floconnent, quand les cristaux de glace dans l'éclat du matin, leur apportent l'éclats des rois.

    La rivière arrive encore a chantée, dans la glace les eaux frissonnent, entre les roches et les pierres.

    Sur les mousses et les litières de bruyères.

     

     

    Les étoiles brillent dans la nuit noire et le jour dans le ciel bleu, le rouge-gorge et la mésange nous réconfortent quelque peu de leur air radieux.

    J'attends la soirée de Yule et le matin du solstice dans les arbres se remettront à fleurir. Dans la joie matinal des attentes nocturnes. La froidure et le chagrin n'auront plus de prise sur nos coeurs.

    Que me reviennent les fées et leurs histoires mille fois contées...

    Dans la douceur du foyer ou la haute branche de l'arbre nous couve de sa protection et ou la flamme du feu flammèche dans l'obscurité.

    Dans la forêt profonde de Brocéliande ou sur les Monts d'Arrée le loup blanc et solitaire de la grande Skadi nous apporte là fin d'un autre hiver.

     

     

    Je l'honore dans les brouillards et les brumes, j'entends sa chanson dans les ruisseaux et les rivières aux eaux profondes.

    Dans les branches de sapin balayées par le vent.

    Dans les oiseaux nocturnes et hivernaux. Le rouge-gorge et la mésange.

    Dans les nuages, dans les rêves de sucre et de cadeaux des enfants et dans les désires de moissons fructueuses et de riches terres dans ceux des paysans.

    Près de mon feu et sous mon arbre, revient à moi le temps des prières.

    Quand les hivers sont froids et qu'au chaud nous buvons de la bonne bière brune, blonde ou d'ambre.

     

     

    En paix les Ases et les Vanes descendent en nos maisons.

    Que la saison d'hiver nous comble de paix et de joie.

     

     

    Laissons les angoisses et les choses qui nous chagrines loin d'ici.

    Les collines sont si blanches et si belles. Dans ce tableau, ce décors hivernale, les couleurs de la joie et le bonheur de la vie ne partiront jamais.

    Sur l'heure fêtons Yule!

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit pour Yule et le retour vers le feu:

     

    Qu'il est réconfortant ce feu dans l'âtre du foyer.

    Lui qui illumine sur les bougies ou réchauffe les cheminées.

    Il fait froid et la roue a tournée une fois de plus, quand la terre s'est endormie et que la végétation s'est encore éteinte avec les dernières lumière du soleil passé.

     

    Ici sur la terre de midgard protéger par les landvaettir et le regarde bienveillant des dieux d'Asgard.

    Ici sur la terre ou les routes sont périlleuses.

    Ici sur la terre ou la vie nous apporte pourtant tant et tant de bénédictions.

    J'ouvre mon coeur a l'autre quand je partage avec lui le même festin, le même espoir et le même chagrin.

     

    La lumière retrouver dans le ciel d'hiver aussi.

    Quand la grêle ou la neige nous apporte tant de magie et de guérison.

    Quand les nuages ne semble plus aussi effrayants.

    Quand le ciel brille à nouveau de mille feux.

     

    L'éclat dans le regarde de l'autre.

    L'éclat sur la mer qui se réchauffe et la montagne au dégel.

    Qu'il est bon de sentir le soleil brillant à nouveau.

    Quand le chemin ne semble plus aussi escarpé et qu'en suivant la lumière on se retrouve devant les portes des Ases.

     

    De bonnes intentions et de bonnes pensées nous viennent alors facilement.

    Que notre année qui vient avec le retour du soleil soit nourris elle aussi de bonnes intentions, de paix et de festins.

     

    Ici sur la terre de midgard protéger par les landvaettir et le regarde bienveillant des dieux d'Asgard.

    Ici sur la terre ou les routes sont périlleuses.

    Ici sur la terre ou la vie nous apporte pourtant tant et tant de bénédictions.

    Sur le dernier bateau la bas sur les eaux tumultueuses se dresse le rameur. Il voyagera lui aussi vers l'astre brillant.

     

    Triste en est parfois rendu la saison, les vents froids gémissent au dehors. La glace et le retour des fortes pluies annonces pourtant le renouveau au tison du foyer.

    L'esprit perdu quelque part entre la mort et la vie, dans quelque nuits d'hiver qu'il nous reste à suivre et à traverser.

     

    Dans la nuit d'hiver sur quelque Drakkars oublier naviguent les raisons.

    Mais dans chaque maisons joyeusement se glisse Yule et ses farandoles.

     

    Proche des anciens le wyrd résonne dans la brume des temps de jadis.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit des aubes d'été:

    Douce fleur qui souvre à nouveau.Bardit des Aubes d'été

    Fraiches sont les eaux qui courent dans les profondeurs.

    Dans la blême lumière au soir d'été.

    Sous le charme des sources et des fleurs.

    Qu'il est bon de ce détendre et de s'isoler du tumulte et du bruit.

    Dans la Nature chantent les esprits des rivières, les buissons et les êtres à chaques saisons.

    Quand mon coeur, mon esprit, et mes pensées sont complètent dans le grand cercle avec les hommes, les animaux, les rochers et les plantes, dans ce grand cercle de l'unité.

    Fleurs et pousses vertes du printemps!

    Blés et orges de l'été!

    Feuilles rousses et citrouilles de l'automne!

    Neiges et frimas des Mizioù Du!

    Les mousses et les champignons!

    Fleurs de bruyères et pétales de roses.

    Collines et sous bois!

    Les villes et les champs!

    Dans les sentiers où j'arpente dans un voyage sans début ni fin.

    Les rencontres et retrouvailles, dans la forêt noire quand l'ogre et le mêchant sont reconnaissable aux calamités qui les accompagnent, la haine, la résistance et la tristesse.

    Quand l'homme retrouve son semblable dans la paix, la bonté, la joie et l'amour.

    Qu'ils se mettent ensemble à chanter.

    Alors les orgres dissparaissent enfin.

    Sur la branche verte de l'arbre éternel revient chanter lui aussi l'oiseau rieur.

    Ecoutez la voix et la chanson de la Terre.

    La grande Mère de la vie.

    Quand voyage lui aussi l'esprit de l'homme à l’aube d’été.

    Quand l'air du matin est silencieux.

    Les rivières calmes et les sources claires.

    Les camps d’ombres ne quittaient pas la route

    du bois sombre.

    Sur la Terre des anciens, la paix et le souvenir viennent de l'ancien temps quand les Bretons traversèrent la haute mer.

    Les pierres s'en souviennent encore elles aussi.

    La mousse pousse doucement sur le menhir.

    La fougère, le lierre et la bruyères parlent eux aussi à l'esprit de l'arbre et du soleil dans le ciel.

    Dans chaque pierre un coeur bat doucement.

    Les choses et les êtres se souviennent du passé.

    Au Matin d'Août se levèrent les nuages et le soleil sans bruit.

    L'elfe joyeux qui fait son ouvrage dans la clairière de la forêt.

    Dans les bois.

    Sa première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur, un artifice et un précieux trésor qui s'ouvre grâce à lui.

    Ensuite il s'occupe des feuilles dans les arbres, les déployer et les saisir d'émerveillement.

    Et la Dame la grande reine qui s’échevela à travers les sapins, à la cime argentée, de ses cheveux d'or la Déesse.

    L'esprit des fleurs, des arbres et du grain dans les champs.

    Nous apportent un sens et une direction dans la vie.

    Tous nous sommes les enfants de la Dame et des nuages, les frères et les soeurs de l'elfe et des oiseaux.

    Au matin quand le soleil est haut dans le ciel et que ses rayons illumines la clairière.

    L'elfe levait un à un les voiles. Dans l’allée et le chemin dans les bois, en agitant ses bras et en prononcant des paroles oubliées.

    Par la plaine, la colline et les champs. Il en apporte les vives nuances et les douces teintes.

    Quand il chante aussi cet autre oiseau le coq dans la bruyère bleue.

    S'envole le merle chanteur fuyant parmi les clochers et les dômes, et courant dans les rues des villes où les hommes sont affairés en leur travail.

    En haut de la route, près du grand pont de Morlaix, l'elfe à entouré avec ses voiles amassés des couleurs de l'aurore.

    L’aube est si belle dans ce lieu de légende, avec les chants de l'elfe provenant du fond du bois.

    Au réveil du rêveur il est midi.

    Affairé à respirer, à entendre, à voir, à goûté aux instants de la vie.

    Il est si bon d'apprécier les choses simples comme les commencements d'un nouveau jour.

    Quand je retournerai dans le monde pour l'accueillir en mon coeur.

    Je repenserai au travail de l'elfe, de l'oiseau chanteur et de la Mère de la Terre.

    Par ma pensée leurs esprits continues de rayonner

     

    Ecrit Par Eikthyrnir Odinson

     

    Bardit des Aubes d'été


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  • Bardit des charmes de Freya:

    Qu'elle est douce l'allure de la dame dorée de Vanaheim.
    Elle chante au soleil dans les profondes vallées, elle vole comme le faucon au sommet des montagnes, elle navigue avec son frère sur Skidbladnir en pleine océan.
    Elle étire ses bras gracieux dans les vents.
    Elle danse au claire de lune et par ses charmes elle réenchante le monde. Les êtres du pays des fées elle les fortifie, les glorifie, elle renforce les liens de la terre avec tout ce qui vie, arbres, plantes, animaux, oiseaux, chèvres, chevaux et corbeaux.
    La Dame de la quenouille en distaff à seidrstaff.
    Elle enchante le monde, et apporte de nouvelle couleur a la terre, dans les jardins, sous les bosquets et dans les bois là bas où la musique féerique ce fait entendre...
    Source fraîche et soupire de l'océan.
    Le vent de la vanadis qui souffle sur toutes les prairies herbeuses.
    la vanadis qui nous apporte de la bière aux guerres, aux rois et aux mendiants.
    Qu'il est beau le monde quand on le garde dans notre coeur avec la douce joie d'être en vie.
    Que c'est beau de chanter sous les cascades des souvenirs et sur les chemins forestiers qui serpentent dans la nature secrète de ces lieux, entre les troncs et les pierres.
    Quand rayonne le soleil plus fort et plus beau dans les cieux.
    La terre fertile et nourricière charmée elle aussi par la magie de Freya.

    Belle dame d'amour et de grâce, aux yeux bleus merveilleux, visage de trait si fin et ce sourire qui vaut tout les trésors de la terre, qui irradie comme un soleil de juin.

    Je t'honore en quelques chants Bardiques.
    Freya a la parole poétique et guérisseuse, douce dame qui réconforte les coeurs.
    Freya aux Yeux éclatants et aux cheveux d'or tressés douce dame de la beauté.
    Freya qui protège les femmes douces et les hommes bons, douce dame courageuse.
    Freya qui aime les beaux poèmes, et les roses.
    Belle dame aux tresses dorées, comme les blés et la bière écumantes des runes Gebo, Féhu et Berkano.
    Freya qui est comme une mère qui protège ses enfants.
    Qu'il est joyeux le temps des fleurs et des parfums d'été revenus a nouveau.
    J'entends les vents et les oiseaux qui vole sur ma contrée.
    La paix en mon coeur et dans mon foyer.
    Alors j'honore les graines et les fleurs.
    L'amour et la paix semés par Freya et son frère Freyr dans le sol fertile de ce monde de ce côté du Bifrost.

    Bardit des Charmes de Freya

     

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit des dieux de la forêt:

    S'élèvent dans les airs les dises et la lumière des rayons.

    Ceux du soleil, ceux de l'aube au crépuscule de l'année.Bardit des dieux de la forêt

    J'écoute et je pense aux seigneurs des bois, l'un couvert de peaux et d'étoffes de laines dans le froid et l'autre pareil à un cerf en puissance, en sagesse et en agilité.

    Quand la plaine est givrée. Je sais que l'un d'eux voit ces marques et ces traces laissées dans la neige et la boue. Quand l'autre assiste aux travaux des hommes et a l'accomplissement de leur dur destin.

    En cette nuit du dernière hiver, du futur hier, autrefois cent serviteurs s'afféraient dans les châteaux des clans.

    Quand les cheftaines en leur soirée, là bas cent rois firent des serments.

    Années après années, chaque hiver, cent voyageurs, cent serviteurs et une seule coupe de chagrin.

    L'histoire sombre de chaque homme lui appartient.

    Années après années cent hommes des clans partirent et cent ils revinrent.

    Qu'il est doux le chants des hommes quand l'hydromel leur ont délier la langue. Avec douceur dans la gaîté de l'amitié ou la chaleur de la famille, qu'ils n'oublient pas le poids de la pensé.

    Quelle est belle cette pratique quand la langue à récitée des bénédictions, des chants et des prières pour la nouvelle année grâce à cette liqueur de miel sucré.

    Mais alors la seule chanson n'est plus, ni les concours d'éloquence l'esprit se souvient de ce qui importe vraiment.

    Où sont passés les oiseaux de l'été?

    Où sont passés les écureuils?

    Et le cerf qu'en est t'il de lui?

    Le sanglier grogne t'il toujours dans l'obscurité de la forêt?

    Comme ils me manquent tous en cette nuit.

    Et les dieux de la forêt, Ullr et Kernunnos ? qu'en est t'il d'eux ?

    Pourquoi l'un d'en eux est cornue? Et pourquoi l'autre appartient a l'hiver?

    Ici je pense fort à eux ils sont tout deux avec moi. L'inspiration qu'ils m'apportent elle est la plus profonde. Jamais je ne pourrais les remercier convenablement pour ce seul bienfait.

    Je regarde le ciel et la terre quand je marche de par la montagne, l'hiver glacé étire ses bras, mais elle coulent encore la rivière, les eaux se remplissent durablement.

    Que les heures sont nombreuses dans une seule journée et que les journées sont longues dans une années.

    Que la rose était belle sur les bordures de l'océan quand elle dansait. Qu'il est doux ce souvenir.

    Je n'oublierais jamais sa splendeur, parfumée est fraiche dans l'éternel printemps, rosée et sans épines.

    Ecoute moi Roi ancien des champs et fils du Tonnerre. Ullr Thorsson.

    Ecoute moi Roi ancien à feuilles persistantes et au Torque d'or. Kernunnos Roue Loened.

    Tous deux rayons de soleil sur la neige, le givre et vivant dans les forces du vent.

    J'ai appris cette année que les rêves qui tourmentent les hommes sont aussi puissants que le danger physique et directe.

    Combien lugubre et cette nuit après les pertes de cette année!

    La perte du vent frais et des proches disparus.

    La perte du sanglier, de l'écureuil et des chants d'oiseaux.

    La perte des danses, et de la roses aux milles reflets dans l'océan.

    Que la ville et la vallée auraient été joyeuse cet été si l'année aurait eu moins d'incertitudes et de malheur.

    Habitué à voir ces choses j'en ai fait moins de cas pour cette fois. Que c'est dur d'y repenser ici à minuit aux portes du Père janvier! Janus serra t'il farceur et joyeux?

    Ou alors vieux sage et plein de mélancolie l'année prochaine?

    Qu'en serra t'il de son humeur?

    Sur l'heure avec quelque gouttes de ce précieux hydromel qui me délie la langue à moi aussi. J'y pense et je trouve que le miel est sucré. Parfumé d'amitié et d'ancien serment cette année.

    C'est ainsi que j'éveille mon esprit loin des drames inutiles, avec des pensées et d'anciennes magies.

    L'or du brillant soleil m'en aura apporté lui aussi quelque gouttes pour célébré sa venu.

    Y aura t'il encore quelque chants d'oiseaux, des danses et des soupires lointains provenant de la mer?

    Avant que ne se réveillent ensemble les deux loups, blanc et noir, nocturne et solaire.

    En ma demeure je remercie sur l'heure les dieux de la forêt, Ullr et Kernunnos eux qui m'ont depuis toujours prodigués paix et joie, dans les moments simples, ils m'ont offerts un peut d'hydromel, un toit pour m'abriter et un feu chaleureux.

    Face aux montagnes et à la présence bienveillante des animaux, je m'en réjouit.

    Bientôt ils m'accompagneront sur la route eux aussi. Chassant la tristesse dans une procession de joie.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit des espoirs du matin:

     

    S'éveille l'esprit de la sève dans le vieux coeur noueux de l'arbre.

    S'éveille elle aussi la source bruissante et le chant de la saison qui viendra avec les fleurs et les coucous du printemps.

    La voix de la terre se fait litière pour demain.

    Le coeur et la joie de l'homme ne connait pas de limite quand il y met du sien.

    Un dame dorée s'éléve dans le ciel d'hiver, une torche dans une main et une corne de bière, brassée des runes de la joie, de l'amour et de la prospérité.

    Elle marche sur la terre et voyage dans les airs.

    Par dessus les montagnes, les abers et les vallées.

    Le sept îles rayonnantes dans la lumière du matin.

    J'oublie les maux des hommes.

    J'oublie les mots des hommes.

    Avec elle j'apprend la langue secrète de la création.

    S'éveille le ciel bleu en ce jour de janvier.

    S'éveillent les étoiles au dessus des nuages.

    S'éveille la marée qui a mille et cent fois apportée des pluies sur mon château.

    Du pays lointain de Norvège elle est venu.

    De la terre chérie d'Ecosse elle est parvenu.

    Mille et cent fois elle chante sa chanson, celle qui parle d'espoir, de renouveau, de santé et de vie.

    Mille et cent fois elle chante sa chanson qui dégèle les coeurs, chasse la douleur, les doutes et fait fleurir les collines en hiver.

    Pour cette autre rose qui pousse et va éclore.

    Feu et flamme! Source et arbre sacrés.

    Un pot de cidre doux et sucré j'ai bu.

    Une corne de bière brune et un plats de saumon et du pain.

    Comme il est bon de chercher en soi même et dans sa vie un peu de cette harmonie.

    Celle force que nous apporte Freya chaque année.

    Des choses simples, des gestes doux, des paroles de réconforts.

    La clareté d'un bon feu pour prier les dieux.

    L'eau pure de celle qui désaltère pour honorer les ancêtres.

    Et l'arbre toujours vert et droit qui nous apporte l'esproir.

    Face à ce spectacle je souris en silence, mon esprit demeur serein.

    La grande Reine vient en ma maison elle est la bienvenue.

    Freya qui vit dans un autre monde où les richesses ne sont pas faite que d'or, où les runes de la bière apporte la clarté de l'esprit et la rectitude des coeurs.

    Dans son pays les arbres fleurissent et les rivières coulent comme dans celui-ci. Mais sans l'ombre de la maladie ou du chagrin.

    Ecoutez Bretons mes amis ce qui vient d'arriver sur notre terre. La reine des Elfes et la souveraine des Valkyries vient par delà nos terres. Elle vole dans les airs au dessus des sept îles d'argents. Elle voyage au dessus des voilures dans les abers. Elle voyage dans mes rêves de Brocéliande sur la montagne.

    Ce rêve chaque nuit me fait toucher l'autre rive de ce monde.

    Là bas dans celui où nous sommes réels autrement.

    Là bas ou là clareté n'éclaire pas seulement le paysage, mais aussi les profondeurs de nos esprits.

    Je prends conscience de tout celà en la présence de Freya tôt le matin face au premier soleil de l'an neuf.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson

     


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  • Bardit des flammes:

    S'ouvre et s'envole la douceur

    La pâleur du soir du jeune temps.

    La blanche fleur qui s'étire dans la fraîcheur.

    Le marcheur attentif dans la lueur du soir.

    Qu'il est beau le chant dans les arbres verts.

    Celui du Coucou de Beltaine.

    Celui du petit Moineau.

    Le Flipi de Quimper.

    La cornemuse du Korrigans dans les bruyères.

    Qu'il est beau le cris de l'oiseau qui s'envole quand s'éléve le soleil.

    Celui du Faucon plein de fierté.

    Celui de l'Aigle agile dans l'air au dessus des nuages.

    Même le boudonnement des Abeilles de fleurs en fleurs.

    Les rayons du soleil dans un feu brillant pour le dieu Belen sont si beaux.

    Et les anciens Rois ceux de la cours en d'anciens chateaux.

    Dans nos mémoires avec l'ombre de leur souvenir en Brocéliande.

    La lierté d'être en vie, et joyeusement sur cette terre.

    Douce et petite, elle pousse dans les collines, la petite fleur que j'accueille chaque année.

    Sois la bienvenue petite fée blanche des montagnes.

    Les cîmes sont froides, et le granites encore dur.

    Se réveillera t'il encore une fois le Dragon de Brenillis?

    Les souvenirs trouvent un écho dans la Nature au moment de Beltaine.

    Je n'entends pas toujours clairement les réponses aux questions que je pose à la Terre Mère.

    Chaque printemps qui rapporte avec eux les feux de Beltaine claires, chauds et brilllants.

    Chaque années au moment de Beltaine, les fées me reviennent et le chant magique des oiseaux...

    Dans la fraîcheur la blanche s'étire dans les collines, son parfum embaume autour de moi, sa beauté éclaire les journées.

    La pâleur du soir, jeune en mon coeur je le suis de nouveau.

    J'apprends une fois encore comment parler avec les arbres, les sources, les fleurs et les êtres dans les flammes.

    J'apprends à parler la langue des oiseaux.

    Des ailes me poussent moi aussi pour mon envole.

    Avec le petit moineau, l'aigle, le faucon et le flipi des rues de Quimper.

    Je vois mon reflet dans la surface miroitante du ruisseau.

    Dans les eaux de l'Odet.

    Sur la berge ils jouent du binioù et se mettent eux aussi à chanter.

    Les Korrigans de la fête de Beltaine.

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit des graines et du murmure:

    Dans la profonde grotte en cette terre, s'éveille la graine, celle du lierre, celle de la pousse de cèdre oubliée l'an passé.

    S'écarte ses brindilles et s'accroissent ses racines. Elle pousse réchauffée par le soleil.

    Quand tombent les dernières neiges silencieusement.

    Quand les nuages gris de l'hiver s'en vont au loin.

    Quand le crépuscule n'est plus aussi sombre et que l'aube étincelle de milles feux.

    Qui parle alors du crépuscule des dieux?

    Qui parmi les hommes chante encore la chute des étoiles alors que s'élèvent nos âmes ?

    Dans le feux je les vois qui dansent les dames.

    Dehors le vent murmure d'anciennes paroles de magies dans les cimes des vieux chênes.

    Dans le feux défilent d'anciens souvenirs, sont ils perdus vraiment? où existent ils encore quelque part avec un peut de la magie d'autrefois?

    Des anciens rêves ou des histoires déjà vécus?

    Que j'étais grand et éloquent à la table des Rois Danois.

    Que j'étais beau dans les rayons du soleil avec mon épée d'argent aux tournois des Seigneurs Bretons.

    Quand tombent les dernières neiges silencieusement.

    En cette hiver j'ai froid et je reste devant le feu perdu dans mes rêves.

    Attentivement dans la solitude de l'ermite dans les murmures de la forêt et les crépitements du feu, d'anciennes paroles me viennent.

    Ce que j'entend me dit qu'avec le temps l'énergie vitale prend plus d'importance, bien plus qu'autrefois.

    L'énergie vitale qui pour la graine à germée au sortir de l'hiver.

    Elle est présente dans les forces de l'enfantement. Quand une nouvelle vie vient en ce monde.

    Elle est en perpétuel mouvement et ne s'arrête jamais.

    Comme un fruit issus de milles vies.

    Un arbre qui a fleurie cent fois sur une colline au dégèle.

    La pousse du lierre grimpant sur le tronc du chêne ou venait chanter Viviane dans la forêt de Brocéliande.

    Ce que j'entend me dit que l'or et les richesses ne sont pas faites de joyaux ou de trésor.

    Nous sommes riches quand nous sommes entourés d'amis, que nous avons une famille, quand nous sommes en bonne santé.

    Quand nous connaissons les joies d'une vie en communauté.

    Quand l'homme du chêne lève sa serpe et demande pour une bonne récolte et pour remercier les ancêtres, les elfes ou les dieux, c'est dans cette même énergie qu'il puissent.

    Dans cette sources féconde sous l'arbre sacré au pied de la fontaine des dieux ou brûle cette flamme qui ne s'éteindra jamais.

    Dans l'amour, dans la bravoure, dans les rêves du poètes et les contes perdus.

    Dans les épreuves de la peur, de la douleur, dans les larmes qui nous déchirent le coeur.

    Dans les joies immenses que nous apporte la vie.

    Dans la connexions avec les êtres vivant.

    Dans les compétences et les savoirs que nous avons acquis grâce a ce voyage.

    Nous réchauffe la flamme, nous désaltère l'eau pure, et nous enracine l'arbre des mondes ici à l'ombre de ses branchages vigoureux et toujours verts.

    Dans la profonde grotte en cette terre, s'éveille la graine, celle du lierre, celle de la pousse de cèdre oubliée l'an passé.

    S'écarte ses brindilles et s'accroissent ses racines. Elles poussent réchauffées par le soleil.

    Au travers du feu j'entends les paroles poétique de la fille des montagnes et des océans, la soeur du Roi des champs féconds.

    La Reine des Elfes qui me rappel d'anciennes histoires cachées dans ma mémoire d'enfant perdu.

    Les pierres et les os se souviennent, la terre se souvient.

    L'énergie qui fait revenir les plantes aux printemps est elle même issu de vieux souvenir et d'anciens rituel.

    La lune et les étoiles, le soleil et les nuits, les pluies la glace et les soupires de l'océan.

    Il y a d'antiques souvenirs dans la neige, dans la pousse des premières graines et dans les murmures de la forêts.

    Dans le feux je les vois qui dansent les dames. Elles qui nous rapportent le printemps, Brighidh, Freya et Frigg.

    Ecoute le printemps qui t'apportera la fraicheur des eaux, la chaleur solaire de la vie et de profondes racines ancrées dans la terre majestueuse qui te nourrit.

    La Nature aime chaque être vivant et sensibles qui là peuplent.

    En silence dans la profondeur des bois, il nous faudra réapprendre a dialoguer avec l'arbre, à caresser les plantes, à embrasser l'écorce du vieux chêne pour le remercier.

    Le vent murmurera de nouvelles paroles à la cime des arbres.

    Le cerf reviendra lui aussi sur la montagne.

    La toux et mes maux de vieillesse me quitterons.

    Je goutterais un peut de cette eau.

    Alors seulement les paroles que chante l'oiseau sur la branche au soleil seront claires à mes oreilles et j'en comprendrais a nouveau le sens et la valeur.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit des portes et des chemins:

     

    S'ouvre notre horizon, là bas sous le domaine, s'écoulent les eaux profondes de notre fontaine.

    Bleu et vert dans la pâture.

    Soufflent l'hiver par de grands vents. Colère des cieux l'éclaire des dieux.

    Rouge doré est le soleil sur mille lieux.

    Quand j'ouvre la porte sur un autre pays, là bas ou les voyageurs se hâtent tous sur les chemins.

    Le chant des sirènes n’attire pas que des marins.

    Perdus dans les champs, les cheminants en deviennent des naufragés.

    Comme il est beau le chant de la fée de l'hiver qui fait tomber la neige et qui illumine les sapins.

    Quand la fleur de l'été s'en est aller dans un souvenir lointain.

    Que j'aime l'été et n'être que pour quelques jours

    le conpagnon des roses, et pouvoir respirer ce qui flotte autour

    de leurs âmes écloses.

    Que j'aime l'automne ou je voyage en cette saison pour rester auprès de chacune qui se meurt dans mon jardin.

    Chacune est une confidente et survivre à cette douleur en d'autres roses absente.

    Mais maintenant que j'ai franchis la porte de la saison et que je voyage en d'autre contrées...

    Comme dans une de mes histoires de contes, quand les aventures sont contées. Que le prince à épousé sa fée et que les loups ne perdent plus les voyageurs dans leur forêt.

    Maintenant que la neige tombe doucement et qu'elle recouvre le sol.

    Mon esprit loin des roses demeur prisonnier, les glaces et le froid ne sont guères agréables aux jours.

    Comme le bétail est maigre...

    Comme les hommes sont malades...

    Comme les nuits sont froides et sombres...

     

    Mais dans mon coeur il chante le merle bleu de l'été...

    Il chante sur la branche du chêne rouvre, sur les bordes de la fontaine blanche des fées. La dans mon coeur l'été sauvage, en ma poitrine pleine de roses et de chansons d'espoir.

    Des rires d'enfants et des sourires d'une femme.

    Sous le soleil brillant, sur la colline couverte de fleurs

     

    En ma poitrine pleine de roses

    Il brille, le sauvage été, il brûle tout, les mauvaises choses et les sombres pensées de l'hiver...

    Dans sa placide cruauté d'une nuit sans lumière dans cette saison d'hiver sans feu.

    L'été dans mon coeur met l'espoire de nouveau sur des pensées et des portes décloses en ma poitrine pleine de roses.

    Roi superbe lui le soleil d'hiver il planera de nouveau dans des splendeurs d’apothéoses.

    Sur les horizons grandioses par delà la porte et les chemins de ma comté.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson

     


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  • Bardit des rêves de Brocéliande au printemps:

    Souffle l'espoir avec l'arrivée des beaux jours.

