• Bardit des Graines et du Murmure

    Bardit des graines et du murmure:

    Dans la profonde grotte en cette terre, s'éveille la graine, celle du lierre, celle de la pousse de cèdre oubliée l'an passé.

    S'écarte ses brindilles et s'accroissent ses racines. Elle pousse réchauffée par le soleil.

    Quand tombent les dernières neiges silencieusement.

    Quand les nuages gris de l'hiver s'en vont au loin.

    Quand le crépuscule n'est plus aussi sombre et que l'aube étincelle de milles feux.

    Qui parle alors du crépuscule des dieux?

    Qui parmi les hommes chante encore la chute des étoiles alors que s'élèvent nos âmes ?

    Dans le feux je les vois qui dansent les dames.

    Dehors le vent murmure d'anciennes paroles de magies dans les cimes des vieux chênes.

    Dans le feux défilent d'anciens souvenirs, sont ils perdus vraiment? où existent ils encore quelque part avec un peut de la magie d'autrefois?

    Des anciens rêves ou des histoires déjà vécus?

    Que j'étais grand et éloquent à la table des Rois Danois.

    Que j'étais beau dans les rayons du soleil avec mon épée d'argent aux tournois des Seigneurs Bretons.

    Quand tombent les dernières neiges silencieusement.

    En cette hiver j'ai froid et je reste devant le feu perdu dans mes rêves.

    Attentivement dans la solitude de l'ermite dans les murmures de la forêt et les crépitements du feu, d'anciennes paroles me viennent.

    Ce que j'entend me dit qu'avec le temps l'énergie vitale prend plus d'importance, bien plus qu'autrefois.

    L'énergie vitale qui pour la graine à germée au sortir de l'hiver.

    Elle est présente dans les forces de l'enfantement. Quand une nouvelle vie vient en ce monde.

    Elle est en perpétuel mouvement et ne s'arrête jamais.

    Comme un fruit issus de milles vies.

    Un arbre qui a fleurie cent fois sur une colline au dégèle.

    La pousse du lierre grimpant sur le tronc du chêne ou venait chanter Viviane dans la forêt de Brocéliande.

    Ce que j'entend me dit que l'or et les richesses ne sont pas faites de joyaux ou de trésor.

    Nous sommes riches quand nous sommes entourés d'amis, que nous avons une famille, quand nous sommes en bonne santé.

    Quand nous connaissons les joies d'une vie en communauté.

    Quand l'homme du chêne lève sa serpe et demande pour une bonne récolte et pour remercier les ancêtres, les elfes ou les dieux, c'est dans cette même énergie qu'il puissent.

    Dans cette sources féconde sous l'arbre sacré au pied de la fontaine des dieux ou brûle cette flamme qui ne s'éteindra jamais.

    Dans l'amour, dans la bravoure, dans les rêves du poètes et les contes perdus.

    Dans les épreuves de la peur, de la douleur, dans les larmes qui nous déchirent le coeur.

    Dans les joies immenses que nous apporte la vie.

    Dans la connexions avec les êtres vivant.

    Dans les compétences et les savoirs que nous avons acquis grâce a ce voyage.

    Nous réchauffe la flamme, nous désaltère l'eau pure, et nous enracine l'arbre des mondes ici à l'ombre de ses branchages vigoureux et toujours verts.

    Dans la profonde grotte en cette terre, s'éveille la graine, celle du lierre, celle de la pousse de cèdre oubliée l'an passé.

    S'écarte ses brindilles et s'accroissent ses racines. Elles poussent réchauffées par le soleil.

    Au travers du feu j'entends les paroles poétique de la fille des montagnes et des océans, la soeur du Roi des champs féconds.

    La Reine des Elfes qui me rappel d'anciennes histoires cachées dans ma mémoire d'enfant perdu.

    Les pierres et les os se souviennent, la terre se souvient.

    L'énergie qui fait revenir les plantes aux printemps est elle même issu de vieux souvenir et d'anciens rituel.

    La lune et les étoiles, le soleil et les nuits, les pluies la glace et les soupires de l'océan.

    Il y a d'antiques souvenirs dans la neige, dans la pousse des premières graines et dans les murmures de la forêts.

    Dans le feux je les vois qui dansent les dames. Elles qui nous rapportent le printemps, Brighidh, Freya et Frigg.

    Ecoute le printemps qui t'apportera la fraicheur des eaux, la chaleur solaire de la vie et de profondes racines ancrées dans la terre majestueuse qui te nourrit.

    La Nature aime chaque être vivant et sensibles qui là peuplent.

    En silence dans la profondeur des bois, il nous faudra réapprendre a dialoguer avec l'arbre, à caresser les plantes, à embrasser l'écorce du vieux chêne pour le remercier.

    Le vent murmurera de nouvelles paroles à la cime des arbres.

    Le cerf reviendra lui aussi sur la montagne.

    La toux et mes maux de vieillesse me quitterons.

    Je goutterais un peut de cette eau.

    Alors seulement les paroles que chante l'oiseau sur la branche au soleil seront claires à mes oreilles et j'en comprendrais a nouveau le sens et la valeur.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson

    « Le Druide, la terre, les rocher et les osLe Tribann »

    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter