• Transe 1 pour les prêtres

    Transe 1 pour les prêtres :

     The ADF Clergy Training Program : Le programme d’étude du Clergé de ADF.

     Clergy Training Program Course Outline – Baseline Training-

    Les objectifs de ce cours :

    Transe 1 est un cours conçu pour vous présenter la transe, diverses méthodes pour entrer dans un état de transe et travailler dans celui-ci.

    A noter que le cours Transe 2 nécessitera une suite du journal commencé dans la partie Transe 1, et idéalement la pause entre les deux parties ne sera pas longue. Veuillez vérifier les exigences pour le document Transe 2. Si vous prévoyez de continuer avec ce cours.

    L'objectif principal de ce cours est que les étudiants établissent ou améliorent une pratique de transe régulière et efficace en utilisant la connaissance du processus physique de la transe, ainsi que des techniques modernes et anciennes pour produire des états de transe.

    Objectif du cours Les étudiants seront en mesure de définir et de différencier les pratiques de transe, de méditation et d'hypnose.

    Les étudiants seront en mesure d'identifier les pratiques de transe au sein des cultures indo-européennes. Les étudiants démontreront une connaissance accrue du processus physique et des techniques de base pour produire des états de transe par la pratique régulière, la documentation et la réflexion sur ces expériences dans un journal.

     Voici des exercices suggérés pour le travail :

    Ces exercices peuvent être utilisés pour l'exigence partie 9 : Conduite sonique. Procurez-vous une cassette, un CD, un mp3 ou un autre enregistrement auditif de percussions exécutées avec un rythme simple et régulier, d'environ 90 à 120 battements par minute. Allongez-vous dans un endroit confortable et jouez du tambour pendant 15 à 30 minutes. Notez tout changement dans vos perceptions dans votre journal. Confusion auditive. Jouez de la musique dans une oreille et un autre morceau de musique dans l'autre oreille (cela peut être fait avec deux sources musicales, comme deux systèmes stéréo, etc.).

    Ou encore, demandez à deux amis de lire simultanément des textes différents dans chaque oreille. Faites cela pendant 15 minutes et notez tout changement dans vos perceptions. Postures du corps. Effectuez l'une des postures du corps répertoriées dans Goodman's Ecstatic Trance: A Workbook ou dans le livre Ecstatic Body Postures de Gore. Notez vos expériences.

    Choisissez une autre posture du corps et essayez celle-là également. Voyage en transe. À l'aide de votre bande sonore, faites un voyage chamanique comme décrit dans le livre The Way of the Shaman de Harner.

    Notez vos expériences dans votre journal. Transe dansante. Jouez un enregistrement de batterie ou d'une autre musique en utilisant un rythme plus compliqué qu'un simple rythme et dansez seul pendant au moins 15 à 30 minutes.

    Notez tout changement dans vos perceptions dans votre journal. Chant/mantra. Écrivez un court chant avec une intention spécifique et prononcez-le assis dans un endroit confortable.

    Répétez ce chant encore et encore pendant au moins 10 minutes.

    Notez tout changement dans vos perceptions dans votre journal.

    Concentration visuelle. Asseyez-vous dans un endroit confortable et sombre et allumez une bougie de sorte qu'elle soit devant vous juste en dessous du niveau des yeux.

    Regardez la bougie en silence pendant 5 à 10 minutes. Notez tout changement dans vos perceptions dans votre journal.

    Transe respiratoire. Asseyez-vous dans un endroit confortable et calme et respirez lentement et profondément. Chaque expiration et inspiration devrait durer environ un compte de 3.

    Déconcentrez vos yeux pendant que vous respirez doucement.

    Vous pouvez compter vos respirations ou imaginer silencieusement un mot, comme « calme » à chaque expiration.

    Notez tout changement dans vos perceptions dans votre journal.

    Transes combinées. Essayez de faire deux des exercices ci-dessus et combinez-les en une seule séance, comme mélanger une transe respiratoire avec une posture corporelle, ou un chant/mantra avec une transe dansante. Notez tout changement dans vos perceptions dans votre journal.

     

    Définissez les termes suivants dans vos propres mots : « transe », « méditation » et « hypnose ». (min. 25 mots par définition, la définition du dictionnaire ne compte pas dans le décompte final des mots.)

    Ma réponse pour ce travail : 

    La Transe :

    Pour définir la Transe il y a plusieurs points sur lesquels nous pouvons nous retrouver pour définir ce qu’est une transe.

    1 : C’est une stupeur,  un étourdissement, au pluriel c’est une inquiétude ou appréhension extrêmement vive. Être dans les transes. Synonymes : dans les affres d’une situation. La transe peut être définie comme un état du médium dépersonnalisé comme si l'esprit étranger s'était substitué à lui. Médium qui entre en transe.

    2 : Un état de somnolence (comme dans l'hypnose profonde) généralement caractérisé par une animation partiellement suspendue avec une activité sensorielle et motrice diminuée ou absente

    3 : Un état d'abstraction profonde ou d'absorption

    La Méditation:

    La méditation est définie par la séance dans laquelle nous effectuons l’action de méditer. Il y a quelque autres points qui définissent la méditation.

    1 : L’action de s'engager dans la contemplation ou la réflexion. Par exemple avant de prendre une décision importante en méditant avant de faire un choix. La méditation est ici l’action de réfléchir afin d’approfondit un sujet, de faire mûrit un projet

    2 : L’action de s'engager dans un exercice mental (tel que la concentration sur sa respiration ou la répétition d'un mantra) dans le but d'atteindre un niveau élevé de conscience spirituelle

    3 : C’est aussi l’action de planifier une action ou de définir une intention ou une but à venir.

    L’hypnose:

    1 : Un état de transe est un état de conscience qui est proche de celui du sommeil mais qui est induit par une personne dont les suggestions sont facilement acceptées par le sujet

    2 : C’est un état voisin du sommeil, provoqué par des manœuvres de suggestion (hypnotisme, magnétisme), ou des moyens chimiques avec l’usage de médicament (narcose).

    3 : Au sens figuré l’hypnose est un état d'engourdissement ou d'abolition de la volonté. (Les sources des Dictionnaires : Le Petit Larousse et le Grand Robert dictionnaires de la langue Française.)

    Les définitions :

    La Transe, la méditation et l’hypnose sont des éléments qui sont important dans notre pratique du druidisme et qui sont des méthodes pour obtenir des états modifiés de conscience.

    La méditation :

    La méditation dans le cadre du druidisme et en plus avec la tradition nordique peut correspondre à une pratique posturale, mentale, relaxante et toujours assez rigoureuse. La méditation à pour objectif de nous permettre d’atteindre un état modifié de conscience ou de concentration mentale sur un sujet en particulier.

    Dans les traditions du Bouddhisme la méditation s’effectue principalement avec l’aide de la respiration afin de centré l’esprit et de chercher à créer un état avancé de calme intérieur. 

    Il est important ici de créer un état de calme mental, par lequel les pensées ralentissent et que l'esprit puisse atteindre un état de concentration et de discipline, il existe d’autres formes de méditations. Parfois l’esprit est tellement absorbé par le sujet sur lequel il se concentre qu’il est autant absorbé par le sujet ou l’objet que le discours autour de ce sujet. Cette forme de méditation est appeler « méditation en pleine conscience ». Le but est ici pour celui qui pratique la méditation de parvenir à examiner complètement le sujet ou le thème sur lequel il médite. Ce qui demande plusieurs séances de méditation et un assez long entrainement afin de parvenir à contempler et de commencer à l'explorer d'une manière plus profonde au-delà de la simple pensée consciente sur le moment. Quand nous cherchons et nous étudions les sources des principales techniques méditatives c’est d’abord au sein des grandes spiritualités qu’elles se sont développées. Ce processus de développement ces fait à travers des révélations, des visions et des tentatives d’éveil et des pratiques pour y parvenir. Les traditions sont conscientes depuis des siècles que la méditation donne accès à des niveaux profonds d’expériences internes, reconnus comme spirituels. L’esprit bloque les idées perturbatrices et les pensées intrusives qui sont susceptibles d’accaparés l’esprit. Alors l’esprit peut devenir plus conscient des réalités qui transcendent le monde matériel et le continuum espace-temps, réalités décrites comme divines, absolues, ou comme la véritable nature de Soi.

    Par contre il faut comprendre et savoir que c’est inutile de méditer ou de commencer un travail méditatif dans ce but si nous le faisons délibérément. Ces réalités spirituelles sont obtenues suite à la méditation mais ce ne sont pas un objectif en elles mêmes.

    Il faut comprendre comment ça marche. Si à chaque fois que vous voulez que la méditation fasse ou révèle quelque chose, votre conscience pense qu’elle va pouvoir le faire pour vous et alors dans ce cas souvent la méditation ne fonctionnera pas. Le travail de méditation fonctionnera bien mieux si à la place vous vous asseyez sur votre coussin ou votre tabouret et que vous méditer juste pour méditer et que toutes intentions de réussite et de réalisation sont abandonnées. Vous méditez simplement parce que c’est ce que vous faites. Alors de cette façon vous ne faites pas appel à votre conscient. Le lâcher prise est quelque chose de difficile à comprendre en occident et en particulier en France ou notre éducation et la culture nous enseigne que nous devons poursuivre nos objectifs coute que coute, et que pour réussir il nous faut agir avec force et détermination. Combien de fois avons-nous entendu un Français dire à la TV a propos du sport s’il était sportif ou d’une affaire au tribunal qu’il irait jusqu’au bout. Hors la pratique de la méditation nous enseigne quelque chose de très différent. Il est certain que l’autodiscipline est important en méditation pour rester focalisé sur le centre d’attention. Pour méditer c’est la seule forme de discipline dont nous avons besoin. Avec plus de détails durant sa méditation le méditant se concentre sur la pratique de la méditation et sur se qui vient à lui durant la séance il se concentre sur ce qui surgit, et viens de lui-même. En outre, le méditant ne jubile pas par ce qui viens à lui durant cette méditation et n’est pas attaché à ce qui surgit. Au moment où l’exultation se produit, le conscient reprend le contrôle et l’expérience semble avoir été gâchée. Mais au final lorsque la méditation est terminée, c’est à ce moment là que le méditant réfléchit à ce qui lui est arrivé. Alors si l’expérience a été suffisamment profonde, il remarque les changements qui ont pu s’opérer en lui.

    Dans ce cas quels sont les changements qui s’opèrent ? Ils peuvent inclure un sens durable de la réalité, de la spiritualité et de la nature illusoire de la mort; impliquer un sens de l’interconnexion de toutes les choses, un sens de l’amour comme réalité suprême, une perte du petit moi, des sentiments d’égoïsme, et des réactions d’égo que nous croyons bien souvent à tort êtes nous. La méditation permet aussi de nous impliquer dans nous vies et celles de nos proches par le développement d’un sens accru de la compassion envers toute la création, et d’une forme de sérénité qui nous mène à pensé que malgré les souffrances rencontrées sur terre tout va bien et tout a un sens et un but. Nous pouvons en déduire que la pratique régulière de la méditation change la vie aussi bien d’un point de vue spirituel, mais aussi physique ou psychologique. Il faut comprendre que c’est important et que cette pratique est efficace pour de nombreuses personnes, mais que les réponses dogmatiques n’ont pas leur place avec la méditation. Il existe quantités de méthode dans des livres ou même avec les enseignements du bouddhisme sur le sujet peuvent être utiles. Mais il est primordial de ne rien prendre pour comptant et d’essayez par soit même et de mettre en place une pratique qui nous soit adaptée.

     L'hypnose:

    La pratique de l’hypnose est le processus par lequel une personne est amenée dans un état de conscience focalisée et réceptive pour accomplir un travail dans un but thérapeutique souvent ou pour autre chose, il existe l’autohypnose qui est induite par une méditation poussée ou un étant de légère transe. L’intérêt de l’hypnose est celui du cadre des thérapies et de la médecine, par exemple pour guérir d’un ou de plusieurs traumatisme(s) par exemple l'EMDR est une psychothérapie par mouvement oculaires qui cible les mémoires traumatiques des individus. C’est une excellente forme d’hypnose créée par quelqu'un pour influencer les pensées ou les comportements de la personne hypnotisée afin de l’aider à dépassé le traumatisme.  En thérapie cela peut également être utilisé dans la modification du comportement, pour ne plus avoir de dépendance au tabac ou à l’alcool par exemple. Il y a aussi une autre forme d’hypnose, « utilisé pour la gloriole » pour faire des spectacles à la Tv ou sur scène au théâtre, les personnes hypnotisées fond des choses farfelues sous le «contrôle» de l'hypnotiseur. Ici ce n’est pas une forme « étique » de l’hypnose. Dans un contexte religieux, l'hypnose peut être un outil efficace pour plonger dans l'espace et le temps rituels, nous officions dans un moment qui n’existe plus il est hors temps, le fait de porter un vêtement particulier peut nous aider à nous mettre dans un contexte sacerdotale pour nos rituels et l’hypnose peut nous aider également. Pour la spiritualité l’hypnose peut nous aider par exemple pour effectuer un travail de méditation pour aider les autres participant à entrer dans cet espace rituel vers un état de conscience altérée où un être ou un esprit spécifique pour participé au rituel.

    La Transe:

    La transe est l'état modifié de conscience que l'on atteint par divers techniques comme la méditation profonde et pratiqué régulièrement, par le chant ou la danse mais aussi plus simplement par l'hypnose. Dans ces expériences l'esprit est à la fois concentré et réceptif au monde d'une manière différente. Quand on étudie la pratique de la transe et qu’on essaye de l’inclure dans un contexte spirituel Païen à notre époque actuelle. En état de transe, en particulier dans un contexte néopaïen, une personne est capable d'explorer les divers plans spirituel, le monde d’en haut (le ciel), celui d’en bas (le monde souterrain) et le monde du milieu (notre monde), et ainsi d’arrivé à interagir en atteignant un état de conscience modifiée

    Ce qu’on appelle un état modifié de conscience (ECM) c’est un état mental différent de l'état de conscience ordinaire ressenti dans la vie de tous les jours. Pour définir une ECM c’est une expérience subjective déviée ou une déviation dans le fonctionnement psychologique par rapport aux normes générales de la conscience à l’état de veille à travers la pratique de la transe. Avec cet état modifié de conscience la personne qui pratique la transe peu vivre des expérience sous forme de voyage ou d’images successives, le plus souvent vécue comme une visions ou des conversations avec des esprits ou des êtres divins. Il est possible de travailler avec la transe et de chercher à mesuré la qualité de l’expérience.

    En définitive ce qu’il faut  comprendre c’est que c’est un état de conscience qui se trouve provisoirement modifié par un élément de contexte qui s’impose à l’individu, et qui vient modifier les perceptions de la réalité qu’a cette personne. Dans la perception de l’état modifié de conscience par la transe la conscience modifiée est perçue par l’individu qui pratique la transe comme une expérience consciente et inhabituelle en nature et/ou intensité.

     Il est possible de voir qu’un événement particulier inattendu (comme la survenue d’un incident) ou le fait d’anticipé et ritualisé la transe ou une technique qui permet de l’atteindre (comme une rencontre thérapeutique impliquant une pratique telle que l’hypnose). En définitive la transe est un état de conscience modifié qui inclut un élément de hâte en avant de la conscience. Dans la pratique par le chant, la danse ou la méditation autrement dit, un événement qui fait perdre les points de repères habituels du quotidien de la personne qui pratique en bousculant ses sens (donc sa façon de percevoir la réalité), le plongeant alors dans une zone ou il éprouve un ressenti paradoxal dans un ressenti inhabituel, anormal, et qui n’est que transitoire. Cet événement peut être soudain ou anticipé, unique ou répété, relever de circonstances normales ou pathologiques. Dans chacune de ces options c’est toujours la personne qui pratique la transe qui perçois et qui peu décrire l’état de transe dans lequel elle se plonge quotidiennement ou ponctuellement. De nos jours les transes et les phénomènes d’états modifiés de consciences sont devenus un objet d’étude par les médecins et les scientifiques par rapport aux sciences humaines et sociales, les neurosciences, le plus important étant en médecine. Et plus a proprement parler des situations thérapeutiques depuis les pratiques de la transe dans un contexte chamanisme ou traditionnelle jusqu’à la psychologie moderne, engendrant alors la possibilité d’avoir des pratiques spécifiques comme l’hypnose ou l’autohypnose, la transe auto-induite, et les psychothérapies augmentées.

     

    Donnez un bref historique de l'hypnose. (au moins 300 mots)

    Ma réponse pour ce travail :

    L’histoire de l’Hypnose :

    D’un point de vu historique l'hypnose et l'hypnothérapie existeraient depuis 3000 av. Il nous est possible de trouver des traces de pratiques similaires chez les Grecs et les Mayas d’Amérique du Sud. Dans la tradition Védique également avec les fakirs hindous, mais aussi dans la religion chinoise, et plus hypothétiquement chez les mages persans et les druides celtiques.   Peut-être remonte-t-elle à la préhistoire, transmise par divers rituels. Cette pratique se répandit en Grèce, où furent construits des « temples du sommeil », dédiés à Esculape. Dans ces sanctuaires les oracles ont également illustré l'utilisation des états hypnotiques comme méthode pour deviner l'avenir. Il y avait des préparations à base de mélanges d'herbes qui étaient utilisés en fumigation et d'autres pour les rituels, qui ont alors contribués à crée un environnement plus réceptif pour les expériences émotionnelles profondes.  

    L’histoire de l’hypnose remonte à la toute fin du 18ème siècle lorsque Franz Mesmer, un médecin allemand, a développé le mesmérisme, il développa des croyances sur le corps et le pouvoir du magnétisme en utilisant le magnétisme animal en comparaison. Par la suite son concept de magnétisme animal a été rejeté une décennie plus tard car il n'avait aucunes bases scientifiques valables ou raisonnables. Pour résumer le Docteur Mesmer incluait des aspects ésotériques ou occultes dans la profession médicale, y compris l'astronomie et l'influence des aimants. Un jour où il travaillait sur une expérience avec un patient, il a développé une théorie élaborée selon laquelle les individus avaient des fluides magnétiques circulant à travers des canaux dans leur corps et que d'autres individus pouvaient manipuler le flux de ce fluide. Alors que cette théorie a été démystifiée du vivant de Mesmer, ses étudiants ont continué à utiliser le « mesmérisme » pour influencer l'humeur ou les états psychologiques d'autres personnes. Mesmer avait beaucoup d’étudiants, Etienne de Cuvillers parmi eux a publié le premier ouvrage à nommer ce travail « hypnotisme », et appeler les praticiens «hypnotiseurs », basé sur le mot grec pour sommeil, qui fut choisi par lui en raison de la similitude avec le somnambulisme et aussi les étudiants précédents appelant l'état d’hypnose le « sommeil lucide »

    Ensuite dans le début des années 1840. L’hypnose est arrivée dans le monde anglophone et les travaux du Dr James Braid ont grandement aidés à son développement. Puis s'est propagée en France, où des écoles concurrentes se sont développées. Parmi elles l’école de Nancy pensait que l’hypnose était un processus curatif naturel qui fonctionnait grâce à l'utilisation de la suggestion mentale, un concept qu'ils appelaient «la thérapeutique suggestive». L'école de la Salpêtrière à Paris, pensait au contraire que les seules personnes souffrant d'hystérie pouvaient entrer dans un état hypnotique. L'école de Nancy a fini par l'emporter, mais le désir de chacun de surpasser l'autre a conduit à de grandes avancées dans la recherche sur l'hypnose. Plus tard il y a eu les recherches de Sigmund Freud et Emile Coue au tournant du XXe siècle. Les travaux de Coue l'ont amené à défendre et à valorisé l'auto-hypnose, grâce à l'utilisation de l'affirmation et de ce qu'il a appelé "l'autosuggestion consciente". Les recherches et la pratique de l’hypnose n’aura jamais cessé de se développer jusqu’à notre époque.

     

    Est c’est environs à la même époque de Freud, que des chercheurs d'autres sciences sociales ont commencé à observer des phénomènes hypnotiques dans des cultures étrangères, en particulier le chamanisme et son utilisation de la guérison par le pouvoir des esprits en utilisant une technique de la transe. En effet toutes ces techniques se retrouve dans différentes cultures anciennes dans le monde entier, des cultures indigènes des Amérindiens jusqu’aux chamans de la Sibérie ou de l’Asie de l’Est. Et ces pratiques présentent toutes des états de transe similaires à ceux expérimentés dans l’histoire des études de l’hypnose occidentale.

    Depuis le début du XXe siècle, l'hypnose c’est développer vers le développement personnel et les thérapies holistiques, la psychologie et la magie de la scène et de la télévision qui c’est développée par la suite et qui est maintenant considérée par les personnes qui s’intéressent à l’assistance personnel ou aux soins comme étant une « branche de la santé mentale » qui peut être un outil puissant pour atteindre des objectifs personnels. Alors de nos jours nous l’utilisons et l’hypnose est assez courante, nous pouvons nous rendre compte que dans de nombreuses civilisations primitives l’hypnose est présente mais pas sous le nom d'« hypnose », sa véritable nature semble toujours un mystère pour la plupart des gens. La crainte aussi de cette pratique voir l’hypnose par le trait inné chez les humains de craindre. Les gens ont peur de se ridiculiser. Et préfère ignorer ce qu’ils ne comprennent pas. En effet, toutes les sciences du monde ont dû parcourir le même chemin difficile, de l'incrédulité à la peur, en passant par la recherche, le consensus et enfin l'acceptation commune.

     

     

    3.      Décrire les enjeux éthiques entourant la programmation neurolinguistique et l'hypnose. (min. 150 mots)

    Ma réponse pour ce travail :

    La programmation neuro-linguistique (PNL) et une technique qui prend en compte trois facteurs de l’expérience de la conscience humaine soit la neurologie, le langage et la programmation du subconscient. Cela nous permet de déterminer des objectifs et de les réaliser. Cette programmation se base sur le langage et l'utilisation complémentaire des cinq sens et du corps. En effet, le système neurologique organise le fonctionnement du corps, le langage joue sur les différentes façons d'interagir et les programmes déterminent le modèle du monde que nous visionnons. La PNL traite de l’apprentissage, de la communication et du changement.  La PNL permet de reprogrammer l’individu suivant ses propres modèles de succès. Il s’agit d’une thérapie brève et les consultations à ce propos sont de courte durée.

    Robert Dilts, un auteur, formateur et consultant américain travaillant dans le domaine de la programmation neuro-linguistique depuis sa création en 1975 par John Grinder et Richard Bandler, décrit la PNL comme étant l’analyse des différents liens et des interactions entre le langage et la pensée, ce qui constitue le fonctionnement du corps et les comportements, en particulier en linguistique. Ainsi Roberts Dilts définie la PNL comme étant un rassemblement de pensées constructives où différents aspects du fonctionnement et de l’organisation de l’Homme sont engager. Il s’ensuit alors que différents facteurs entre en jeu, les actions et les objectif d’un individu dans une situation précise, l’analyse des motivations de ces actions, mais aussi l’identité et la vision d’un individu. De ce fait en PNL, la visualisation et les objectifs ont leur importance.

     

    Une séance de PNL avec un praticien :

    Quand une séance de programmation neuro-linguistique est faite avec un praticien dans un but thérapeutique  le client détermine ses attentes et fixe ses objectifs. Cette thérapie doit en premier lieu faire objet d’une observation faite au préalable par le praticien. L’objectif est ici d’aider le client à surmonter ses problèmes, comme par exemple des traumatismes anciens, des phobies, en finir avec les troubles comportements compulsif voir même des troubles alimentaires. Le praticien trouve ainsi quel système sensoriel est le plus approprié pour le client (auditif, kinesthésique, visuel...). Chaque personne est différente et il en est de même de sont interprétation des événements selon son système. Durant la séance, le praticien varie son analyse selon le mode de communication de son client et il guide ce dernier dans la compréhension de ses comportements qui vont permettre de les modifier ou de les répliquer.

    Ici la PNL requiert la mobilisation et la compréhension de toutes les ressources stockées dans notre inconscient. Soit les souvenirs, les événements traumatiques, les expériences de la vie et des capacités parfois ignorés ou inexplorés. Cette thérapie permet au client de se réconcilier avec sa créativité et augmenter son sens de l'adaptation, sa façon de mieux faire face aux événements difficiles.

    Ici ce ne sont pas juste les mots qui sont important mais l’idée selon laquelle nous avons une manière d’être à l’extérieur qui aidera à la manifestation de nos objectifs. Bien sur le travail et la rigueur ont aussi de l’importance. Il est ici important d’inclut un spectre plus large dans la considération de notre façon d’être et sur notre communications avec les autres et là façon dont nous interagissons.  La multitude de façons dont nous communiquons, verbalement et non verbalement.  Notre inconscient se manifeste de la sorte, avec des gestes parasites que nous n’avons pas toujours conscience de faire.  Il s’agit des signaux non verbaux que vous donnez qui ont un impacte sur la communication globalement.

    Quand on en a conscience il faut si possible adopter une attitude neutre dans la communication ou une attitude d’ouverture pour que la communication soit fluide.

     

    Pour nous dans Ár nDraíocht Féin nous pouvons prendre en considération la programmation neuro-linguistique pour guider les autres membres qui assistent à un de nos rituels pour la méditation des deux pouvoirs ou pour une méditation dans la partie « travail à faire » dans notre orthopraxie commune. Si nous travaillons avec quelques personnes ou en petit groupe. Nous pouvons utiliser ces techniques pour les travaux de transe ou de méditation. Il est alors important que la méditation soit guidée et qu’elle contienne des aspects visuels ou culturels (suivant la culture de foyer ou des choses communes) qui facilite la visualisation et permette à chaque personne de s’approprié le voyage. Il est important de faire ressentir aux personnes se qu’on souhaite leur faire découvrir, pas des images percutante et inspirante. Il est possible d’utilisé des images comme « voyer les montagnes et écouter le crépitement du feu, sentez l’odeur de la fumée qui s’élève dans le ciel ». Ou « ressentez l’énergie des runes et voyer la grêle de Hagalaz, la glace d’Isa, le feu de Kenaz ou le lac de Laguz » des images percutante comme ça peuvent être missent en place dans un contexte de méditation et de transe. Utilisé le chant des runes et un élément important de ma pratique de la méditation aussi. Je pense que c’est ici un élément important dans le contexte culture Nordique. Il est important de décrire l’environnement de la méditation guidé et les forces qui entre en jeux ici comme les runes mais ça peut être les reliques, avec le feu et l’eau, l’arbre aussi les flammes du feu, leur éclat, leur chaleur, la pureté de l’eau, sa profondeur, sa fraicheur, et les racines, les branches, les feuilles de l’arbre, leur couleur, la hauteur de cet arbre…

    Si nous arrivons à intégrer ces éléments l’utilisation des techniques de la programmation neurolinguistique peut être bénéfique pour nous aider à amélioré la pratique de la transe et l’expérience des personnes dans les méditations guidée lors de nos rituels de groupe.

     

    Pour finir au niveau de l’éthique nous devrions-nous inspiré de l’éthique dans le milieu médicale.

    Comme les thérapeutes ou les médecins les règles d’éthique suivantes :

    ·         Toujours respecter ses patients, respecter leur intimité, leurs opinions, et leur autonomie.  

    ·         Toujours offrir des soins de qualité, offrir des soins les plus appropriés.  

    ·         Ne rien faire qui pourrait nuire à ses patients.  

    ·          Ne jamais délaisser le bien-être du patient au profit d'un intérêt personnel ou celui d'un tiers.  

     

    En tant que druide de Ár nDraíocht Féin nous devrions nous soucier du respect de la déontologie (par rapport à nos confrères druides d’autres obédiences) et de l’éthique (par rapport à nous même et notre relation avec les autres personnes) c’est question de respecte et de confiance ne sont pas des questions de second plans.

    La personne qui engage une relations de confiance avec d’autre personne dans un cadre druidique à le devoir de s’engager dans une écoute bienveillante et à une confidentialité totale. Je pense après avoir fait le travail de cette question que c’est ici un élément important. Comme le thérapeute nous devrions nous interdire toute forme de jugement ou de contrôle psychologique, financier ou affectif dans une situation par nature non symétrique.

    Le patient dans la relation avec sont thérapeute est en position de confiance, de transparence et de vulnérabilité. C’est la même chose avec nos groupes druidiques, bien que nous soyons tous des druides quand nous célébrons avec d’autres personnes nous sommes en situation de confiance, et de vulnérabilité. Je pense aussi que chaque personne qui s’engage sur le chemin du clergé de ADF  devrais faire un travail sur elle-même afin de ne pas projette sur le personne qui viennent le consulté des affects, des émotions, des images ou des souvenirs qui renvoient avant tout à sa propre histoire non élucidée. Ainsi le travail est plus efficace parce que compris et fait avec le recule et l’éthique nécessaire qu’il faut avoir.

     Concernant la transe :

    Il y a deux choses qui doivent être intégrés.

    L’ancrage en premier lieu quand on revient à notre état de conscience ordinaire. Nous pouvons nous ancrer par des exercices de méditation avec de profondes inspirations et expirations, ou par la prise d’une boisson ou de quelque chose à manger. La nourriture aide à l’ancrage. Pour renforcer la pratique de la transe nous pouvons aussi nous aider de l’ancrage kinesthésique en rejoignant le pouce et l'index. C’est une technique qui viens du bouddhisme  est si l'on reproduit l'ancrage kinesthésique de façon répété 3, 4 fois dans le même laps de temps, on le rendait plus efficace que si on fait l'ancrage qu'une seul fois. Cette forme d’ancrage fonctionne s’il est répété ou très intense en émotion après une séance de transe régulière. Dans nos pratiques du néopaganisme et en particulier du druidisme de ADF nous pouvons peut prendre une pratique d’une autre religion que l’on trouve intéressante pour son aspect culturel ou cultuel et l’intégrer dans nos pratiques en particulier dans la partie :  « travail à faire » après avoir reçu la bénédiction des eaux de la vie. Dans sont aspect générale le néo-paganisme est probablement la tendance religieuse la plus marginale en Europe mais aussi celle à la croissance la plus rapide. Je pense qu’une structure ou un cadre qu’offre ADF est important surtout pour servir de base quand on étudier des pratiques comme la méditation ou la transe de façon plus poussée afin de nous en servir durant nos rituels et nos activités religieuses.

     

     

    Sources :

    « La clé de votre énergie » par Natacha Calestrémé, éditions Albin Michel.

    « Trouver ma place » par Natacha Calestrémé, éditions Albain Michel.

    « Se libérer de nos traumatismes » par le Dr Bruce D. Perry et Oprah Windfrey, éditions Pocket.

    « Sortir des ruminations mentales » par le Dr Marine Colombel, éditions Marabout.

    https://www.medoucine.com/pratiques/pnl#:~:text=La%20programmation%20neuro%2Dlinguistique%20permet,consultations%20sont%20de%20courte%20dur%C3%A9e.

    https://www.mrpsychotherapie.com/ethique-deontologie-psychotherapie 

     

    4.      Identifiez et décrivez trois cas où la transe se retrouve dans les anciennes cultures indo-européennes. (min. 150 mots par instance)

    Ma réponse pour ce travail :

    La transe à une importance dans beaucoup de cultures Indo-Européennes. Le travail avec des techniques traditionnelles qui incluent la transe est présent et aussi inclus une forme de divination. Il semblerait aussi que la qualité des personnes qui l’exerce ou de leur statut sociale ait eu un rôle à jouer, comme par exemple chez les Grecque. Et la pureté ou le fait d’avoir une âme vierge comme décrit Plutarque. 

     

    « La Pythie […] sort d’une des familles les plus honnêtes et les plus respectables qui soient ici et elle a toujours mené une vie irréprochable mais […] elle n’apporte avec elle, en descendant dans le lieu prophétique, aucune parcelle d’art ou de quelque autre connaissance ; […] c’est vraiment avec une âme vierge qu’elle s’approche du dieu. »

     

    MLA : Plutarque - qui fut prêtre d’Apollon à Delphes de 105 à 126 apr. J.-C., évoque ces règles plus récentes dans le choix d’une Pythie, internet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pythie 

     

    A contrario dans la culture Nordique nous trouvons le personnage du  berserker (en vieux norrois berserkr, pluriel berserkir) qui est un guerrier-fauve soit un guerrier qui entre dans une fureur sacrée par la transe, cet état est appelé « berserksgangr », qui signifie celui qui marche avec une allure du guerrier-fauve. Le berserker avait une transe qui le rendait surpuissant et capable des plus invraisemblables exploits d’après les sagas. Nous trouvons principalement dans les sagas et les mythes les berserkers : Arnwulf, Bernhari, Berthramm, Gundhramm, Haimric, Hlodwig, Richari, Theudberga, Warinhari, Wilhem. Nous trouvons dans les sources plus historiques, comme le Haraldskvæði ou il faut chercher le récit de la bataille du Hafrsfjördr dans cette sagas les berserkers sont aussi appelés les úlfheðnar. Il y a aussi leur présente dans l'Histoire de Saint Olaf, dans la Heimskringla saga.

     

     

    Pour voir plus loin dans trois cultures Indo-Européennes :

     

    Dans les cultures Nordique, la Gaélique et la Grecque :

    Fille de Segenax, qui était nommée Velléda était originaire de la tribu des Bructères et habitait une tour sur la Lippe. Durant toute sa vie elle exerçait une très grande influence sur l’ensemble des populations Germaniques. Tacite rapporte que les habitants de Colonia Claudia Ara Agrippinensium (Cologne) lui attribuèrent l’arbitrage des conflits en particulier avec les Tenctères, une tribu germanique qui vivaient hors des frontières de la Germanie.

    Velléda était considérée presque comme une déesse vivante, car elle était en communication constante avec les dieux, durant ses présages, les ambassadeurs des deux tribus n’étaient pas admis en sa présence, et la prophétesse rendait son jugement avec l’aide d’intermédiaire pour transmettre ses présages et ses décisions. Tacite lui fait jouer un rôle important dans le soulèvement des Bataves contre Vespasien en 70. Dans sa description Tacite lui attribue un rôle aussi important que celui de Civilis. Mais, on ne sait pas si finalement elle prophétisa simplement la rébellion ou eut un rôle plus actif.

     

    Ici il s’agit de la voyante dans la culture des germains et des scandinaves. Nous retrouvons le rôle important de la Völva, et on peut prendre un exemple comparatif avec le grand nord; le barde (historien) est le scalde alors que le file et la völva. Il y a des passages dans les sagas,  la Völuspa dans la culture nordique avec sa prophétie qui annonce le Ragnarök et les principaux faits de la création. Il y a aussi la prophétie de Fedelm ou Feidelm, dans les premières pages de la Razzia des vaches de Cooley. Le nom « Fedelm » correspond au rôle du personnage dans le Táin Bó Cuailnge , car il semble signifier « prophétesse »  le nom vient du proto-celtique wēd- / wid- « savoir, voir » et qui rappel le breton « gwelout » ou « da welet » (voir). Elle a été comparée à Veleda , la prophétesse décrite par Tacite. Le nom n'est pas rare ; le Táin et d'autres textes nomment une fille de Conchobar mac Nessa Fedelm Noíchrothach. Et c’est très vraisemblablement lié au nom masculin commun « Fedlimid ». Ce n’est pas le seul non le nom dans les sagas et mythe irlandais, il n'est pas impossible que le Fedelm du Táin soit le même personnage que le Fedelm Foltcháin (« des beaux cheveux ») qui apparaît dans un texte irlandais bref et difficile connu sous le nom de Fedelm et Cú Chulainn ou Ces Ulad (L'affliction des hommes de l’Ulster).

     

    Dans les mythes Cú Chulainn et son conducteur de char Láeg viennent à la rivière Boyne pour apprendre les pratiques de l’imbas ou pour obtenir des richesses. Ici le travail de la recherche de l’imbas serait approprié car dans les premiers récits irlandais, les rives des rivières pouvaient servir de lieux liminaires sujets au risque d'inondation et, dans un sens positif, à l'acquisition de la sagesse poétique. Ici c’est une technique de voyance qui est recherché par les héros.  

     

    Le texte Immacallam de Dá Thuarad, nous explique que la rive d'un plan d'eau était un lieu où la connaissance était toujours révélée aux poètes. Dans ce texte sur la rive opposée se trouvent Fedelm et son mari Elcmaire, qui remarquent les intrus et leur char chargé de morceaux de fidchell et de búanbach et des prises d'oiseaux de Cú Chulainn. C’est alors que notre bon héros Cú Chulainn parvient à pêcher un saumon moucheté de la sagesse avec sa lance, Elcmaire entre dans le gué et jette une pierre vers le char, mais Cú Chulainn lui coupe les deux pouces et les deux gros orteils. Fedelm prononce alors la prophétie « Hull a promis » selon laquelle elle apparaîtrait nue aux hommes de l’Ulster et deviendrait l'amante de Cú Chulainn. C'est ce qu'elle fait après un an et un jour. Le texte se termine en suggérant que son apparition auprès des hommes de l’Ulster est la cause d’un retard mentale de ces hommes. Cette explication de ce retard mentale voir de cette forme de débilité des hommes de l’Ulster diffère considérablement de celle donnée par Noinden Ulad et les textes apparentés. Le nom de Fedelm et un lien avec la Boyne apparaissent également dans la deuxième recension moyen-irlandaise du Tochmarc Emire. Quand Cú Chulainn voyage vers le sud pour courtiser Emer, il rencontre ce qu'on appelle la « Marrow/Smir de la femme Fedelm », expliquée comme un autre nom de la rivière Boyne. L'origine du nom n'est cependant pas expliquée et l'histoire mythologique qui l'accompagne se concentre plutôt sur la noyade de Boann.

    Il est aussi suggéré que Fedelm aurait pu recevoir sa formation de la guerrière Scáthach, professeur d'arts martiaux de Cú Chulainn à Alba et elle-même prophétesse.

    Suivant le contexte la völva, ou le file commence la pratique de voyance grâce à leur inspiration d'origine divine et c’est la même chose avec les Pythie. Maintenant, on retrouve en effet des choses communes s en lien avec l'inspiration poétique.  Une des poésies extrêmement complexe c’est aussi celle de  la poésie scaldique, des poèmes inspirés et qui devait très vraisemblablement être aussi  retravaillés ensuite.

    Les scaldes se transmettent des histoires et des sagas et ils composent des poèmes, ils racontent des sagas. La réputation étant extrêmement importante dans le nord, mais aussi chez les celtes également ont le sais par les nombreux si l'on se réfère aux textes médiévaux Irlandais et Gallois. Les  filidh sont des bardes qui avait des visions et qui les exprimaient ensuite oralement. Et c'est le cas de Fedelm, par exemple, mais leurs paroles pouvaient prêter à une large interprétation, comme toute prophétie ou poésie, leur rôle prend le rôle du barde "historien", qui mettaient sous forme de poésie, et c’est particulièrement le cas pour les scaldes avec les kennings, cela pouvait encore compliquer les choses. C’est important je trouve quand on s’intéresse à tout ça de chercher dans les cultures et cultes proche de ce qu’on pratique ou de la culture qui nous intéresse. Pour ADF tout les peuples Indo-européens. Ce qui nous amène, à terme, aux textes gallois, irlandais, médiévaux et leur difficulté de compréhension donc il faut travailler par comparatisme, aux textes Grecques aussi. Dans ma culture de foyer il est plus facile d’aller voir du côté de la Scandinavie et des régions saxonnes si on ne peut trouver facilement des réponses puisque la Grande-Bretagne a été envahie par les anglo-saxon, que l'Irlande et l’Ecosse ont été envahies par la Norvège.  que les bretons ont migrés en Armorique que les Danois et les Norvégiens sont venus en Normandie et en Bretagne. Mais il faut, aussi, travailler avec l'archéologie, un des exemples c’est l’usage  du char tel qu’il est décrit dans le texte sur la razzia des vaches de Cooley à l’époque de l'âge de fer. De ce faite il nous faut réellement opérer une sorte d'étude stratigraphique de l'histoire contée dans les légendes et les mythes. 

    Un des exemples important dans la Grèce antique où l’on disait que l’oracle de Delphes l’équivalent d’une völva c’était la Pythie, c’était une médium d’une grande renommée, la Pythie s’asseyait au-dessus d’un gouffre dans le rocher, sur un tabouret à trois pieds, et respirait les vapeurs de la montagne. Dans la Grèce antique les gens croyaient que ces vapeurs étaient le souffle d'Apollon et qu'en les respirant, Apollon avait la capacité de posséder la Pythie, qui ensuite transmettait des messages grâce à elle. Par la transe la Pythie transmet des messages quand elle dit « vous venez apprendre de ma bouche que… »  Quand il y a eu une apparition de Bacchus en Magnésie « département » de Grèce, en Thessalie.  

     

    […]« Vous venez apprendre de ma bouche ce que signifie pour vous l'apparition de Bacchus dans un arbre. C'est en dieu secourable qu'il vous est apparu, puisque, lorsque vous avez fondé votre ville, vous n'avez pas élevé de temple en son honneur. »  Ce qui rend, en effet, l'apparition de Bacchus particulièrement significative, c'est qu'il n'avait pas encore de sanctuaire à Magnésie.

     

    MLA : Salomon  Reinach- LA REVUE DES ÉTUDES GRECQUES. L’Oracle de la Pythie de Delphes- Adressé à la ville de Magnésie du Méandre.   PDF (internet)

     

    Ici l’idée c’est que la divinité c’est montré aux fondateurs de la ville et à travers la Pythie le message, la façon dons le message parvient à la Pythie montre que quand cette force prophétique apporte l’inspiration et/ou la transe elle se mélange au corps de la pythie elle se mélange aussi à son âme et son esprit ouvrant ainsi toute les portes de la conscience alors elle reçoit des impressions, des images du futur et elle est capable de transmettre des messages.

    Pour moi c’est quelque chose qui est à mettre en lien avec les pratiques des transes dans toutes les cultures Indo-Européennes. Finalement les gens pratiquaient presque la même chose, la forme pouvait changer, mais le fond, l’effet désiré était à strictement parler le même. Cela correspond à ma définition de la transe comme un état modifié de conscience qui permet au cerveau de voir, d’expérimenter et de réagir à davantage de possibilités. 

    Jamblique, né vers 250 à Chalcis ad Belum et mort vers 330, est un philosophe néoplatonicien d'origine arabe, propose un concept légèrement plus moderne selon lequel, plutôt que la vapeur soit la cause de la prophétie, c'est plutôt ce qui pousse la Pythie à entrer dans un état prophétique. Des études sur le sujet on été faites au XXe siècle à propos de l'adyton  du temple de Delphes et des deux failles qu’il y avait sous cette espace sacré, (le mot « Adyton » est un terme d'architecture qui désigne dans un temple grec antique un espace réservé à certaines fonctions, la plupart du temps religieuses. C’était dans cette pièce que la Pythie délivrait ses prophéties. Les failles libéraient un mélange d'éthylène, d'éthane et de méthane.

    Alors de petites doses d'éthylène pouvaient produire un état de conscience altéré au cours duquel les gens ressentent de l'euphorie et vivent des expériences hors du corps, mais restent suffisamment lucides pour répondre aux questions.

    Suivant les études qui ont été faite nous pouvons en déduire que la Pythie aurait pu inhaler les gaz hallucinogènes. Et qu’avec l’habitude ou le fait de faire des offrandes de plantes par immolations régulière l'odeur de la vapeur aurait déclenché des états altérés de conscience. Les études sur ce propos laisse supposer que la vapeur était qu’un déclencheur, car seule la Pythie était entrée en état de transe et avait prophétisé, hors les consultants et les prêtres n’étaient eux pas entrés en état de transe. Hors contexte des vapeurs il y a l’aspect cultuel de la cérémonie, l’usage des plantes donner en offrande par immolations, les parfums pour les rituels, les fumigations de feuilles de laurier pour Apollon. Le fait de se préparer pour la cérémonie et de s'habiller de robes blanches et porter une couronne de laurier, descendre dans son adyton et s'asseoir sur le tabouret à trois pieds pour enfin respirer les vapeurs odorantes indique que la Pythie entre en état de transe afin de faire son travail. Tout cet aspect cérémoniel avait forcément un rôle sur l’état de conscience de la Pythie qui lui permettait d’atteindre ses transes. L'Oracle de Delphes, la Pythie, pour nous est clairement un très bon exemple de personne qui à réussi à atteindre des états de transe favorable à l’obtention d’information importante et de premier ordre avec l’aide d’Apollon, nous pouvons imaginer le même genre de cérémonie de divination dans d’autre contexte et avec l’aide d’autres divinités.

     

    Dans la culture nordique nous trouvons un équivalent avec les pratiques  de la Völva le seidr, qui est le type de magie le plus largement attesté dans la littérature nordique. Dans les histoires des dieux comme dans celles des mortels, le seidr joue souvent un rôle important.

    Quand une Völva que l’on appel aussi seidrkona dans les sagas quand elle pratique cette magie visite un village tous les habitants sont rassemblés. Tous regardent en direction d’une chaise haute semblable à un trône bien que plus haute et recouverte d’une peau d’un animale comme l’ours ou le cerf. La seidrkona avec la tête voilée attend, immobile, son visage demeurant dans l’ombre. « La porte est ouverte, la destinée attend », annonce la femme assise sur un très beau tabouret recouvert de fourrure se trouvant sous le haut siège. « Est-ce que quelqu’un ici souhaite poser une question ? »C’est alors qu’après un instant une personne ce manifeste pour poser une question. Il doit décider s’il doit rester ou quitter son domicile. Que devrait-il faire ? Quel destin la Völva voit pour lui ? « Voulez vous bien parlez maintenant, voyante, jusqu’à dire ce qui doit être dit. Répondez à celui qui demande jusqu’à ce qu’il sache… »  Ensuite elle déclare qu’elle va lui révéler son destin en répondant à  celui qui mène la cérémonie.  Après un moment, la voix dure de la seidrkona s’élève, comme si elle venait de loin et elle commence à lui répondre.  C’est a peut près comme cela que se passait les séances de Seidr d’après ce qui est décrit dans les sagas. Les incantations utilisées dans le seidr, par exemple, pouvaient créer des sorts d'amour ou des charmes de protection. Elles pouvaient également être utilisées pour jeter des sorts et des malédictions sur les ennemis. Ces utilisations de la magie modifiaient le monde qui les entourait. Elles pouvaient influencer les humains vers certaines actions ou provoquer des événements qui n'auraient pas eu lieu sans l'influence de la magie. Une autre utilisation majeure du seidr était la divination. C'est la forme de seidr la plus utilisée dans la plupart des mythes. Odin, par exemple, se rend à Hel pour rencontrer une femme morte, experte en divination seidr, afin d'en savoir plus sur Ragnarók. Les augures simples n'étaient pas inhabituels dans le monde antique, mais les sources indiquent que la divination des utilisateurs de seidr était plus compliquée que ces formes plus simples de divination. Le seidr pouvait apporter des connaissances sur l'avenir qui étaient plus précises et souvent très détaillées. Il y a de considérables interprétations modernes qui nous affirment que la divination du seidr était marquée par un état de transe, peut-être provoqué par l'utilisation d'hallucinogènes. Cet état séparait le voyant (la seidrkona ou le seidraman) du monde terrestre et lui permettait d'entrevoir un plan plus métaphysique.  Il  s’ouvre vers un autre plant d’existence ou coexiste les êtres spirituels et les différents plans de la cosmogonie et de la mythologie scandinave. Cette divination du seidr avait un fort lien avec le destin. Dans la culture nordique, le destin était un motif de fils tissés de façon complexe. Les Nornes, assissent près des racines d'Yggdrasill, créaient une tapisserie complexe des destins de chaque créature vivante.  Les gens ordinaires qui ne pratiquent pas le seidr ne pouvaient pas voir ces motifs qui forment le destin, mais les maîtres du seidr pouvaient discerner le sens de ces motifs. Grâce à la transe, d’après les sagas ils pouvaient voir subtilement les fils et les actes futurs qui pourraient changer le destin.  Pour cette raison, l'un des attributs les plus courants d'un praticien du seidr était une quenouille. Utilisée pour filer la laine ou le lin, cet outil indiquait également que le seidr était une activité féminine.

     

    Ensuite nous pouvons trouver des traces de boissons sacrées, comme c’est expliquer dans le texte Védique du Rig Veda, le Soma provoque un état altéré de conscience, une EMC, dans lequel le buveur de cette boisson appelée « le Jus de Soma » acquiert de grandes connaissances, compétences, pouvoir et inspiration. 

    Soma est nommé « le barde sacré, un sage ; la viande est le fruit de ta sève »

    1. Toi, Soma, habitant des collines, épanoui, tu as coulé dans le tamis : Tu es plein de générosité charitable.

    2. Tu es un barde sacré, un sage ; la viande est la progéniture de ta sève : Tu es plein de générosité charitable.

    3. Toutes les divinités sont venues d'un commun accord pour boire de toi : Tu es plein de générosité charitable.

    4. Celui qui tient entre ses mains tous les trésors désirables : Tu es plein de générosité charitable.

    5. Qui traite ce puissant couple, la Terre et le Ciel, comme une mère vache Tu es plein de générosité charitable.

    6. Qui en un instant circule puissamment autour de ces deux moitiés du monde : Tu es plein de générosité charitable.

    7. Le Fort, purifié, a crié à haute voix dans les cruches : Tu es plein de générosité charitable.

     

    MLA : Ralph TH Griffith  Rig Veda : 9,18. 

     

    Cet hymne fait référence à un sage barde nommé Soma, qui accorde l'inspiration et la connaissance divines. Le barde Soma est le dispensateur de la connaissance, de la sagesse et des compétences et compréhensions qui vont avec.

    Les cultes anciens d’Europe tournent autour de la boisson le vin et l’hydromel, la bière aussi. Ceci est une approche très similaire à se qu’on retrouve dans les cultes reconstruits, comme en Asatrù avec les blots et nos bénédictions des eaux de la vie, pour les bénédictions des kindreds et aussi en lien avec nos divinités de l’inspiration, c’est dans notre façon de faire dans l’ADF quand nous faisons référence à « the mead of inspiration », soit  l’hydromel de l’inspiration. Nous trouvons des fonctions similaires d’éveil de l’inspiration ou de la connaissance semblable dans des légendes et des mythes celtes avec celle du Chaudron de Kerridwen et de son fils à qui elle confia la tâche de veiller sur le chaudron. Hors Gwion Bach se brula avec une goutte qui tomba sur son doigt, il le lécha et il reçut ainsi le don à la place de Afangddu. Furieuse, Kerridwen poursuivit Gwion Bach qui se transforma maintes fois pour lui échapper. Il finit par se changer en grain de blé et Kerridwen, transformée en poule noire, en profita pour le manger. Quelque temps plus tard, elle donna le jour au célèbre poète et druide Taliesin (qui est en fait la réincarnation de Gwion Bach). Cette histoire nous parle à peut près de la même chose mais dans un contexte celtique Brittonique. Il y a aussi l’histoire de Fionn MacCumhaill avec le saumon de la sagesse dans la culture celtique Gaélique. Pour en revenir au Rig Veda, dans ce texte s’est Soma donne l'inspiration à tous ceux qui consomment ce jus de soma qui acquièrent alors la connaissance du barde et du sage. Par exemple, lorsqu'Indra boit du jus de soma, il acquiert des compétences qui lui permettent de s'inspirer et de composer comme le ferait un barde formé pendant des années. Dans le texte du Rig Veda partie 9.4 il est expliquer que le Soma est capable de nous rendre meilleurs que nous ne le sommes. Ici ça rejoint l’idée d’évolution et de renaissance ou de réincarnation comme dans l’histoire de Gwion Bach qui devient Taliesin. Quand on compare ce texte avec d’autres mythes on comprend qu’en plus d’apporter l’inspiration et la connaissance, ce jus de soma semble avoir la capacité de provoquer chez la personne qui à bu un état d'extase, qui peut soit être un état d'esprit profondément connecté, soit entraîner des expériences difficiles. 

     

     

    L'orateur de cet hymne appelle Soma :

     

     Gracieux, manifestant un amour tendre, invaincu, doux dans tes pensées,

    Sois doux, ô Soma, pour notre cœur. 

    O Soma, ne nous terrifie pas,

    Ne nous frappez pas de frayeur 

     

    MLA : Ralph TH Griffith Rig Veda : 8,68

    Ce texte poétique, cet hymne nous explique les phénomènes des changements physiologiques et psychologiques qui se produisent dans un état de transe. L’alcool fait partie de la catégorie des substances qui modifient l’état de conscience. Il agit sur le système nerveux central en engourdissant le cerveau et en ralentissant le fonctionnement du corps. L'alcool affecte les comportements et la coordination des mouvements. Avec des plantes hallucinogènes ou quelque chose qui forme une substance chimique psychotrope qui induit des hallucinations, soit, aux doses usuelles, des altérations des perceptions, de la cohérence de la pensée et de la régularité de l'humeur, mais sans causer de confusion mentale persistante ou de troubles de la mémoire. Cet état, appelé état modifié de conscience par certains usagers, peut être atteint par une démarche spirituelle, la méditation ou à travers l'art des pratiques de divinations. Il est fort probable que les boissons sacrées aient été utilisé dans ce but. Historiquement, certaines de ces substances connaissent des utilisations rituelles ancestrales dont certaines ont survécu jusqu'à nos jours via notamment le chamanisme et certaines pratiques rituels ou dans le folklore de nos cultures ou les croyances de nos campagnes. Les usages rituels sont variés avec des usages divinatoire, curatif, des rituels de passage, d’initiation, de transe et de communication avec un autre monde, des cérémonies avec fonction sociale. C'est à ce type d'usage que s'adresse le terme enthéogène. Nous pouvons trouver beaucoup de preuves des usages de ces substances dans les civilisations Indo-Européennes, sur la période de l’antiquité et du moyen âge et c'est avec l'apparition et l’expansion des grandes religions monothéistes qui est responsable de la disparition de ces usages qu'elles désignaient comme incarnant le mal. Petit à petit ces pratiques ont disparues.

    Un autre exemple intéressent entre les cultures, le culte scandinave et dans son lien avec la mort et l’inspiration ou plutôt la furie des berserkers des guerriers associés à Odin, et qui était connu dans les sagas pour consommé le champignon particulier qui donnait des visions, l’amanite tue mouche ou Amanita muscaria. Ce champignon aurait pu rentrer dans la préparation de mixture ou d’un breuvage pouvant provoquer des visions, au-delà des simples effets de l’alcool. Lorsque cela est pris en considération nous pouvons voir que les textes du Rig Vega fait référence à la progéniture de Soma comme étant une sorte de « viande » ou  alors à de  « l’hydromel » en anglais « Meat » ou « Mead », ça nous permet de reconsidérer l'histoire du vol par Odin de l'hydromel de la poésie. Odin est un dieu de la magie, de l’inspiration et des voyages entre autres car il à beaucoup de fonction. Ici dans cette histoire Odin assume le rôle de donneur d'inspiration divine, et lorsqu'il rapporta envie du chaudron  Óðrerir l'hydromel de poésie dans son pays d’Asgard, quelques gouttes tombèrent sur le pays des hommes de Midgard. Dans l’Edda en Prose Snorri Sturluson écrit que l'hydromel lui-même permettrait à « celui qui boit de devenir un scalde ou un érudit ».

    Dans les Hávamál le personnage de Loddfafnir nous explique comment Odin lui à accorder les vers et les avoir récités assis sur un tabouret dans le Hávamál : 111.

    Ce qui est décrit ici ressemble beaucoup à ce que pratiquait la Pythie en Grèce, qui assise sur son tabouret au-dessus du gouffre de Delphes dans son temple attendait de recevoir les visites d’Apollon qui lui apportait des messages de sagesse et des visions. Nous pouvons en déduire ici que Loddfafnir et la Pythie pratiquait la même forme de transe l’un avec une boisson (l’hydromel) et l’autre avec des vapeurs (du gouffre de Delphes), ainsi Loddfafnir recevait par la transe des messages de son patron Odin qui fait figure d’autorité plus compétente en matière de poésie et de magie.

     

    De nos jours dans la culture de foyer nordique :

    Il y a un travail de reconstruction qui à été réalisé pendant quelques années. Un groupe d’Odinistes appelé les fils d’Odin et aussi un autre Asatrù appeler les Enfants d’Yggdrasill, qui sont les premiers groupes en France à avoir effectués une reconstitution du rituel des peuples germaniques et nordiques, des blots, des sumbls au service d’un groupe ou d’une petite communauté de personnes intéressés par la culture et la spiritualité Nordique. Les membres de ces groupes en générale travaillaient dehors dans la nature et de nuit, et parfois aussi dans leurs salons. Les activités du seidr en complément des activités rituelles des blots, prévus pour des groupes de quelques personnes. L’un des points important de ces groupes au départ était de participé au développement des capacités personnelles des membres. De nos jours c’est plus l’aspect reconstruction qui est mit en avant. Mais l’objectif d’un groupe peut être de prouver que le seidr et le travail des transes dans un contexte chamanique d’Europe du Nord est possible à notre époque et la possibilité de servir la grande communauté païenne à laquelle nous appartenons comme les völur de la Scandinavie ont servi leur peuple en leur temps. Je ne sais pas si ces groupes ont continués leur recherche à propos du Seidr. L’un des groupes dans le monde qui à le mieux réussie à inclure la pratique du Seidr dans les rituels est aux USA c’est « The Troth », je pense aussi que ADF à réussie à inclure la pratique de la transe, dans nos études et nos pratiques privé dans le Hearth Keeper ou le Dedicant path, sans parler des programmes d’études des guildes. En France la transe c’est une pratique qui reste assez marginale. Dans le Kindred Midgard ou je suis un membre du Gothar, nous laissons cette pratique au personne qui veulent la suivre en privé. J’ai aussi une amie Agthea qui a réalisée un travail formidable sur les runes par exemple. Un travail de recherche en runologie et sous un angle initiatique, qui ressemble beaucoup à ce qu’aurait pu faire une völva de l’époque. Pour moi Agthea est ce qu’on appel une vitki dans la tradition nordique. Il y a beaucoup de gens qui essayent d’intégrer ces pratiques et d’organisé des choses positives dans la vie quotidienne, dans les événements, dans des combats ordinaire dans les épreuves de tout les jours je trouve que ces personnes comme Agthea sont d’une grande inspiration et d’une force mentale exemplaire qui ne fait que sublimer le combat même le plus ordinaire. C’est en cela que la tradition nordique grâce à ces personnes est toujours vivante de nos jours.

     
    Pour conclure :

    Dans de nombreuses cultures indo-européennes, nous pouvons voir que la transe est une activité qui est liés à  la divination. La transe était chez les peuples Indo-Européens en particulier les celtes, les grecques et les nordiques une méthode courante utilisée pour acquérir des connaissances, de l'inspiration ou des compétences en permettant à une personne d'accéder à un état de conscience supérieur, d'accéder à une autorité plus sage ou plus compétente, ou d'acquérir un état d'esprit plus profondément connecté avec le destin, avec le sens de la vie ou en conscience du fondement des choses et des événements. La transe peut prétendre être le plus ancien type de pratique spirituelle encore en usage au sein de l’Humanité. Des preuves d’activité peuvent être vues dans les peintures rupestres du Paléolithique. Nous pouvons aussi retrouver la transe dans la pratique chamanique aux quatre coins du monde avec des techniques et un symbolisme similaire qu’on soit en Sibérie ou en Afrique. Toutes ces pratique qu’on retrouve partout nous laisse supposer que les transes dans les pratiques du chamanisme ont toujours été pratiqués à un stade précoce de l’Homo sapiens, peut-être avant qu’il ne parte dans les quatre directions pour peupler la Terre. Je pense que c’est bien plus ancien que les simples peuples Indo-Européens. Alors avec tout l’héritage et l’histoire étendue que nous avons en Europe nous pouvons retrouver des preuves de la pratique chamanique dans les cultures préchrétiennes, et celles de l’Europe du Nord. Nous pouvons faire une analyse minutieuse des sources nordiques et celtiques ou encore grecques, tout cela nous suggère qu’il y a un lien entre les transes dans chaque culture et les pratiques chamaniques des peuples premiers, peut être même que cela remonte au néolithique. Pour le lecteur familier avec la littérature afférente au chamanisme, bon nombre des exploits visionnaires et magiques attribués aux druides, vitkis ou volväs du monde celte et scandinave rappelle fortement les pratiques chamaniques. Les récites de magie et de voyages spirituels, de contacte avec les dieux, ou les esprits sont courant dans les sagas Islandaises. Le travail sur la voyance, de contactes avec l’autre monde, sur la guérison, pour obtenir une prophétie et le travail sur le changement de forme. Certaines des pratiques scandinaves ont peut-être été apprises auprès des Saami les peuples de Laponie ou des Finlandais, mais on retrouve une croyance chamanique auprès des celtes voire même des grecs. Et nous trouvons ce type de pratique de voyance par la transe avec l'oracle de Nechung, l'oracle d'État du Tibet, dont Thubten Ngodup est le médium actuellement. Dans le Bouddhisle l'oracle de Nechung est devenu l'oracle officiel d'État du Tibet dans les années 1650. Le médium résidait au monastère de Nechung dont il était l'abbé, le nom de cet oracle vient de celui du monastère. Alors le gouvernement Tibétain après l’invasion du Tibet par la Chine est partie en exile, ce monastère a ensuite été recréé à Dharamsala en Inde. L’actuel Dalaï-Lama réside à proximité du monastère. Le médium qui y réside a le rang de vice-ministre, car il est l’intermédiaire de Dorje Drak-den, la principale divinité protectrice du gouvernement tibétain et du Dalaï-Lama. Il est consulté à l’occasion du Nouvel An tibétain.

     

    Décrivez trois façons dont la transe peut être utilisée dans la pratique spirituelle personnelle. (min. 100 mots chacun)

    Ma réponse pour ce travail :

    Le travail de la transe dans une pratique druidique est utile sur plusieurs plans pour en revenir aux différentes fonctions le terme « druide » englobe les fonctions générales de philosophe, sage théologien, semnothée, prêtre, magestermes soit qui englobes plusieurs fonctions  bardes, ovates, incantateurs, augures, les druides sont en réalité spécialisés dans un ou plusieurs domaines.

    Je pense qu’on peut classer les druides en trois catégories :

    1.      Les druides théologiens. Selon César, ils délivrent et transmettent la religion, ils ont la chargent de la justice. Mais aussi de l’enseignement et de la surveillance du pouvoir politique avec la royauté celtique. Nous pouvons en retenir qu’ils expliquent et commentent les doctrines sacrées.

    2.      Les bardes ou les filidh, dans les pays celtes se sont eux qui s’occupent de la poésie et de la littérature. Parmi eux nous trouvons donc les musiciens, les poètes, les chanteurs, et les historiens.

    3.      Les ovates/vates ou Faith. Ils s’occupent de politiques, et aussi ont un grand rôle dans le domaine spirituel. Ils s’occupent de la médecine par divers moyens, avec la magie, avec les plantes. Ils s’occupent aussi de la divination et du sacrifice.

    En résumé les druides sont des philosophes, des historiens, des généalogistes, des aruspices, des prédicateurs, des satiristes, des juristes, des enseignants, des diplomates, des ambassadeurs, des musiciens, des poètes, des médecins, des herboristes, des mathématiciens, des astronomes, des architectes, etc..  et finalement des prêtres. Je pense que la pratique de la transe peu se retrouver dans ces trois aspects du druidisme, le théologiens du druidisme peu développer sa compréhension de la tradition par une forme de gnose en méditation, le barde ou le file peut être inspiré pour écrire de la poésie ou jouer de la musique par une pratique de méditation poussée et ainsi atteindre l’inspiration poétique qui illumine et met le feu à nos têtes un peu comme dans le célèbre poème d’Amergin. De mêmes les ovates obtiennent dans leur pratique des visions, des présages et des communications avec les divinités à travers la transe. Je pense aussi à une notion importante qui devaient avoir son importance dans ce que j’appellerais le druidisme d’autrefois ou plutôt l’ensemble des traditions Indo-européennes. Chez les Celtes, chez les Grecques, chez les Germains ou les Nordiques, ou encore les Slaves ou les Védiques, la notion de destin, devait avoir une place accepter par tous comme quelque chose de sacré. De plus il y a les équivalents des druides, des bardes, ou des ovates dans les différentes cultures Indo-Européennes mais la base, le fond de la pratique reste souvent très similaire. Il y a une notion du sacré impalpable qui faire référence au destin de chaque individu dans les relations qu’il créer avec les divinités ou se qu’il développe en lui-même dans ces pratiques, quelque chose qui échappe au contrôle de la logique. Ensuite en faire un bon usage c’est de la responsabilité de chacun, il y a aussi la pratique et la recherche personnel. Et de telle pratique peu englober des aspects culturels, en plus de l’aspect spirituel, nous avons, la musique, la poésie, le symbolisme dans la culture.

    Plus en détaille les trois façons dont il est possible d’utilisé la transe dans une pratique spirituelle personnelle :

    La transe et ce qu’elle apporte:

    La transe est un bon moyen pour développer aussi notre créativité et rechercher à promouvoir et à développer notre esprit créatif au cours de rituel de méditation et de transe fait régulièrement, l’esprit créatif est important pour l’individu et la communauté qui pratique le druidisme. Les sujets abordés par le druidisme contemporain comprennent les arts graphiques, l’informatique, la conscience et la discipline dans ce que nous faisons et mettons en place. La partie la plus importante est quand même la considération des activités artistiques. Nous pouvons aussi considérer la capacités de guérison que peut nous apporter la pratique de la transe dans les blessures émotionnelles, jusqu'à un certain stade de traumatisme ou la méditation ne suffira plus et ou l’aide d’un spécialiste comme un psychothérapeute serra nécessaire. La transe dans la vie spirituelle peut aider dans l’apprentissage des compétences magiques associées au druidisme et au mouvement néo-païen en général. Cette pratique de la transe peut aussi nous aider à mettre en place et à mieux comprendre les principes de la magie, de la construction rituelle. Des guides aussi peuvent être des muses et apporter de l’inspiration aux bardes. Ici l’apport de la créativité et ces capacités prennent un contexte spirituel plus profond. Nous pouvons ensuite être amenés à étudier la poésie, la narration des contes de fées et d’anciennes légendes, la musique instrumentale et vocale, et les arts du théâtre. C’est dans ces aspects généraux qui c’est important de prendre en considération ce que peut nous apporter la transe dans une pratique spirituelle.

    La transe pour la communication avec les Guides Spirituels :

    Une chose importante pour nous et qui l’était pour les indo-européens c’est la communication avec une divinité guide ou des divinités guides et patronnes. Nous pouvons créer plusieurs relations interpersonnelles avec des divinités, qui nous choisissent et que nous choisissons nous aussi. Nous pouvons accomplir beaucoup de chose avec elles dans notre pratique, comme suivre un enseignement initiatique, nous auto-guérir, acquérir des compétences spirituelles et surtout crée des amitiés avec les divinités avec lesquelles ensuite nous allons travailler pour nos rituels. La communication avec les Divinités et les Guides spirituels par la transe, la méditation et les expériences de sortie hors du corps (OBE) nous permettent d’améliorer l’expérience spirituelle. Ce type de pratiques sont importantes pour notre cheminement, c’est quelque chose qui améliore notre compréhension de notre druidisme, de nos existences et qui nous motives sur notre cheminement spirituel. Le but de la transe et de la méditation profonde c’est de nous permettre d’obtenir une plus grande connexion spirituelle, et c’est dans les moments où l’on ressent le plus cette connexion qu’il y à paradoxalement une déconnexion intentionnelle du monde ordinaire, de notre mode profane et quotidien et cela afin de se connecter au cosmos tout entier. Nous devons savoir comment garder cette connexion dans notre quotidien ensuite pour ramener cette profondeur au monde que nous connaissons et que nous appréhendons avec nos cinq sens. La connexion était du à notre transe ou notre état méditatif soit notre sixième sens. En entrant dans un état de transe, on peut ressentir aussi plus clairement la connexion de façon encore plus profonde avec le cosmos dans son ensemble ainsi qu'avec ce qui s'y déroule et ce dernier point est très important. Il m’arrive d’avoir des périodes ou je n’arrive pas à médité ou à avoir des transes pour contacter mes divinités guides, parce qu’il se passe quelque chose de violent quelque part, quand il y a une guerre, ou un phénomène climatique, j’ai des images de violences ou de choses détruites. C’est quelque chose de difficile. On arrive à ne plus pratiquer durant un certain temps, tant qu’ont en comprend pas. Le bon côté de cet état de transe c’est aussi que c’est un état spirituel qui peut permettre d’avoir une connexion plus profonde avec les êtres individuels. 

    Dans une pratique religieuse quotidienne ou que nous officions avec un groupe pour des rituels, quand nous recherchons à obtenir une connexion avec une divinité, un esprit ou un ancêtre bien précis il peut être bénéfique dans cette recherche de savoir se mettre en transe afin que la connexion soit plus directe. Nous pouvons recevoir des messages par des phrases, des mots, des images par flash, les voir, ou encore nous descorporer pour voyager dans les différents plans spirituels pour avoir des contactes et des échanges avec les esprits ou les divinités que nous voulions contacter. Les ressentis et les conversations deviennent clairs quand plus on pratique et plus on se préserve aussi, en prenants soin de nous et en nous éloignant des personnes toxiques par exemple.

     

    1.      La transe pour invoquer l'un des Dieux de notre foyer :

    Dans nos pratiques la transe peut être utilisée quand nous opérons un rituel pour invoquer une divinité en particulier ou pour la consulté, dans ce cas là ça peut être assez proche que le contacte avec un guide.  Il y a de l’importance à se sentir en transe légère quand nous réalisons aussi des méditations durant nos rituels pour invoquer les divinités qui auront des rôles clés dans nos rituels, comme le portier, le dieu de l’inspiration, la déesse mère pendant les parties qui nécessitent une visualisation. Pour le travail avec des Dieux important et pour les invoquer la transe est bénéfique parce qu’elle permet de diminuer les distractions, nous ancre dans la cérémonie et est aussi bénéfique pour augmenter la connexion avec les forces qui nous entourent. Et bien sur le cas spécial où la transe est bénéfique pour les pratiques rituelles en groupe. Pendant les parties d’un rituel qui nécessitent une visualisation, une transe légère peut être extrêmement utile. Il est important de savoir établir une connexion ou de parvenir à visualiser quelque chose dans un endroit ou à des moments où nous pouvons probablement nous sentir distrait. 

    La singularité du druide réunissant en lui les qualités du chaman et du prêtre, en étant à la fois l’un et l’autre nous arrivons à concilier notre pratique relationnel dans ce monde, nos rituels avec nos amis druides, notre foyer, notre famille et de l’autre côté nos relations avec les divinités, les deux sont complémentaire. Cette pratique à longtemps égaré nombre de chercheurs quant à la définition du druide. Hors pour être des intermédiaires entre les hommes et les dieux, il nous faut être vraiment capable d’avoir des contactes réguliers avec nos divinités. L’important dans cette relation avec les divinités ensuite ça va être d’obtenir leurs soutiens, et de pouvoir accomplir des travaux avec eux, comme la magie, des rituels des cérémonies en forêts ici les transes, la collaboration avec les esprits ou les divinités, et l’utilisation de la musique constituaient un fond important dans la pratique du druidisme traditionnel et on retrouve ça dans les traditions du chamanisme aussi. Priver le druidisme de son aspect sylvestre et chamanique revient à le décrire ou à le pratiquer de façon incomplète, plus abstrait et intellectuel qu’il ne l’était en réalité, et le réduire à un dualisme mystique, il nous faut comprendre aussi qu’il y à un aspect du druidisme qui n’est pas toujours compris par tout le monde. J’ai remarquer que dans le druidisme en France les druides très érudits sur les cultures antiques s’applique à reconstruire des rituels tels qu’ils pouvaient l’être suivant ce qu’ils en pensent et font des offrandes dans le feu ou des libations. C’est un élément important ils ont raisons, mais ils semblent le faire au détriment d’une relation avec les divinités qui n’est pas toujours créer ou du moins ne semblent pas comprendre comment créer une relation, sachant que la transe n’est pas toujours bien comprise ou perçu. C’est des pratiques réduites au terme péjoratif de « new-âge » sous entendu quelque chose de pas sérieux. Bien sur la relation peut aussi être crée par la prière. Mais la prière seule ne suffit pas toujours. Du coup ça réduit le druidisme à une forme de dualisme et sa peut sembler vide. Bon ce n’est que mon point de vue, je pense qu’un druidisme avec une relation plus profonde avec les divinités est plus complet, par exemple mes dévotions quotidiennes et ma relation de réciprocité est établis avec les divinités scandinaves, si une personne viendrais me chercher pour un rituel familiale par exemple un mariage ou un baptême. J’en discuterais avec les personnes, parce que pour des rituels le plus important c’est les basins d’énergies, par exemple l’inspiration, la protection, l’amour, la sagesse, le portier, qui est aussi le gardien du rituel. Pour aller puiser dans ces basins d’énergies, j’irais demander au préalable par la transe avec mes divinités de foyer et j’écrirais un rituel et invoquerais, par exemple Braga ou Odin pour l’inspiration, Freya, Frigg, Vor ou Eir pour l’amour, la guérison, Thor pour la protection. Heimdall comme portier. Voilà il est normal de travailler avec les divinités avec lesquelles j’ai entretenue une relation de réciprocité et d’amitié. Par exemple ou pourrai comparer ça avec le monde du travail.  Si vous avez un client qui vient vous voir pour vous demander de travailler sur un chantier, comme la création d’un logement, et que vous connaissez dans vos amis, des bons électriciens, un charpentier, deux bons plombiers, trois maçons qui maitrisent leur art, un sculpteur et tailleur de pierre qui à travailler chez les compagnons du devoir, un couvreur pour la toiture qui si connait vraiment très bien dans son domaine, et une excellent architecte. Et bien dans ce cas là vous aller monter vous-même votre équipe pour faire le travail qui vous incombera. Eventuellement on peut travailler avec des divinités d’autres panthéons pour des rituels saisonniers, mais les rituels vraiment important devraient être fait en coopération avec les divinités de votre équipe. En fait un druide devrait se considéré comme un chef d’entreprise qui monte son équipe pour accomplir le travail qui lui sera demander.  L’important ici étant de travailler avec les forces des basins d’énergies qui ont un rôle important dans nos cérémonies pour que le rituel fonctionne correctement, et dans ce cas là travailler avec ses amis de l’autre monde, soit les dieux et déesses que nous connaissons, c’est d’une grande importance, alors dans ce cas la transe est primordiale pour les invoquer et avoir des contactes régulier avec eux. D’après mon expérience ce que je décris là est une considération importante de la pratique du druidisme. Chez les Druides le rôle primordial de la nature dans leur spiritualité, peut être rattaché avec la spiritualité des traditions chamaniques. Si l’ensemble des pratiques végétales et forestières, de transe, d’utilisation de la musique et de la magie ne constituait pas un fond commun au druidisme et au chamanisme, nous pourrions comprendre alors que les druides créèrent leurs propres pratiques chamaniques. Nous pouvons aussi créer des changements positifs dans nos vies avec l’aide des divinités envers lesquelles nous sommes en relation.

     

     

    2.      La transe peut être utilisée pour améliorer la divination :

    La transe est un état modifié de conscience, pour la méditation ou les états d’éveille spirituel cet état peut être chamanique, hypnotique, ou médiumnique. Ici en rapport avec la divination cet état peut être un élément clés de la pratique d’un voyant ou d’un ovate. D’un seidrman chez les scandinaves ou d’une völva ou alors d’un oracle dans l’antiquité grecque. Durant la divination la transe peut être utilisée pour améliorer la pratique spirituelle personnelle. Quand nous opérons la partie divinatoire de nos rituels pour prendre un présage (la partie de l’omen dans notre orthopraxie) nous sommes appelés à communier avec les trois kindreds pour en tirer des connaissances et des idées à propos de nos travaux ou de nos œuvres en tant que druide ou de nos vies dans notre quotidien. Nous pouvons prendre un présage avec des outils divinatoires comme des tarots, des runes ou des oghams. Nous pouvons effectivement obtenir un présage comme ça et de très bon. Mais dans ce cas il est aussi possible d’approfondir le processus et d’obtenir un présage plus net. Par exemple : si nous avons un tirage qui ressort à deux occasions différentes, avec les mêmes runes, le message des Kindreds peut encore être différent. Nous avons ici quelque chose à approfondir avec la transe ou le ressenti. Alors lorsque nous agissons en tant que voyant, dans ce cas là ça peut être vraiment important d’entrer en état de transe afin d’approfondir notre connexion avec les esprits de la nature, les ancêtres et les êtres brillants, nous pouvons aussi avoir des perceptions plus fines avec l’approfondissement de notre connexion par la transe de cette façon, le présage n’en sera que meilleur pour nous. Nous pouvons aussi communiquer grâce à notre méthode divinatoire par les runes ou les tarots. Ainsi nous pouvons permettre à notre esprit de voir plus de possibilités et de connexions qu’il ne s’aurait possible pour nous de voir et de comprendre autrement.

    Pour les druides actuels leur capacité d’obtenir des présages fiables et correcte n’est pas en soit liée à leur capacité à copier les Druides du passé sur la forme, mais plutôt sur le fond, en travaillant avec la transe nous renouons des vieux liens avec les dieux et les esprits qui ont été couper il y a bien longtemps et qui n’as que très peu été renouer correctement, avec tout le respect et toute la considération que les druides de l’antiquité avaient pour les dieux et les esprits. Je pense que d’inclure la transe dans cette pratique druidique y contribue, de plus ça offre une occasion de permettre à nos divinités de l’inspiration, de la magie et de la voyance ou de la sagesse, comme Odin ou Freya  par exemple de s’impliquer dans nos travaux et ça contribue également à renforcé nos liens relationnels, de travailler avec eux, avec les bons éléments de notre équipe. C’est là justement ou ma pratique rejoint celle d’ADF et diverge de celle des autres druides de France qui ne considère les dieux que comme des objets ou de simples éléments du rituel, un peut comme des ingrédients quand on fait de la cuisine et non comme des collaborateurs. Avant d’être dans ADF, je travaillais en relation avec mes dieux nordiques par la transe aussi, je me rappelle de cette époque ou j’offrais des plantes séchées par immolation dans mon chaudron dans mes rituels après avoir pris contacte avec eux pas la transe.  Les rites et la divination mettent l’homme en contact avec les plus hauts aspects de l’être, avec les dieux, ils constituent pour nous les actes les plus importants de l’homme. C’est lorsque se développa le rituel du feu que sa nature universelle put être observée. Le sacrifice du feu apparut comme l’instrument essentiel de la participation de l’homme au sacrifice cosmique. Alors des rituels furent faits avec le feu, des offrandes dans le feu, et les premiers voyants obtenaient des présages en regardant les flammes de ce feu. C’est en ritualisant autour du feu que l’homme prit alors sa place dans le cosmos. Comme nous sommes des druides nous ne pouvons pas vivre sans participer au rituel cosmique.

    C’est en vivant une connexion consciente avec les divinités, les esprits et les ancêtres, en réalisant par la transe des connexions accomplies avec connaissance des rites et des mots efficaces. En ressentant ces forces et cette connexion volontairement accomplis que nous prenons notre place dans la symphonie cosmique.

     

    Tu progresseras par ce rituel et tes désirs seront accomplis. Par lui, tu te rendras agréable aux dieux et les dieux te protègeront en retour. Ainsi vous aidant les uns les autres vous atteindrez la félicité. Contents de tes hommages, les dieux t’accorderont tous les plaisirs. Celui qui jouit de leurs dons sans leur payer leur dû est un voleur. Mais celui qui ne mange que les reliefs des oblations est lavé de tout mal. Celui qui prépare à manger pour lui seul se nourrit de péché. Tous les êtres vivent des fruits de la terre. Ces fruits viennent des pluies du ciel, les pluies sont le résultat des sacrifices et le sacrifice est le fruit d’actes méritoires. La valeur d’un acte est déterminée par la connaissance des valeurs permanentes qui se trouvent dans le Livre-du-Savoir. Ce savoir est l’expression de l’Indestructible, le principe qui se manifeste dans le rite perpétuel du sacrifice qu’est l’Univers. Celui qui ne joue pas son rôle dans ce sacrifice sans fin est fait de péché ! Prisonnier de ses sens, son existence n’a pas de but.

     

    MLA : Alain Daniélou auteur du livre «Mythes et dieux de l’Inde. Le polythéisme hindou» voir le Bhagavad-Gîtâ traduit par E-L Burnouff en PDF : https://davidmaccartney.com/livres/La_Bhagavad-Gita.pdf 

     

    Nous pouvons penser qu’il ne reste plus grand-chose sur les connaissances a propos des pratiques chamaniques des druides qui en effet peuvent avoir disparu, mais de nombreuses courtes descriptions et notes sur les pratiques divinatoires des filidh ont subsistées dans les histoires irlandaises et les commentaires à propos des sagas sont assez conséquentes. Au travers des affirmations tirées du Glossaire de Cormac datant du 10ème siècle et d'ailleurs avec les livres écrits par Christian-Joseph Guyonvarc'h et Françoise Le Roux comme celui intitulé « les Druides » parlent un peut de ces différentes pratiques. Nous savons par exemple que les druides et filidh d'avant l'ère chrétienne, se servirent de trois oracles, dont un au moins peut être qualifié de chamanique : imbas forosnas, ce que l'on peut traduire par « source de révélation » ou « embrasement de frénésie poétique », teinm laída par « illumination du chant », et dichetal do chennaib par « incantation improvisée ».  En Irlande on appelle c’est le rôle des druides de pratiquer ce domaine de la haute magie où il est probablement nécessaire d'être plusieurs afin que le voyage puisse débuter simultanément avec la saga des groenlandais où est montrée la nécessité d'un chant particulier que la Völva puisse exercer son art. Nous pouvons c’est vrai parler de Chamanisme mais ce terme est celui d’une culture en particulier qui à il est vrai des éléments en communs et c’est une extension d'un terme propre d'une autre culture. Les transes et les pratiques rituels sont probablement assez proches et dépendant des Esprits tutélaires ou familiaux comme chez les druides,  mais d’un autre côté les instruments et moyen de la classe sacerdotale celtique diffèrent des pratiques des nomades sibériens quoi qu’il est important d’en apprendre plus sur ces peuples là et leurs pratiques, leurs rituels pour mieux comprendre et développer nos propres pratiques des transes.

    Dans les contes et la tradition celtique nous pouvons voir des transformations d'homme en animal qui sont monnaies courantes comme celles dans l'histoire de Taliesin, où la déesse Kerridwen va le poursuivre dans une longue succession de transformations. Nous pouvons voir ici une représentation symbolique à l'intérieur même du conte fondateur qui est alors de ce fait mis en rapport avec une tradition Chamanique. Je pense qu’il y a quelque chose de puissant et d’inspirant pour nous dans cette histoire. Nous pouvons au travers de chaque acte de création impliquer une profondeur symbolique.

     

    3.      La transe et ce quelle nous permet d’apprendre, ou les perspicacités que nous pouvons acquérir par elle :

     

    La pratique de la transe dans un rituel saisonnier ou dans des rituels quotidiens peut nous permettre d’apprendre et de nous permettre de devenir plus perspicace sur un certain nombre de chose. L’une des expériences les plus importants dans un rituel avec l’aide de la transe c’est bien sur le sentiment de connexion avec les Kindreds, avec la divinité de l’occasion et le fait de pouvoir ressentir les énergies qui circule durant la cérémonie. Il nous est possible de recevoir un message, d’entendre une phrase, un mot ou encore d’avoir un flash, de voir ou ressentir fortement la présence d’un ancêtre ou d’une divinité. C’est des expériences qui renforcent le sentiment de connexion avec le cosmos et surtout qui améliore la façon dont nous pouvons vivre le rituel. Dans le druidisme la pratique de la transe reste une voie d’apprentissage que nous devons adapter à nos propres rituels et dévotions quotidiennes. Quand je célèbre un rituel druidique, j’aime beaucoup le côté Barde ou skalde dans ma culture de foyer, et chanter les galdar, les noms des runes je trouve que c’est bénéfique dans mes rituels ou ceux de la virtual fire protogrove, ça permet alors d'entrer en état de transe pour m'aider à visualiser l’ancrage du début de la cérémonie et l’énergie des dieux que je convoque pour le rituel Cette pratique nous amène à expérimenté de façon plus consciente l’existence des autres plans d’évolutions, des autres mondes, et des esprits ou des divinités qui les peuples. Alors notre druidisme d’ADF est une voie d’étude et de pratique aussi, nous avons des cours à faire, de nombreuse chose à étudier et dans ce cadre l’expérience des rituels pour nous est importante bien que l’acquisition des informations essentielles pour mettre les rituels en place soit capital. Néanmoins il y a une différence majeure entre l’information et la pratique. La connaissance est le sens profond de réalisation venant de l’expérience directe d’une vérité. De ce fait nous pouvons savoir ce qui est vrai, mais on ne peut ressentir une vérité que pour nous-même. C’est la même chose avec la pratique de la transe, il s’agit d’expériences spirituelles propres, grâce au travail quotidien, à l’observation des hautes journées, des rituels de groupes, des rituels en solitaire en contacte plus directe et plus intimes avec les divinités, les kindreds ou la nature. Lorsqu’on essaye de partager un savoir ou un vécus spirituel reçu par une pratique de la transe ou un voyage en esprits chez les divinités, on peut découvrir à quel point c’est difficile d’en parler, nous avons souvent du mal à mettre des paroles sur ce que nous avons vécus. Quand nous décrivons ce type d’expériences nos mots semblent tellement ternes et simpliste. Et il est difficile de trouver une oreille qui ne soit pas moqueuse quand nous ressentons le besoin d’en parler, souvent au début de la pratique de la transe, nous avons un besoin de nous confier et de nous rassurer aussi sur certaine chose. J’ai eu la chance de connaitre un ami druide, Denis, le druide Jack Denibaud. Il pratiquait ce genre d’expérience et il faisait aussi de la magie blanche. C’était une personne important sur mon chemin. L’important avec la transe c’est aussi que quand nous la développons elle n’est pas la seule à s’amplifier. Nous travaillons en même temps notre pouvoir intuitif, et à travers la transe, la méditation et la visualisation nous avons aussi notre ressenti et nos rêves qui sont plus claire, plus riches en symbolisme et parfois même des divinités ou des personnes que nous avons connue apparaissent dans nos rêves. Tout cela améliore notre sensibilité, nous pouvons aussi mieux gérer nos pensées aléatoires et apprendre à déchiffrer nos changements émotionnels intérieurs. Nous pouvons aussi avoir la capacité d’avoir l’impression que le téléphone sonnera quelque minute avant qu’il ne sonne, ou prendre conscience des coïncidences ou des signes quand ils se produisent. Avec le temps quand nous améliorons notre connexion par la transe nous pouvons déterminer si la synchronicité est aléatoire ou si elle comporte une signification plus importante pour l’individu qui en fait l’expérience. Je suis aussi convaincu que pour pouvoir amélioré la pratique de la transe, et la faire sortir de son oubli, il reste important de parler de ses effets positifs et de ce qu’elle as à nous apporter pour amélioré notre spiritualité. Nous aurons aussi toujours à faire face à l’entropie inhérente à la nature humaine, à l’histoire, au temps qui passe et au changement. En effet nous ne pouvons pas pratiquer nos transes n’importe comment, nous devons adapter nos pratiques à notre époque, à notre quotidien en somme aussi, car si nos journées sont bien occupé, ça peut sembler parfois difficile de ce dégager du temps libre pour pratiquer. Il faut aussi travailler à la fois sur le "syntagme et le paradygme". A la fois étudier de façon très poussée les sociétés Indo-Européennes et s'imprégner totalement de leurs pratiques de la transe, dans le contexte de leur culture. De plus faire une vraie ascèse spirituelle et intellectuelle, en travaillant par exemple avec nos neuf vertus, et avec des exercices pour faire des recherches véritablement médiumniques, afin de pouvoir capter ce que les esprits, les divinités guides ou les kindreds ont à nous dire. Toute une conversation venant de l'invisible est à notre porter.  

     

    Identifiez et expliquez trois méthodes pour atteindre un état de transe. (min. 150 mots par méthode)

    Ma réponse pour ce travail :

     

    Méthode 1 :

    La méthode que j’utilise principalement et que je maitrise le mieux c’est par les chants, les galdar (les chants des runes) et des chants instinctif de type chamanique. Mon arrière-arrière grand-mère avait elle aussi se type de pratique dans son druidisme en son temps, ma mère dit qu’elle « melounait ». J’en avais parlé dans mon Dedicant path aussi. Je vis des moments ou ma conscience bascule et on je sens ma conscience ou mon esprit sortir de mon corps. C’est la méthode. J’ai vécus une expérience de mort imminente durant mes opérations, et j’ai développé par la suite cette capacité de sortir de mon corps. J’ai eu mes premiers contactes avec mes divinités guides et protectrices comme ça. Avec certains ancêtres aussi. Je peux dire que la transe fait partie du cœur de ma spiritualité. Avec des crises d’angoisse bien avant mes EMI (Expériences de mort imminentes), ça c’est amplifié ensuite. L'expérience de sortie du corps et de mort imminente diffère quand même l’une de l’autre. L'impression de sortir de son corps peut être une composante des multiples sensations d'une expérience de mort imminente. Cela dit  l’impression de sortir de son corps dans des circonstances qui n’ont rien à voir avec la mort sont réalisé suite à une technique que la personne qui en fait l’expérience aura développée, je chante des galdar ou je médite profondément.

    L’expérience de " sortie du corps ", aussi appelée décorporation, ou encore " voyage astral " ("Out-of-Body Experience ", en anglais), la personne qui en fait l’expérience ressentira une décorporation  ou aura ensuite la sensation de flotter dans les airs et de voir son propre corps de l'extérieur, souvent d'un point de vue surélevé comme celui du plafond par exemple. Je pense que c’est expérience dans le cadre traditionnel de la culture de foyer colle avec la pratique du Seidr. Je me suis souvent posé la question. Si c’était entièrement inné chez moi cette capacité, parce que mon ancêtre Augustine Bonnamour pratiquait elle aussi, ou si c’est plutôt du à tout mes traumatismes, j’ai vécu la violence de mon père, le handicape, les opérations, les douleurs qui étaient tellement fortes et à l’époque en France dans les années 1991-1994  l'anesthésie laissait à désirer, et j’étais beaucoup trop maigre pour être soigné correctement. Les os dans mes pieds ont été brisés avec un marteau et un burin, j’ai connue l’agonie avant mes 10 ans. Je pense que ces traumatismes plus le harcèlement scolaire ensuite mon permis de développer ça, la douleur physique de l’arthrose juvénile qui s’installait, et l’arthrose chronique, le regarde des autres et le reproche, l’humiliation et l’exclusion. J’ai grandis à l’extérieur de la Bretagne, et les souvenirs de ma Bretagne entretenu par ma mère m’a aider à surmonter tout ça. Tant j’avais souffert dans ma chaire, dans mon esprit et dans mon cœur. Heureusement j’ai eu ma mère qui m’a transmis mon goût pour les légendes et l’intérêt pour ma culture. Après j’étais renfermé sur moi je ne parlais pas beaucoup, j’ai mis des années à parler de tout ça avec ma mère qui s’avais ce qu’il se passait. Elle travaillait tellement pour payer les frais de mes opérations et des soins médicaux. Les dépassements d’honoraires des chirurgiens surtout. C’est important de comprendre quand ont à été victime, que nous le fussions, mais que c’est fini et qu’il faut en sortir et ne pas rester dans l’aigreur ou la victimisation. Bon j’ai encore un peut de travail à faire sur moi, parce que j’ai toujours tendance à attiré les personnes qui abusent de mes limites, ils arrivent à moi masqué, sous le masque de l’amitié ou de l’amour. Mais bon l’important c’est aussi que je comprenne qu’il faut que je me respecte autant que je respecte les autres. Il y a aussi quelque chose au niveau des limites que je dois comprendre, il n’y avait pas de limite avec les autres dans mon enfance, les gens venaient à moi pour laisser libre cours à leur bas instincts. Et en développant mes transes la nuit, mes premières c’était des pertes de connaissances suite à de très fortes crises d’angoisses ou j’avais l’impression de m’évanouir. C’était probablement aussi quelque chose d’important qui m’a permis de rendre visite à ces gens dans le ciel qui vivaient dans une grande maison en bois c’est comme ça que j’ai eu mes premiers contactes avec Freya, Thor et Odin, sans connaitre leur nom ou savoir qui ils étaient et il est aussi probablement que cette façon de rentrer en contacte avec eux ai eu de l’importance. Alors ça nous rend plus fort et pour moi je suis certain que c’est ce parcours qui à facilité le développement de mes capacités ésotériques. Une partie de mon esprit fuyait mon quotidien difficile. J’ai vécu ces expériences jusqu’à mes 13 ou 14 ans, et il y a eu une période ou j’ais arrêter de pratiquer ces voyages, parce que je n’avais plus la force, j’ai eu beaucoup de kiné pour marcher et j’avais l’habite d’entendre la voix de Freya me donner des indications sur ce que je devais faire ou ne pas faire, sur la suite des événements. J’ai fait aussi beaucoup de rêve très intense ou je volais dans le ciel, ces rêves sont arrivés quand j’ai commencé à remarcher quand j’ai réussi à me passé de mon fauteuil roulant. J’ai recommencé à pratiquer les transes plus tard vers 20 ans quand j’ai pratiqué le druidisme. Et c’est comme ça que petit à petit, je m’en rends compte en repensant à ma pratique, mes dieux sont devenu ma famille. Quand il m’arrivait quelque chose c’est à eu que je demandais conseils, quand j’avais une joie ou un malheur quelconque c’est à eu que je demandais conseils, quand je célèbre les fêtes de Yule, c’est à eux que j’adresse des louanges et à Odin que j’offre des toasts. Le terme Kindred prend tout son sens, et comme j’aime à le dire je n’ai gardé aucune rancœur envers les marteaux, mon symbole favori c’est le marteau de Thor. Du coup mon monde, mon quotidien reste assez poreux aux mondes des esprits et des dieux, c’est très facile pour moi de sortir de mon corps, j’ai même des difficultés quand nous faisons des méditations des deux pouvoirs ou d’autres travaux, par exemple je me rappel le dernier rituel de Jacque Composanto elle nous à fait faire une méditation, j’ai essayé de participé comme les autres membres de la clairière, mais au bout d’un moment j’ai commencer à voir des images de chez elle, et à me retrouver là bas. J’ai arrêté tout. Ça m’est arrivé au cours d’autres rituels sur zoom. Je mets fin à la méditation quand ça m’arrive. J’évite, j’avoue que ça me met mal à l’aise de pouvoir faire ça, c’est quelque chose qui m’embarrasse, peut être parce qu’il y a quelque chose lié aux limites à ne pas franchir. C’est quelque chose que je m’interdis d’aller voir chez mes voisins et en plus aller en voyage sur le plant terrestre ne m’intéresse pas forcément, j’aime plutôt aller voir mes divinités avec cette pratique.

    Techniquement quand j’ai une transe, par le chant des galdar ou la méditation profonde,  les expériences de sortie du corps semblent survenir quand l'intégration du contacte avec la réalité du monde ordinaire est perturbé, quand aux niveaux sensoriels avec le chant ou la méditation  l'image mentale de son propre corps et de la réalité qui l’entoure est perturbé. En effet, le traitement de la vision, de l'audition ou du toucher dans les états de transes passe par une phase d’endormissement et ensuite quand je sors de mon corps mes perceptions son comme plus profondes et élargies. Ensuite ça dépendra de mon niveau de fatigue pour pratiquer.  

               

    Comment se passe une sortie de corps pour moi avec la transe :

    Les sorties hors du corps, sont aussi parfois accompagnées de la vision à distance ou de certains rêves, notamment des rêves lucides qui arrivent quand on en fait souvent. L’expérience du voyage en sortie hors du corps est souvent polymorphe, il m’arrive par exemple d’avoir la sensation d’avoir un corps physique alors que je suis hors de mon corps et d’avoir les sensations de l’odorat, du toucher, du goût, la vue et l’ouïe. Et d’avoir des interactions durant ces voyages avec les êtres qui me guide et m’accompagnent. Et d’autre fois je n’ai plus l’impression d’avoir un corps mais d’être le lieu ou est projeter ma conscience et dans ces moments là j’ai l’impression d’être tout ou de faire partie de tout, de voir dans toute les directions. C’est assez difficile à décrire.

     

     Les quatre phases types des sorties hors du corps :

     

    ·         Je pratique ma transe jusqu'à avoir enfin la sensation de "quitter mon corps", ça se produit sous la forme d’un choc ou d’une rupture soudaine. J’ai une lumière, comme une sensation de voir un flash et je sens ma conscience qui s’avance devant moi par le sommet du crâne et j’ai la sensation que mon corps vibre et je le quitte dans une sorte de paralysie ou d’une perte de conscience momentanée.