    Que reviennent les jonquilles, les jacinthes, et les magnolias.

    Que reviennent elles aussi les fleurs de coquelicot, le chèvrefeuille, la bleuet et ma chère bruyère.

    L'oiseau chanteur est revenu chanter par trois fois au dessus de la colline. Il nous à avertit que le printemps était de retour.

    Le corbeau vient de l'est pour fièrement nous montrer que l'hiver est fini sur l'heure, mais qu'il reviendra, car en son plumage noir résiste des rêves d'hiver infinis.

    Le lièvre, le lapin et l'hermine blanche et habile, elle qui restera pour toujours dans les coeurs des bretons.

    Le renard, la loutre et le cerf roux aujourd'hui ils portent eux aussi un peu de cette magie.

    Tournent les cycles et les saisons. Quand le soleil, la lune et les étoiles perdent leur teint blafard à l'unisson.

    Biche, chevreuil, daim et faon, tout, ici dans le fond des bois, ensembles je les entend depuis les fenêtres de ma maison.

    Le pommier, l'arbre de mai qui reviendra, les roses rouges et les bleus hortensias renviendront avec leur éclatante beauté.

    Je célébre moi aussi avec des pensées heureuses le retour du printemps dans la vie.

    Le vent qui vient avec les brumes matinales, depuis la montagnes, parvumées de bruyère, d'ajoncs d'or et des chaumes des prés.

    Sous les chênes et les hêtres des Monts d'Arrée ou les poulpiquets dansent leur folle et heureuse ronde.

    Tournent les cycles et les saisons.

    Dans cette forêt ou reposent les mystères.

    Dans le camps du roi, et les souvenirs perdus de son époque.

    Quand la table attend son souverain.

    Quand le cerf est plus qu'un animale.

    Quand le corbeau est plus qu'un simple oiseau.

    Quand un vieille homme barbu et plus qu'un vieillard ou qu'un vagabond.

    Quand reviendra l'espoire des rois de bretagne doucement endormies en nos légendes.

    J'honore leur souvenir en cette nouvelle saison et ce doux printemps qui me libère une fois de plus.

    La Dame qui hante mes nuits, la Dame qui gardent la lame oubliée dans les eaux.

    Les eaux vivent sont plus qu'un simple élément, de l'autre côté les rêves et les légendes nous y attendent.

    J'entend la musique des Korrigans qui résonne sur la colline.

    J'entend la voix de Merlin qui résonne dans la forêt.

    Et les fées de la mares des Sangliers.

    L'ogre qui garde la porte de la grotte d'Arthur.

    Qu'il était bon avec nous ce noble souverain.

    L'heure est venu pour les cercles des hommes en blanc, de ce souvenir et d'honoré par des libations et des prières.

    Par les offrandes et les souhaits d'été.

    Le lait pur coule sur l'herbe verte sur la colline.

    L'hydromel coule sur les pierres de granite.

    Quand chante l'oiseau et que les brillants régulent les forces.

    Quand les anciens et les nouveaux se rencontrent.

    Quand le chêne des druides régule les forces entre les profondeurs de la terre et l'éternité des cieux.

    Quels beaux souvenirs résident encore en Brocéliande.

    La coupe ancienne trouvée sur le vieux chemin des ancêtres, les routes sinueuses qui même sur les bordes du lac.

    L'éclat et la pureté, la main blanche qui sort des eaux.

    La Dame du lac nous y attend.

    Je l'ai rencontrée plus d'une fois, vers l'autre monde aux fontières de la terre.

    Elle m'a donnée de l'hydromel et du cidre dans une coupe prodonde de cristal et d'or.

    Les souvenirs d'Arthur en Bretagne résonnent dans les profondeurs de la forêts et dans les fraiches eaux.

    L'éclat bleu, la pureté et la force, elle attendra toujours son retour.

    En chaque printemps, quand l'herbe est toujours plus verte.

    Elle attendra le retour la puissance de la terre.

    La belle lame.

    L'épée, la coupe et la table.

    Sous le chêne du camp d'Arthur.

    Dans les eaux du lac de la Dame.

    Joyeusement je marche moi aussi sur le chemin du printemps. Sous les branches couvertes de mousses, sur la lande de bruyère et par delà les montagnes brumeuses.

    Les fées et les Korrigans ici murmurent son nom.

    Exaclibur...

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit des tresses de Freya:

    L'or m'appelle au loin dans le creux des vallées profondes, vertes, sombres ou blanches je m'étire.Bardit des Tresses de Freya
    Après le chant du cygne et le vole du faucon, je regarde les champs labourés après la récolte de grain et d'hydromel.
    Le Sanglier s'en va grognant dans les sous bois moussus de ce début d'automne.
    La Femme la plus belle que je connaisse, qui chante dans les claires de lune, qui vagabonde dans mes rêves. ou est-ce moi qui voyage dans les siens?
    Porteuse de la corne d'hydromel ou de la bière brassée par les valkyries.
    Dans la grande salle de joie et de paix.
    Avec ses yeux bleus merveilleux son visage de trait fin et ce sourire qui vaut tout les trésors de la terre.
    Avec ses cheveux d'or finement tressés dont l'éclat irradie comme un soleil en été.
    Freya a la parole poétique, Freya parfumée de rose et de bruyère.
    La vanadis qui apporte de la bière aux guerriers, aux rois et aux mendiants.
    Qui nous offre les richesses de la vie et les joie de la paix après une existence de douleur.
    Elle qui porte la cape de faucon et le collier Brisingamen, dont les larmes sont des gouttes d’ambre et jaillissent en perce-neige, elle qui inspire l’amour dans tous les cœurs!
    Une fois que la lumière fut la plus longue et que le temps de la floraison était sur la fleur et les roses.
    Maintenant, bien que l'été ne soit pas encore parti, qu'il soit fugace, qu'il reste par quelque parfum dans les après midi chaude des jours de Septembre. Mais bientôt avec Octobre les jours seront sombres en attendant les froides neiges de Décembre et la grêle des Mizioù Du
    Le vent froid souffle, leur chanson de wyrd est dure et dure
    L'hiver apporter par sa mère Skadi arrive lentement bien qu'Asgard ce trouve sous un manteau blanc, sur la terre des hommes le chemin est pierreux et les vents peinent a faire tomber les feuilles jaunes et rouges des arbres engourdi.
    Freya a commencer a allumer les feux de la Samhain au sommet des collines et dans les coeurs généreux.
    loin du froid et de la glace du pays des Géants.
    Elle a trouvée sa baguette de bénédiction brisée par la méchanceté des hommes.
    Durs et froids comme la mort, tout coléreux et gémissant Perdu dans les ténébres de Uthgard.
    À moitié pleine est sa corne et ses cendres couvent encore.
    De Quenouille en Distaff à Seidrstaff, elle usa de magie et de sacré pour redevenir encore et encore Freya la douce Dame des Vanes et des Dises.
    La Vanadis!
    Sa baguette dans ses mains, elle le serra contre elle,
    près de son cœur, sous l'éclat de Brísingamen.
    Elle laissa enfin tomber la braise.
    Douce apparence des extrémités de la baguette, des larmes de sel et d'or sur ses joues
    Douce était la fumée des braises aux brises.
    Et ses tresses resplendissaient dans le soleil du matin.
    Ses larmes sont les graines dans le sol de notre terre qu'elle a ensemencée.
    Freya nous apporte tellement je chante pour elle sous la lune d'Octobre et sur le bord de la source de Hörn près du puits sacré de la fontaine blanche.
    Dans cette forêt perdu ou résident les Elfes et le petit peuple chagrin, barbus et joyeux ou diaphane aux yeux brillant tout clignotant.
    Je chante ma chanson et j'honore la belle dame de la paix et de l'amour. Filées en fil sur sa quenouille les arts anciens qui apportent a la terre la substance pour cultivé blé et maïs demain.
    Cousu dans la terre avec son peigne d'or et ses cheveux dorés du soleil.
    La chanson de Freya sera chantée au loin, des bordes de la Manche au Monts d'Arrée.
    Sur la terre où le doux vent des Valkyries va errer.
    Le Vent des Dises souffle sur toutes les prairies herbeuses.
    Aux vaches qui paissent dans les champs,
    Et aux âmes qui sont déposées dans les chalands.
    Freya a la parole poétique et guérisseuse, douce Dame qui réconforte les coeurs.
    Freya aux yeux éclatants et au cheveux d'or tressés douce Dame de la beauté.
    Freya la farouche guerrière qui protège les femmes et les hommes bons, doux...
    Dame forte et courageuse.
    Freya la Reine des Valkyries et des Elfes, douce Dame affectueuse.
    Freya qui aime les poèmes et les Roses.
    Belle Dame aux tresses dorées.
    Freya qui est comme une mère, qui accueil les âmes perdues à la maison et leur offre un amour sans bornes,
    L'amour semé comme les graines que Freya et son frère Freyr sèment dans le sol de ce monde de ce côté ci du Bifrost...
    Aux graines.! et à la Vanadis aux tresses d'or!

