• Un conte de Fée: Naissance de Merlin l'enchanteur et l'affrontement avec le roi Vortigern

    Un conte de Fée: Naissance de Merlin l'enchanteur et l'affrontement avec le roi Vortigern:

    Sans Merlin, aucune des aventures de la Table Ronde n'aurait été possible.

    Et Merlin lui-même n'aurait pas existé si le Diable n'avait décidé un jour de jouer un mauvais tour aux mortels.

    Certains affirment que c'était en faite un charme d'Eochaid Ollathair, ou Dagda divinité des magiciens et de la magie qui envoya un des habitants du Sidhe, cet autre monde des celtes, vers le monde des hommes.

    Quoi qu'il en soit ce diable ou cette divinité ayant pris forme humaine, vint sur Terre et parvint à se faire aimer d'une jeune et belle demoiselle. Il alla a sa rencontre souvent, plusieurs soirs de suite sur plusieurs lunes et un jour il disparut.

    La jeune fille eu énormément peur, a ne plus manger ni dormir quand elle découvrit qu'elle allait être mère! Elle ne pouvait révéler le nom du père de l'enfant, l'ignorant elle même : Elle fut donc condamnée à mort, comme l'exigeaient les lois en cette époque grossière.

    Pourtant, les juges décidèrent de sauver l'enfant qui, somme toute, était innocent.

    La jeune fille fut alors enfermée dans une tour où elle attendit le moment de l'accouchement. Enfin le bébé vint au monde.

    Le jour de sa naissance la mère ne savait trop qu'elle nom lui donner, quand elle vît un merle se poser en chantant miraculeusement sur le rebord de la fenêtre de son cachot.

    Ce garçon fut alors nommé Merlin, par sa mère, Je veut qu'il soit gaie comme ce merle dans les moments triste se dit elle.

    Mais il était velu à faire peur, si bien qu'aucune nourrice ne voulut l'allaiter. On le laissa quelque temps à la pauvre mère, puis vint le sinistre jour où les bourreaux voulurent exécuter la sentence.

    Ce fut alors que se produisit le premier prodige : Merlin, qui n'avait jusque ici jamais rien éructé a par quelques vagissements bruyants, mais tout à fait ordinaires vu son âge, pris la parole et, devant les bourreaux stupéfaits, il parla comme un adulte et défendit sa mère avec éloquence.

    Peu après, tous deux quittèrent la prison sains et saufs.

    Durant sept années, Merlin grandit auprès de sa mère, étonnant son entourage en révélant de nouveaux talents prodigieux tels que le don de lire dans la pensée d'autrui ou celui de prédire l'avenir. Il entretenait un lien particulier avec les êtres féeriques de la forêt et reçut plusieurs fois la visite de celui qui avait visité sa mère autrefois, il lui appris la magie et les charmes anciens.

    La plupart du temps Merlin s'amusait dans les bois et au bords des lacs ou des sources avec ses amis qu'il était le seul a cotoyer.

    Son jeu préféré consistait à se métamorphoser en un clin d'oeil sous les yeux ébahis de ses compagnons.

    Tout ceci se passait en Bretagne la Bleue, aujourd'hui appelée Grande-Bretagne, où régnait Vortigern, un ancien sénéchal qui avait usurpé le pouvoir à la mort du roi Constant.

    Pour cela, il avait dû se débarrasser des deux héritiers légitimes du trône, Moine et Uter Pendragon. Il avait bien réussi à tuer l'aîné, Moine, mais le cadet lui avait échappé pour se réfugier sur le continent.

    Vortigern l'usurpateur vécut alors dans la hantise du retour d'Uter Pendragon et décida de faire construire une tour imprenable pour s'y réfugier en cas d'alerte.

    Mais, curieux sortilège, le chantier ne progressait pas, car la tour s'écroulait dès qu'elle atteignait une certaine hauteur.

    Consultés, les devins du royaume ordonnèrent de mêler au mortier le sang d'un enfant né sans père et âgé de sept ans. Aussitôt, des valets d'armes partirent à la recherche d'un tel enfant.

    En traversant un village, ils entendirent deux garçon se quereller avec virulence, et l'un criait à l'autre: « Né sans père, tu n'es qu'un né sans père!»

    C'était bien sûr Merlin qui, ayant deviné les intentions de Vortigern, s'était arrangé pour se faire insulter de la sorte devant ses émissaires.

    Mais, pour ne pas être tué sur-le-champ, il demanda à être conduit au palais pour faire d'importantes révélation au roi. Il apprit en effet à Vortigern que deux dragons logeaient sous terre à l'emplacement de la future tour et que celle-ci s'écroulait à chacun de leur mouvements.

    Beaucoup, et les devins les premiers, ricanèrent en écoutant cet enfant qui prétendait en savoir si long sur le mystère de la tour. Mais le roi ordonna de creuser le sol, et, à la surprise générale, on y découvrit deux dragons endormis, l'un rouge et l'autre blanc, qui, aussitôt réveillés, se jetèrent férocement l'un sur l'autre en crachant des flammes. Pour finir le dragon brûla mortellement le rouge, avant de succomber à son tour à ses blessures.

    Alors, Merlin expliqua au roi le sens de ce combat symbolique, qui préfigurait un affrontement prochain entre Vortigern et Uter Pendragon. Effectivement, celui-ci débarqua quelques jours plus tard, obtint le ralliement de la population et incendia une forteresse où Vortigern s'était retranché : l'usurpateur, comme le dragon rouge, périt dans les flammes.

    Uter monta sur le trône et Merlin fut pour lui une sorte de conseiller, l'aidant par des enchantements à repousser les invasions ennemies. Mais Uter Pendragon devint brusquement triste et perdit tout courage. Pris d'un fol amour pour dame Ygerne, l'épouse du duc de Tintagel, il en avait perdu le sommeil. Pour l'aider, Merlin lui donna pendant quelques heures l'apparence du mari, et Ygerne put recevoir le roi sans le savoir. De cette rencontre décisive naquit Arthur, le célèbre roi de la Table Ronde.

     

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson

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