     

    ·         Ensuite ma conscience se retrouve hors de mon corps, et je peux me déplacé vers un endroit distant, vers un autre plans dans le monde d’en haut ou celui d’en bas. Il arrive fréquemment de voir à ce stade une de mes divinités, Freya, Thor ou Odin qui viennent me chercher pour entreprendre un voyage à ce stade. Dans ce moment là j’ai toujours l’impression que tout est plus net, plus vibrant, plus détaillé́. J’ai parfois la sensation de voir tout autour de moi à 360°. Il m’est possible aussi de voir depuis plusieurs angles différents. Et il m’est aussi arrivé mais vraiment très rarement et c’était plutôt le cas dans mon expérience de mort imminente d’arrivé à voir à travers les objets, surtout les murs ou les meubles. J’ai aussi fait l’expérience d’entendre les pensées des gens ou sentir leurs états. Mais ça ne m’est arrivé que deux fois et c’est des expériences qui me mettent mal à l’aise ça m’étais arrivé avec ma mère et surtout avec mon ami Jack Denibaud quand on pratiquait les voyages astraux ensemble.

     

    ·         Ensuite dans les autres phases, si je reste autour de mon corps chez moi je peux me déplacer plus librement, traverserait les obstacles, il m’est possible si je veux aller quelque par d’y aller en un clin d’œil, par exemple je suis aller à avec Odin à Stonehenge en Grande Bretagne comme ça, je vais parfois au sommet des Monts d’Arrée aussi de cette façon, d’aller sur le viaduc de Morlaix comme ça et il m’est arrivé d’aller dans le sud de la France voir la mer méditerrané. Je pratique assez rarement les voyages comme ça, parce que j’ai du mal quand je vois des gens qui ne me voient pas. C’est là encore quelque chose qui me met mal à l’aise. Par contre à chaque fois que je pratique je vais voir mes dieux, soit je descends dans le monde d’en bas pour voir Hel ou Morrigù du panthéon gaélique, soit je me rends dans le monde d’en haut pour aller voir Odin, Thor, Freya ou d’autres. Il m’est aussi arrivé d’aller visité des divinités d’autres panthéons pour les consultés ou passer du temps avec ces divinités. Dans ces états de voyages en sortie de corps il y a d’autre chose que nous pouvons voir c’est l’espace et les planètes ou des systèmes solaires lointains. C’est difficile pour moi je ne l’ai fait que quelque fois, et c’est la sensation du vide et de l’immensité qui me faits me sentir mal à l’aise dans ce cas là. Tout ces expériences des visites des dimensions invisibles est assez difficiles à définir. J’apprécie plutôt le fait de visité les mondes de la cosmologie scandinave, dans ces cas là si je découvre un nouvel endroit ou que je rencontre un être que je ne connais pas, il m’est possible de le rechercher dans un de mes livres et c’est plus rassurant.

     

    ·         La dernière étape celle du retour dans le corps physique, ce retour peut parfois être difficile être éprouvant et je peux parfois avoir besoin de plus ou moins de temps pour revenir, faire des exercices de respirations pour l’ancrage, manger quelque chose ou boire peuvent m’aider, ou alors travailler avec une pierre d’ancrage comme la staurolite ou du bois fossile, ça peut aider et facilité le retour. J’ai remarqué aussi que le retour dans le corps était encore plus difficile si j’avais de l’arthrose dans mes pieds ou une douleur quelque part, la sensation de douleur est alors absente durant le voyage mais je la sens décuplée au moins deux fois ou trois fois plus forte au moment ou je reviens dans mon corps. Enfin si je fais trop de voyage je peux me sentir fatigué, quand j’ai commencé à pratiquer tout ça de façon régulière et organisé dans des rituels il y a une dizaine d’années environs j’étais très excité, voir plus dynamique aussi après un voyage, au début quand je pratiquais et que je revenais dans mon corps j’avais remarquer comme une distorsion du temps ou de la notion du temps, par exemple un voyage en sortie hors du corps chez les dieux d’Asgard où il me semblais que j’étais rester une heure ou deux heures et en réalité le voyage n’avais duré que cinq minutes ou dix minutes. J’ai remarqué aussi que l’inverse était vrai aussi, je restais trois minutes en voyage et j’avais l’impression d’être resté des heures. Cette sensation de distorsion du temps durant mes voyages de sortie de corps à duré de façon inévitable jusqu’à mes 27 ans environs. J’en ai 39 aujourd’hui, mais il m’arrive toujours de sentir parfois cette sensation de distorsion du temps.  

     

     

    Méthode 2 :

    La deuxième méthode c’est principalement un travail de visualisation et de respiration, c’est la façon la plus simple d’attendre une transe, il est possible d’enregistré une méditation guidée ou d’écouter un instrument de musique comme un tambour ou des bols tibétains, j’aime le tongue drum aussi c’est vraiment un instrument de musique inspirant et qui aide à libéré la conscience des pensées quotidiennes ou perturbatrices. Quand nous réalisons une méditation guidée pour d’autres personnes, nous devons comprendre que nous utilisons ici une forme de techniques d’hypnose, légère, ça inclus aussi la programmation neurolinguistique. Il nous serra possible d’utilisé cette méditation et la mise en transe progressive avec un processus simple, qui consiste à suggérer doucement et progressivement aux participants ce que vous savez être vrai pour visualisé la méditation, par exemple dans le travail de la méditation des deux pouvoirs dans nos rituels d’ADF.  Il est possible de partager une méthode de pensée et de concevoir un environnement ou une expérience comme ça. Bien sur chaque participant aura sa propre vision ou approche de quelque chose et c’est heureux. Dans cette forme de transe par la méditation guidée et la respiration avec la suggestion qui doucement se mélangeant à ce que vous savez être vrai ça vous fait passer d'un état banal à un état de conscience modifiée où se produit la transe. Une méthode courante est celle de la transe au tambour. Par exemple dans la tradition chamanique le voyage au tambour qui est caractéristique d’un chamanisme nord-asiatique (Sibérie-Mongolie) que l’on nomme « chamanisme à tambour » en opposition à un « chamanisme à psychotropes », utilisant des plantes pour ouvrir les perceptions (ayahuasca, peyotl, iboga…).

    La transe dans cette pratique consiste à utiliser le bruit de percussion du tambour ou d’un autre instrument pour endormir l’esprit et induire un état de conscience modifié afin de conduire la conscience vers la transe. Cela se produit le plus souvent avec des tambours ou des hochets battant à une fréquence de 205 à 220 battements par minute. C’est une méthode qui fonctionne en raison de la stimulation auditive provoquant une modification des ondes cérébrales. La recherche nous montre que les ondes du cerveau humain les ondes gamma qui sont au dessus de 30Hz durant une forte activité cérébrale, physiologiquement parlant peuvent être entraînées vers une fréquence plus haute par des stimuli auditifs les fréquences passent alors dans la bande gamma de 30Hz à une fréquence comprise entre 30Hz et 70 Hz. De plus la Relaxation, la méditation, l’hypnose, les expériences de sortie de corps... La conscience, caractérisée par la fréquence des ondes cérébrales, peut être modifiée à volonté, avec des bénéfices pour la santé. Une étude menée par Marie-Élisabeth ; Faymonville Anesthésiste Réanimateur. Hypnothérapeute (CHU de Lièges Belgique). Il existe un certain état d’ondes cérébrales qui induisent la transe et donc les voyages en sortie de corps et les visions d’images, la perception des esprits et la connexion avec l’autre monde.Une fois que les ondes cérébrales atteignent ces états, les ondes alpha et thêta étant les plus courantes, sont actives aussi et agissent comme des canaux de communication et de réception, ces ondes aident les personnes à devenir plus réceptives ce qui facilite alors le travail avec la méditation guidée. Par exemple dans le cadre de la méditation des deux pouvoirs.

    En Europe la Neurophysiologiste Olivia Gosseries à été chargée de faire des recherches au Coma Science group de l’université de Liège. L’étude a été conduite en grande partie avec des experts de la transe et les conclusions ont déduits que partout sur la planète, plusieurs centaines de sociétés traditionnelles sans liens entre elles ont développé une forme institutionnalisée de transe. Et que les voyages en transe induites par le tambour se faisaient avec des cycles de 3 à 6 battements par seconde au tambour et que c’est une des caractéristiques qui est commune dans de nombreuses cultures chamaniques et sont censés produire des ondes thêta chez les chamans atteignant un état de transe. L’une des complussions est pas des moindres est que cet état de transe ne peut pas être que culturel. Le cerveau réagit différemment quand une personne entre dans cet état. Il est par ailleurs possible d’apprendre à la personne qui pratique ces transes à se passer du tambour et, à force de répétitions de parvenir à provoquer ses transes à la demande. Dans son étude  Olivia Gosseries nous démontre aussi que les premiers électroencéphalogrammes confirment une activité inhabituelle du cerveau dans les états de transes. L’étude montre ainsi des tracés similaires à la transe mais dans le cadre des études comportemental, à l'addition des ondes bêta peuvent alors être le signe de trois symptômes dissociatifs sur le fonctionnement normatif du cerveau qui sont connus dans les bandes de différente fréquences qui peuvent êtres signe d’un trouble maniaque soit des manies, de la dépression, ou plus grave d’une schizophrénie.

    Mais chez le cobaye qui pratique la transe dans le cadre du chamanisme ou de la méditation, rien de pathologique. Après quelques minutes en état de transe volontaire (ou cognitive), son cerveau retrouve une activité normale.

     

     

     

     

     

    Méthode 3 :

    Dans de nombreuses pratiques magiques de groupe ou même en solitaire, il y a cette phase ou nous appelons l’énergie afin d’aider les participants à faire la transition de leur conscience ordinaire vers l’état de conscience non-ordinaire, la conscience entre les mondes, bref en transe légère. Il y a dans cette approche de la magie et de la transe la pratique du tambour comme d’écrit dans la deuxième méthode, j’en ai parlé précédemment, mais cela englobe aussi la danse ou l’usage de différentes postures corporelles. La psychologie et la musicologie démontre qu’il y a un lien entre la musique, la danse et les pulsations du cœur. Cela provoque une modification du pouls et s’accorde à la danse et aux circonstances de la transe. Dans ces travaux sur la transe, le travail avec la danse, la musique et le lien entre ça et ce que ça induit sur la transe c’est assez semblable à la psalmodie ou au travail avec le chant. Cela distrait les fonctionnements et fonctions de la partie gauche du cerveau et ça vient puiser dans les associations psychologiques, physiologiques et culturelles. Je n’utilise pas vraiment la danse durant mes rituels et pour atteindre mes transes, mais il m’est arrivé durant des festoù-noz ou festoù deiz (le fest noz ou le fest deiz c’est une fête bretonne de nuit ou durant la journée) pendant une danse bretonne que je connais parfaitement, comme la Gavotte des Montagnes, la ridée 6 temps ou d’autre danses de ce type, quand on est en communions avec le groupes, tous en cercle et la musique. Même la langue bretonne chantée procure une énergie folle qui m’a fait passer dans un état de conscience modifié. Dans cette expérience j’ai eu l’impression d’être le lieu dans son entier. Ici la transe à provoquer chez moi un très fort sentiment de connexion avec le groupe et les gens, la musique et la terre. Je pense que c’est une technique qui peut être utilisé durant un rituel de groupe, pour améliorer l’expérience rituel avec les gens, entre eux, avec la terre, et le triple kindreds. Il y a des études qui on été faite chez les occidentaux par l’Américaine Felicitas Goodman et qui on été repris en France Michel Nachez un Alsacien qui pratique le chamanisme et qui étudie l’anthropologie et la musique il à aussi travailler sur les postures de la transe. Il à démontrer que pour nous il y a des effets positifs sur le bien être et le corps, sur la santé mental, aussi et que certaines postures ont un effet euphorisant, ou relaxant alors que d’autres sont régénératrices. Je pense aussi à la culture Védique et au Bouddhisme, la pratique des Mudras dans la Transe extatique et spirituel. Dans ma culture de foyer nous avons les Handstödhur qui forment une sorte de suite de Mudras runiques. J’aime beaucoup l’idée de travailler comme ça avec les runes et ainsi renouer les liens avec l’Hindouisme à travers une forme de pratique commune. Les Hindous ont l’idée d’accompagner la mort et le chagrin avec la pratique des mudras et de la danse, leur dieu Shiva terrasse les démons par la danse. Une sagesse Védique affirme d’ailleurs que si l’on ne sait pas d’où vient la danse, on ne doit pas en parler, et que si on ignore l’origine de la danse on ne peut pas danser.

    Il est possible d’inclure dans une pratique rituelle et liturgique l’utilisation des mudras comme le font les prêtres védiques. Ces gestes sont des « sceaux » et ils accompagnent la récitation des mantras. Cette association mantra-mudra est encore présente aujourd'hui dans les pratiques religieuses hindouistes, mais également dans le Bouddhisme Tibétain, Japonais et dans les cultes Hindouistes et Bouddhiques de Bali. Je commence de mon côté à inclure ce type de pratique que j’ai commencé à étudier avec les Stödhur, les Handstödhur et les Galdar. Dans le contexte d’Inde ou d’Asie c’est surtout le Bouddhisme Zen Japonais, le Bouddhisme Tibétain et le Shintoïsme. Surtout dans le Shintô l’Amour de la nature, le sens du sacré dans la nature. Être en contact avec la nature est se rapprocher des kamis, par la méditation et des pratiques qui se rapprochent de la prière et la transe. Tout dans la nature et tout ce qui est naturels, les montagnes, les forêts, les rivières, ou la mer sont vénérés car contenant des esprits sacrés. Les fidèles Shintôs prennent fréquemment des bains, se lavent souvent les mains et la bouche, tout ça ressemble beaucoup à ma conception du druidisme.

     

    L'exécution des mudras et la prononciation des mantras participent de rites, qui comme on va le voir, visent la fusion avec l'esprit divin, ou suprême. Elles sont donc en étroite relation avec la pratique yogique, qui par sa définition même est recherche de l'union. Le yoga originaire de l'Inde s'est en effet, intiment mélangé avec les pratiques de méditation et les rites de ces religions. On retrouve ainsi des points de ressemblance entre le yoga et mais également entre le Bouddhisme et l'Hindouisme. Par exemple nous pouvons voir souvent des prêtres hindouistes faire le Prana-yama qui est un exercice de respiration du HathaYoga, il s'agit de fermer une narine avec les deux doigts (formant ainsi une mudra) et d'inspirer avec l'autre narine. Il faut ensuite retenir son souffle, puis boucher la deuxième narine afin d'expirer par la première. Cet exercice de respiration vise l'acquisition de pouvoirs psychiques. Pendant la cérémonie le prêtre balinais (Brahmane) fait seulement le geste sans respirer. A Bali il y a différente sorte de prêtres. En premier lieu le Pedanda, qui est toujours un Brahmane, c’est le prêtre des milieux princiers, Hindo-Javanisés. 

     

    Les deux catégories de Pedanda :

    ·         Le Pedanda Siwa (siwaique)

    ·         Le Pedanda Boda (bouddhique).

    Il s’agit ici de la même religion mais avec deux sortes de prêtres, les différences concernent les objets sacrés et les dieux invoqués dans les mantras. Le Pedanda Siwa commencer sa cérémonie en se lavant les mains en prononçant des mantras « invocations de Siwa » ensuite il pratique les respirations yogiques. Il consacre de l’eau en écrivant dessus, avec une touche d’herbe consacrée, la syllabe « A-U-M » et jette des fleurs dans l’eau, invitant Siwa et sa force sanctifiante pour investir l’eau de sa sainteté et de sa force de vie. Il consacre ensuite la cloche à prières, qu’il agitera des lors en permanence. Suit une deuxième bénédiction de l’eau, marquée par une union du prêtre et de Siwa le dieu solaire. Pendant sa cérémonie le prêtre vie une transe ou l’esprit de la divinité Siwa l’investie, ensuite après avoir encore longuement pratiqué le yoga et la méditation tout en récitant des prières. Le Dieu fini par le quitter. Le Pedanda Siwa gagne sa vie avec la vente de l’eau bénite qu’il bénit dans ses cérémonies. Quand il participe à une cérémonie il montre ça position de Sudra. Et il est un invité d’honneur traité avec égard par rapport à son lien avec Siwa. Sa présence est absolument nécessaire lors des cérémonies princières, où il est le véritable officiant. Ensuite il y a aussi le Pedanda Boda qui est le prêtre du Bouddha ou de l’éveil, il manifeste la sainteté avec son union avec le divin par le contrôle de soi. Il est complémentaire avec le Pedanda Siwa pour les cérémonies religieuses de Bali. Ces deux formes de prêtres Pedanda Siwa et Pedanda Boda  on reçu une initiation basée sur la transe et il existe une autre forme de prêtre qui peut appartenir à n’importe quelle caste, mais qui est en générale un Sudra lui aussi. C’est le Pemangku. Ce prêtre est le gardien du temple et le chef des rituels. Ainsi que de la liturgie. Mais contrairement au Pedanda ce n’est pas un initié. Il est désigné par les Dieux mais de la bouche d’une personne ou d’un autre prêtre en transe. Est travail ensuite pour se former et acquérir les connaissances des textes et de la culture qui lui seront indispensable par la suite. Il est prêtre mais néanmoins considéré comme moins prestigieux que le Pedanda. Hors ses fonctions le rapprochent plus des gens du peuple. Ici dans ces cultes de Bali la façon dont le Pedanda Siwa pratique sa transe et entretient son lien avec la divinité Siwa, me fait penser à un confrère druide du Finistère le Druide Taliesin dans son groupe l’ODD (l’Ordre Druidique de Dahut), un groupe qui est issus de l’ADCS (Assemblée Druidique du Chêne et du Sanglier) l’ancien nom de l’ODD était par ailleurs « ADCS Foyer druidique Neved »  il à une pratique de la transe qui diffère de la mienne mais qui ressemble beaucoup à ce que font les prêtres Pendanda Siwa qui sont en faite des Brahmanes. En tant que prêtre du cornus il travail avec Cernunnos de cette façon, pour être investie par l’esprit de la divinité qu’il honore et parvenir à accomplir des cérémonies et des bénédictions, grâce à lui et pour les membres de sa communauté. Dans ce type de pratique l’état de transe consiste à utiliser des postures corporelles, pour induire des états modifiés de conscience et des images et illustrations de l'art de l’Inde ou même en Europe avec les représentations de Cernunnos justement qui ressemble beaucoup aux représentations du Dieu Védique Shiva. Pour utiliser les postures corporelles extatiques comme méthode pour atteindre un état de transe, il faut imiter la position du corps exactement comme illustré dans l'œuvre d'art ancienne afin de réaliser l'expérience de transe commune. Donc nous devons êtres assis en tailleur, mais ça peut marcher allonger comme faisait mon ami Jack Denibaud quand il travaillait avec Odin ou Thor. Il est également important de maintenir la tension dans une partie de votre corps, souvent les bras ou le dos. Les chamans aussi pratiquent de cette façon, surtout dans les rituels avec les cérémonies des huttes de sudation. Avec cette pratique le corps maintient une tension qui permet le fonctionnement de celui-ci comme une organisation qui permet le contrôle plus facilement du changement de perception, et ainsi en augmentant la tension corporelle, la conscience pourra atteindre plus facilement et profondément l’état de transe. Le sentiment de connexion entre la conscience du prêtre et ce qu’il fait dans son rituel ainsi que le sentiment d’implication de la divinité ou des divinités n’en seront que plus accrus. C’est ce que nous cherchons à réaliser quand nous pratiquons la transe. Et donc nous pouvons accomplir cet approfondissement par divers moyens, comme la danse rotative (Danse circulaire), accompagnée de musique percussive ou à tendance obsessionnelle, hyperflexion ou hyperextension du cou, pression sur les globes oculaires et fermeture des paupières, manœuvre de Valsalva, usage de certains procédés sonores qui fond référence à la danse ou au geste, mais il y a encore beaucoup d’autre procédés comme le jeûne, la respiration accélérée (hyperventilation, rebirth « renaissance »), usage éventuel de psychoactifs comme les plantes enthéogènes, échauffement collectif. Alors parmi ces méthodes pouvant présenter un danger, il est fortement déconseillé de les pratiquer sans un encadrement initial de personnes expérimentées. Ensuite la partie la plus importante c’est en psychiatrie, dans le DSM-5, l'expression « transe dissociative » est utilisée pour caractériser un trouble pathologique. Comme la pathologie narcissique, la schizophrénie paranoïde.

    Il y a de multiples autres formes de transes qui peuvent être pratiquées et il est important que chaque personne parmi les expérienceurs de ces états modifiés de conscience développera sa ou ses propres technique(s) afin de pratiquer la transe et d’arrivé à entré en transe, que ce soit pour un rituel, pour recevoir des messages, pour amélioré le sentiment de connexion avec une implication plus profonde avec ce que la personne réalise ou simplement pour le bien-être ou le développement personnel. Il existe une multitudes de formes que peut prendre la transe.

     

    Les formes de la transe sont nombreuses, et très différentes :

    ·         La transe cataleptique

    ·         La transe chamanique

    ·         La transe cognitive auto-induite

    ·         La transe convulsive

    ·         La transe de personnalités multiples : trouble dissociatif de l'identité

    ·         La transe de possession

    ·         La transe de vision

    ·         La transe d'inspiration créative, poétique (poïétique) ou divine (théopneustie)

    ·         La transe divinatoire, les plus célèbres étant celles de la Pythie de Delphes, ou encore de l'oracle de Nechung, l'oracle d'État du Tibet, dont Thubten Ngodup est actuellement le médium.

    ·         La transe ecsomatique : sortie-hors-du-corps, voyage astral, Out-of-the-Body Experience (O.B.E.)

    ·         La transe érotique

    ·         La transe extatique (de nature mystique)

    ·         La transe "haineuse" : transe guidée par une certaine haine, pour les kamikazes Japonais  ou les berserkers Vikings.

    ·         La transe hypnotique

    ·         La transe méditative

    ·         La transe médiumnique, la plus célèbre étant celle du médium spirite

    ·         La transe néoténique (à la naissance), liée au "traumatisme de la naissance" selon Otto Rank, à la "matrice périnatale fondamentale" IV (naissance) selon Stanislav Grof

    ·         La transe onirique (durant le rêve)

    ·         La transe orgasmique : orgasme

    ·         La transe psychédélique (sous l'influence de drogues hallucinogènes)

    ·         La transe somnambulique

    ·         La transe terminale (au seuil de la mort) : expérience de mort imminente, Near Death Experience (N.D.E.)

     

    En utilisant l'une des trois méthodes décrites dans l'exigence 7, décrivez en profondeur une seule expérience que vous avez vécue en état de transe d'un point de vue expérientiel (c'est-à-dire qu'avez-vous ressenti, vu, ressenti, etc.). (au moins 300 mots)

    Ma réponse pour ce travail :

     

    Il s’agira donc ici d’une expérience de la «  transe ecsomatique »  qui consiste en une sortie-hors-du-corps, aussi appeler voyage astral, ou encore Out-of-the-Body Experience (O.B.E.)

     

    Je vais vous décrire un voyage plutôt banal, que je fais souvent, je rends des cultes quotidiens le matin et le soir à mes divinités et à notre kindred et quand j’ai du temps dans la journée, le Mercredi, le Jeudi et le Vendredi je fais des rituels druidique de ADF ou des blots Asatrù pour mes divinités de foyer, Odin, Thor et Freya. Il m’arrive parfois de faire une OBE et un voyage en esprit pour Asgard et la Valhöll, (le Valhalla) ou même à Sessrúmnir, je visite aussi d’autres endroits. J’ai pensé dans un premier temps parler de mon Initiation avec les dieux, avec des divinités de deux panthéons, Morrigù dans le monde souterrain et ensuite avec Odin dans le monde d’en haut. Mais la première partie de cette expérience n’est pas très jolie. Je préfère décrire de belles expériences plutôt, et qui sont peut être d’importance moindre mais qui font sens avec ce que je vis au quotidien grâce à cette capacité, le contacte avec les divinités qui en est grandement renforcé.

    Les expériences de voyage en OBE par la transe, c’est je pense ici un des éléments les plus important dans le rôle qui nous incombe en tant que druides dans le culte et les services rendu aux divinités, ce sont des pratiques et des expériences qui nous permettent de réduire la distance entre nous et eux, mais aussi de nous impliquer avec eux beaucoup plus. Je n’imagine pas ma pratique du druidisme sans ces contactes réguliers et ses visites chez eux, et inversement aussi, mes rituels domestiques quotidien ou dans la natures pour les hautes journées sans leur visite et leur implication, j’aurais du mal à imaginé le vide que ça serrait pour moi. Les contactes avec les divinités guides, divinités de foyer ou les esprits représentes une partie assez conséquente du chemin du druide. C’est notamment le cas des divinités pour les questions d’enseignement et d’accompagnement sur les chemins de la connaissance. Je pense que c’est important. Ils sont des êtres qui s’impliquent avec nous sur les plans psychologiques, émotionnels, spirituels et physiques.

     

    Je vais parler de deux expérience, en 2023, Cela fait bien sur des années que je pratique ces visites de mes divinités.

     

    Voyage de sortie de corps par la transe, du Vendredi 8 septembre 2023 :

    J’ai effectué ce jour là mon rituel de dévotion à Freya dans un de mes sanctuaires domestiques, celui dans ma chambre, tranquillement. Je prends un carnet et une feuille de papier avec moi pour prendre des notes, je sais que j’ai une description à faire pour mes cours sur la transe. J’ai allumé une bougie, placé des offrandes de fleurs et une libation de cidre pour Freya et le Kindred, j’ai aussi fait brûler de l’encens de rose. J’ai commencé à ressentir la présence de Freya dès le début de mon rituel, elle vient souvent au début ou j’ai des contactes avec elle dans la journée ou je lui fais ce rituel, pour ce rituel je travail avec Odin en portier, il s’agit de mon rituel druidique : «Le rituel nordique quotidien de ty-Elfed Dieub - sous les branches d'Yggdrasill ». Je vais mes offrandes et je réalise mon rituel, après le présage et la bénédiction des eaux de la vie dans la partie travail à faire je réalise ma méditation avec des chants de Galdar et des exercices de respiration profonde. J’obtiens ma transe et je sors de mon corps, c’est la que Freya qui était avec moi m’emmène pour Asgard et je me retrouve sur la plage de  Thruvangr, à droite se trouve les pontons de bois, et le Bilskirnir où vis Thor en contrebas sur la plage. L’aire est pure, l’éclatante couleur de la mer et la lumière sont tellement brillantes et fraiches, j’entends les mouettes et j’en vois sur les eaux du fjord qui s’étend au-delà des ondes bleues. Je marche avec Freya sur le sentier qui mène au village de bois, de chaumes et de muret de terre couvert de mousse, nous montons le chemin qui mène vers un grand portail à côté de Himinbjorg il y a une fortification en bois qui fait tout le tour au sommet de la falaise au dessus, nous croisons des gardes et la grande porte s’ouvre pour nous en haut de ce chemin. En face de nous s’étire un vaste et puissant paysage. Je me sens tellement vivant quand je suis ici, l’herbe, le ciel, les contractes du bleu de l’eau, du gris des nuages, la neige blanche au sommet des montagnes au loin, la vaste forêt qui s’étends sur le bergmirkr et la grande salle des dieux. Ce qui m’anime le plus quand je suis ici c’est la sensation de ne plus être affecter par les soucis et les problèmes de ma vie terrestre. Le quotidien, les douleurs, la maladies tout ça s’évapore et ne laisse plus place qu’à cette sensation de plénitude.  J’entre avec Freya dans le palais d’Odin et je me sens comme toujours, attendus et aimer, les êtres que j’y vois m’attendent et me montre l’intérêt de ma visite pour eux. Il est vrai que j’étais resté quelque temps sans venir avec les soucis que j’ai eu sur la terre depuis un ou deux ans. Je sais qu’à chaque fois que je viens je suis bien accueilli. Il y a trois immenses tables parallèles ou des gens boivent ensembles, des femmes, des hommes et des personnes debout autour, dans un brouhaha de rire. Des gens s’expriment aussi dans des langues que je ne comprends pas. J’arrive devant le feu sacré qui brule perpétuellement dans le fond de cette salle, des bancs et des chaises imposante sont disposé autour. Je retrouve Odin ici.

    Qui comme souvent il a cet aire de lassitude il est souvent très fatigué. Et contrairement aux représentations qu’on peut trouver de lui dans les œuvres de fiction ou les livres, il m’apparait vraiment très vieux, presque grabataire, la peau très marquée par le temps avec des taches brunes sur les mains, le visage très ridés, une barbe longue et l'absence de cet œil que parfois il cache avec une mèche de cheveux ou un chapeau. Je m’adresse à lui, lui exprimant tout ce que je regrette, tout ce que je souffre et toutes les situations difficiles auxquelles j’ai du faire face et les épreuves que j’ai vécus, la maladie de ma mère et des personnes qui nous ont mentie et trahi. Sans en dire plus ici il me donne de bon conseil, me confirme que mes intentions étaient bonnes et que j’ai réagis comme tout homme l’aurais fait à ma place. Dans cette grande salle je me sens libéré et protéger. Avant de partir il me donne un dernier conseil que je m’empresserais de noter ensuite c’est « Il est de ton devoir d’apprendre à ne plus te juger durement, à te sentir libre, que la première chose à faire pour les vivants c’est de parvenir à occuper leur propre place dans le monde avec autonomie et confiance en eux ». Je remercie ensuite Odin qui me dit qu’il reste ici mais qu’il regardera dans les flammes de son feu pour fermer les portes de mon rituel avec moi. Je le remercie et je sors toujours accompagné de Freya. En sortant sur la gauche plus bas avant de passer l’enceinte fortifiée par des mures en bois. Il y a des animaux dans un jardin et une table couverte de fruit, je perçois alors de grandes plaines et de larges mains soulever des sacs de grains, sur l’aire immense des labours à venir… Je rencontre alors Freyr avant de partir. Je passe quelque instant avec lui et je retourne avec Freya en contrebas sur la plage et je quitte le monde des dieux pour revenir à mon état de conscience ordinaire, j’ouvre les yeux et je regarde la bougie sur mon autel qui brûle doucement, l’encens aussi qui fume tranquillement. L’odeur est si douce. Je prends mon carnet et je note ce que m’a dit Odin et sur une feuille tout se que j’ai ressentit durant ce voyage. Je regarde l’heure sur mon téléphone il ne c’est passer que quelque minutes, mais j’ai l’impression d’être resté plus d’une heure chez les dieux.

    Je mets fin à mon rituel, alors que des frissons parcourent mon corps, je me sens comme toujours après un de mes voyages, en sécurité et rassurer à propos des questions que j’ai posé à Odin. Je sonne mon bol tibétain pour mettre fin au rituel et j’éteins la flamme de ma bougie.

     

    J’ai un instant de réflexion durant mes dévotions quotidiennes ensuite j’ai beaucoup réfléchis au message d’Odin et j’en suis venus à la conclusion qu’il est temps pour moi de passer à autre chose de sortir de la torpeur des ruminations, de me redresser et d’avancer… Il y a tellement de possibilité et de belles choses à vivre et à faire dans la vie qui m’attend.    

     

    8.      Décrivez ce qui arrive au corps pendant un état de transe d'un point de vue physique. (min. 300 mots)

    Ma réponse pour ce travail :

    Ha la transe, qu’arrive-t-il à notre corps durant cette pratique. On pourrait ce dire qu’il se reconnecte lui aussi, alors que l’esprit, le corps astral ou l’âme est ailleur. Nous pouvons voir ici une sorte de voyage au plus profond de notre mémoire collective. Nous retrouvons nos racines communes, qui s’inscrivent dans la culture nordique avec le seidr ou dans la culture gaélique avec l’imbas forosnai, et qui existait bien sur chez d’autres peuples Indo-Européens. Nous pouvons nous sentir directement relier à nos lointains ancêtres indo-européens au moment de cette pratique.  

    Ensuite il est nécessaire de pouvoir identifier les signes de transe. Il existe différents signes de transe plus ou moins identifiables que nous pouvons référencer.

    La Transe est beaucoup plus naturelle que ce que nous pensons. Elle est une forme de dissociation. Des expériences de dissociations, nous en vivons tous les jours, par exemple quand nous parlons. Au début, on se met juste à parler. Puis après quelques instants, on se met à faire des gestes, nos mains se mettent à bouger. Alors ce n’est pas nous qui décidons au préalable des signes ou des gestes que nous ferons quand nous parlerons.  Pour la pratique de la Transe c’est à peut près la même chose. Mais de façon  juste un peu plus profonde que pour la communication. La transe est avant tout une pratique qui demande du travail et de l’entraînement quotidien et je pense que tout le monde peut arriver à obtenir un état de transe, plus ou moins profond, plus ou moins souvent. Ce qui est heureux avec cette pratique quotidiennes c’est aussi ce qu’elle peut induire en nous et faire l’expérience de voir les portes qu’elle ouvre sur la perception de la réalité, la créativité, la compréhension, la réflexion, la sagesse qu’elle nous apporte et le recule sur la vie et l’existence ensuite. A la longue par exemple nous pouvons considérer la transe comme étant des expériences proches de la mort et à force de mourir nous n’auront plus peur de la mort ou de la fatalité de l’existence. C’est ce genre de chose aussi que la pratique change en nous. Mais ici la question porte sur les changements ou ce qui arrive au corps d’un point de vu physique.

     

     

    Physiquement voici ce qui peut arriver au corps :

    1)      Un état de relâchement musculaire corporel et facial pouvant aller jusqu’au sommeil ou à la léthargie.      

    2)      Un relâchement ou un affaissement du corps en générale.

    3)      Des convulsions ou des secousses et/ou raidissements musculaires violents, involontaires impliquant une grande partie du corps.

    4)      Un pouls ralenti et une tension artérielle diminuée.

    5)      Une respiration plus lente et profonde avec parfois des suspensions.

    6)      Un ralentissement des mouvements et l’installation progressive d’une certaine immobilité.

    7)      Des mouvements involontaires (mouvements idiosyncratiques ou idéomoteurs).

    8)      Des mouvements volontaires inhibés (catalepsie).

    9)      Une modification de la chaleur corporelle (une diminution le plus souvent). Changement de la couleur de la peau au niveau facial (vasodilatation ou vasoconstriction périphérique).

    10)  Des mouvements rapides des paupières et un balayment des orbites.

    11)   Une mydriase et une défocalisation des yeux.

    12)  Une possible augmentation du larmoiement.

    13)  Un réflexe de déglutition ralenti ou augmenté ainsi que des changements qualitatifs au niveau de la salivation.

    14)  Vécu de perceptions inhabituelles et parfois paradoxales : flottement, légèreté, lourdeur…

    15)  Une dissociation : fragmentation de la perception de l’identité, de la conscience et de l’environnement.

    16)  Amplification de l’acuité sensorielle, ainsi que de l’imagerie mentale.

    17)  Une modification du timbre de la voix

     

    Le Coma Hypnotique ou Léthargie :

     

    L’effet le plus important de la modification physique du corps durant la transe c’est probablement la léthargie ou ce qu’on appelle le « coma hypnotique ». Au-delà de l'état léthargique et/ou somnambulique, il a été modélisé d'autres profondeurs de transe. Notamment l'état hypnotique d'Esdaille. Suite aux études de James Esdaille (1808 - 1859), chirurgien écossais sur le sujet, cette étude permettra de mettre en lumière le « coma hypnotique ». Cette profondeur de transe est le niveau le plus bas jamais atteint par une personne qui pratique la transe. Même si l'expression de « coma hypnotique » est très forte et peut-être déroutante, elle nous décrit tout simplement l’état physique de la personne qui pratique cette transe sous cette forme très profonde. C’est dans cet état, que la personne se trouve en catatonie, et faisant totalement abstraction de la réalité qui l'entoure, elle ne perçoit plus rien de ce qui se passe autour de son corps physique. La conscience de la personne est alors totalement portée sur elle-même et son ressenti, et les choses qu’elles expérimentent dans son voyage astral ou son travail en état de transe. C’est alors ces activités qui sont alors potentialisées. Toutefois dans le corps il y a des changements physiologiques important qui surviennent pendant un état de transe et a découvert des changements liés aux ondes cérébrales, à la pression artérielle, à l'adrénaline et aux endorphines. Quand nous effectuons une transe, dans un contexte spirituel le cerveau cesse de produire des ondes bêta et commence à produire des ondes thêta.  Ce qui à pour effet de faire passer notre cerveau d’un état d’éveil qu’il à durant la journée, à un état de sommeil profond qu’il à normalement quand nous dormons profondément la nuit. Il y aussi une chute de la tension artérielle durant l’état de transe. Alors que le pouls lui s’accélère. Et l’aspect bénéfique pour la santé de cette pratique c’est que le niveau des hormones du stress diminue dans l’organisme, tandis que le niveau de bêta-endorphines augmente. La diminution des hormones du stress plus l’augmentation de la bêta-endorphine provoque un profond sentiment de bien être et parfois une douce euphorie. Quand nous effectuons régulièrement des transes il y a aussi une chute de l’adrénaline et de la noradrénaline. C’est ce qui procure un état d’euphorie ponctuel. En fin de séance généralement il y a une augmentation des endorphines liée à l’expérience de l’extase durant la transe.

     

     

     

    Il peut aussi y avoir des effets secondaires :

     

    Après une séance de transe. On ne s’aurait a proprement parler en faite d’effets secondaires, car ils peuvent être voulus, mais plutôt de perturbations. Les perturbations en autohypnose qui se  manifestent sur de longues séances de pratique. Et mais aussi dans le cadre ou la transe nous fait travailler sur des choses plus « lourdes », donc c’est une étape qu’il nous faut comprendre et franchir, ici la transe nous fera travailler sur le passé ou les mécanismes de défenses tels que le contrôle. Le fait de plonger en état de transe, induira très probablement une problématique sur le contrôle, surtout si la personne à une sensation de perte de contrôle ou de contrôle accrue de la situation, et cela en fonction de ce qu’elle aura vécu par le passé. Ce sont des aspects qui sont toujours généralistes et jamais vraiment spécifiques, les transes peuvent provoquer des perturbations, non pas par rapport au passé travaillé, mais au vide que cela entraîne. Il y a dans nos histoires personnelles et dans notre fonctionnement qui découle du passé des notions liées à nos expériences de la vie ayant des incidences sur le présent, qui prennent souvent énormément de place dans le mental d’une personne, que ce soit sous forme de pensées obsédantes ou encore de ruminations. Le désamorçage du passé entraîne par conséquent l’arrêt des pensées obsédantes et ruminations. Cet arrêt provoque une notion de vide à combler. C’est à partir de cette notion de vide que des perturbations pendant quelques jours peuvent émerger, avant de régresser rapidement, mais avec une pratique constante on arrive à ne plus éprouver cela. Bien que ça reste un effet secondaire possible, il n’est forte heureusement pas toujours présent quand on pratique, souvent au début, quand la transe c’est nouveau pour nous. Ici donc l’un des effets secondaires de la pratique de la transe est un développement personnel induit, voulus ou non. J’ai vu des personnes en faisant des recherches sur les groupes d’études du druidisme sur facebook, je lis beaucoup de livre aussi et de PDF sur le sujet. Hors j’ai vu sur les réseaux des gens dans le druidisme affirmés qu’ils étaient contre le développement personnel, et qu’en même temps ils étudiaient la religion, la spiritualité et l’ésotérisme. Ce qui m’a sembler étrange, bon parce que pour moi l’ésotérisme d’un druide inclus la pratique des transes ou des méditations poussées et donc les modifications du fonctionnement du corps comme je viens d’en parler plus haut auront obligatoirement un impacte sur celui-ci et sur le cerveau des individus qui la pratique en induisant donc un soulagement thérapeutique même s’il n’est perçu que superficiellement. Après le terme « new âge » aussi qui sert de mot fourretout pour l’usage des personnes rigides d’esprit. Quand on est druides, normalement nos Dieux et Déesses, ainsi que les ancêtres et les esprits de la nature, sont des parties intégrales de notre vie. Il y a alors les recherches et les travaux pour recréer notre druidisme, recréer des rituels et mettre en place notre culture de foyer, comprendre les conceptions Indo-Européennes aussi. Et puis bien sur en plus des études et du reste il y a les pratiques de la transe et de la méditation. Nous recréons notre druidisme. ADF fait un grand travail de reconstructionisme et je trouve que parmi les groupes druidiques actuels c’est celui qui pousse le plus loin ce travail de reconstruction, nous allons plus loin que les autres justement parce que nous cherchons à recréer les contactes qu’avaient les anciens peuples Indo-Européens par la transe avec leurs dieux, comme la Pythie chez les Grecques avec Apollons ou Lodfafnir chez les Scandinaves avec Odin. Nous cherchons à faire revivre cela. Ce qui nous place dans la continuité des anciens serviteurs des Dieux dans le monde Antique et nous reprenons le flambeau. De nos jours un Druide est un officiant, par son engagement, par ses recherches de connaissance, de sagesse et d’élévation spirituelle, ce qui ne peut réellement se faire qu’avec un contact permanent avec les Puissances Divines, et le Kindred dans sont intégralité. Avec la pratique de cette fameuse transe si importante pour nous et qui à comme effet aussi de nous permettre de retrouver plus de sérénité et de nous guérir de certain maux même sans le vouloir de première abord, justement le but de la transe pour un prêtre étant d’établir un lien de communication avec les puissances divines qu’il vénère. Alors nous sommes donc Druides par une plus grande conscience spirituelle, conscience de nous même et aussi grâce au rétablissement qui nous est accordé par la transe avec un fort lien avec nos Dieux et nos Déesses et avec le Triple Kindred dans son ensemble.

    Bien sur si nous cherchons le bien être est le développement personnel en premier nous pouvons pratiquer autre chose à côté de notre druidisme comme de la Sophrologie ou l’étude de la psychologie positive et active. De mon côté j’ai ajouté une pratique du Bouddhisme qui me fait beaucoup de bien et que je trouve complémentaire avec le Druidisme.

    La finalité de cela je trouve c’est qu’avec la pratique et l’étude de la transe et de son existence dans les différentes cultures de foyer chez les peuples Indo-Européens. Nous pouvons en déduire que le développement personnel est un des effets secondaire de la transe dans le cadre de la religion Druidique.

     

    9.Tenez un journal pendant cinq mois détaillant le travail de transe que vous avez effectué. Rédigez un essai basé sur ces journaux qui examine votre pratique au fil de la période pendant laquelle vous avez rédigé un journal. Dans cet essai, expliquez comment vous pouvez appliquer le travail de transe à la divination, à la magie et à d’autres travaux que vous effectuez dans le cadre de rituels et personnellement. Les écrits de moins d’une fois par semaine ne compteront pas pour remplir cette exigence. Votre journal doit inclure les travaux issus des exercices trouvés dans le matériel de support de ce cours. (min. 1000 mots).

    Ma réponse pour ce travail : Miz Eost - Août 2023 :

    Je commence mon journal en Août, j’avais commencé à écrire depuis Février 2023, mais en début d’année je n’ai pas eu vraiment le temps et je me suis retrouver avec des rituels que je ne ferais qu’une fois par semaine, donc ça ne rentrait pas dans les exigences de ce qui est demander ici en partie 9 du cours de transe dans le programme du clergé. J’ai alors repris mes travaux à ce que j’ai fait début Août, l’année dernière je suis allé célébrer Gouel an Eost (Lughnasadh) avec Yvon Salaün un ami de la danse bretonne qui est géobiologiste et qui m’apprend un peut cette discipline. Avant d’aller célébrer le rituel avec lui j’ai écrit un nouveau rituel avec lui avec mes dieux que je suis allé contacter avant l’écriture du rituel par la transe, par la méditation et le chant des galdar. J’ai beaucoup travaillé avec les runes Fehu, Berkano et Jera, par le chant et j’ai aussi fait des Handstödhur (les mudras runiques). J’ai donc contacté mon équipe pour savoir quel divinité ferais quoi, surtout dans le lieu ou j’allais célébrer, un lieu particulier avec des cheminés cosmo-telluriques. J’en ai parlé avec Yvon avant d’écrire le rituel et ensuite j’ai écrit le rituel.  Pour cette transe j’ai pratiqué en sortie de corps comme je l’ai décrit dans la partie 7. Mes Dieux de foyer en ont l’habitude, je procède ainsi aussi quand j’écris un blot avec l’orthopraxie Asatrù du Kindred Midgard.

    Ensuite durant tous mes rituels du mois d’Août j’ai réalisé des rituels quotidien présent dans le hearth keeper way et aussi mes propres rituels. J’avais prévu un rituel pour honorer Ganesh le dieu Hindous, j’ai écrit un rituel Védique pour lui et durant l’écriture du rituel je suis allé le trouver, j’ai fait ça le matin je me suis dégager un moment pour médité avec une prière à notre triple kindred. J’ai dit les mantras de Ganesh et je lui ai fait un prière que j’ai inclus dans le rituel que j’ai réalisé le 15 Août pour mes amis de la clairière Virtual Fire Protogrove. J’ai pyrogravé des runes liées durant cette période, j’ai contacté Ganesh par la Transe durant le reste du moins d’Août, j’ai choisi ses offrandes avec lui, des gâteaux breton et des fruits produit en France, des framboises et des fraises. Je lui ai fait le rituel en préparation de celui que j’allais mener pour Virtual Fire Protogrove. Je n’y connais pas grand-chose en cosmologie Védique, j’ai lu le Rig Veda en PDF et j’ai écouté des vidéos sur l’Inde et cette culture, je me suis imprégner de ça et pour entreprendre mes premiers voyages, j’ai visualisé l’Inde et j’ai décidé de partir tout seul pour le voir, d’habitude je me fais accompagner par Thor ou Freya quand je fais une transe avec un voyage en esprit vers d’autres divinité, depuis la mésaventure que j’ai eu en 2016 avec une divinité étrusque, Moloch. J’ai vécu une mauvaise expérience avec cette divinité et j’ai eu du mal à m’en défaire parce que Moloch venais sans être invité à mes rituels. Je me suis fait aider par Thor pour ne plus qu’il revienne j’ai dit aller revoir Moloch quelque année plus tard pour faire le point avec lui. Mais je me rappel de cette mésaventure et je fais attention quand je visite un autre panthéon depuis. Donc pour Ganesh j’arrivais déjà à ressentir sa douceur et je ne me suis pas fait accompagner. Je suis arrivé sur un lieu qui ressemblait à un jardin, avec une montagne dans le fond, claire, et une forêt luxuriante à la végétation exotique au pied.  Et Ganesh était dans un bâtiment ouvert rouge de mode asiatique, avec devant un jardin, un bassin avec une fontaine et dans l’entré un Tori comme au Japon. Suite à ces voyages j’ai cherché dans des livres sur l’Asie et j’ai appris qu’au Japon Ganesh avec d’autres noms comme Shoten par exemple. Mes premiers contacte avec lui j’ai vu sa mère Parvati aussi et je suis allé voir Shiva, plus loin sur un lac il passe sont temps à danser. J’ai pas été plus loin, j’ai essayé de prendre contacte avec Agni mais je n’ai pas eu le droit d’aller le voir. J’ai donc transmis un message à Parvati pour lui, pour le rituel en divinité Gatekeeper. Je pense que je referais ce rituel à Ganesh en Août 2024 je pense. Et peut être que je lui referais ce rituel d’autres années. J’aime bien ce dieu il est très doux et apaisant. Et c’est vraiment surprenant pour moi de voir des divinités avec plusieurs bras, je ne les ai pas toujours vu avec plusieurs bras mais assez souvent.

    Ensuite j’ai eu un gros problème fin Août avec beaucoup de stresse, la vie de ma mère à été mise en danger par mon ex-copine, nous avons du nous séparé. Et j’ai du me remettre de ce stresse, de cette tristesse et de la colère, tout ça forme des émotions vives et qui m’ont fait perdre beaucoup d’énergie et de joie de vivre. Il y a un moment on je n’ai plus réussie à continuer mes cultes quotidiens ni mes travaux de transe. Jon Drum à eu la gentillesse de dire des prières pour moi et comme il le faisait pour ma mère.

    Miz Gwengolo- Septembre 2023 :

    De mon côté j’ai repris les cultes en Septembre  mais avec le Bouddhisme, je me suis intéresser au Bouddhisme et je trouve ça vraiment intéressent à faire en complément du druidisme, il est possible de travailler avec Thor en bodhisattva et d’utiliser les visualisations, la philosophie et les mantras. Tout ça comme des techniques pour me sentir mieux et me remettre. En même temps durant cette période je me suis grandement intéresser à la culture védique, à l’hindouisme et aux religions chinoises, Lao-Tseu avec le Taoïsme et Confucius avec le Confucianisme, et le Shintoïsme au Japon. Ma préférence va vers le Shintö, le Taoïsme et le Bouddhisme Zen. J’ai découvert tous ça en essayent de comprendre d’où venais les traditions d’Asie, j’ai lu beaucoup de livres dessus, sur le Mahâbhârata et le Rig-Veda et j’ai regardé des documentaires, à la TV. En plus de mes pratiques de méditation, j’essaye d’accommodé au mieux. Avec ma propre pratique. Dire le mantra de la compassion et travailler sur des prières avec nos neuf vertus « La sagesse, la piété, la vision, le courage, l’intégrité, la persévérance, l’hospitalité, la modération et la fertilité ». Je me suis rendu compte que j’avais surtout besoin de travailler sur l’hospitalité, la modération, la persévérance et le courage, avec le dieu Thor en exemple, lui c’est un vrai modèle de courage, d’altruisme et de persévérance. C’est vraiment ce dieu là qui incarne le plus ce dont j’avais besoin pour aller mieux. Et ce fut le cas. J’ai donc utilisé des méditations avec un mala tibétain qui lui vient du temple Bouddhiste Drukpa-Plouray dans le Morbihan. Je prononce alors avec cette méthode de transe, les mantras, celui de la compassion : «Om mani padme hum » ou des galdar par exemple pour la guérison et la santé : « Féhu-Uruz-Wunjo » ces phrases sont répétés aussi souvent que nécessaire pour retrouver suffisamment de calme pour que la transe puisse venir et le rituel fonctionner, le mala lui-même agissant comme une agitation pour garder les mains occupées et distraire l’esprit.

    Pour les prières avec le mala et les neuf vertus de ADF je faisait ce rituel suivant :

    Les neuf vertus et ADF dans notre druidisme : 

    C’est un des éléments important l’observation de nos vertus, il n’est pas toujours facile de mettre une pratique en place, comme des prières ou des méditations, mais il est important pour chaque druide de ADF de méditer et de travailler d’une façon ou d’une autre sur nos vertus, le programme de Hearth Keeper est très bien pour faire ça aussi. C’est possible de le faire avec un mala et le travail de la transe.  

    L'importance de l'éthique, de la morale basée sur les neuf vertus de A Druid Fellowship 

    Nos 9 vertus de ADF: soit les vertus de la sagesse, la piété, la vision, le courage, l'intégrité, la persévérance, l'hospitalité, la modération et la fertilité. 

    Elles sont assez proches des 9 vertus des Nordiques. Donc quand notre foyer est de culture Norse (Scandinave) nous pouvons observer également les neuf vertus de la tradition Nordique. Il est possible aussi de médité avec ces vertus là si nous travaillons avec une culture nordique de foyer ADF. 

    Nos principes fondamentaux sont les neuf nobles Vertus: courage face au danger, l'amour de la vérité, l'honneur, la loyauté, l'hospitalité, la persévérance au travail, l'autodiscipline et le sens des responsabilités.  

      

    Les galdar des vertus : 

    Les Bouddhistes chantent des mantras, les hindous aussi et si vous travaillez avec la culture Védique de foyer ADF les mantras peuvent même mieux marcher pour vous. Il est important d’adapter. Tout ça je pense. 

    Pour les neuf vertus et les runes, j’avais fait un travail là-dessus dans mon Dedicant path, j’associe aussi les neuf mondes d’Yggdrasill avec les runes et les vertus. 

     

    Une première série de prières et de méditation possible peut être celle-ci : 

    1= Wisdom/Sagesse = Ansuz = Asgard. 

    2 = Piety/la piété = Othala = Midgard. 

    3 = Vision/la vision = Kenaz = Niflheim 

    4 = Courage / le courage = Thurisaz = Jötunheim 

    5 = Integrity/ l’intégrité = Mannaz = Svartalfheim 

    6 = Perseverance / la persévérance = Eihwaz = Helheim 

    7 = Hospitality/ l’hospitalité = Gebo = Vanaheim 

    8 = Moderation/la modération = Wunjo = Muspellheim 

    9 = Fertility/ la fertilité = Féhu = Alfheim 

      

    En plus de nos neuf vertus j’associe souvent une dixième vertu à toutes les autres, celle de l’humour  qui pour moi est importante pour avoir et garder une attitude joyeuse dans la spiritualité et dans la vie de touts les jours. 

      

    Pour la pratique prenez votre mala dans votre main et faite glisser les graines ou les perles en bois (il y en à parfois de très beau en pierre aussi) une par une et visualisé nos vertus en chantant le galdr de la rune qui lui est associé par exemple pour la vision la rune c’est kenaz et le  chant c’est « Kkkeeennnaaaaazzzz » de façon prolongée. Vous méditez alors sur la vertu et quand vous avez fini passez à la suivante. 

    Il est aussi possible d’ajouter des prières en plus pour nous connecter à la pensée de cette vertu.  Voir par exemple: 

    1= Wisdom/Sagesse -Ansuz : 

    Je rends hommage à notre propre druidisme, puissé-je m’ancrer dans la réalité de la sagesse d’ADF dans le bon jugement et la capacité de percevoir correctement les gens et les situations. 

    2 = Piety/la piété - Othala : 

    Je rends hommage à notre propre druidisme, puissé-je m’ancrer dans la réalité de la piété d’ADF dans l’observation correcte des traditions rituelles et sociales entre les humains, les dieux et les esprits.   

    3 = Vision/la vision –Kenaz : 

    Je rends hommage à notre propre druidisme, puissé-je m’ancrer dans la réalité de la vision d’ADF dans la capacité d’élargir ma perspective des choses et des situations afin d’avoir une plus grande compréhension de ma place ou de mon rôle dans le cosmos, en relation avec le passé, le présent et l’avenir.  

    4 = Courage / le courage - Thurisaz : 

    Je rends hommage à notre propre druidisme, puissé-je m’ancrer dans la réalité du courage d’ADF dans la capacité d’agir de la façon la plus appropriée face à l’adversité, dans les choix de vie, en accords avec mes valeurs personnelles et celle de ma communauté ou de ma tradition de foyer.   

    5 = Integrity/ l’intégrité -Mannaz : 

    Je rends hommage à notre propre druidisme, puissé-je m’ancrer dans la réalité de l’intégrité d’ADF dans la fidélité à moi-même et aux autres, l’honneur des druides implique l’équité, l’honnêteté, le respect et la confiance en soi.   

    6 = Perseverance / la persévérance - Eihwaz : 

    Je rends hommage à notre propre druidisme, puissé-je m’ancrer dans la réalité de la persévérance d’ADF dans la bonne conduite, la motivation de la poursuite de mes objectifs et de mes projets et cela même quand le chemin devient difficile. 

    7 = Hospitality/ l’hospitalité -Gebo : 

    Je rends hommage à notre propre druidisme, puissé-je m’ancrer dans la réalité de l’hospitalité  d’ADF dans les actes du quotidien en m’impliquant dans mon travail de druide avec bienveillance, et dans une relation saine avec les autres membres de ma clairière ou de la communauté. En accueillant les visiteurs et les amis avec amabilité et respect à chaque moment. 

    8 = Moderation/la modération - Wunjo : 

    Je rends hommage à notre propre druidisme, puissé-je m’ancrer dans la réalité de la modération d’ADF dans l’équilibre en toute chose, il est important de ne pas tomber dans l’excès à propos de la nourriture, de la boisson ou des activités que nous aimons. L’équilibre en toute chose pousse  facilement l’esprit à la modération. 

    9 = Fertility/ la fertilité - Féhu : 

    Je rends hommage à notre propre druidisme, puissé-je m’ancrer dans la réalité de la fertilité d’ADF dans la générosité de l’esprit, de la pensée, du cœur, du corps et de l’esprit impliquant la créativité et de l’artisanat.  La fertilité pousse l’individu avec l’inspiration à devenir un créateur. Il est important de nourrir ces qualités dans notre cœur et dans ceux des autres.

    Donc j’ai continuer une bonne partie du mois de septembre à faire le travail de transe et de prière que j’ai fait commencer fin août, j’ai du rester quand même au moins quinze jours pour me remettre de ce qui c’était passer fin Août. C’était des moments difficiles. J’ai travaillé avec mes bols tibétains et le chant des galdhar. J’ai aussi écouté de la musique en CD de rythmes et de percussions. Comme je le fait depuis des années, j’ai utilisé nos rituels du Hearth Keeper way, ceux de SDF Solitary Druid Fellowship et mes propres rituels durant cette période.  Ces méthodes, qui me permettent de me concentrer sur un rituel, sur l’invocation de divinité, l’offrande et le passage ou je fais mes transes avec le chant ou la musique me convient extrêmement bien. Le but de la méditation restant de distraire notre conscience, et dans un second temps de réalisé quelque chose d’assez complexe pour que l’esprit s’implique et nous permette d’atteindre la transe. Outre la visualisation et le travail d’introspection pour commencer un de mes voyages en esprit. L’important ici c’est de se libérer et d'entrer en transe.

     

    Miz Here-Octobre 2023 :

    J’ai continué mes pratiques durant le mois d’Octobre et j’ai fait un grand travail de reconnexion avec les runes et un pratique du Seidr, le fait de jeter les runes dans le cosmos, dans la trame du destin, afin de protéger quelqu’un, là c’était à la demande d’Etienne Goriau, un ami très cher à mon cœur, je le considère même plus comme un frère. Il y avait des présences chez lui, il avait aussi un problème juridique est il avait besoin de protection j’ai donc avec l’aide de mon amie Agthea qui est une spécialiste des runes choisi correctement les runes avec lesquels j’allais travailler qui sont : Uruz, Tiwaz et Raidho, j’ai aussi fait un taufr (une amulette) en pyrogravure qu’il à placer chez lui.

    Le nom de cette pratique et de ces rites Sendingar soit « envoyer » = To send et « Ring » = l'anneau ou le cercle, on a aussi le mot « Runar » = les Runes, soit envoyer des runes dans un cercle, ou encercler des runes. Ce rituel de Sendingar a pour but de projeter un signe, en générale une rune ou plusieurs runes liées pour modifier quelque chose dans nos destins (le wyrd) ou dans l'environnement par exemple pour la protection d'un lieu ou d'une personne, opérer le changement d'une opération donnée, l'abondance la fin d'une période difficile.

     

     Le nom de "Sendingar" et un terme norvégien qui se traduit par l'anglais "Shipments" et qui veux dire "expédition" en Français, l’ancien usage parlait plutôt de Galdar et de Galdrastafir, Stödhur, Höndrstödur et Stada. 

     

    -Sendingr: sortilège projeté  à distance (au singulier)

    -Sendingar : sortilèges projeté à  distance (au pluriel)

     

    Du coup durant une grande partie de mon mois d’Octobre je suis allé chez Etienne en voyage d’OBE par la transe j’ai vu deux entités chez lui et j’ai essayé de mon mieux de les apaiser. La gène ressentit c’est calmer par la suite, mais le voile entre les mondes plus mince à cette période de l’année y est aussi peut être pour beaucoup dans ce qui vivait Etienne chez lui. J’y retournerais s’il y a un souci l’année prochaine à nouveau de toute façon.

     

    Voici un exemple de rituel de Sendingar : 

     

    Travailler sur ce que vous voulez accomplir ou changer. Méditer longuement sur ce que vous voulez modifier, protéger, les liens que vous voulez faire (avec l'environnement, et les esprits/divinité/forces), les obstacles qui empêche la situation désiré de ce faire ou qui empêchent l'amélioration présente de s'améliorer. Méditez aussi sur le bien fondé de votre action, sur les effets éventuelles, et sur le fait que souvent le problème vient de nous même, de nos pensées et de notre comportement dans la vie. Ne pas oublier aussi quand dans d'autres cas une situation peut sembler déplaisante en premier lieu mais en faite elle est préférable à toute autre.

     

    Pensez à la rune, aux runes ou aux symboles/ou Signes avec lesquels vous allez travailler (Triskell, Vegvisir, Mjöllnir, Gungnir, Ægishjálmur, Draumstafir Ginfaxi, Rosahringur minni, Þjófastafur ou le fylfot …) Quand vous avez choisi celui qui peut convenir, visualisé le souvent ou dessinez le sur du papier, du carton ou gravez le sur du bois. On peut aussi travailler avec un jeux de rune et étaler les runes sur un autel, en suite de quelques runes, celles avec lesquelles vous aller travailler, On Peut aussi faire des Stafur plus communément appeler Sigil avec ces runes.

     

    Debout officier un rituel ADF quand vous êtes dans le centre sacré à la partie « travail à faire »  Chanter des Galdar ceux ds runes approprier, vous pouvez aussi invoquer les divinités avec lesquels vouos souhaitez travailler. Demander l'aide d'Odin pour sa sagesse, de Freya et de Frigg ou l'aide des Nornes pour vous aider a dénouer la ou les situation(s) difficiles, ou de favoriser les choses dans la toile du Wyrd. Assez vous méditez et chanter des Bardits et des Galdar pour vous aider a atteindre une transe, méditez et visualisé les signes. Imprégnez vous de leurs énergies. Ressentez tout cela en vous et autour de vous. Laisser les runes ou les signes poser leurs empreintes sur votre Fylgja et votre Hamr sur votre double personnel ce sera entièrement de votre volonté si vous travailler avec un Guide comme moi je e fait avec Freya ou Odin il faudra leur aval pour aller plus loin. Si les guides ou toutes autres divinités avec lesquels vous travailler sont d'accord avec le reste du travail. Demandez leur de modifier le cours des événements en cours pour vous (si c'est pour vous que vous faite ce sendringar ou pour la ou les personnes pour qui vous faite ce rituels). Ensuite chanter les signes les Runes (Galdar) et les noms des symboles ou des dieux avec lesquels vous travailler. (Vardhlokkur) dites les noms tout bas puis de plus en plus fort, lentement puis de plus en plus vite. Les chants et les runes ou symboles doivent résonner. Effectuer une transe sortez de vous même (votre corps physique) avec votre double astral, « Hamr » puis dans l'autre monde imaginer un fil qui appartient a la toile du wyrd et déposé y les symboles et les runes, ce fil fait lien avec la totalité du wyrd et celui de la personne ou des personnes impliquées. Vous pouvez aussi envoyer les runes directement sur le wyrd quand vous êtes dans cet état de transe et de voyage astral soit avec votre volonté soit par toute autre technique que les guides ou divinités vous enseignerons, Comme Freya ou Frigg savent le faire. Ensuite revenez dans votre corps physique et dans un état ordinaire de conscience.Encore une fois chantez les Galdar et prenez votre Gandr ou votre Seidrstaff quand votre Galdr ou vos bardits s'accélère, projetez les signes sur la toile du wyrd, visualisé l'énergie partir de votre Gandr (bâton) ou de votre Seidrstaff (baguette). Pour vinir relâchez le rythme de votre incantation et redescendez à la fois dans sa vitesse et dans sa tonalité. Reposez votre gandr ou votre seidrstaff et repossez vous. Remerciez les entités bénéfiques les divinités ou vos guides de vous avoir assisté ainsi que les Nornes. Ensuite fermer le centre sacré et mètre fin au rituel et quand vous avez appris que le sendringar a donner ses effets que ce rituel a marcher (sa peut mettre du temps parfois des années) offrez un blot aux divinités ou a vos guides pour les remercier de leur aide. Je travail toujours avec Odin et Freya je leur fait toujours des offrandes pour les remercier ensuite.

     

    J’ai relus sur la Transe ensuite durant le mois d’Octobre et sur les avantages pour la méditation, je me suis remis à la pratique du Bouddhisme et des méditations espacés par des prières et des chants, j’ai aussi refait des voyages en OBE, pour quelques proches et pour me protéger aussi, je me suis senti mal fin Octobre et alors que j’allais faire le mantra de la compassion, j’ai entendu une vois me dire plutôt celui de Ganesh « Om Gam Ganapataye Namaha » je me suis exécuté et quand je suis aller pour faire ma sortie de corps j’ai vu Ganesh qui ma donner des indications sur ma méditation et qui ma avertie aussi de quelque tracas, de personne qui allais essayer de revenir dans ma vie mais que ça passerait. Ce qui est surprenant c’est que trois semaines plus tard j’avais une de ses personnes toxiques qui tentant de reprendre contacte avec un « singe volant » au téléphone. Mais j’avais été prévenu est c’est passé finalement. Le mantra de Ganesh est très bénéfique aussi pour se libéré des charges mentales. Je l’ai utilisé jusqu'à mes célébrations de Vetrnaetr et de Samhain.

     

    On n’en parle peu être pas assez dans les études ici parce que c’est dans un cadre religieux, pour les Prêtres et à fortiori pour les Druides IE et les Gothar, mais les transes et états de conscience modifiés sont vraiment quelque chose d’important et qui se développe dans le monde médical  en effet les professionnels du monde médical et paramédical, commence à l’utilisé sérieusement afin de pouvoir soigner les gens sans utiliser des substances chimiques ni rituels compliquer, la transe auto-induite (par exemple à l’aide d’une musique) peut se révéler un outil précieux en thérapeutique.

    Quand on recherche l’origine de cette innovation on apprend que c’est une Française Corinne Sombrun qui est Ethnomusicienne et qui à étudier les pratiques issues des savoirs ancestraux.

    Corinne a été initiée à la transe lors d’un reportage chez les chamanes de Mongolie et a cherché à en savoir davantage sur cet état qui avive le potentiel enfoui en chacun.

    Alors elle à fait des recherches vers la science et à été aider par des scientifiques pour vérifier les effets réels sur le corps et l’esprit. C’est la rencontre entre deux mondes : la transe ancestrale et la science dure. On a pu vérifier que le cerveau de la personne en transe est parfaitement sain, que l’activité cérébrale est modifiée : l’hémisphère droit, expression d’une intelligence intuitive, prend le dessus sur l’hémisphère gauche qui commande l’intelligence analytique. Et les possibilités sont étonnantes, sur l’esprit et sur le corps. Ainsi un chercheur qui souffrait d’une paralysie partielle du bassin a pu remarcher sans canne. Un médecin en soins palliatifs a découvert qu’elle a enrichi sa relation avec les patients en fin de vie. Il semble que la transe a toutes sortes d’effets sur la santé. Elle diminue la douleur, augmente la force, favorise le bien-être, l’empathie, l’altruisme, régule l’anxiété. Les Occidentaux découvrent alors les bienfaits de la transe comme ils ont découvert ceux de la méditation de pleine conscience. La recherche ne fait que commencer, les perspectives vont très loin.

     

    Miz Du – Novembre 2023 :

     

    Durant le mois de Novembre, j’ai continué mes pratiques de la transe et j’ai acheté des encens plus doux à offrir en offrande à mes divinités de foyer, de l’encens à la rose, de l’encens de lavande et de l’encens de cèdre. C’est une bonne idée d’en combiner deux ou trois. Ensuite avec le bol tibétain je médite longuement. Nos méditations et nos expériences de transe dans le cadre de notre pratique du druidisme Indo-européens de ADF, sont simple ça peut juste consister à se mettre sur un siège confortable et prendre de profondes respirations afin de permettre à notre corps de se détendre. Ou alors recrée une pratique de transe dans un contexte culturel d’une culture de foyer en particulier. Durant le mois de Novembre de l’année 2023, j’ai travaillé sur la à méditation des deux pouvoirs, avec nos reliques. C'est un concept avec lequel j'aimerais travailler bien plus afin de découvrir comment l'intégration du stresse et le soulagement des tensions dans un rituel pourrait affecter le résultat et le succès de l'expérience de ce rituel et surtout si il y a une partie travail à faire. Ou juste l’expérience quotidienne qui s’en suivra en tant que druide. J’ai continué à travailler sur la méditation des deux pouvoirs et d’autres méthodes méditatives pour atteindre doucement la transe, le plus souvent sont une combinaison de respirations nettoyantes bouddhistes et de méditation guidée avec la visualisation de nos reliques, sur le modèle que nous avons pour nos rituels quotidien sur Virtual Fire Protogrove. J’ai aussi associé les Handstödhur (les gestes runiques avec les mains, qui sont comme des mudras védiques), je me contente de m’asseoir devant mon sanctuaire, d’honorer mes dieux de foyer, de faire une offrande d’encens ou/ et de cidre ou de bière, d’allumer une bougie. J’avais besoin de ce type de pratique après tout ce que j’avais vécus depuis un an environs. Je me suis remis heureusement et grâce à ces pratiques, j’ai aussi demandé de l’aide et rendu visite en sortie de corps à Thor, Odin et Freya. En complément. Les techniques des respirations et des handstödhur  ça m’a beaucoup aider et bien qu’il n’y avait aucune visualisation pour accompagner cela, je l’ai fait de moi-même, j’ai ensuite ressenti un profond sentiment de paix et de calme qui à été de plus en plus croissant, jusqu’en décembre. J’ai parfois des petites tracasseries sur internet, mais je réponds par l’humour et je passe mon chemin, ça ne sert à rien, ni de s’énerver, ni de chercher à leur donner un cours de druidisme aux gens, qui ne leur correspondra pas de toute façon. J’ai pris un peut de recule, et je me suis rendu compte que je me sentais mieux et c’est grâce à la méditation et à la transe. J'ai effectué les mêmes médiations au cours de cette période. J’ai aussi ajouté ce type de méditation dans  mon travail quotidien et hebdomadaire. Mes pratiques les plus courantes reste de faire un rituel le soir et de déposé une offrande d’encens sur un de mes sanctuaire et de pratiquer la transe pour voyager pour entrer en contacte avec mes divinités d’Asgard. À partir de là, je peux m'éloigner de la méditation simple comme celle du Bouddhisme pour entrer en relation avec les anciennes pratiques du seidr, des galdhar et de ma culture de foyer. Qui me permet ainsi de pratiquer d'autres voyages et états de transe de se produire, c’est un état comme je l’ai déjà décrit qui se produit sur demande avec moi, quand j’ai assez d’énergie pour vivre ces expériences. Miz Kerzu – Décembre 2023 : Durant la période de décembre j’ai surtout travaillé sur mon chemin spirituel, et j’ai fait un retour sur les différentes façons d’utilisé les états de transes. Pour ce faire une techniques assidue et une pratique régulière permet d’obtenir une croissance personnelle et de  clarification spirituelle sur tout ce que j’avais traversé tout au long de mon année et depuis que je pratique le druidisme. Le chemin du druidisme Indo-Européen de ADF comportera aussi des choses vraiment spécifiques à la culture de foyer dans laquelle le Prêtre évoluera, ici dans la mienne je suis plus un Gothi et mais avec ma culture local de la région de Bretagne il y a forcément une influence celtique dans ce que je fais, et j’ai aussi un fort désire de renouer avec mes ancêtres qui viennent de plus au Nord dans les Hébrides. Tout ce qui va toucher aux traditions écossaises surtout en Décembre dans mon propre druidisme « nordique », est vraiment important pour mon chemin et la façon dont je vais pratiquer mon druidisme durant cette période de l’année. De ce fait il y à des choses plus catégoriques et identifiables comme la divination, le travail magique ciblé, les esprits invoquer, les déités. Le chant des galdar, le chant en Breton (mais ça pourrait aussi être dans une autre langue celtique ou germanique), le travail avec les runes et le travail en commun avec la famille ou des amis afin d’établir un esprit de groupe et maintenir l'énergie pendant nos célébrations de Yule. Yule sur « Liten-Bretland » : Yule en Liten-Bretland (ou en Petite Bretagne) c’est ce que je vis de plus construit dans mes rituel au cours de l’année, j’aime beaucoup célébrer Yule comme ça, dans le Kindred Midgard nous avons aussi une autre date c’est en pleine lune après le solstice d’Hiver, soit en Janvier. Mais je reste plus attacher à cette période des douze jours, parce que ça correspond avec la façon traditionnelle de célébré cette période chez les Bretons et puis nous en avons une description faite par le Moine Béde chez les Saxons aussi. J’ai durant décembre fait à peut près les mêmes choses qu’en novembre sauf que fin décembre la période des douze nuits de Yule ou des Gourdezioù (en Breton) est arrivée.  Il y a de nombreuses coutumes et des rituels pour marquer les célébrations des 12 Nuits de Yule. On dit que pendant ces 12 nuits, les portes vers l'autre monde sont grandement ouvertes et qu'il est particulièrement facile de communiquer avec les ancêtres, les dieux et les esprits, c’est donc un moment très important de l’année pour nous.