    Hail Frù-Freyja!

     

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit du chemin de lumière:

    Le temps passe et les gens passent.
    La vie comme les eaux d'une rivière coulent.
    C'est ainsi que je vois le merle charmant qui chantait sur la branche dorée du chêne bleu, sur la colline ou brûle le feu éternel des brillants.
    Le temps change l'été laisse place à l'hiver et la chaleur devient tempête.
    La pluie, la neige et les secheresses qui assèchent les sols et les coeurs.
    Et son plumage change, l'oiseau sur la branche de l'arbre fanné.

    Le temps passe et les gens passent.
    La vie comme les eaux d'une rivière coulent.
    Le merle a disparu...

    Les animaux et les nuages dans le ciel passent, les événements et les gens sont dans le cycles de l'impermanence...

    Dans le vent sur la colline grise, on entend toujours le chant.
    Le hurlement, le grognement lugubre qui nous annonce que l'hiver n'est pas fini.

    Mais ils se réunissent toujours les loups. Les bêtes empotées qui deviennent complices de l'hiver et qui dérobent le printemps et les fleurs.
    Il chante en fausseté avec eux le merle persifleur.
    Le temps passe et les gens passent.
    La vie comme les eaux d'une rivière coulent.
    L'oiseau narquois je repense à lui quand je regarde le fond de l'eau.
    La tempête du temps qui souflent sur l'océan.

    Mon petit bâteau si modeste soit il, m'aide à voyager sur la lumière qui scintille, de l'autre côté de la mer vers les êtres brillants.

    Quand je regarde le fond de la mer, je vois des hommes, des loups et le merle sur un tas de guano...

    Au moins un jour ses amendements doneront quelque chose de bien pour une terre et des esprits qui ont un fort besoin d'engrais.

    Merci au Merle, aux Loups et surtout au vaste océan.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit du Corbeau:

     

     

    Plumage sombre, de la plume au bec

    sur l'inestimable temps des heures perdues il s'envole.

    S'élève t'il avec ses ailes sombres?

    Comme je l'admire lui le noir seigneur. Le corbeau.

    Quand les froids de l'hiver laissent eux aussi la place à l'été.

    Quand son chant de magie nous ensorcelle.

    Quand l'immensité nous entraîne avec lui dans cet ailleurs dont il détient la clé.

    Plumage sombre et l'enivrante poésie.

    Des chansons oubliés, des prières perdues et des dernières gouttes d'hydromel.

    Comme il est grand quand il s'élève dans les cieux. Le corbeau.

    De son agilité et de sa splendeur.

    Lui qui porte et emporte avec lui tout les mystères.

    Ceux d'hier, ceux d'aujourd'hui et ceux qu'il nous faudra découvrir nous même un jour.

    Comme il est grand et beau le noir corbeau.

    Dans le ciel bleu, dans les vallées, sur les champs.

    Dans mon coeur, dans mon esprit et dans mes rêves.

    Puissant Corbeau je sais que tu veille sur moi aussi.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit du feu d'été :

     

    Vol de l'oiseau dans le paysage enneigé.

    Forêt et colline, ruisseau et plaine.

    Rivage blême.

    Blanc rêve dans le creux de mon coeur.

     

    Vol de l'oiseau dans le paysage givré.

    Bleu du ciel et bleu de la mer.

    Grandeur de l'arbre qui s'élève face au vent.

     

    Vol de l'oiseau dans le paysage glacé.

    Grisâtre pays qu'on contemple à travers la fenêtre.

    Feu dans l'âtre et chaleur du repas.

     

    Sur la terre blanche et l'herbe d'argent, sous les feux de l'aurore.

    Pourquoi la grive était une musicienne? Va t'elle revenir et chanter?

    Volent encore la mésange bleue et le rouge gorge autour de nos maisons.

     

    L'hiver souffle, l'hiver nous chagrine, l'hiver qui nous pèse de sa triste humeur.

    Dehors quand il fait encore nuit noire et que la pluie est la plus froide.

    Je plonge mon esprit dans le feu et seule sa lueur m'importe.

    Des flammes rugissantes qui annoncent le retour du soleil.

     

    Paisible et d'avantage conscient, les pensées devant un feu de bois.

    Lui qui cette année sera seul témoin de nos évolutions

    Le feu chaud et brillant du soleil.

     

    J'entends l'ancienne chanson, celle qui parle de Lugh au bras agile et de Brighidh au cheveux d'or.

    Qu'il fait bon de rester devant le feu perdu dans de vieilles histoires.

    Il dévore sans compter, les bûches doucement une à une...

     

    Alors j'attends le retour de la belle saison moi aussi.

    Bientôt il reviendra dans nos haies parfumés et chantera pour nous le coucou qui annonce l'été.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit du feu dans nos coeurs:

     

    L'été est les fastueux rayons de lumière. Bardit du feu dans nos coeurs

    L'été est les richesses des fortunés.

    L'été est les largesses de la beauté.

     

     

    Je suis le marcheur, je suis le gardien, je suis celui qui veille au feu dans son coeur.

    Je voyage sur les sentiers perdus de la terre Bretonne. Dans la forêt de Brocéliande, entre les pierres levées du Morbihan, dans les bosquets profonds du Trégor, ou sur les chemins côtiers de Cornouaille.

     

     

    Le feu des Dieux Anciens qui dans nos obscurités, brille.

    L'ombre laisse la place a la chaleur, les trois rayons donneront place à cette joie, l'existence, l'amour et le bonheur.

    Le feu nous apporte en plus de la mémoire, le souvenir profond des choses. Il garde l'âme de nos maisons, le chemin de la tradition, l'esprit de notre famille et la sainteté sur le sommet des collines d'été.

    Ici de retour, après mes années de réverie et quelque voyage de l'autre côté dans le pays de féerie.

    J'allume un feu qui ne s'éteint jamais.

     

    Il s'élève dans le ciel, le soleil de Lugh, d'Apollon,de Balder et de Sol.

    Le feu chaleureux de tout nos dieux qui nous apporte tant de magnificence et de fertilité. Apparat d'or et butin des anciens, le chaleureux soleil de l'été, le présent des dieux.

     

     

    Bardit du feu dans nos coeursNous gardons ensemble ce feu sacré le même feu brûle dans nos coeurs. L'amour, la joie et la paix.

    Nous le ressentons qui s'allume et qui brûle en nous.

    Est ce alors le même feu qui brûle dans le cœur des dieux?

    Est ce que les dieux sentent le scintillement quand mon cœur bat?

    Je veille au feu dans nos cœurs.

     

    Ce feu qui est une partie de moi même, je suis ce feu, il est mon coeur, il anime mon âme et mes actes en cette vie.

    Mon esprit retrouve sa jeunesse perdu et l'espace d'un instant l'adulte redevient un enfant, l'enfant de la forêt.

    Quelque part sur les routes des trésors d'Arthur et de Merlin.

    Quelque part dans le pays des Korrigans de Brocéliande.

     

     

    C'est le feu chaud et brillant qui brûle à l'unisson

    Quand on se sourit

    Quand on rigole avec l'autre

    Quand on danse ensemble

    Quand on rencontre l'amour véritable

    Quand on fait l'amour avec sa moitié.

    Quand on chante avec l'être aimé.

    Quand on allume ensemble notre flamme au même feu.

    Quand on tend la main dans la compassion.

    Quand on éprouve de la peine pour les souffrants.

    Quand on partage la lumière de nos coeurs.

     

    Et donc je suis un sourire, un rire, une danse

    je suis un baiser d'amour véritable.

    et les pleurs des coeurs solitaires ...

    et ce faisant, je veille au feu dans mon cœur.

     

    J'honore la nature des dieux et celle de la vie.

    L'Awen et la lumière de l'esprit,

    La Flamme dans nos coeurs et un feu qui ne s'éteint jamais.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson.

     

    Bardit du feu dans nos coeurs


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  • Bardit du matin de lumière:
     
    Reviendront les heures lumineuses elles aussi.
    En cette saison de froides révélations.
    Chaque heures perdus à réfléchire en regardant les eaux de la source. Les eaux fluctueuses, les eaux fraiches et sombres.
    Les eaux profondes et sacrés.
    Je peux y voir le visage de tout mes lointains ancêtres.
    De mes rêves perdus et des mes espoirs brisés.
    L'eau file et coule doucement emportant tout cela avec elle vers les profondeurs de la terre.
    La Terre mère magique et sacrée. Elle qui renferme toute les sagesses du monde.
     
    Lumière et douceur, éclat des fleurs et chaleureuses étreintes des coeurs et des âmes.
     
    Quand le feu brille sur la colline bleue et que l'amour irradie comme un soleil, quand l'union des êtres est si profond que la peur de la solitude n'existe plus.
     
    Brille la flamme dans le feu, sur la bougie ou dans le foyer, sur le feu de joie ou celui fait simplement de quelques brindilles. Et le feu de yule que nous ferons avec nos bûches.
    Le feu plein d'espoir reviendra avec le retour du soleil lui aussi.
     
    Qu'il est doux d'aimer, quand les peines du monde n'ont plus d'emprise sur nous, que le chemin de la vie devient lumineux, que les embûches ne sont plus insurmontables.
     
    Assis en tailleur au coin du feu, devant la source.
    Ici traversé par les deux pouvoirs primordiaux des druides.
    Je repense à la première histoire du monde.
    Des légendes peuplés de géants et de puissants héros.
    Et ainsi mes obscurités disparaissent, et je cesse de voir de l'obscurantisme chez les autres.
    Il n'y a plus de géants.
    Je prie et j'offre des louanges, des bardits et des prières.
    A la parenté qui est triple. S'ouvre le chemin sur la colline à l'aurore quand le premier soleil d'hiver s'éléve. Je sais qu'un puissant gardien surveille le passage de la porte entre les mondes.
    Qui serra là? Serais je encore le seul à rêver sur la colline?
     
    Plus de douleur, plus de peur, plus d'affliction. Juste l'éclat de la lumière, la fraîcheur des eaux et la rassurante présence de la terre.
     
    Par une pierre blanche, une rose rouge et une pierre bleu.
    Que ce rêve est merveilleux.
     
     
    Ecrit par Eikthyrnir Odinson

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  • Bardit du milieux de l'été et des charmes de Freya:

     

     

    Bardit du milieux de l'été et des charmes de FreyaQu'il est doux le festin du milieux de l'été quand le soleil est au mitan de sa course dans l'année.

    Voici que s'avance le barde qui n'a pas encore chanté.

    Que la grande salle est vide après le festin. Reste t'il encore a manger ?

    Voici le feu, le vent, le druide et l'architecte.

    La pomme, le serpent, l'arbre et le sanglier président tout les quatre au festin d'été.

    Quand le barde chante un ancien chant de mémoire.

    Quand le conteur conte ses histoires.

    Quand l'outre de vin est pleine et que la bière mousseuse abreuve l'assoiffé.

    Quand le sangler au miel et que les plats pleins de carottes douces, de panais et de céleri savoureux alléchants et bien cuisiner, donnent l'eau a la bouche. des noisettes et des noix, des navets, des épinards et des radis que la terre est riche et que le festin est réconfortant après le chagrin et le labeur des champs.

    Ici a l'ombre des hauts arbres qui protègent le barde chantant.

    L'abus d'hydromel et de victuailles le force a chanter.

    Un arbre en été couvert de fleurs de chèvrefeuille parfumées.

    Les premiers des bardes du monde eux ont déjà commencer leur chanson sur les hautes branches. Là haut avant de s'envolés a leur tour dans les vents. Qu'il est profond le vide laisser par le départ de l'oiseau.

    L'assemblée s'émerveille t'elle des chansons? Des histoires? Du vole de l'oiseau ou des mets savoureux?

    Au soir la fête de l'été et du milieux du soleil de l'année prend fin.

    Je rentre et regarde les anciennes demeures des hommes d'autrefois.Bardit du milieux de l'été et des charmes de Freya

    Que le village est beau dans les feu du solstice, les couleurs qui s'estompent avec la fin de cette longue journée.

    La mienne est la plus anciennes, couverte d'épines et de mousses, remplie de fourmis fouilleuses et d'araignées fileuses.

    La mienne est la plus anciennes, couverte de grandes fougères et labourée par la truie blanche du pays du sidhe. Mon lit lui est remplis d'orties, d'herbes folles et de mousses bleus et brunes.

    La mienne est la plus ancienne, pleine de terre et de pierres grises, où vont gratter les poules.

    Je n'ose y retourner a nouveau tant il y a de désordre.

    Je n'ose y invité des amis, tant que l'hiver et le courage ne m'investit pas plus, avec l'automne vient l'heure du rangement,

    Pour l'heure c''est dans le tronc d'un chêne que je réside.

    Sur la colline là bas ou j'oublie les malheurs des hommes.

    Avec les animaux, les femmes du sidhe et les papillons ou je chante, a l'éclat du soleil, aux pieds des arbres et sur les rives de la rivière pure au chant mélodieux si inspirant.

    Je chante tout l'été, et quand vient l'hiver avec le repos du voyageur, du colporteur d'histoire et de poésie ancienne.

    Quand vient les frimas et le souffle du vent quand mes os se sont glacés.

    Que j'en oublie les chemins de l'été et que mes pieds sont fourbus.

    Le souffle froid arrive et l'enchanteresse avec lui.

    Celle qui nous a apporter les joies du festin a la table de la récolte, elle la fille de l'hiver et des océans, a nouveau c'est l'obscurité qu'elle apporte sur notre terre.

    Bardit du milieux de l'été et des charmes de FreyaQue la neige tombe blanche sur la colline.

    Le chant des oiseaux d'été ou laisser la place a celui lugubre du vent de Samhain.

    La citrouille est creuse et le chêne n'a plus de feuillage ni de glands.

    Que la neige tombe durement sur la surface des eaux et des lacs glacés.

    La grande salle dorée de l'été est si sombre sans ses fastes estivaux. Les feux sont entretenu pour nous maintenir vivant et au chaud.

    Inutile demeure mon bouclier et ma hache entre mes mains, le vents et le plus fort des ennemis.

    Quand dans le silence de la forêt la neige tombe blanche et glacée.

    Blanche est la région des montagnes sur la terre.

    Rapidement le vent s'en va soufflant sur les cimes des hauts sapins bleus.

    Ou sont ils les coucous qui chantaient dans les haies de nos prairies et ou est il l'oiseau qui sifflait et volait au dessus de l'arbre couvert de fleurs de chèvrefeuille parfumés?

    Maintenant que les feuilles sont tombées dans cet autre hiver qui arrive? Où sont aller les esprits de l'été?

    Mais dans un charme ou un songe elle revient toujours la chanteuse au plumage d'oiseau elle partage avec moi quelques paroles de sa chanson, quand elle fait fleurir les roses en hiver.

    Qu'il est nigauds celui qui rêve de l'hiver alors que le chaud été n'est pas terminé.

    Qu'il est muets celui qui ne sais pas chanter sa joie et reconnaître sa chance quand sa vie en déborde.

     

    Bardit du milieux de l'été et des charmes de Freya

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit du printemps pour Imbolc:

     

    La peur de la longue nuit a trouvée une fin.

    Le soleil revient lui aussi.

    L'obscurité ne nous fait pas reculer.

    L'aube s'étire et les étoiles du soir regardons les d'une façon différente.

    Restons tranquillement ici à l'intérieur de nous même au centre des mondes.

     

    Trouvons ensemble un peut de cette paix sans entré en conflit avec le monde qui nous entour.

    L'avare souvent ne trouve or ou richesses, même quand elles sont sous son nez.

    Le fatigué oublie que lui aussi il a travaillé avec acharnement.

    L'homme souvent se démène comme une brassée de feuilles emportées par le vent.

     

    Voici seulement le retour des fleurs et des premier oiseaux, eux aussi reviendrons bientôt les fils des bardes et des poètes ...

    Voici sur la branche du saule et parmi les fleurs de pommier le Barde qui n'a pas encore chanté. Sous la chaleur de l'été il chantera bientôt.

     

     

    Sucré est le miel!

    Doux le pain dorée du soleil!

    Réconfortant le festin de crêpes et d'hydromel!

    Au jour d'imbolc sous les rayons du puissant et brillant aurore.

     

    S'élèvent les flammes, s'élève le soleil, celui des dieux, et la lumière des déesses. Ceux d'Irlande et de Dublin?

    Ceux des derniers voyages de Taliesin à la cours des Rois Danois?

     

    Quand est t'il de Balder?

    Quand est t'il de Lugh?

    Quand est t'il du Faðr galdr?

     

    Quand est t'il de Freya?

    Quand est t'il de Brighidh?

    Quand est t'il de Hunang kona?

     

     

    L'homme se questionnes quand se couche le soleil, quand se lève la lune au milieu des étoiles.

    Quelle est donc cette action qui fait revenir le printemps et renaitre les animaux?

    Que cette magie est profonde sur cette terre.

     

     

    L'homme est parfois malade et près de mourir, faible et triste il peut tombé évanoui... dans sa torpeur.

    La mort n'est pas une fin, nous pensons qu'un mort n'entend pas, ne parle plus et ne peut plus pensé.

     

    Mais la pensé est en lui, la voix de la vie a sa naissance entre en lui, l'amour rentre en lui dans sa vie avec ses mots doux, le regarde des êtres aimés, la chaleur de la vie, les souvenirs des belles choses vécus, les regards avec toutes les formes, l'ouïe avec toute les chansons et les musiques joyeuses. L'esprit avec toutes les pensées.

     

     

    Quand il quitte ce monde et laisse son corps, l'homme s'en va emportant tout ça avec lui.

    Qu'il soit comme l'oiseau qui peut guérir et renaitre s'il s'offre aux rayons du nouveau soleil qui gagne en force jour après jour.

    Qu'il n'oublie pas la puissance de la lumière qui accorde une nouvelle vie.

    Qu'il s'expose au feu du soleil, qu'il laisse parler en lui son esprit, alors il serra comme l'oiseau qui revient pour chanter.

    Il renforcera son âme et ranimera la vitalité perdue en hiver.

     

     

    Sucré est le miel!

    Doux le pain dorée du soleil!

    Réconfortant le festin de crêpes et d'hydromel!

    Au jour d'imbolc sous les rayons du puissant et brillant aurore.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit du rêve d'été:

     

    La nature est resplendissante.

    L'éclat du soleil au matin.

    La profondeur des bois et leurs verdures.

    Quand les chênes grandissent.

     

     

    Et l'eau vivifiantes des trois fontaines d'argents.

    L'arbre enchanté pas le temps.

    La douce flamme qui crépite et qui chante sur les bûches

    Dansent doucement autour d'elles.

     

    Et le vent qui s'élève avec le retour des oiseaux.

    le souvenir des mouettes, des goélands argentés et des corbeaux à bec rouge de l'île d'Ouessant.

     

     

    Comme la caresse d'un amour sans embûche.

    Le printemps réchauffe la Terre de Bretagne.

    Le soleil s'élève dans un ciel si bleu.

     

    Assis ici au bord de la rivière Penzé, je regarde dans les profondeurs des eaux sous leurs reflets dorés.

    Je regarde les années passées et les rêves perdus.

    Sans amertume, sans regrets, ici dans la vallée ou poussent les bruyères roses et l'ajonc d'or.

     

     

    Je me contente de l'instant vécu, sa richesse, et le bien être que j'en retire, quand il n'a pas encore quitter mon esprit et mon coeur.

    Je pourrais rester là éternellement à regarder le chêne qui se développe et qui grandit lentement et doucement quand il nous revient le soleil d'été.

     

    Ils reviendront pour moi, le cerf roux, le sanglier grognard, et la corneille au chant prophétique.

    Ils seront encore là pour nous.

    Rapide seront la corneille, l'aigle et le faucon.

    Quand dans les bois les glands seront manger par les marcassins.

    Et que l'automne nous reviendra alors une fois de plus.

     

     

    Le fardeau serra confié à la terre.

    Chacun doit abandonner ce qui lui encombre l'esprit.

    La terre serra là pour nous sans reproches aucuns.

    L'inspiration et l'harmonie reviendront aussi.

     

     

    Que reviennent les coucous joyeux chanter au printemps.

    Je m'en irai boire du vin doux et de l'hydromel sucré avec eux.

     

     

    Qu'il est beau cet été, de joie, de santé et d'amour c'est celui dont je rêve toujours.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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