• Bardit à la douceur

    Bardit à la douceur d'un foyer:

     

    Grands sont les éclats de rires, sur les toitures d'ardoises.

    Les éclats sur la terre vertes et les flaques de boues.

     

     Quand la sombre journée prend fin et que les voyageurs grincheux n'attristent plus les chemins dans les vallées.

    Souffle encore le vent, s'alourdissent les branches des arbres.

    Que le rêveur et le laboureur joyeux se prend à souhaiter le retour des fleurs et des fruits du pommier.

    Après une journée de fatigue quand ses vêtements portent encore sur eux les signes du travail et l'humidité de ce froid hiver.

     

    La flamme réchauffe le coeur dans une douce cheminée, un foyer à soi est un bien immense, bien plus doux que la saveur du cidre frais dégusté sous le soleil sur l'heure folle parmi les fleurs quand l'oiseau gazouille dans les branches de pommier.

     

     

    Un endroit bien a soit où l'on peut vivre à cœur ouvert.

    Quand la vie est rassurante.

    Quand le jeune couple unis vie sous le même toit, douceur, paix et romance de l'homme à la femme tout est musique d'amour.

    Quand l'amour par sa chaleur inonde ce lieu où il fait bon vivre.

    Que des enfants rient gaiment dans les couloirs de la maison et que l'exaltation de la vie s'active en nous chaque jours, on se rend compte qu'on ne prête pas son cœur, mais qu'on le donne.

    Qu'il est triste le couloirs vide.

    Quand dans les chambres aucuns rires ne retentissent et que le vagabond s'élève chaque jour dans les couloirs glacés...

    Que va t'il faire encore celui là?

    Qu'il est triste le vieillard quand la porte est fermée.

    La lumière du feu est sa chaleur sont des bénédictions.

     

     

    Elle éclaire et nous n'avons plus devant nos yeux d'anciennes ombres et des mystères révolus.

    Quand la tristesse garde à peine un feuillet qui n'ait pas été lu.

    En oubliant le poids des choses et des vies.

    Humble et fragile enfant, cachant en moi ma fragile lumière autrefois.

    J'ai voyager de par la terre et le ciel.

    J'ai tout interrogé dans les choses de l'âme.

    L'amour, d'abord. Jamais, le coeur endolori,

    Jamais je n'en ai parler mais que ce voyage ici est parfois difficile

    Pour moi sur la terre, où l'âme parfois se ternie,

    Toute les actions s'imprègnent d'un goût d'amertume infinie.

     

    Qu'il est triste le vieillard quand la porte est fermée.

    Le vagabond s'élève chaque jour dans les couloirs glacés.

    Qu'il est doux le souvenir chanceux...

    Qu'il est beau ce rêve bleu...

     

     

    Qu'il est ingrat celui qui a tout et qui n'a rien.

    Quand la douceur est inconvenante à nos yeux...

    Quand l'or est les joyeux sont fait d'argent...

    Quand l'ingrat se goinfre comme un cochon gras.

    Oublié des cochons et des rires c'est beau de pensé devant la flamme d'une maison.

    Souri. Joyeux vieillard bientôt les pommiers refleurirons.

    D'autres en profiterons.

    D'autres s'émerveillerons.

    Et la longue agonie serra vite oubliée elle aussi.

     

     

    Quand le vent froid souffle sur les rochers couverts de neige, au Tuchenn gador.

    Quand la lande est boueuse et que les vagues s'abattent sur les falaises de l'île d'Ouessant.

    Quand les bosquets du Trégor sont de branchages nus dans les brumes du Menez Bré.

    Quand le pêcheur et le laboureur ont tout deux fait une triste journée.

    Rentrent chez eux le coeur allégué de leurs misères.

    Famille les y attendent, joie, amour et chaleur.

     

     

    Le foyer, c'est l'endroit où l'on est attendu quand nous sommes au loin et que nous attendons où que l'ont soit.

    Le foyer emplis d'amour, de rire d'enfant et de vie.

    Vide est celui du vieillard seul dans le sombre couloir au soir de sa vie.

    D'un grand et profond espoir où mon coeur se repose,

    Dans cette idée enfin qui l'avenir ment,

    S'enferme et trouve enfin un terme à son tourment.

    Le vieillard qui titube entre les marches de l'escalier.

     

     

    Au pied des monts voici ma colline abritée,

    Se trouvent les pommiers et les maisons,

    Le vallon toujours vert et la mer argentée

    Le soleil qui se couche sur l'horizon...

    Enfant et homme, malade et souffrant se régénérant

    loin dans les profondeurs vertes et forestières.

    Au contacte des arbres.

    Au bruissement des sources et a la caresse du vent.

     

     

    Déjà, depuis ce temps de deuil et de détresse,

    J'ai vu bien des saisons. J'ai parcouru de longue route pour retrouver ma maison.

    Si rien n'a refleuri, ni le présent sans charmes, ni l'avenir brisé,

    Du moins mon pauvre cœur, fatigué s'est apaisé.

    Enfant blessé, enfant perdu, devenu fougère et bruyère,

    feuille d'érable et chêne vivant.

     

     

    Bénis sont ceux qui traverse des chemins sinueux.

    Bénis sont ceux qui souffrent, les noirs, les jaunes, les rouges, les sans cheveux, les sans pieds, les sans bras, les solitaires, les différents.

    Ceux qui avec intégrité doivent faire faces aux sans coeurs et aux égoistes.

    Bénis sont ceux qui sont rester, ceux qui sont partis.

    Eux même et ailleur, proche d'ici ou loin d'ici, avec courage.

     

     

    Tous les soleils qui n'ont pas encore brillés dans notre ciel, ils reviendront. Les soleils reviendront!

    Pour vous mes amis! Pour moi et pour nous!

    Pour le moment brûle les flammes dans notre feu.

    Chaleureux s'en trouve notre foyer.

    Rêver aux temps aimés, et voir sans amertume

    Naître et mourir les jours.

    Ferme alors doucement sa porte le vieillard réconcilié avec l'univers.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson

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