     

    ·         20/12 1ère nuit : La Nuit des Mères

    ·         21/12 2ème nuit : Le Solstice

    ·         22/12 3ème nuit : Sagesse

    ·         23/12 4ème nuit : Courage

    ·         24/12 5ème nuit : Hospitalité

    ·         25/12 6ème nuit : Persévérance

    ·         26/1é 7ème nuit : Harmonie

    ·         27/12 8ème nuit : Honnêteté

    ·         28/12 9ème nuit : Fidélité

    ·         29/12 10ème nuit : Progression

    ·         30/12 11ème nuit : Honneur

    ·         31/12 12ème nuit : Le Serment du Sanglier

     

     

    En général, j'ai trouvé que le travail en transe était particulièrement bénéfique lorsque je médite sur les neuf vertus de la tradition nordique dans le cadre des célébrations. Les Nuits de Yule sont le moment de faire brûler de l'encens c’est donc propice à la méditation. Yule c’est un moment de l’année ou je remets en question mon chemin et la direction que je pense être la bonne pour moi et comment je devrais prendre un nouveau départ l’année suivante après avoir fait mon serment du Sanglier. Avec la pratique de ma transe et de mes sorties de corps je suis autonome et capable de demander conseil à mes dieux protecteurs en entrant en transe et en communiquant avec eux ainsi. La période de Yule est aussi très propice à ce type d’activité, de remise en question, de recherche, d’introspection et de divination. J’ai fait des voyages et j’ai eu de nombreuse communication avec Freya et Odin durant mes célébrations de Yule et ce qui en est ressortie en gros pour moi, c’est que 2024 sera une année spéciale pour moi, de la libération et des charges que je n’ai plus à porter, et Odin ma demander de prendre soin de mes amis, des gens que je connais est qui auront besoin de moi au cours de l’année. J’ai des amis en particulier deux personnes que je connais et qui vivent des moments toujours difficiles, je serais là d’une façon ou d’une autre. J’ai aussi cette problématique qui est revenue durant mes méditations et mes transes de cette période de miz-Kerzu. Durant tout le mois de Décembre j’y ai pensé, c’est qu’à propos du druidisme tel que nous le pratiquons, il n’y aura peut être jamais de personne extérieur à ADF qui pourront nous comprendre, nous créons des liens si fort avec les divinités ou les esprits et nous vivons des expériences spirituelles tellement différentes de ce que peuvent vivre les autres Druides, comme par exemple ceux de la Gorsedd. Que ça nous éloignera forcément du reste de la communauté des druides. C’est là quelque chose qui peut compliquer les échanges, alors je pense que quand Odin ma demander de veiller sur mes amis en plus des deux particuliers auxquels il à fait référence, je devrais essayer d’être là un jour pour des membres de ADF ou des druides qui essaieraient de se rapprocher de notre pratique ou qui voudraient rejoindre ADF. Du moment que les gens sont respectueux en face de ce que je fais, je pense que c’est quelque chose qui m’incombera, peut être pas toute de suite mais un jour prochain.

    J’ai beaucoup réfléchi ces dernières années depuis 2020 (la période du covid) et aussi cette hiver durant Yule à la façon dont je devrais honorer mes dieux et existé, avec cette pratique du druidisme, j’ai aussi remis mon chemin en question, mes désirs et les choix que je peu faire dans la vie, par exemple j’ai toujours souhaiter avoir une famille, et je me rend compte que ça ne marche pas vraiment avec moi, je tombe toujours sur de mauvaises personnes qui me font vivre la vie difficile et infernal que j’ai vécu dans l’enfance, je dois mettre mes limites aussi dans la relation et au final je doute maintenant d’un futur comme tout le monde, c’est peut être le signe que ce n’est pas fait pour moi, après tout je n’ai jamais eu de vrai père alors comment je pourrai avoir des enfants ? Ou-bien  être un bon compagnon pour la bonne personne, je pense l’avoir été mais en m’oubliant trop dans tout cela. Yule nous pousse à nous remettre sur ces questions liées à la famille et aux choix que nous avons faits jusqu’à présent dans ce domaine. Il m’est souvent arrivé aussi de penser à arrêter définitivement le druidisme quand je vois comment il est pratiquer et quel type d’individus sont mis en avant dans le druidisme en France, avec toute ces querelles de clochés et des guerres d’égo. Je ne me reconnais simplement pas dans ce chemin, s’il n’y avait pas eu ADF sur mon chemin j’aurais probablement déjà arrêté, j’ai aussi des amis qui m’encouragent. Un de mes souvenirs des méditations de Yule les plus importantes c’était pour la nuit de la persévérance, ça à été un voyage astral vers Thor et Freya, et se qu’ils m’ont conseillé, de changer mon regard sur les choses et la façon dont je regarde les situations et les personnes dans le druidisme sans trop m’attacher à ce qu’ils peuvent pensés ou dires de négatifs. Qu’en générale le monde dépend de la façon que nous avons de l’appréhender ou de l'observer même de loin. Je pense suite à cet échange avec mes dieux que la voie du clergé et la meilleur pour moi. Dans le sens ou je devrais me contenter d’aider les autres et de leur apporter mon soutient en restant dans une forme de neutralité de plus ADF est ce dont j'avais besoin pour m’en rendre compte. Cette expérience m'a aidé à me rappeler que parfois, je peux être confus au sujet des choix que je fait dans la vie et que même spirituellement, si j’ai un problème, je devrais simplement aller demander à mes dieux. Et travailler avec ce que la vie m’accorde en bien comme en mal.

     

    Pour conclure :

    Pour finir j'ai trouvé que mes expériences au cours de cette période ou je tenais un journal étaient importante, mine de rien ça en valaient la peine, mais comme j’en ai parlé surtout pour cette période entre Lughnasadh et Yule c’est des moments de l’année qui sont important pour moi, surtout après les récoltes, l’automne et le travail de guérison spirituelle que je fais à peut prêt tout les ans, cette fois c’était différente parce que j’y ai inclus des éléments Bouddhistes et ça marche plutôt bien avec moi. Et bien sur Yule avec ce lien si fort que je ressens avec les dieux et se que représente une famille. Je pense que comme je n’ai pas de vraie famille je la retrouve avec eux je peu trouver à travers eux des membres d’une famille que j’aurais aimé avoir, et trouver dans Odin se père qui m’a tellement manqué, trouver un frère à travers Thor et une amie fidèle à travers Freya. Alors s’appeler « Odinson » prend tout son sens. Heureusement pour moi j’ai toujours tendance à tirer profit des expériences spirituelles que je vis avec eux, et dans mes méditations je fais de mon mieux pour avancer et progresser. J'aimerais aussi essayer si possible plus tard de vivre des expériences de sortie de corps partager pour aller voir les dieux ou tenter des contactes avec eux, moi et une autre personne, comme je l’ai vécu à l’époque avant de rejoindre ADF avec mon ami Jack Denibaud qu’on appelais « Mage » sur les forums ésotériques. J’ai beaucoup appris grâce à lui. C’est le meilleur Druide que je n’ai jamais connue en France et il n’appartenait à aucun groupe, et vivait sa propre pratique du druidisme et de la magie blanche. Ce cours me mène aussi à remettre en question ma pratique des méditations et de la transe au quotidien, je pense que je devrais écrire beaucoup plus de méditations guidées et d'inductions de transe. Ecrire sur ces sujets peut être quelque chose d’assez important pour les futures générations de druides qui voudraient utiliser ces techniques. Il y a en effet de bien nombreuses méthodes pour atteindre un état de transe pendant la divination, les danses ou d’autre chose encore, comme regarder l’eau coulée d’une source, d’une fontaine, ou regarder une flamme dans l’obscurité. Tout ça devrait être plus développé dans nos pratiques.

    10.  Créez une cassette d'autohypnose pour vous mettre en transe, partir en voyage spirituel et en ressortir. Soumettez un script ainsi qu’un résumé de vos résultats. (min. 200 mots pour le résumé)

    Ma réponse pour ce travail :

    Voici un travail de méditation des deux pouvoirs que j’ai écrit en me basant sur ceux que j’ai pratiqué durant la période ou j’ai mis mes pensées et mes réflexions sur le journal de Août à Décembre 2023. Bien sur j’ai ajouté des détailles et je l’ai écrit pour les autres en m’adressant à la deuxième personne du pluriel. Pour que ça soit utilisé pour d’autre personne. Il s'agit d'une méditation sur les reliques ce qui est important, mais dans le contexte de ma culture Nordique de pouvoir et de ma terre celtique de Bretagne. J’ai fait ce script plusieurs fois seul à avec moi ça marchait très bien. Description de la visualisation : Je commence par chanter des Galdar, je décris le lieu ou nous nous trouvons, et j’invoque les valkyries Geirskögul, Göndul, Skögul, Gunnr et Sigrun pour effectuer ce voyage. Je décris alors ensuite les trois reliques et l’environnement durant cette transe d’autohypnose légère. Il est aussi important d’avoir un feu ou une bougie allumée, pourquoi pas celle des reliques qu’on allume en début de rituel, mais des plates en chauffe plats, ça marche très bien.

    De l’encens aussi qui nous aidera grandement à entré en transe légère. Et nous pouvons aussi faire un feu en extérieur et remplacer l’encens par des fumigations de plantes. C’est tout à fait possible. J’aime utiliser des percussions et le chant des runes, les galdar avant de commencer.

    La suite runique pour le voyage s’emble celle la plus appropriée.

    Les runes : « Uruz-Raidho-Sowilo »

     

    La méditation des deux pouvoirs du voyage des Valkyries :

    [Sonner du bol tibétain trois fois]

    Chanter les Galdar suivant :

    Enfants de la Terre, prenez un moment pour calmer votre esprit et votre corps. Nous allons voyager vers le pays des dieux. Fermez les yeux est respirez profondément. 

    Écoutez le son de votre propre respiration, aller et venir, comme les vagues de l’océan. 

    Écoutez les battements de votre cœur battre en vous et dans les profondeurs de la terre. 

    Faites une pause une seconde et écoutez tout cela en même temps.

    Ensuite chantez avec moi les runes de puissances, très anciennes runes, celle qui nous permettrons de voyager.

    • Uruz =  UUUUUUURRRRRRRRRUUUUUUZZZZZZZZ ·         
    • Raidho = RRRRRRAAAAAAIIIIIIIDDDDDDHHHHHOOO ·         
    • Sowilo =SSSSSSSSSSSSOOOOOWWWWIIIIIIILLLLLLLOOOO

    ***Moment de silence***

    Regardez et voyez dans votre esprit où vous en êtes actuellement et imaginez-vous en train de vous éloigner de là où vous êtes. Dehors il y a la mer, il y a le vent, de la pluie fine et du soleil. Voyez les maisons de granite et les bourgs de marché bruyant et les maisons à colombages, les villages, les forêts et les monts d’Arrée. Vous marchez en direction d’un arbre celtique, et d’une forêt ancienne et profonde, Huelgoat, les reliefs de Brocéliande et des chevaliers de Bretagne. Alors vous sentez la terre fraîche et humide sur vos pieds. Les branches des arbres forment une voutes céleste. Ensuite une brise fraîche forestière s’élève jusqu'à vous, prenez le temps de la ressentir profondément. Les anciennes sagesses de la terre et des bois sont contenue dans cette brise. Alors que vous marchez comme des druides dans la forêt vous entendez des rires de jeunes femmes et des montures, des chevaux ? Un léger bruissement de feuilles, peut-être dû au vent, peut-être provoqué par un écureuil qui passe par là. Un rayon de lumière passe au travers et le souffle du vent apporte une nuée de corbeaux qui croassent toute, au milieu des oiseaux ce sont des jeunes femmes que vous contemplez, toutes blondes ou rousses portant des armures complètes qui les font ressemblées à des hommes, mais leur cheveux qui dépassent de leurs casques les trahissent. Se sont les Valkyries Geirskögul, Göndul, Skögul, Gunnr et Sigrun elles viennent vers vous et vous font signe de les suivre sur les bords d’une fontaine dans la forêt. Une fontaine avec des entrelacs celtiques gravés sur la pierre et la rune Lagus qui trône au milieu des eaux. Sigrun vous tends une coupe plein de cette eaux fraiche et pure. Vous la portez à vos lèvres pour y boire. Et vous vous sentez purifié et régénéré en un instant. Ces eaux ne sont pas de simple eaux, il vous semble entendre des voix anciennes, des messages profonds vous reconnaissez certaines de ces voix ? Est-ce votre grand Père ou une grand Mère ? Un parent perdu ou un ami ? Skögul vous apporte un cheval pour voyager avec elles. Remarquez la lumière du soleil s’élève dans le ciel et éclaire la présence d’un arbre gigantesque que vous n’aviez pas vu jusqu’à maintenant. Dans cet vous entendez des cris d’animaux et un profond mystère s’en dégage. Un dernier souffle d'été caressant votre visage alors que vous montez à cheval, accompagner de celles qui viennent cherchés les valeureux. Vous réconfortant pour ce voyage inconnu elles prennent la tête et s’envolent toute en criant vers le sommet de l’arbre, vous suivez et vous sentez vos poumons s’emplirent d’air et votre cœur devenir fou. Le son de votre propre respiration, et les battements de votre cœur. Tout s’emballe dans une course folle vers le ciel. Vous contemplez les branches de l’arbre gigantesque sur votre droite et les feuilles de son éclatant feuillage. Des rivières de fleurs et des chants d’oiseaux. Des images pures et puissantes des esprits de la forêt qui sont couverts de mousses, de fougères et de champignons. Vous ressentez une puissante connexion avec cet arbre, comme c’était le cas avec la fontaine juste avant votre voyage, vous avez une sensation de force qui vous envahie, vous sentez que vous devenez comme une partie de ses branches ou de ses feuilles, de ses racines ou de son écorce. Les animaux, les esprits de la terre, ils ont tous un message qu’ils vous délivrent durant cette ascension. Vous arrivez avec les Valkyries aux sommets de l’arbre, il y a une plaine verdoyante, des rochers, bruns et gris, des herbes sauvages et des fleurs épineuses, le paysage ressemble à l’Islande ou à l’Écosse. Cette terre est perdue au sommet d’un arbre. Comme dans un enchantement vous constatez  une énorme salle, c’est une salle qui se dresse elle est remarquable et belle le soleil éclaire sa toiture couverte d'or.  La rune Gebo trône gravé sur une porte. Les valkyries vous annonce qu’il s’agit du Gimli ou Gimlé un endroit spécial pour apprendre et éprouvez le bonheur. Skögul et Sigrun ouvrent la grande porte, à l’intérieur il y a un feu puissant, qui éclaire et domine par sa lumière et sa chaleur. Un homme dans un manteau hors d’âge, couvert de saleté et plein de trous s’avance, il ne dit pas son nom mais les Valkyries entre elles mentionnent le nom de Fjölnir. Il vous apporte une buche et vous présente le feu, cette buche est couverte de sculpture et d’inscription runique, vous vous rendez compte au bout d’un moment que, les dessins, les scènes gravées et les messages en runes parlent d’événement de votre vie qui se sont déjà produit et d’autres qui ne sont pas encore arrivés. Fjölnir le gardien du feu vous invite à lâché prise sur un élément de votre histoire passé, un de ceux gravé sur la buche et il vous invite également à faire un souhait pour le futur. A cet instant vous mettez la buche dans le feu qui se consument dans un bruite de braise, c’est comme si le feu chantait. C’est alors que les Valkyries vous tentent une corne d’or, pleine d’hydromel. Vous buvez une gorgée et leur passez la corne pour qu’elles y boivent à leur tour. A ce moment là vous vous rendez compte que vous venez de faire un sacrifice. C’est alors que la porte de Gimlé s’ouvre dans un coup de vent. Vous sentez à nouveau le vent effleurer vos cheveux, votre visage, vos yeux. Sentez la lumière du soleil briller sur vous, vous éclairant et vous revigorant. Sigrun et les autres Valkyries vous font signe de sortir et de repartir avec elles. Vous sortez et devant vous sur la plaine se trouve un petit être ? Est-ce un Korrigan ? Un Elfe ?

    Il vous apporte quelque chose ! Un objet connu de vous seul et qui représente ce dont vous avez le plus besoin. Alors que vous montez à cheval pour quitter la plaine laissant dans la salle le feu à son gardien. Vous descendez à nouveau avec les Valkyries sur leurs chevaux vers la fontaine, vous passez devant et vous quittez la forêt pour revenir dans votre état de conscience ordinaire,  Avec cette nouvelle prise de conscience que vous êtes ici en famille, vous commencez à vous déconnecter de l’arbre, tout comme le font tous ceux qui vous entourent. Vous bougez vos bras et vos jambes, vos mains et vous remuez vos orteils. Remuez vos doigts et sentez votre esprit reprendre ça place dans votre corps correctement. Roulez vos épaules, vous permettant de sortir de cet état de conscience modifié dans lequel vous étiez  et de redevez vous-même dans votre corps physique chez vous, en sécurité et en conscience pour accomplir un rituel Druidique.

    [Sonner du bol tibétain trois fois]

     

    Explication de l’écriture et de ce voyage avec les Valkyries :

    Durant mon travail quotidien pendant mes célébrations de Yule l’an dernier j’ai effectué ce travail sous cette forme pour me connecter au symbole de nos reliques, le puits, l’arbre et le feu, mais aussi aux Dises durant la célébration de la nuit des mères pendant ma célébration de Yule. J’utilise l’imaginaire nordique de l’arbre « Yggdrasill » et celui de l’arbre de Vie le « Crann Bethadh » en gaélique, cette arbre sacré qu’on pourrait aussi appeler en Breton « Gwezenn ar vuhez » en utilisant l'imagerie de l'Arbre du Monde se connectant au premier lieu celui de la forêt avec la fontaine et la rune Laguz, et le sommet de l’arbre avec le palais de Gimlé, avec Odin sous le nom de Fjölnir qui garde le feu sacré des bienheureux. Et les Valkyries qui sont ici les hôtesses de ce voyage. Les runes nous accompagne dans ce voyage, il y a celle qui sont chanté en début de cérémonie et celles présente sur la fontaine et la porte de Gimlé. Cette forme de méditation des deux pouvoirs est vraiment influencé parce ce que je vis durant mes voyages quotidien et je reste persuadé que c’est important d’emmener les autres membres de notre protogrove ou de la communauté de ADF dans notre univers, de façon bénéfique et qui nous parle à tout, ici le centre de notre pratique se sont les reliques, de l’arbre, de l’eau et du feu. On pourrait ajouter des éléments comme un omphalos grecque en changent la culture de foyer et en réécrivant cette méditation avec des symboles Greco-romain et en changeant l’arbre par le Pin de Jupiter pourquoi pas. Un de nos druides pourraient écrire quelque chose comme ça, dans le panthéon Grecque je m’entends bien avec la déesse Athéna. Pourquoi ne pas faire quelque chose un jour. J’aime beaucoup nos pratiques et écrire de nouveau rituel, ça m’inspire toujours pour d’autres sujets. Dans ma pratique à Yule j’ai travaillé avec cette méditation sur les vertus nordiques qui sont célébrés durant les douze jours de Yule et c’est quelque chose de très saisonnier mais qui peut être utilisé dans une des autres de nos célébrations des hautes journées. Même dans les rituels quotidiens.

    Cette méditation contrairement aux méditations religieuses des traditions d’Asies, telles que le proposent le bouddhisme, l'hindouisme mais aussi le christianisme, ici j’ai cherché à renouer avec la méditation classique qui correspondait aussi à une activité de réflexion. Un sorte de méditation qui alors d’un côté englobe des éléments Indo-Européens des cultures antiques de l’Europe et qui à pour but elle implique un souci de cohérence et d'ordonnancement qui se confond avec la philosophie même la méditation philosophique qui se fait en continu et constitue un principe permanent. Epicure souligne qu'il faut "méditer jour et nuit" dans ça Lettre à Ménécée. La méditation ainsi entendue ne se dissocie pas de la lecture, de l'écriture, comme le recommande Epictète. Ici j’ai inclus une activité qui s’apparente à un sacrifice et un souhait, ça ce fait beaucoup pour Yule mais pour d’autres célébrations comme Vetrnaetr chez les Scandinaves et Samhain chez les Gaéliques, cette pratique rejoint l’importance de l’activité d’ordonnancement de notre pensées et c’est ici que cette méditation des deux pouvoirs devient philosophique. Bien on pourrait aller plus loin, mais au risque d’alourdir l’expérience pour les gens qui méditerons avec. Et pour nous même aussi, il est important que cette méditation soi quelque chose de ludique et que ça nous laisse de bonnes dispositions ensuite pour le rituel qui sera fait après.

     

     

    Sources :

    « Mythes et dieux de l’Inde. Le polythéisme hindou » par Alain Daniélou, éditions champs essois.

    « Les postures de Transes » par Michel Nachez, éditions Neo Cortex.

    « N'est pas Bouddhiste qui veut » par Dzongsar Jamyang Khyentse, éditions Nil.

    « Méditer au Quotidien »  par le Vénérable Henepola Gunaratana, éditions Marabout.

    « Comment pratiquer le Bouddhisme » par sa Sainteté le Dalaï-Lama, éditions pocket.

    « Les religions et les philosophies d'Asie » par Michel Mourre, éditions La table ronde.

    « La bible de la magie Naturelle » par Ann-Marie Gallagher, éditions Guy Trédaniel Editeur.

    « Galdrabok la voix des 24 runes » tome 2 par Galdar Sechador, éditions Arcana Sacra.

    « Energie sacrées-les runes » par Arz Bro-Naoned, éditions Trédaniel poche.

    « Je médite jour après jour petit manuel pour vivre en pleine conscience » par Christophe André, éditions de l'iconoclaste.

    https://ee.mlfmonde.org/port-harcourt-total/wp-content/uploads/sites/14/2019/03/Travail-Nicolas-Gabin-Bastian.pdf

    https://excerpts.numilog.com/books/9782918535041.pdf 

    http://data0.id.st/desiattam/perso/memoire_artaud.pdf 

    https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000119150 

    https://ia600501.us.archive.org/2/items/rigvedaoulivrede00fouc/rigvedaoulivrede00fouc.pdf 

    http://www.sanskritweb.net/rigveda/griffith-p.pdf 

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pythie 

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Plutarque 

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Berserk

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Transe 

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Oracle_de_Nechung

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Vell%C3%A9da_(proph%C3%A9tesse) 

    https://www.universalis.fr/encyclopedie/adyton/

    https://www.cairn.info/revue-hegel-2018-3-page-214.htm 

    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/le-cerveau-dans-tous-ses-etats_107838 

    https://www.researchgate.net/publication/259090058_Plurality_of_Belief_in_Contemporary_European_Druidry

    https://druidisme.fr/

    https://clairiere-uxellia.blog4ever.com/liens

    https://davidmaccartney.com/livres/La_Bhagavad-Gita.pdf

    https://www.pierredubochet.ch/tableau-de-plages-de-frequences.html

    https://www.gita-society.com/languages2011/BhagavadGitainFrenchLanguage.pdf 

    https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Necromanteion_of_Acheron&fbclid=IwAR2cfM60RMnHQbjfhifEd0wgNTwJ_RqpRYlXGofBniVZv8fE-PVeNSpuzuw 

    https://tpsalomonreinach.mom.fr/Reinach/MOM_TP_073021/MOM_TP_073021_0001/PDF/MOM_TP_073021_0001.pdf

    https://www.youtube.com/channel/UC9N46jvOdR8jVnS_Z_sqncQ

    https://hypnosetherapie14.com/blog/articles/les-signes-et-les-profondeurs-de-transe 

    https://ec56229aec51f1baff1d-185c3068e22352c56024573e929788ff.ssl.cf1.rackcdn.com/attachments/original/7/5/4/002620754.pdf 

    https://mathieuruet.fr/doc/De%20la%20transe%20chamanique%20au%20pays%20Tamang.pdf 

    https://www.clairerich-therapy.co.uk/historyofhypno.html 

    https://www.facebook.com/Agtheafrance/

    https://www.lephareduloch.com/

    https://www.coma.uliege.be/people/olivia-gosseries/

    https://www.cairn.info/publications-de-Olivia-Gosseries--686032.htm 

    https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/la-transe-une-capacite-universelle-du-cerveau-1160283 

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson

    « Bardit de la fleur et du renouveauDiscipline 1 The ADF Clergy Training Program »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter