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CTP Magie 1 pour les prêtres
Magie 1 pour les prêtres :
Les objectifs de ce cours :
Magic 1 for Priests (Magie 1 pour les Prêtres) est un abrégé du cours Magic 1 de GSP 1 et traite principalement du monde pratique du travail avec vos propres relations avec les puissances, de l'auto-examen, de la magie dans les rituels et de la démonstration de votre compétence avec des compétences magiques.
L'objectif principal de ce cours est que les étudiants établissent, évaluent et améliorent leurs compétences pour créer et maintenir une pratique magique efficace.
Les objectifs du cours :
· Les élèves démontreront une connaissance accrue de l'utilisation de la magie dans un contexte ADF pour inclure : le rituel, le travail avec les puissances et le service à la communauté.
· Les étudiants démontreront une connaissance pratique et une application de la magie dans leur pratique personnelle, et utiliseront l'introspection comme outil de croissance magique personnelle.
Les questions :
1.Vous devez parler de l'importance et des actions de la fonction magico-religieuse telle qu'elle est perçue dans le contexte de la culture indo-européenne générale.
Ma réponse à ce travail :
Quand on étudie les travaux sur les druides nous avons le travail de Dumézil et ceux de Guyonvac’h et de Boyer en complément qui nous donnent des informations sur la tripartition de la société des Indo-Européens. Ici la culture est composée de trois couches sociales : les couches sacerdotales, les couches guerrières et la couche éleveurs-cultivateurs. Les prêtres qui s’occupaient de la fonction magico-religieuse dans un groupe de personnes d’une même culture avaient aussi un rôle juridique et judiciaire. Dans leur fonction magico-religieuse avaient aussi une forme de tripartition de leur rôle au sein du sacré une sorte d’expression de la fonction magico-religieuse par une structure en trois actes religieux pour les prêtres, soit :
1. La parole sacrée : fait en invoquant les dieux mais aussi les esprits sous leurs différents noms, en les priant régulièrement et par l’offre de louange pour eux.
2. L’acte de sacrifice : fait en déposant, en toute conscience, dans un sanctuaire dans la nature ou sur l’autel d’un sanctuaire domestique des offrandes sous forme d’oblation et de libation. Consacré avec la flamme vivante, le feu sacré que nous retrouvons partout dans la culture indo-européenne.
3. La transe et le travail magique : fait par la méditation et les techniques d’extase induite par les états modifiés de la conscience en méditation.
Le rôle de magicien et de prêtre dans une culture indo-européenne étaient dévolus aux hommes comme aux femmes. Les individus qui avaient ces fonctions avaient également un rôle important de gardiens et de gérant des fonctions judiciaire et juridique au sein des groupes humains, des clans ou de la tribu à laquelle ils ou elles appartenaient.
Quand on étudie la tradition, le contexte, la complexité ou ce qui caractérise une culture indo-européenne, il convient de noter que les dieux associés à la première fonction étaient souvent jumelés afin d'inclure les deux rôles.
Dans le contexte de la tradition Grecque par exemple les divinités de la magie liées aux rôles des magiciens et de prêtres c’est Hécate et Zeus, mais il y a aussi Athéna qui à un lien avec les fonctions de magie et de sagesse. Thémis est la déesse de la justice qui représente les fonctions juridique et judiciaire. Ensuit Arès corresponds à la guerre.
Dans le contexte de la tradition Nordique c’est Odin et Freya qui correspondent aux rôles des magiciens et des prêtres. Tyr correspond au rôle juridique mais aussi Forseti qui est le dieu de la justice. Mais les rôles sont parfois complexe dans ces dieux là Odin peut être perçu comme une sorte d’Hermès aussi ou comme un dieu de la guerre comme Arès. Freya n’est pas non plus qu’une déesse de la magie. Elle a des fonctions de divinités de l’amour et de la fertilité.
Dans la fonction qui est représenté par des dieux comme Odin, Freya ou Zeus ou Hécate il y a également l’importance pour le prêtre ou la personne qui avait la charge sacerdotale pour la tribu ou le clan d’accomplir les rituels familiaux, ou les rituels saisonniers mais également la fonction de devin ou de voyant et d’intermédiaire entre notre monde et l’autre monde, avec si besoin la magie était utile des sortilège suivant l’importance et le degré d’instruction nécessaire pour le magicien afin d’aider les individus ou les institutions clanique ou prendre compte de l’aspect social au sein de leur culture.
Dans la tradition Indo-Européenne c’était bien le devoir du prêtre ou du chaman, (la personne qui à pour fonction le domaine magique et religieux) de s'assurer du mieux possible que toutes les formes appropriées de sacrifice étaient observées et que chaque fête nécessaire était célébrée de manière appropriée selon la culture dans laquelle évoluait son clan ou au sein de la cité dans la culture appropriée. Le prêtre avait aussi pour fonction d’entretenir le lieux des rituels et les éléments de son sanctuaire.
«[…]Si tu installes des sanctuaires agréables pour les Dieux et que chaque jour tu les invoques, les vénères, les pries, ils quittent leur demeure céleste et peu à peu s'installent dans leur image. Ils se rapprochent et, si tu persévères, tu sentiras bientôt leur présence : ton esprit s'ouvrira à la lumière. »
-Alain Daniélou- (Alain Daniélou aussi appelé « Shiva Sharan », né le 4 octobre 1907 à Neuilly-sur-Seine et mort le 27 janvier 1994 à Lonay, est un indianiste et musicologue français.)
Il est important de noter que l’entretient du temple et l’adoration des divinités, par des offrandes et des louanges étaient aussi un des rôles les plus importants du prêtre. Les prêtres accomplissaient alors le culte des dieux et en plus des rituels de passages ils avaient la charge des rituels saisonniers et des cérémonies importantes pour la culture à laquelle ils appartenaient. Il est important de comprendre et de noter que dans de nombreux cas, les fonctions du prêtre et du magicien se chevaucheraient et étaient des fonctions complémentaires entre elles. Il est vrai que les deux domaines parfois faisait partie de chemin différent au sein de la même culture, bien que dans la plupart des cas le prêtre était également un magicien. En générale plus le mode de vie était structuré et la société organisé plus les chemins de magicien, de devin ou de prêtre étaient séparés.
Les lois et ce qui concerne l’aspect juridique étaient remplis par le chef de clans ou les chefs de la culture indo-européenne, il arrive parfois comme chez les nordiques que les gothar (les prêtres) soit à la foi des chefs de clan et des leaders spirituels. Mais dans la plupart des cas c’était séparés, comme j’en ai fait mention plus la communauté est organisé plus il y a une séparation entre les éléments important de la culture. Les chefs de la communauté qu'il s'agisse d'un roi, d’un jarl ou d’un gothi ou d’un gythia. Dans les autres cultures comme la culture Grecque ou dans celle des Romains ça pouvait être des Sénateurs ou des philosophes. Les Flamines et les Vestales étaient les prêtres et les prêtresses du culte Greco-romain et les aspects divinatoires étaient le fait des oracles et ce sont les poètes qui occupaient la fonction de barde, de nos jours nous disons encore qu’une personne est poète quand elle est inspirée pour écrire de la belle poésie ou qu’elle à une âme de poète quand elle est douée pour les arts comme la peinture ou l’écriture. L’un des devoirs du prêtre les plus important peut importe la culture que toutes les formes appropriées de sacrifice étaient observées et que chaque fête nécessaire était célébrée de manière appropriée suivant les codes de la culture et la volonté des participants. Ensuite la première fonction de la société traditionnelle Indo-Européenne du monde antique, avait un lien important avec la souveraineté et se divisait en deux parties distinctes selon Dumézil.
D’un côté nous avons alors la fonction qui cherche à mettre de l’ordre dans le cosmos et à entretenir et nourrir les liens avec les dieux et les esprits de l’autre monde ici il est question de magie et de sacerdoce.
De l’autre côté nous trouvons alors la partie importante qui concerne l’aspect judiciaire et le respect des lois, avec de créer de l’ordre dans la communauté des hommes et pour bien l’organisé avec en vu de cela la survie et le développement de la culture.
Ici suivant les peuples, c’est le Druide chez les celtes, le Gothi chez les nordiques, le Flamen chez les romains qui assumaient ce travail avec l’aide des esprits et divinités auxiliaires avec lesquels le membre de la fonction sacerdotale aura préalablement travaillé pour sa communauté.
Ensuite il y a la fonction juridique et la fonction judiciaire, qui étaient toute les deux entre les mains du chef de clan, ou du roi. Appartenant à la classe des guerriers. Dans la culture Nordique (Scandinave) et aussi au sein de la culture Germanique continentale (Germanie) la première fonction (la fonction religieuse) était aussi entre les mains des membres de la classe des guerriers qui appartenaient à la deuxième fonction.
De nos jours en France comme j’en ai parlé dans mon travail du Pre-CTP où j’ai beaucoup écrit pour décrire la situation actuelle dans mon pays. Chez nous avec la laïcité la première fonction est sous la charge d’Eglise organisé et les Eglises ici n’ont pas d’influence sur le gouvernement Français. Les deux sont bien détachés l’un de l’autre. L’avantage c’est qu’on ne nous impose pas directement une religion, puisse que le citoyen Français est Laïc, le désavantage ça pourrait être le manque de cadre imposé par l’état pour l’encadrement des membres du clergé d’une église en région ou dans les villes, mais dans la loi de la séparation de l’église et de l’état il y a néanmoins des lois prévus pour cela. Elles sont plus générales et s’applique partout. Je pense qu’aux USA l’organisation doit être assez différente de nous et plus orientée sur l’encadrement des prêtres, ce qui est une bonne chose je pense.
2.Identifiez les termes utilisés dans une langue indo-européenne pour identifier « magie » et « magicien » en examinant ce que ces termes indiquent sur la position du magicien dans cette société et la pratique de son art.
Ma réponse pour ce travail :
La magie est un terme que nous retrouvons dans de nombreuses cultures et sous des termes différent. Le contexte dans lequel le terme est employé peu aussi varié d’une culture à une autre.
L’étymologie du mot change suivant la culture, par exemple en Grec nous avons le terme Magos ou Magi pour dire « Magicien » (celui qui pratique) et Mageia pour la magie. (la magie est une action pratiquée à l’aide de la magie ou un sortilège). Voici donc une façon pour nous d’expliquer la fonction du terme utilisé pour décrire une personne magique ou un acte magique pratiquée par cette personne. Le terme Français magicien vient de mages ou de Magios en Persan vient du Persan, Mais est en générale fait référence à un étranger à la culture quand il est employé par les Grecques. Le terme mages et magos sont quand même tintés pour nous d’une aura de secret et en lien avec la fonction sacerdotale et le sacrifice, la magie invoque aussi des choses en lien avec l’autre monde, et la divination. La fonction magique engendrais un profond respect pour les gens qui la pratiquaient, ensuite dans le culte grecque en raison de la politique avec Perse et de l’implication aussi probablement de la déesse Hécate dans la fonction magique en plus d’autres divinités engendra une perde de confiance par la suite qui se retrouve dans les prophéties d’Héraclite. Dans la grèce antique il y avait aussi des Agurtes, qui étaient des prêtres solitaires et souvent très pauvres, auprès desquels les gens pouvaient s’adresser pour obtenir un présage personnel, mais il est probable qu’ils n’aient pas formé de la même façon et que leurs pratiques puissent différées d’un Agurte à l’autre. Chaque personne créant ça propre magie et façon de pratiquer avec les divinités. Ensuite il y avait des devins qui pratiquaient en solitaire et de façon indépendante et qui avaient connaissances des rites spécifiques et des cultes secrets.
« Quel est ce mystère génial qui se déroule en moi ? […]
Mon intellect voit ce qui est arrivé, mais il ne peut pas l’expliquer.
Il peut voir, et souhaite expliquer, mais ne trouve aucun mot qui suffira… »
-Syméon, le Nouveau Théologien-
Pour revenir au contexte de la culture nordique le terme qui correspond à la magie c’est le seidr et alors la personne qui pratique la magie est appelée seidrkona (pour une femme) et seidrman (pour un homme) ce type de magie est plus chamanique, il y a aussi le terme völur, qui signifie « les magiciens » dans la tradition nordique alors une sorcière se dira völva et le sorcier völvo. Nous retrouvons aussi dans un contexte Breton le terme « Hud » pour magie qui devient « hudour » pour désigné le magicien, hudourien au pluriel, sorser pour sorcier ou sorserez pour sorcière, on peut dire aussi plac’h hudek pour parler d’une sorcière.
Dans le cadre d’une pratique magique liée aux fonctions sacerdotales chez les celtes nous retrouvons des éléments chez les irlandais avec le File ou le Faith.
Dans ces cultes là en particulier chez les nordiques avec le seidr le praticien du seidr qui est une forme de magie assez proche du chamanisme est ici un interlocuteur privilégié par les Dieux et les Esprits. Autrefois dans les anciens peuples indo-européens ou chez les peuples premiers qui ont encore ce type de culture chamanique, le praticien est capable de monter dans les sphères célestes ou de descendre dans les abîmes des enfers pour y assumer une fonction de médiateur, résoudre des conflits ou dialoguer avec les Esprits des défunts. La pratique de la transe et de du voyage chamanique peut être utilisé pour comprendre les origines ou les causes des douleurs physiques ou des maladies. Dans de nombreuses contrées, la guérison magique constitue l’une des activités principales des personnes qui pratiquaient et pratiquent ce type de magie.
3.Discutez de l'existence et de la fonction relative de la magie du voyage en transe dans au moins une culture indo-européenne.
Ma réponse pour ce travail :
Dans la culture Nordique il existe une forme de magie ou de transe appelée le Seidr, c’est une forme de chamanisme qu’on pourrait comparer à l’Imbas Forosnai des Irlandais qui consiste en une incantation magique réservée aux filid (les Druides). On pourrait penser comme je le fait depuis des années que les deux techniques sont proches entre elle ou que les deux termes que sont « seidr » ou « imbas forosnai » recouvre une même réalité ou forme une seul est même pratique dans deux culture indo-européennes différentes. Bon je le pense mais je vais rester sur le thème de la question qui porte sur une culture indo-européenne. Nous trouvons la trace de la pratique du seidr dans les sagas scandinave notamment dans celle de Leif Eiriksson avec la Völva appelée Thorbjorg rend visite à des fermiers pour leur faire des rituels ou des séances de seidr. Elle y est amenée pendant une période difficile pour la ferme, et elle y passe une nuit, honorée par les différents invités et nourrie avec un plat fait d’une bouillie de lait et cœurs d'animaux, peut être à sa demande. Ensuite dans la saga les femmes de la ferme après s’être montrées réticentes, peut être en raison du dégout de voir la Völva manger ou en raison d’un tabou religieux comme elles sont chrétiennes ou quelque chose d’important comme une règle à suivre, elles viennent former un cercle autour de la Völva et elles chantent des chants chrétiens. La Völva est alors en contacte avec des esprits et des divinités qui lui disent que les difficultés ne dureront pas longtemps. En raison de plus durant sa pratique du seidr elle arrive à voir que le chant chrétien apportera une récompense aux femmes de la ferme. Dans la tradition nordique nous avons aussi d’autre écrit comme celui des dits de la Voluspa qui nous décrivent ce type de magie ou de transe que consiste l’activité et la pratique du Seidr. Dans ma Saga de Leif Eiriksson, la Völva pratique sa séance de Seidr par un chant ou des chants qui lui permettent d’entrée en transe et d’avoir des contactes avec les divinités ou les esprits qui lui apportèrent des réponses à propos de la santé ou du bien être de la ville ou du succès ou de l’échec des récoltes de l’année à venir. Le Seidr est une pratique magique associée aux dieux Vanes et en particulier à la déesse Freya. De ce fait cette forme de magie est plus en lien avec les Il y a aussi une forme de magie pratiquer par les spécialistes des runes mais qui s’apparente plus à des chants ce sont les galdar et c’est plus en lien avec la magie des ases, et Odin, de toute façon le travail avec les runes induit aussi une forme de transe. Nous retrouvons sa dans le texte des Havamal. Quand le texte nous demande si nous savons comment gravés, comment teindre, comment immolé. … c’est de cette forme de magie dons le texte parle très probablement. Pour en revenir au seidr il y a aussi des personnes qui travail avec ces pratiques et qui vivent l’expérience comme un voyage vers un lieu dans le monde des esprits pour obtenir les réponses à leurs questions.
D’un point de vu purement technique les gens chercheront dans une approche basée sur l’archéologie, la mythologie, linguistique, philologie, toponymie et archéo-astronomie
Pour comprendre les pratiques et l'ancienne religion des indo-européens. Bien sur il nous reste des éléments dans les tombes ou sur les sites historiques où on eu lieu des fouilles.
Dans la tradition nordique une vraie tradition existe, qui peut faire l’objet d’une recherche approfondie et d’une réhabilitation suite à un regain d’intérêt dans le milieu païen mais aussi scientifique. Il est vrai que la science a permis d'accroître considérablement le champ des connaissances de cette matière nordique.
Diverses disciplines scientifiques ont concouru à cela.
Il manquait pour avancer vers une synthèse éloignée des fantasmes et fondée sur la réalité, une véritable interdisciplinarité entre ces divers axes de recherche.
Nous avons en sommes trouver par les travaux de Régis Boyer, de Jean Renaud ou de Jean-Marie Levesque que le seidr était un ensemble de pratiques.
Le moment est venue de développer un peut la connaissance de ces très nombreux éléments religieux auxquels nous pouvons désormais avoir accès, indispensables pour appréhender la culture et la civilisation nordique ainsi que ça vision du monde à travers la magie. Le seidr fait partie d’une multitude d’autres éléments qui peuvent être considérés comme magique chez les scandinaves. La magie avait aussi pour dénomination fróðleikr « jeu-savant » ou fjölkyngi « savoir-multiples » en vieux Norrois. Ces deux noms peuvent nous indiqué que cet ensemble de pratique dons le seidr fait partie était une partie intégrante du savoir faire du magicien ou du prêtre. Dans la vie quotidienne des peuples nordiques la magie faisait partie intégrante des croyances et de la vie de touts les jours.
Le savoir du fróðleikr comprenait :
· le galdr « chant incantatoire » ;
· l’útiseta « s’asseoir dehors » (une transe pour convoquer les esprits).
· les runes ( ou rúnar, en vieux norrois) Le terme runes veux dire secret et fait partie du galdr, de la divination et du sendingar une technique de magie runique.
· le blót « sacrifice », le rituel avec des offrandes pour les divinités, les ancêtres ou les esprits des lieux.
· le Seidr (ou écrit seiðr en vieux norrois) est la plus puissante et complexe de toutes.
seidr est devenu le terme générique pour désigner la magie et le chamanisme.
4.Discutez de la place du symbolisme alphabétique dans le cadre du symbolisme de la pratique magique au sein d'une culture indo-européenne.
Ma réponse pour ce travail.
Dans la culture de foyer avec laquelle je travail les runes sont les symboles les plus important, en effet dans la tradition nordique c’est à la fois un alphabet et un symbolisme magique qui constitue une méthode d’apprentissage de la spiritualité.
Dans la symbolisme de la tradition Nordique je dirais qu’il y à deux façon de voir le symbolisme dans la pratique magique de notre culture de foyer, il y a les runes d’un côté et leur importance en tant qu’alphabet et de l’autre côté il y à la symbolique des archétypes dans les légendes et les contes du folklore des pays Européens.
L'une des formes les plus connues de symbolisme alphabétique dans le cadre de la pratique magique d'une culture provient de la culture germanique du nord et scandinave, dont l'alphabet runique constituait la base de plusieurs types de magie. Mais le côté symbolique des créature et des personnages du folklore nordique à sont importance surtout dans le cadre magique ou cultuel, Freya Holgersson dans ses livres sur les runes et la magie nordique explique que le système de rune appartient à la magie nordique qui à été à un moment ou à un autre en contacte avec différents pays, allant de l’Allemagne, la Suisse, la Belgique, la Scandinavie, bien sur mais aussi le nord de la Pologne, le nord de la France avec la Bretagne celtique et à travers différentes, croyances, pratiques culturelles et spirituelles.
« […]On retrouve un grand nombre de mythes et de personnages Nordique à travers les contes traditionnels qui ont bercé notre enfance : Trolls et Lutins, en passant par le Père Noël qui est une réminiscence d’Odin. Ils appartiennent pleinement à l’imaginaire de notre époque.[…] »
- Freya Holgersson-
Les symbolismes ont eu une importance dans les traditions du folklore Français et c’est certain que la tradition nordique à jouer un rôle, elle et d’autres cultures comme celles des Grecques et des Romains ou des Francs.
Dans leurs livres les divers auteurs comme Freya Holgersson, Arz Bro-Naoned ou Galdar Sechador nous expliquent que les runes existent depuis de nombreuses années environs depuis 200 avant notre ère. Le terme runes vient de Murmure et nous le retrouvons dans de nombreuses langues Germaniques soit principalement le Norvégien avec le mot « rune » et de l'ancien scandinave « rûnar » qui signifie alors écriture secrète. Il est possible de rapprocher le mot rune du Breton « Kevrin » qui signifie secret et mystère.
Il est important de comprendre que l’usage des runes à l’écrit c’est fait probablement tardivement par rapport à leur usage sacré. Il y a des auteurs qui dissent par exemple que :
« […] Il faut signaler toutefois que les inscriptions runiques deviennent en générale d’ordre commémoratif, votif, de conjuration, de malédiction, ce qui autoriserait à penser que le caractère magico-religieux des Runes a subsisté, quoique considérablement alteré dans son sens profond, imprégné dans l’inconscient collectif. Cette idée que les Runes, autrefois apanage des Sages, se soient retrouvées par la suite utilisées à des fins profanes, pourrait s’avérer juste. Ainsi, nous voyons les Runes , sorties du secret des Temples, vouées désormais à servir de support phonétique […] »
-Arz Bro-Naoned-
Les plus anciennes traces d’écriture runique retrouvées datent de la fin du Ier et IIe siècle de notre ère voir même du début du IIIe , des objets comme la fibule de Meldorf retrouvée en Allemagne et le peigne de Vimose retrouvé lui au Danemark.
On peut donc supposer que la naissance des runes pourrait être plus ancienne encore.Certains chercheurs pensent qu'elles découlent des alphabets étrusque, grec, latin le phénicien ou encore le glozelien (une écriture hypothétique proche du phénicien trouvée sur les inscriptions de Glozel). Il y à de ce fait énormément de ressemblance entre certains caractères mais aussi parce que les Scandinaves étaient de grands voyageurs à la fois conquérants et marchants et qu’ils aient côtoyé d’autres peuples. L'alphabet grec était considéré comme bien pratique par bon nombre de peuples il est possible que les langues des autres peuples comme le grec et sont alphabet aient eu aussi une influence sur le système d’écriture des peuples Scandinaves que nous appelons aujourd’hui « les vikings ». Il est également possible au contraire que la création des Runes fut indépendante. Elles découleraient de l’écriture dite d’Hallristinger, une écriture datant de la fin de la préhistoire découverte au nord de l'Europe. De plus, contrairement aux alphabets méditerranéens étroitement liés les uns aux autres, l'ordre des lettres de l'alphabet runique est complètement différent :
F, U, Th, A, R, K en sont les six premières lettres d'où l'autre nom de l'alphabet runique: le futhark.Les signes d’écritures ont été l’objet d’une étude faite par Rudholf. K. Vogel.
D’après le travail comparatif fait par Rudolf. K. Vogel les signes d’écritures devrait être classés en trois catégories distinctes.
Les trois catégories :
1) Les signes dits « Pré-Runiques » présentant une similitude graphique certaine avec les Runes.
2) Les Alphabets « Runoïdes » (comme le Lépontique par exemple).
3) Les Runes proprement dites.
Des signes préfigurant les Runes auraient été tracés dès 50.000 ans avant notre ère en Europe. Toutefois ce n’est qu’une hypothèse.
Les runes dans la mythologie :
D'un point de vue mythologique, le Havamal (de L'Edda poétique) furent découvertes par le dieu Odin, qui concentre en lui seul plusieurs fonctions sacré il est guerrier, chaman, poète, magicien et prêtre. Odin est indéniablement un dieu de la sagesse, de la folie, de la fureur au combat et de la frénésie poétique. Dans les textes des poèmes du Havamal il est décrit comment il s'est accroché pendant neuf nuits au grand arbre du monde, Yggdrassil, en sacrifice de lui-même afin d'acquérir la magie des runes. Il les a ensuite offerts aux humains à la fois comme un alphabet et comme un système magique. Les runes constituèrent en effet un système complexe de magique pour crée des talismans, ou des objets du quotidien qui deviennent sacrés, les runes peuvent aussi être utilisé pour crée des outils afin d’amélioré le travail magique. L’utilisation en taufar (talismans) en galdar (chants runiques) ou en sendingar (le travail avec l’énergie des runes en magie), les stödhur et handstödur (le travail avec les runes par les gestes du corps et des mains). Tout cela à été développé plus tard par les hommes au travers d’une pratique runiques quotidienne. Quand le prêtre travail avec les énergies des runes qu’il chante les noms des runes, qu’il accomplit des gestes ou envois leur énergie à diverses fins magiques. Chaque symbole dans les runes a sa propre signification particulière et son but magique, il est alors possibles au magicien de les associés entre elles et ensuite les combiner ensemble afin de créer de nouveau symboles runiques ou suite de runes, dans le but d’accomplir un travail magique en particulier.
Dans les fonctions de clergé, la magie aura un rôle complémentaire avec la pratique des savoir par rapport aux rituels pratiqués comme l’Orthopraxie, (la pratique d’étape commune des rituels) dans quelle partie des rituels elles devrais être exercé et l’homélie (la forme parler) avec une prononciation correcte des incantations en respect des vertus et de la morale de la culture dans laquelle évolue le prêtre. Et ensuite il y a aussi l’Orthodoxie (la croyance) c'est-à-dire la croyance commune qui soude les membres d’une culture Indo-européenne entre eux. C’est aussi un aspect important à prendre en compte pour la pratique de la magie dans ce contexte cultuel et culturel.
Je pense que les sacrifices et les rituels orchestrés par les Druides dans l’Antiquité, par les Flamen Romains de la même époque ou par les Gothar Nordiques auraient évolués de telle sorte à devenir ceux proposés par ADF (Ár nDraíocht Féin) mais, en mon for intérieur, je pense que c’est bien le cas, en tout cas notre communauté à su s’adapter à l’époque moderne et à reconstruire fidèlement la tradition Indo-Européennes en respectant le mieux possible les cultes de foyers et les divinités de chacun avec respect. Je trouve que c’est vraiment ce qui importe le plus et c’est aussi se qui nous permet de développer et d’expérimenter notre propre magie et notre propre druidisme.
5.Discutez de trois techniques ou symboles magiques clés d'une culture indo-européenne.
Ma réponse pour ce travail :
Rites de sendingar :
Le rituel du sendingar dans la tradition nordique est une forme de pratique magique qui implique de connaitre l’énergie des runes et de se familiarisé avec leur signification afin de pouvoir les utiliser à des fins magiques. L’énergie des runes forme une sorte de canal pour accéder à un but précis par leur aide. La pratique du Sendingar consiste à envoyer l’énergie des runes dans la toile du wyrd qui relie toute chose dans le cosmos et qui constitue le destin de toutes choses, le but ici est d’apporter l’influence des runes dans nos destinées grâce à cette pratique magique. Ensuite il y a d’autre façon de travailler avec les runes les "Galdar" sont l'invocation, l'appel des runes et leur intégration au travail dans un état modifié de conscience, au travers la pratique de la transe chamanique qu’on appel aussi seidr.
Ont trouve aussi le terme « Hamhleypa » (qui laisse courir son double). Qui constitue là aussi une forme de pratique chamanique ou une façon de désigné celle-ci.
En détail c’est Quand avec notre "hamr" (ou "fylgja" ou double) nous sortons de notre lik (corps) au travers du "odhr" (transe force vitale) procuré par le chant et la transe induite pas le seidr notre hugr se déploie au plus fort de son potentiel et nous pouvons alors voyager et opérer la pratique des runes appeler Sendingar ou l'envoi. De ce faite on constate que les différentes magies et leur pratique se complètent entre elles.
Ce rituel est effectuer par le Godi (Goði, prêtre nordique, féminin "Gythia" ou "Gyðia") qui serra réellement investis par un rôle magico-religieux, tout en observant et en vivant une spiritualité ouverte.
Les praticiens des runes sont parfois aussi appelés "vitki" (sage) ou "valkinger" (qui fait lien avec la mort) de nos jours nous dirons plutôt simplement "runistes".
Pour gravé les runes nous le faisons de façon linéaire de haut en bas et de gauche a droite pour les runes liées, mais nous pouvons également travailler avec le support des runes avec un jeux de rune disposé devant nous.
Une autre méthode consiste à sortir de soi même par la transe et a travailler avec l'énergie des runes invoquer au préalable par le Galdr et les Stödhur ou Handstödhur. Un fois que l'énergie est là dans cette était spirituel avancé on procède a l'envoi de l'énergie de la rune dans un but précis.
Divination
Il existe différente méthode de divination, les tarots, les runes, les oghams et bien d’autre encore comme le pendule. Il y a aussi le travail possible avec les énergies de la personne dans une méthode de divination qui implique l'utilisation de visions directes soit directement au demandeur, soit par l'intermédiaire d'un intermédiaire, c’est de la vision directe. Mais c’est une méthode qui demande un travail sur soit avec la transe et une forme de réceptivité de par l’hypersensibilité du praticien. Pour cela il faut travailler sur soit et se connaitre soit même c’est ce qu'on voit à l'Oracle de Delphes la phrase qui explique que nous devons nous connaitre nous même avant de connaitre le monde. Cette méthode de divination était vraisemblablement plus en usage chez les peuples indo-européens que de nos jours ou quand on pense à la divination nous pensons surtout principalement à des tirages de cartes de tarot ou alors à une boule de cristal, ce qui peut aider toute de même dans la pratique. En générale nous retrouvons des traces de ces méthodes dans les sources historiques, comme chez les Grecques avec l’oracle de Delphes ou les Scandinaves avec les dits de la Völva ou la mort de Balder dans les mythes. De nos jours dans le paganisme moderne nous utilisons un support pour la divination, le plus souvent des oracles en cartes ou des tarots ou alors des runes ou des oghams, il nous est aussi possible de crée notre propre support de divination. Et nous avons éventuellement la possibilité de faire appel à notre côté sensible est réceptif pour avoir des flashs ou recevoir des messages. Mais je me rend compte que ce n’est pas toujours possible, il m’est arrivé de tiré les cartes ou les runes pour des personnes de mon village qui m’avaient demander de leur faire un tirage, hors des cartes ou des runes j’ai remarquer que ça avait quelque chose de rassurent pour ces personnes et leur parler de spiritualité ancienne et des dieux ou des messages qu’on peut recevoir parfois c’est assez effrayant. Donc il est impossible de remettre en place certaines pratiques de divination, en tout cas en France, je pense que l’athéisme y est pour quelque chose, parce que même chez les druides de France recevoir des messages directement de nos dieux semble avoir quelque chose de tabou… Donc je pense que c’est un problème culturel. Dans la forme de druidisme que j’apprécie le plus avec l’utilisation de la divination nous pouvons utiliser les augures dans les rituels pour avoir des informations et des retours des divinités ou des esprits sur le travail que nous faisons. Ou alors nous pouvons avoir des flashs ou recevoir des messages de nos dieux par le ressentit avec notre sensibilité pour conduire la divination, ou encore pour mener à bien nos sortilèges si nous pratiquons la magie durant un de nos rituels. C'est ici je pense de cette façon que nous utilisons le plus souvent la divination dans le paganisme moderne.
Il existe différentes méthodes de divinations, avec des miroirs, des cristaux, des bols d’eau, ou a travers la flamme d’une bougie ou celles d’un feu. Ces méthodes sont souvent complexe avec l’élaboration de différentes étapes par le magicien pour ce préparé à l’utilisation de l’objet magique durant sont rituel. Par exemple des instructions ou une méthode pour apprendre à utilisé les cristaux ou l’eau dans un chaudron ou un bol, ou encore un feu, avec quelle essences d’arbres pour le bois et les mots à dire dessus en fonction de la divinité ou de l’esprit que vous voulez contacter. Dans cette forme de pratique de la divination toutes ces étapes et c’est différentes méthodes sont magiques car elles dépendent de la relation que vous entretenez avec les esprits ou les divinités afin d’accomplir le travail que vous souhaiter.
Le point final et le plus important ici c’est le résultat de ce travail soit la capacité pour le prêtre ou le magicien d’interpréter un présage pour lui-même, sa famille ou sa communauté. Afin de pouvoir le faire vous devez développer au préalable une relation avec une divinité ou un esprit guide afin de le faire correctement. En tout cas il me semble que c’est plus facile ainsi et aussi en accord avec ce que pratiquaient nos ancêtres qu’ils soient celtes, grecques ou nordiques. Dans ma pratique du culte nordique la magie fait partie intégrante de mon quotidien et j’ai fréquemment des contactes avec mes divinités guides, j’ai ainsi beaucoup appris et développer ma magie avec eux. Et c’est probablement la meilleure façon de faire. En entretenant une belle relation avec ces êtres spirituels
Les amulettes :
Dans les différentes cultures indo-européennes de l’antiquité et dans les différentes pratiques magiques développées ensuite au moyen âge de nombreux exemples d'amulettes créées et portées pour atteindre une certaine fin on été découvert, dans les tombes d’hommes et de femmes, dans des tombes de personnes faisant partie de la classe guerrière ou de la classe sacerdotale ainsi que dans d’autre site de fouille…
Parmi les plus anciennes amulettes nous avons les amulettes crâniennes de l'époque néolithique. C’était des os de crâne coupés partiellement en rondelles, ces amulettes ont été prélevés avec l'aide d’un instrument en silex et ensuite travaillées afin d’aider à soigné dans un but thérapeutique probablement. Il est probable aussi que les trépanations aient eu lieu sur des vivants qui souffraient de maladie grave comme la démence.
Au sein des différents peuples dans l’antiquité ce furent les peuples Orientaux, Chaldéens, Égyptiens, Perses, Hébreux qui sont ceux qui portèrent le plus grand nombre d’amulettes.
Les Grecs et les Romains imitèrent leur exemple. Sur leurs bracelets, les dames romaines glissaient des compositions magiques contre les sortilèges, ou inséraient des amulettes protectrices.
Nous pouvons retrouver le même genre de pratique chez les Scandinaves mais plus tardivement. Les bracelets est les colliers ont aussi un sens puissant en magie et en protection dans la culture nordique. Le principal objet étant le marteau de Thor, et bien sur les runes.
Le marteau de Thor à aussi probablement vu le jour avec l’influence du Christianisme et le symbole de la croix chrétienne.
Dans la religion des hébreux il y a aussi les abraxas qui sont des amulettes consistant en des pierres sur lesquelles étaient gravés des caractères cabalistiques.
Le mot abraxas s’y trouvait toujours inscrit en lettres grecques ; la valeur numérale des lettres qui le composent est, au total, 365, nombre sacré. Il y a aussi des représentations sur ces pierres faites avec des hommes à tête de serpent, de coq ou d’autres animaux qui ne sont pas sans rappeler les représentations de Cernunnos chez les celtes. Il est possible aussi qu’il y ai des signes astrologiques, certaines lettres, des inscriptions cabalistiques.
Tout cela pour conclure que le fait d’inscrire quelque chose sur un supporte constitue en soit une opération magique puissante et ça depuis des siècles.
Il est possible de retrouver trace des pratiques d’amulette dans de nombreuse culture et le plus souvent le charme se déroule toujours de la même façon. Le magicien entre en contacte avec les forces avec lesquels il travail, ensuite il prend le matériel nécessaire et inscrit une série de lettres, de runes ou de sigils. Et l’inscription sera en lien avec le but rechercher : protection, guérison, abondance, bénédiction … et pour finir la personne à qui le sort est destiné porte l'amulette sur elle ou la place chez elle.
Par exemple la consécration de "Taufr" soi de runes gravé ou peintes,
Quelques exemples de runes qui peuvent être fait pour les taufr :
Prospérité, argent, rétablissement: Féhu,Dagaz,Othalaz.
Amitié, amour, harmonie, soulagement: Féhu,Thurisaz,Kenaz,Gebo,Wunjo,Naudhiz,Tiwaz,Berkano,Ingwaz.
Protection, affrontement, fin de ce qui est hostile: Thurisaz,Hagalaz,Naudhiz,Isa,Eiwhaz,Algiz,Berkano.
Puissante protection: Thurisaz,Algiz,Tiwaz.
Nouveau départ, régénération, libération: Féhu,Kenaz,Dagaz.
Victoire et justice: Thurisaz,Sowilo,Tiwaz.
Santé et rétablissement d'une maladie: Uruz,Kenaz,Perthro,Sowilo,Tiwaz,Laguz,Othalaz.
Chance: Thurisaz, Hagalaz,Algiz.
Fertilité: Jera,Berkano,Ingwaz.
Voyage: Raidho Ehwaz
Communication et procédure juridique: Ansuz,Raidho,Jera
Retour a l'équilibre d'une situation: Sowilo,Gebo
Retour a l'équilibre d'une situation: Dagaz, Sowilo, Uruz.
Force de persévérance: Othala,Perthro
Vision: Othala,Ansuz.
Développement de la spiritualité et facilité les études en druidisme: Ansuz,Hagalaz,Naudhiz,Eiwhaz,Tiwaz,Sowilo,Kenaz.
Purification des fautes passés ou de la souffrance: Wunjo,Naudhiz,Berkano
Protection des dieux et des dises: Uruz,Sowilo,Dagaz,Tiwaz.
Pour la paix: Raidho,Perthro,Othala
Pour la protection et la guérison: Gebo,Perthro,Sowilo,Uruz,Laguz.
Force et courage: Sowilo,Tiwaz,Raidho,Ehwaz,Ingwaz,Thurisaz.
Pour l'honneur et la dignité: Hagalaz,Othala,Naudhiz,Ingwaz,Raidho
La compassion: Kenaz,Othala,Mannaz,Perthro,Ansuz,Sowilo,Dagaz,Isa,Wunjo,Naudhiz.
La guérison: Féhu,Uruz
Abondance: Féhu,Dagaz
Avoir un bon sommeil: Kenaz,Eihwaz,Othalaz
Guérir d'une maladie: Thurisaz,Sowilo,Berkano
Pour rendre plus efficace un traitement médical: Féhu,Isa,Ehwas
La communication avec les divinités dans le sommeil: Raidho,Algiz,Laguz.
Pour facilité la pratique du Seidr et la voyance: Uruz,Sowilo,Tiwaz,Berkano.
Paix intérieur et protection avec l'aide d'une divinité auxiliaire: Raidho,Perthro,Othala
Favorise le voyage astral: Raidho,Jera,Tiwaz.
Favorise le travail avec une divinité: Wunjo,Perthro,Othala
Contre la malchance et la pauvreté: Uruz,Eihwaz,Ingwaz.
Pour la chance et la prospérité: Uruz,Perthro,Tiwaz,Ehwaz.
Contre les dépendance diverses: Ansuz,Isa,Ingwaz,Dagaz.
Pour une bonne communication: Kenaz,Algiz,Laguz,Ingwaz.
6.Discutez de la place relative et des méthodologies de la magie dans votre pratique religieuse/spirituelle personnelle.
Ma réponse pour ce travail :
Je trouve que les cours de ADF sont vraiment super, et je pense que je ferais ensuite des cours de la guilde des magiciens après avoir fini le cours de clergé. J’airais tellement aimer bénéficier de ce genre de cours avant pour structuré ma pratique. Je trouve que la pratique de la magie dans la pratique quotidienne d’un druide est quelque chose de primordiale. Mais aussi et c’est paradoxale d’extrêmement rare voir quasiment inexistant autour de moi chez les druides de mon pays. Une personne solitaire en druidisme peut faire ce qu’elle veut peut et étudier la magie par elle-même, ce qui peut lui être reproché par des membres des groupes druidiques mais alors quand elle essaye de rentrer en contacte avec un groupe francophone pour étudier plus profondément ou développer sa pratique elle se heurte au jugement des autres dans c’est groupe ou la magie est inexistante voir même considéré comme pas sérieuse et comme quelque chose qui peut venir corrompre le druidisme pour le faire dévier vers le « new-âge » un terme qui est utilisé à tors et à travers en France sans être compris et juste pour dénigré les personnes, en générale quand un druide qui pratique la magie et là étudier en solitaire entre en contacte avec des groupes, les gens veulent qu’il se plie à leurs conceptions du druidisme. Donc un druidisme sans magie et très axé sur une seule culture de foyer, la culture Gauloise. En générale aussi il y a des comportements incohérents comme de recrée une culture gauloise en intégrant des éléments de la culture Hindou mais tout en dénigrant le travail avec les chakras ou le yoga… le côté bien être de la tradition Hindou étant importante aussi je trouve que c’est idiot d’exclure cette partie des études si on rapproche les deux traditions indo-européennes. Le Yoga à eu une influence aussi sur la tradition nordique avec les Galdar et les Stödur (un Yoga runique). De plus le côté bien-être avec le travail sur soi me semble capital en druidisme de toute façon. De ce faite j’ai surtout développé ma magie moi-même, j’ai trouvé heureusement un ami druide Français qui travaillait avec le panthéon Nordique mais lui aussi était solitaire dans cette pratique j’ai beaucoup échangé avec lui et nous avons partagés ensembles nos expériences et nos travaux druidiques et travailler ensemble parfois. Hélas il s’en est allé rejoindre les dieux suite à un cancer, je travail toujours avec lui grâce à la transe au voyages chamaniques et je l’honore dans mes rituels ADF souvent. On passe parfois du temps à étudier pour bien pratiquer la magie et parfois on oublie simplement de la ressentir, l’esprit cherche la magie mais que c’est souvent le cœur qui la trouve en premier.
Il est important d’avoir une pratique basé sur le ressenti et l’émotion pour faire correctement de la magie dans nos rituels druidiques au quotidien.
De mon côté pour un druide qui travail avec les cinq mondes du Druidisme Brittonique «Cytraul, Abred, Annouim, Gwenved, Keugant. » pour devenir un Druide ou une Druidesse (Prêtre ou Prêtresse du Druidisme) il y a un travail qui se fait en 3 étapes.
-1er étape : « Apprendre » : Etudier le druidisme, les ou la culture(s) de foyer qui nous intéresse. et régler nos problèmes personnels, apprendre à nous connaitre nous même aussi, nos failles, nos faiblesses, nos forces. Travail d’introspection et misse en ordre des choses étiques et morales sur notre chemin en druidisme : Apprentissage. On travail au niveau du cercle de Abred (la matière)
-2ème étape : « Travailler » : Savoir mettre en pratique la tradition et trouver l’équilibre dans la pratique du druidisme. On trouve nos aptitudes dans le cercle de Keugant, par l’équilibre et le travail de misse en lien avec la nature, et aussi la création et le renforcement des relations avec les êtres spirituels, les dieux, les ancêtres et les esprits de la nature nous avançons et on devient pleinement Druide après la période de « liminarité » dans ce travail ou d’étude , a ce stade on découvre les savoir faire de Filidh (Barde/Skalde/Poète) et de Faith (Devin/Ovate/Voyant).
-3èmes étape : « Vivre » : Apprendre à vivre en harmonie dans le cercle de Gwenved, le Druide apprend a éclairer sa vie, a devenir actif en tant que druide au service des autres, faire des rituels de A à Z, les écrire, les mettre en place et officier à ces rituels pour permettre aux autres qui assistent d’expérimenter un rituel druidique et de ce sentir en lien privilégier avec l’autre monde, les dieux ou les esprits de la nature, célébré des rituels familiaux comme des mariage, des funérailles ou des rituels de passages. et enfin être capable de transmettre la tradition.
Ensuite dans la vision que j’ai de la pratique magique elle doit se faire par l’étude de la culture de foyer dans laquelle elle était pratiquée et aussi par la pratique personnelle de la magie.
Il est aussi possible d’imaginer l’évolution possible des rituels et des sacrifices, avec l’abandon de certaines pratiques des anciens druides (comme les sacrifices d’animaux par exemple) afin d’adapté la tradition à notre vie à notre époque moderne. Le plus important étant de garder à l’esprit l’essentiel du rite tel qu’il nous est parvenu, ou tel que nous le comprenons grâce à l’étude des sagas ou des textes mythologiques ou des découvertes archéologiques. J’avais commencé à faire ce travail pour ma pratique personnelle tout en les comparant avec l’Asatrù et le Heathenisme et les éléments contenues dans le folklore et les textes de cette religion Indo-européenne encore vivace en Scandinavie et afin de mieux comprendre mes expériences dans mes pratiques magiques avant de rejoindre ADF.
Donc à partir de là on ne peut travailler en druidisme et mettre en place des pratiques magiques mais ça peu être extrêmement difficile de partager cette vision du druidisme avec d’autres personnes fort heureusement pour moi la communauté druidique d’Ár nDraíocht Féin partage la même vision que moi et à su resté authentique dans ses pratiques rituels et dans la conception du travail personnel et de l’étude de vertus afin de devenir de meilleurs personnes chose importante surtout si on souhaite être prêtre. Nous avons fait un long travail d’étude des traditions Grecques, Védiques, Slaves, Nordiques, Celtiques et Romaines ou Gallo-Romaines de ce faite les rituels actuels d’ADF ressemblent à ce que les Gothar nordiques ou les Flamen Grecques pouvaient célébrer dans leurs sanctuaires. Notre vision du cosmos indo-européen et fortement influencée par la culture celtique et la vision Dumézilienne également.
Nos prières le sont également très travaillées et inspirées par notre vision indo-européenne du paganisme. Pour nous tout est pensé, organisé, harmonisé en accord au cosmos et à nos cultures de foyer ou de clairière et la magie trouve naturellement sa place dans notre pratique du druidisme.
Pour finir l’importance du travail magique, je pense que c’est important de le faire, que c’est important quand on débute de bénéficié de cours ou d’un programme de formation, ça devrais faire partie de ce qu’étudient les druides. Heureusement il y a des livres pour étudier. De mon côté comme j’en ai parlé dans mon DP (Dedicant Path) je fais des Voyages Astraux depuis l’enfance et ensuite avec des opérations liées à mes problèmes de santé, j’ai du beaucoup travailler ensuite pour comprendre ce que je vivais, contrôlé cette pratique qui arrivait souvent la nuit durant mon sommeil, puis la journée avec la pratique de la transe et de la méditation. J’ai appris alors à équilibré cette pratique et à en tiré bénéfice pour ma pratique du druidisme.
J’ai lu le travail de notre druide Rodney Cox qu’il à publié le 13 Juin 2019 sur notre site dans le cadre de ses études dans le programme de la Guilde des Magiciens sur ce lien :
https://www.adf.org/members/guilds/magicians/magical-theory-odin-and-freyja.html
La description suivante correspond exactement à ce que je pratique avec Freya et Odin :
« […]Réflexions sur le travail de Seidh
J'ai eu une autre conversation avec Freyja et Odin sur le travail de seidh et le travail de voyage de transe en général. Le travail de Seidh consiste à voyager dans d'autres mondes et à entrer en contact avec divers esprits à des fins diverses. Ce type de travail est le cœur et l'âme du travail chamanique de toutes sortes. Seidh peut être considéré dans une large mesure comme du chamanisme nordique.
Soit vous essayez d'acquérir des connaissances, soit vous essayez d'amener un esprit à faire quelque chose pour vous. Généralement, l'aspect connaissance implique que vous vous rendiez à un endroit spécifique ; Helheim, Asgard ou un autre endroit et poser des questions aux esprits ou aux divinités, et c'est ainsi que j'ai obtenu les informations pour Rún Valdr d'Odin et Freyja. J'inclus également dans le travail de seidh, contactant des esprits spécifiques pour faire un travail magique pour vous.[…] »
- Rodney Cox-
J’ai beaucoup aimé lire cet article et ça ma rappeler quand je travaillais avec Jack Denibaud qui se faisait appeler aussi Mage sur les forums druidiques ou ésotériques. Je me dois de répondre à ce travail avec le plus de détaille sur ma pratique mais j’avoue que j’ai du mal un peut maintenant à parler de la magie et du druidisme parce que outre me faire pensé à mon ami disparu, ça me rappel aussi tout les problèmes que j’ai eu avec d’autre personne dans le druidisme en France. Je pense avec du recule que ADF est un refuge pour moi, un groupe ou je peu être moi-même sans être juger ou écrasé par les autres ou il m’est possible de travailler et d’étudier. La magie au final suite à tout ce que j’ai pu expérimenté je dirais que la magie se trouve en premier lieu en nous même. Il est important de travailler et d’étudier avec des livres, mais le vrai travail se fait en nous même. Il faut la développer en nous et tissé des liens avec les divinités, la théurgie qui consiste à faire appel aux divinités auxiliaires qui guident et assistent le magicien dans son travail sur lui et dans les autres mondes dans ses voyages astraux ou chamanique par la transe ou la méditation. C’est principalement ce type de magie que j’utilise, avec le travail magique avec les runes, la magie runiques, comme je travail avec Odin, Thor et Freya principalement les formes de magies que je pratique en lien avec la culture nordique de mon foyer druidiques sont donc le Seidr et le Galdar, j’aime aussi beaucoup les rituels magiques de la Wicca, qui sont possible d’intégré à une pratique druidique, en tenant compte de nos différences, surtout en lien avec l’orthopraxie, les étapes des rituels. Avec Thor je fais surtout des rituels de protection et de fertilité.
Je commence avec le programme de clergé aussi à travailler avec mes dieux principaux « Odin, Thor et Freya » des ancêtres « Augustine Arvor-Bonnamour, Walter Macrae,et mon ami Jack Denibaud que je considère comme un ancêtre maintenant » et les esprits de la nature en Bretagne « Korriganed, Korred, et Elfed ». Avec eux et au travers du Kindred et des trois mondes « Terre, Mer et Ciel ». Je fais des rituels pour l’harmonie du cosmos et maintenir la paix.
J’ai toujours été attiré par les contes de fées et les légendes celtiques, et un intérêt pour la poésie c’est développer à force de travailler avec Odin, j’écris facilement des bardits et des prières pour les rituels et les dieux, en breton ou en français. Et je ressens souvent la présence d’une de mes divinités et c’est comme si j’écrivais sous la dictée d’une de mes divinités par moment quand je suis inspiré par Odin ou Freya. Pour moi c’est une forme de magie bardique et un élément important de mon chemin avec mes dieux. C’est pour cette raison que je travail principalement avec Odin ou Braga dans nos rituels ADF quand je travail à l’appel de l’inspiration dans nos rites. La transe aide beaucoup aussi pour développer des aptitudes bardiques.
Pour finir la pratique de la magie est pour moi vraiment relier à la transe et au voyage « magique » qu’on appel plus souvent OBE ou voyage astraux. C’est très important je pense de savoir nouer des contactes avec les divinités et ainsi pouvoir travailler avec. Il est important pour un prêtre de pouvoir entretenir un contacte avec les divinités ainsi autrement ça me semble difficile de pouvoir parler en leurs noms, ni même les représentés durant nos rituels. La magie peut alors aussi avoir différente expression, la prière, le travail de reliance à travers nos reliques et les trois mondes druidiques de la terre, du ciel et de la terre afin de protéger et de maintenir l’harmonie du cosmos. Ce qui me semble être notre forme de magie la plus importante. Le plus important reste l’intention que nous mettons dans nos travaux, il y a aussi les présages avec les runes ou les tarots ou encore le travail de vision fait par la transe et avec l’aide des dieux, les rêves aussi ou la méditation la magie est donc un terme assez général qui peut englober beaucoup de choses différente mais qui sont toujours importante pour nous.
Ma pratique magique personnelle en détaille:
Quand je fais de la magie. Ça prend quatre formes en générale.
· Transe : La magie par la transe, la vision et le voyage astral, ce qui inclut alors le travail avec une divinité pour accomplir un travail ou obtenir une réponse à une question, dans le second cas c’est un travail qui ressemble beaucoup à de la divination.
· La magie rituelle : La magie rituelle est souvent axée sur le travail avec un support, des runes si je pratique le sendingar, les stödhur ou les galdr, ou avec des plantes, des bougies, des cristaux. .
· La magie bardique : Le travail de cette magie je la fais avec l’écriture qui se produit de façon spontanée souvent ou alors quand l’inspiration me vient, j’écris parfois comme si mes bardits et mes incantations ou prières m’étaient dictées ou alors parfois je fais des prières spontanées de cette façon. Je dirais que mon travail de conteur as aussi un lien très fort avec cette forme de magie.
· La magie divinatoire : Pour moi ici il s’agit des présages, par tarot ou rune ou alors quand je travail au pendule. Je peux recevoir de bonne indications et réponses à des questions, des bons présages pour un rituel et en plus ressentir ou entendre des indications des divinités avec lesquels je travail le plus souvent c’est Freya ou Odin et je reçois des messages en plus en clairaudience ou par des flashs mais c’est plus rare. Quand je vis se type d’expériences je fais un travail méditatif d’ancrage ensuite, comme pour la transe c’est important.
Toutes ces formes de magie peuvent aussi être réalisées en même temps durant un rituel druidique de style ADF ou un rituel Nordique, parfois par une simple méditation. Il est important pour moi de savoir utiliser la transe en combinaison avec les autres formes de magie pour pouvoir être un bon magicien. Mais également de façon indépendante afin de parvenir à mieux cibler le but du travail qui est fait pour le réalisé correctement. Le résultat des rituels sont visibles souvent ensuite et le résultat se manifestera assez rapidement si je fais deux travails différents pour un même but, par exemple un travail de transe avec un voyage astral et un rituel de magie bardique avec une prière ou un bardit écrit dans un but magique.
Practicum / La pratique :
Travail de guérison - Fournissez et expliquez un exemple de magie de guérison d'une culture indo-européenne et écrivez un travail de guérison de style ADF basé sur cet exemple.
Ma réponse pour ce travail :
Pour ce travail j’ai écrit déjà beaucoup de prières ou de bardits et effectué pas mal de rituels pour la guérison de ma mère suite à l’épreuve de la maladie qu’elle a encore rencontrée sur sa route. J’avais aussi écrit pas mal de prières, de formules magiques est effectué beaucoup de rituels de ce type avant pour moi-même. Que ce soit pour la guérison physique (les maux du corps) ou la guérison psychique (les maux de l’âme), j’ai aussi effectué beaucoup de travaux avec les dieux pour moi-même mais j’en parlerais dans la partie sur l’introspection. J'ai délibérément attendu de travailler sur cette partie après avoir terminé une belle écriture de guérison. Je pense que je suis toujours dans le bon état d'esprit pour écrire ce type de rituel ou de prière. Justement parce que j’en ai l’habitude.
Dans la culture nordique nous avons des divinités de la guérison et nous pouvons les invoquer et les priées, entrer en contact avec elles et utilisé ainsi les énergies de la Déesse Eir ou de Freya aussi par exemple. Il est alors possible d’envoyer de l’énergie de guérison et de la lumière à tous ceux qui cherchent à se sentir mieux et à soulager des périodes de trouble ou d'anciennes blessures ou qui fond face à la maladie.
Il nous est alors possible de sacrifier à Eir, et de lui demander conseils, lui dire des prières. Pour consoler et soutenir les autres lorsque nos proches se sentent très triste et fatigués par ce qu’ils ont à traversés. Il est aussi possible de le faire avec Freya ou Frigg. Eir est une de leurs servantes.
Prière pour des personnes qui souffrent:
En période de Maladie je pense que la prière pour les gens que nous connaissons et qui souffrent, ou sont face à la maladie, le stress et les peurs que ça engendre, je me dis que dans nos dévotions quotidiennes c'est bien de ne pas les oublier, j'ai écrit cette prière il y a plusieurs années, avec Freya, (la divinité peut être remplacée par une autre comme Eir par exemple, ou une d’un autre panthéon)
La prière Druidique pour une personne en souffrance suivante:
Par mes Dieux, nobles, justes et valeureux.
Dieux de la guérison.
Dieux de la force et de la protection.
Chère Reine, c'est toi qui m'aide, gardienne de tes enfants du Clan du Nord.
Le Druide d'Odin en appel à la lumière d'Asgard.
Déités lumineuses, emplissez nos vies de joies et d'amour.
Je m'adresse à Toi
Dame Freya au coeur doux et aux yeux éclatant de bonté.
Source de toute origine
Puits de toute humanité
Dame d'amour, de générosité et de gentillesse envers les malades.
J'en appel à votre bienveillance, à toi Freya et à ta servante la Demoiselle clémente et belle
Eir qui sait les plantes à guérir et les anciennes médecines.
Ô Douce Dame Freya, fontaine de bons soins généreusement prodigués...
Toi à la sagesse éternelle et universelle,
Avec l'aide d'Odin et de Frigg
Flux d'équilibre et d'harmonie
Que mes paroles de Druide soient inverties de pouvoir et enchantées.
Vous et moi travaillant ensemble maintenant et en harmonie.
Pour rétablir santé et énergie.
D'une personne qui souffre.
Par les flots des vagues de la vie.
Par le ruissellement de la tendresse.
Rosée de joie sur la fleur épanouie de ce jour.
Freya, Freyja, Mardöll, Vanadis,
Écoute ma peine et mon désarroi
Entends ma requête et ma juste détresse...
Je t'invoque, je t'appelle, je fais recours à ta Bienveillance et à ta Bienfaisance pour... ...
(Nommer la personne)
Qu'elle soit sous ta vigilance, ton attention et ta protection... ...
(Nommer la personne)
Prodigue veux-tu à...
(Nommer la personne) ... ton Amour
Assure à ...
(Nommer la personne) ...la santé, l'équilibre, l'éveil, l'harmonie, la sérénité, la pacification et la guérison...
Que...
(Nommer la personne) ... Ne soit plus entouré(e) par la Négativité.
Freya aide moi, moi qui si ton Druide, à mettre à terre, envie, tristesse, rancune et haine.
Et que cette incantation nous entoure de la lumière d'Asgard.
Qui protège et apporte ta guérison venue des Dieux.
Ma demande à été faite de bonne foi, comme il se doit.
Que mes paroles de Druide résonnent dans l'éternité du cercle de Keugant.
Merci Dieux Glorieux pour vos présents.
Je peux aussi écrire une simple phrase, comme la suivante pour Eir et lui faire une libation de bière dans un bol à offrande ou lui offrir de l’huile ou de l’encens dans le feu sacré.
Prière de Guérison à Eir :
Hail Eir, le propre médecin de Frigg, puisses-tu bénir mon foyer de santé et des moyens de guérir.
Dame Eir grande connaisseuse de la magie et des herbes qui servent à la guérison.
Par le feu si inspirant et son esprit éclairant.
Par l’eau si pure et ses flots purificateurs.
Et l’arbre qui porte en lui tout les espoirs de nos vies.Eir apporte nous la bénédiction de la guérison.
Par le feu éclatant si chaud et si beau.
Par l’eau fraiches et les profondeurs du puits.
Par l’arbre au feuillage si vert, couvert d’éternels bourgeons de fleurs.
Eir inspire nous des mains toujours guérisseuses.
*Eir accepte cette offrande*(Faire une offrande à Eir)
J’apprécie surtout l’écriture de bardit pour demander la guérison à Eir ou à Freya, ça m’arrive d’en écrire à Freya aussi et assez souvent pour ce type de demande, bien sur je fais ça avec en plus une prise de contact avec les divinités par la transe (et le voyage en sortie de corps, ma pratique du voyage chamanique propre à la culture nordique et à d’autres)
Bardit à Eir pour de multiples guérisons :
Lumière et ombre, haut et bas, vitalité et moment d’effroi.
Eir puissante dame guérisseuse de la maison d’Odin. Eir gardienne du lin et de la maison de Frigg.
Aide nous à porter un nouveau regard sur le monde à avoir une plus grande force dans les moments de doute.
Tu prends la main de ceux qui souffrent et tu protège les faibles.
Lumière et ombre, haut et bas, vitalité et moment d’effroi.
Le chemin de la forêt noire s’offre une fois de plus à nos pieds, en d’autres lieux en d’autres temps, ma courageuse mère me soutenait quand j’étais dans mon berceau jusqu’à Berlin pour voir les hommes de science.
Maintenant que la maladie nous guette encore c’est à moi d’être courageux et de conduire ma mère jusqu’aux hommes de science de Brest à Morlaix.
Lumière et ombre, haut et bas, vitalité et moment d’effroi
Eir chante avec moi les paroles de réconfort et les charmes à guérir.
Montre nous le sentier sur dans la sombre forêt, entre les trolls et les ogres, nombreuses sont les choses et les êtres aux visages grimaçant.
Eir tu ne nous laisseras pas seuls dans les épreuves une fois de plus.
Toi qui connais les gestes et les paroles qui guérissent.
Voyageons dans un de tes charmes, vers la coupe sur le bord de la fontaine, bercée des fluides de la Terre Mère et nourricière. Dans ce calice cristallin, ou sous le bouillonnement de l’eau pure, j’entends les chants des anciens bardes ceux du temps d’Arthur.
Et les magies du vieux magicien dans les bois, les fées de Merlin.
Lumière et ombre, haut et bas, vitalité et moment de joie.
Buvons ensemble de l’eau de cette coupe.
Buvons encore quelque part entre Brest et Berlin, pour prier, pour rêver, pour guérir.
Buvons de cette eau pour vivre à nouveau.
Et sortir de la forêt noire.
Lumière et ombre, haut et bas, vitalité et moment de joie.
Ainsi volent le papillon et le charme des abeilles.
Ainsi s’envole et disparait la frayeur quand la mer bleue retrouve sa clarté et que le vent souffle dans les branches dorées du chêne en été.
Merci, grande guérisseuse !
Merci beaucoup Eir !
Voici une prière que j’ai écris pour Eir en Anglais et en Breton :
Prayer for Eir. (prayer in English and Breton for the goddess Eir)
Thank you Eir, for your help for my momm i asked you to help my mother she had a strong diseases and sadness
I will pray you for my home and my sweet heart too.
May my hearth be peacefully .
I'm praying you by the fire.
I'm workship you by the water.
I'm calling you by the great tree.
Be with me at my altar to my hearth.
Be with us everyday on the earth.
Be with the lovely flame which burn everyday in my Heart.
Thanks Eir!
Trugarez Eir!
Trugarez vras an Itron Eir'vit ho sikour ac'hanomp.
Pediñ a raen gant va Mammig er bloaz dremmenet.
Pediñ a ran evit ar yec'hed evit an tudennoù hag a oa anavezet diganin.
Droug a oan un tammig dijal.
Jentil a oan ivez.
Ne vezan ket jentil a-walc'h.
Ne vezan ket dihun gant ar garantez.
Goulenn a ran dit un dra-bennak bremañ.
Gallout a rez disoñjal tout ma fazioù me m'eus graet.
Ne oa ket dre ma faot da pep-mare.
Ne oa ket ma faot dre-holl.
C'hoant meus kas peoc'h, joa ha yec'hed a-pep lec'h.
Trugarez'vit ho sikour.
Itron Eir!
Evel se bezet graet!
So be it!Le principe de ces rituels et d’établir un lien avec la divinité à travers la prière, l’expression bardique et l’offrande. Il est important de prier avec un feu et de penser à la personne ayant besoin de guérison. Il est possible de reproduire avec nos rituels les charmes que faisaient vraisemblablement les anciens peuples nordiques. Dans un rituel de guérison il est aussi possible de travailler avec la divinité qui correspond dans le panthéon le plus honoré par la personne à qui sera destiné le rituel si elle est païenne, mais non sans avoir crée une relation au préalable avec la divinité par l’offrande et des contacts avec la transe. Le but de ce type de rituel de guérison est toujours d'envoyer de l'énergie de guérison à la personne en question. Avec l’accord de la divinité en échange de présents et d’offrandes. Il serait possible aussi de crée des rituels avec des plantes et des bougies.
La Déesse Eir dans le panthéon scandinave est la déesse de la guérison, elle connaît le secret des herbes, avec lesquelles dans les mythes nordiques elle peut même ressusciter les morts. Eir est une magicienne et une guérisseuse des plus accomplie, nous la considérons comme la patronne des guérisseurs qui travail avec elle en l’invoquant pour les aider dans la guérison de maladies ou de blessures. Dans la mythologie nordique Eir habite en haut de la montagne Lyfia, le nom de « lyfia » signifie : « qui guérit par la magie » Eir représente à elle seule l’aspect physique et psychique de la guérison. Et elle est associée au chamanisme avec l’aide de la déesse qu’elle accompagne Freya la patronne du seidr.
En magie pour Eir selon l’auteur Américaine Diana Paxson il est possible de procéder à la confection d’une amulette d’herbes.Les herbes les plus utilisées pour ce rituel sont :
· L’ail (absorbe le mal, aseptisant)
· L’angélique (contre les sorts, neutralise le mal)
· L’armoise (repousse ou chasse les mauvais esprits)
· Le chardon (force, énergie)
· La menthe (protège, soulage la douleur)
· Le romarin (nettoie, purifie, guérit)
· La rue (soulage les maux de tête, aide la récupération, chasse les maladies)
· La sauge (longévité)
· La violette (guérit les blessures, guérit les maux de tête)
Travail de protection - Fournissez et expliquez un exemple de magie de protection ou de protection d'une culture indo-européenne, et écrivez un travail de protection de style ADF basé sur cet exemple.
Ma réponse pour ce travail :
Dans la tradition nordique
Dans la tradition islandaise selon les livres B-A Ba de la Tradition Nordique d’Arnaud d’Apremont, il y a beaucoup de rituel qui sont décrit et recrée avec les sources dans les Eddas Poétiques et les Sagas. Dans le Kindred Midgard et le programme de cours du groupe Midgard Folk assembly ou j’étudie depuis deux ans pour être Gothi en France. Il y à aussi l’étude des rituels et des étapes de l’orthopraxie dans la tradition nordique. Un rituel particulier pour apporter la protection sur une cérémonie ou un lieu de vie. Une maison, un jardin ou tout autre lieu de vie ou de travail. Le marteau est un objet rituel puissant en association traditionnellement avec la rune Thurisaz et le dieu Thor. De même le lien entre les haches du Sky father des proto-Indo-Européen et le lien avec d’autre divinités du ciel dans d’autres panthéons comme le maillet de Sucellus ou la massue du Dagda est évident. Le rituel du Marteau est une des étapes dans les rituels de Blots ou les Sumbles de la tradition nordique. Afin que le rituel se déroule bien il est important qu’il y ait eu au préalable la création d’un lien fort entre Thor et la personne qui pratiquera le rituel. Typiquement, dans ce rituel le gothi crée un « vé » soit un espace sacré et magique qui prend la forme d’une cercle, ou d’une croix à des fins rituelles. C’est alors comparable à notre centre sacré dans nos rituels d’ADF. L’invocation du dieu Thor est importante car c’est un garde de protection pour le gothi (ou le prêtre nordique) qui procède au rituel. C’est un élément important de la tradition nordique que le lien crée avec les divinités ou les entités invoqués pour les actes magiques et honorés durant les rituels fond que le gothi est généralement protéger par eux et assistés pour les travaux magiques.
Voici un exemple possible de rituel de protection recrée à partir de la tradition nordique.
Le Gothi parle pour faire observer le silence:
Êtres de Midgard , réunissez vous, formez le vé, observez le silence et recevez en ces instants le dieu qui fut engendré pour la vengeance.
Dans les flammes de la colère de ceux qui aimaient Balder plus que tout au monde !
Le Gothi tourné face vers le nord commence la consécration du vé:
Gloire à Nordri, Que les dieux, nos ancêtres et les êtres visibles visible et invisible du multivers se manifestent
Le Gothi se tourne vers l’Est et dit:
Gloire à Austri, Que les dieux, nos ancêtres et les êtres visibles visible et invisible du multivers se manifestent
Le Gothi se tourne vers le Sud et dit:
Gloire à Sudri, Que les dieux, nos ancêtres et les êtres visibles visible et invisible du multivers se manifestent
Le Gothi se tourne vers l’Ouest et dit:
Gloire à Westri, Que les dieux, nos ancêtres et les êtres visibles visible et invisible du multivers se manifestent
Le Gothi se tourne de nouveau vers le nord et dit :
Gloire aux hauts dieux, aux forces invisibles et visibles du multivers, gloire aux êtres d’Yggdrasill et à nos ancêtres, soyez tous unis par le lien sacré de ce cercle et soyez tous les bienvenus.
Le Gothi prend l’épée viking et dit:
Au nom d’Odin, Baldr, Thor et Frey, voici la lame qui défend nos familles, nos amis et nos semblables, cette lame bleue de la force de notre cœur et qui défend nos vertus. Cette épée des ancêtres si chère dans nos cœurs. Qu’elle chasse pour nous les mauvaises énergies et les esprits indésirables qui résident autours de nous. Que par le triple kindred cette épée nous protège de ceux qui ont juré notre perte, qu’elle devienne notre force morale et spirituelle pour les temps à venir.
Le Gothi allume les bougies et dit:
Au nom d’Odin, Baldr, Thor et Freyr, voici la flamme qui nous guide à travers les ténèbres et nous ramène vers la lumière. Que cette flamme qui brûle nous réchauffe et nous réconforte. Que sa chaleur nous unisse telle une famille et nous permet de vivre en Midgard
Ensuite voici une autre méthode pour demander la protection des dieux ici avec Odin ou Thor. Dans deux prières et un travail toujours conforme à la tradition nordique car réalisé avec un marteau. Si j’ai besoin d’une protection durant un de mes rituels il m’est alors possible de préparer les travaux suivant selon les désires des membres de ma famille ou de mes amis.
Protéger la famille ou une personne de quelque chose de mauvais:
Débarrasser la famille ou une personne du foyer d'une chose néfaste (mauvaise habitude, pensée négative.) Procéder à une des deux prières suivantes.
Avec le marteau rituel que vous lèverez au dessus de votre autel :
Je demande a Odin, lorsque ma vie est en déclin.
Qu'avec son aide.
Du mal dont je souffre (ou dont souffre untel : « nom de la personne »)
serai délivré.
Ce qui me/te causait du tort est maintenant captif.
Très loin sous le sol.
Protection d'Odin :
En levant votre marteau au dessus de l'autel dites :
Par les forces qu'Odin ma confier, et la puissance du feu allumé aujourd'hui.
Tout le mal retourne à sa source, d'ou qu'il vienne, quelle que soit ses origines.
Les géants de Muspell ou de Jötunheim ne peuvent plus nuire.
Par la volonté d'Odin !Demander une protection contre les Thurses et Jötunn (les Géants) :
Hail Thor, rouge ami au marteau des Dieux.
Je te demande ta protection et ta bénédiction contre les þursar, Risar, Bergrisar, Jötnar, Sjòrisar, Ividjur, Trollar, Gygjar, Hrimþursar, Vindþursar, et Eldjötnar.
Thor fils d'Odin, puissant contre les géants, tels les Leirjötnar !
Lève ton marteau pour moi et mon Clan.
Hail Thor !Salud dit Thor Abodin !
Trugarez vras ‘vit da sikour ac’hanomp !
Qui sont les Géants contre lesquels Thor nous protège ?
Ils personnifient les énergies négatives de la nature, mais utile à la vie.
Les Géants:
Þursar= Géants des Glaces et des Neiges.
Jötnar= Géants des Glaces.
Risar= Géants des Cendres.
Eldjötnar= Géants du Feu.
Bergrisar = Géants des Montagnes et des Berges de Glace. Le mot iceberg vient de ces géants.
Sjòrisar =Géants des Mers.
Ividjur = Géantes de Givre.
Gygjar = Géantes de Glace.
Trollar = Géants de la Terre. Nommés le plus souvent « Trolls »
Hrimþursar = Géants des Routes.
Vindþursar = Géants du Vent.
Leirjötnar = Géants d'Argile.Nous donnons dans un rituel ADF nos offres clés et nous remercions les dieux que nous avons invoqués pour faire ce travail avec nous. Par exemple pour Thor ou Odin :
Pour Odin :
Père de tout, grand voyageur et magicien, chercheur de la sagesse des runes et protecteur de l’ordre naturel, toi qui t'es accroché à l'arbre et as sacrifié un de tes yeux pour recevoir la sagesse, tout qui découvrit celle des runes.
Père des héros et des prêtres, père de tous et protecteur de mes ancêtres.
Je te demande de bénir ce travail avec votre magie. Et de venir m’aider à protéger les miens.
Je vous offre des cadeaux de louange ce chouchenn breton de ma Bretagne !
*Père de tout, accepte ce sacrifice !*
(Faire une offrande)
Avec des pierres pour être protéger de Thor :
(Il est possible de travailler avec des cristaux et de faire une offrande d’huile dessus par exemple le rituel suivant)
Thor puissant dieu du tonnerre, roi de l’orage et des tempêtes.
Seigneur tonnant grand homme au cœur vaillant, tu es avec moi, Thor,
Thor le soleil tombe en grappe d'or.
Que l'Eau Rage accourt en avalanche;
Et glisse de branche en branche !
Que le vent furieux, s'étende sur la plaine des cieux !
Crocs sauvages, éclairs à vif, faisant rage !
Thor déchire le ciel avec ses éclaires et la puissance du tonnerre !
Donne force et pouvoir à ses quelques pierres !
Puis avec un doit trempé dans de l’eau de l’huile, une huile faite à base de plante ou alors une huile essentielle. Je fais une onction sur les cristaux consacré à Thor.
Il est possible de faire une incantation pour Thor ensuite :
Alors que cette pierre est marqué d'huile, et avec la bienveillance et l’amitié de Thor, je sais que comme l’orage la colère s'en va et les conflits sont apaisés.
Je sais que dans la grande salle d’Asgard, le roi Odin et la reine Frigg sont content et apprécient eux aussi le calme, la paix et le retour de l’harmonie.
Merci de ton aide Thor.
Et puis nous continuons notre travail rituel comme d'habitude.
Il est aussi possible d’écrire une louange pour Thor avant de procédé au rituel magique durant le rituel.
Pour nous les druides de ADF nous pourrions dessinés des runes et en faire des incantations, nous pouvons aussi crée une version moderne du nithing pole (en anglais) ou nídstang (en norrois) en Français nous pouvons appeler ça le « bâton de la honte » mais il s’agit plutôt d’un bâton protecteur. Qui est un bâton en bois sur lequel sont gravés des runes pour un but de protection, les Nidstangs sont des bâtons dessinés et des incantations, nous pouvons reproduire une version moderne d'un bâton protecteur de Nidstang à utiliser dans notre travail magique. Évidemment, nous retirerons les éléments qui ne sont plus adapté pour nous, comme par exemple les sacrifices d’animaux qui était important à l’époque des vikings pour cette pratique. Et nous pouvons réécrire un rituel et des phrases gravés plus importante et plus adaptés à notre époque c’est aussi la une partie important du travail des prêtres de ADF en Magie.
Il nous est possible par exemple d’utilisé les deux bassins de pouvoir des cultures indo-européennes comme l’eau et le feu pour notre rituel quand nous faisons c’est gravures sur ce bâton. Nous devons prendre conscience que toujours utiliser l'eau sur le front qui est similaire au passage des eaux dans la liturgie ADF.
Une méthode alternative dans un rituel pratiquer en groupe pourrait également consister à dessiner le symbole runique de protection sur les eaux dans le puits ou de pratiquer les Stödhur (un yoga runique) ou de chanter des Galdar avec le noms des runes, soit en partie de méditation des deux pouvoir comme je le fait avec mes amis américains de la Virtual Fire Protogrove quand je fais un rituel pour eux, le chant est magique et nous relie tous ensemble. Il est aussi possible quand nous sommes dans un rituel en physique, (pas sur zoom donc) de tracé les runes avec de l’huile essentielle sur la corne à boire et de la faire passer les eaux pour que les participants au rituel boivent. Mais les runes peuvent êtres tracé individuellement sur chaque corne à boire si les participant apportent les leurs, mais sur une coupe ça peut être bien aussi. De plus il faut savoir que la gravure de runes dans des cornes à boire pour la consommation était déjà une autre méthode populaire de magie très populaire dans la tradition nordique chez les anciens peuples du nord.
Travail de purification - Fournissez et expliquez un exemple de magie de purification d'une culture indo-européenne et écrivez un travail de purification de style ADF basé sur cet exemple.
Dans de nombreuses cultures indo-européennes, la purification est un acte très important
Dans la tradition nordique la purification exercée par le Gothi ou la Gythia (le prêtre ou la prêtresse) était réalisé avec du sang ou de l’eau, probablement de l’eau avec des plantes. Dans un bol, avec l’aide d’une branche qui servait a aspergé le liquide. L’espace sacré ou le centre sacré dans les rituels nordique étaient appeler le Vé. Le Vé est un cercle qui pouvait être délimité par des pierres runiques, des torches ou peut être des lanternes. Ces espaces pouvaient être en extérieur, ou dans les sanctuaires appeler Hoff ou Hörgr. Dans de nombreuse culture Indo-européenne le lavage des mains, ou une onction faite sur le visage étaient des formes de purification active avant la libation et le sacrifice. Dans le cas d’un sanctuaire païen dans la tradition nordique, par exemple avec le Temple d'Uppsala qui était un centre religieux médiéval dans le paganisme nordique, situé dans le Gamla Uppsala (en suédois : Vieil Uppsal) en Suède. Ce temple est mentionné par Adam de Brême dans son ouvrage rédigé au XIe siècle et intitulé Gesta Hammaburgensis ecclesiae pontificum et dans le Heimskringla le chapitre intitulé saga des Ynglingar, écrit par Snorri Sturluson au XIIIe siècle. Pour les prêtres nordiques appeler Gothar ou même pour les visiteurs du sanctuaire les vêtements étaient également probablement propres ou les plus beaux choisi pour l’occasion. Pour les membres du Gothar ils étaient de couleur blanche, en effet le blanc est la couleur sacerdotale chez touts les peuples indo-européen y compris les nordiques.
Pour les Gothar le sang à un lien sacré avec la vie et le monde des dieux, lié à l’hydromel et à l’inspiration. Il y a un lien fort a travers l’histoire de Kvasir
Au niveau de la magie il semblerait que ce qui est en lien avec l’eau ou la bière.
Dans la mythologie nordique, Kvasir est un dieu créé de la salive de l'ensemble des autres dieux en guise de gage de paix après la guerre entre les Ases et les Vanes.
En effet les dieux Ases et les Vanes crachèrent dans une même coupe pour exprimer leur serment de réconciliation puis ils formèrent de leur salive ce nouveau dieu des plus sages. Kvasir était sage et savait bien parler, il était doué de poésie et d’éloquence ce qui lui attira la jalousie des nains Fjalar et Galar qui le tuèrent qui créèrent l'hydromel poétique en mêlant son sang à du miel. L'hydromel devint alors objet de convoitises. Les dieux d’Asgard se concertèrent et Odin prit la décision d’aller chercher l’hydromel que les nains avaient crée avec le sang de leur compagnon Kvasir. Odin avaient pour idée d’en faire bénéficié les des dieux, les des poètes et les skaldes.
Une chose importante et intéressante c’est que le mythe de Kvasir a été comparé à un mythe hindou, permettant ainsi de réhabiliter cette histoire qui serait une évolution d'un mythe originel proto-indo-européen.
En détaille :
Le seul mythe d'importance concernant Kvasir est raconté au chapitre 2 de la partie Skáldskaparmál de l'Edda de Snorri, qui explique sa naissance, son meurtre puis la création et le devenir de l'hydromel poétique créé de son sang.
Dans le Skáldskaparmál, le géant Aegir est invité à un banquet des Ases et il s'entretient avec Bragi.
Il lui demande d'où vient l'art de la poésie. Bragi raconte alors le mythe de l'hydromel poétique.
La paix entre les Ases et les Vanes est scellée lorsque tous crachent dans une même cuve.
Les Ases créent alors Kvasir à partir de la salive pour ne pas perdre le gage de paix.
Kvasir est décrit comme suit :
« Il était si sage que nul ne pouvait lui poser de questions auxquelles il n'eût de réponse. Il fit de longs voyages à travers le monde afin d'enseigner aux hommes la science. »
- Skáldskaparmál, chapitre 24-
Kvasir est tué par les frères nains Fjalar et Galar qui l'invitèrent chez eux. Ils récupèrent ensuite son sang dans deux cuves appelées Són « sang » et Boðn « récipient », et un très grand chaudron appelé Óðrœrir « celui qui excite l'esprit », Fjalar et Galar y mélangent du miel créant ainsi de l'hydromel permettant à celui qui en boit de devenir un grand skalde et de devenir sage et d’obtenir un savoir immense. Les deux frères nains invitent plus tard le géant Gilling et sa femme, et les tuent également. Le frère du géant, Suttung, menace de tuer les nains mais finit par obtenir réparation par le don de l'hydromel.
Il emporte chez lui le breuvage dans les « montages de Hnitbjǫrg », et le fait garder par sa fille Gunnlöð.
« De là vient que nous appelons la poésie : le sang de Kvasir.»
- Skáldskaparmál, chapitre 25-
La façon ensuite dont le dieu Odin récupère l’hydromel sacré de la poésie est racontée plus en détaille dans le poème de l’Edda Poétique du Hávamál aux strophes 103 à 110. Odin, déguisé sous le nom de Bolverk, rend visite au géant Baugi qui est le frère de Suttung.
Il propose de faire le travail des neuf esclaves du géant qui s'étaient entretués précédemment grâce à une ruse d'Odin, en échange d'une gorgée de l'hydromel de Suttung.
Mais Suttung refuse de donner une gorgée du précieux hydromel à Bolverk.
Odin et Baugi forent alors la montagne contenant l'hydromel avec une vrille et Odin se faufile dans le trou métamorphosé en serpent.
Le dieu passe ensuite trois nuits avec Gunnlöð qui lui permet alors de boire trois gorgées de l'hydromel. Le dieu réussit néanmoins à tout engloutir en trois gorgées et s'envole sous la forme d'un aigle. Voyant cela, Suttung le poursuit également métamorphosé en aigle. Arrivé à Ásgard, Odin régurgite l'hydromel dans des cuves mais une partie se perd à cause de la précipitation. Cet hydromel perdu est alors la part des mauvais poètes, alors que l'hydromel gardé est celui des Ases et des véritables poètes, et constitue alors un don d'Odin.
Pour les rituels de purification autrefois les gothar aspergeaient les membres de la communauté qui assistaient au rituel avec un bol contenant du sang. Il y avait aussi un but rituel la toilette des vikings avait aussi probablement un but rituel ils avaient la réputation d'avoir accordé peu d'importance à l'hygiène corporelle et l'imaginaire populaire en a souvent fait des sauvages sales et hirsutes.
Nous pensons souvent que les peuples du nord étaient assez sauvage et ne connaissaient pas l’hygiène mais c’est une idée contredite par toutes les découvertes archéologiques. En réalité, les vikings prenaient soin de leur toilette personnelle, de se baigner et de se coiffer.
Le commentaire le plus révélateur provient peut-être de la plume l’Anglais John de Wallingford qui était un moine de Saint-Fridswides. Ou il évoque des vikings danois qui sont venu en Angleterre en 1002, le fait que les danois teignaient leurs cheveux, prenaient un bain le samedi et changeaient fréquemment leurs vêtements de laine, et que ces païens tentaient, par de tels agissements, de séduire les femmes anglaises de haute naissance. Ce qui montre qu’ils accordaient une place importante à l’hygiène et donc à la purification.
Il y a aussi le témoignage d’un observateur arabe Ibn Fadlan, dans son récit de voyage Risāla :
« Chaque jour, ils doivent se laver le visage et la tête et ceci, ils le font de la façon la plus sale et indécente possible: pour vous dire, chaque matin, une fille à leur service apporte une grande bassine d'eau; elle le présente à son maître et il lave ses mains, son visage et ses cheveux - il les lave et les démêle avec un peigne trempé dans l'eau; puis il souffle par son nez et crache dans la bassine. Quand il a fini, la servante porte la bassine à la personne suivante, qui fait de même. Elle porte la bassine ainsi à tout le monde et chacun à son tour souffle par son nez, crache et y lave son visage et ses cheveux. »
-Ibn Fadlan-
Les sagas islandaises décrivent souvent une femme lavant les cheveux d'un homme à sa place, la plupart du temps comme un geste d'affection. Historiquement ou simplement dans les sagas presque toutes les sources indiquent que les Vikings étaient parmi les plus propres des Européens au Moyen Âge. L’été il est fort probable que les Vikings aient eu recours à la baignade dans des rivières, des lacs ou des fjörds. De plus des fouilles archéologiques ont permis de découvrir des bassins et des étuves qui ressemblaient à des saunas finlandais. Dans de grandes fermes à travers les pays scandinaves possédait un cabinet de toilette attenant au logis principal. En Islande, où les sources chaudes naturelles sont courantes, l'eau chaude pouvait être acheminée jusqu'au local de bain. Toute ces recherches, ces découvertes et même les sagas nous permettent de conclure que les Vikings prenaient un bain, et changeaient de linge et de vêtement au moins une fois par semaine, le samedi, jour de leur lessive hebdomadaire. Les Vikings se lavaient également les mains et le visage, régulièrement et au quotidien le matin au lever. Le texte de l’Edda Poétique du Hávamál nous informe que les Vikings se lavaient les mains avant chaque repas. Il est clair que le lavage régulier des mains et des cheveux était la norme, et que c’était plutôt rare de ne plus respecter les règles d’hygiène, nous pouvons penser que les personnes en deuil n’observaient probablement plus les règles d’hygiène en signe de deuil comme décrit dans la mythologie nordique. Il est dit qu'Odin, le roi des dieux, conserva ses cheveux sales en signe de deuil pour la mort de son fils Baldr.
Nous pouvons alors penser que les vikings observaient des règles de purification dans leurs rites. Par exemple des rituels ou les mains étaient trempées dans un récipient d'eau à l'entrée des temples ou des lieux saints, ou alors une purification rituel avant d’aller assisté à un blot. Comme il est dit dans le Hávamál a propos du Thing que les gens se changeaient de vêtement. Il est aussi possible de penser qu’ils avaient un baquet d’eau et qu’ils s’en aspergeaient le corps ou qu’ils se lavaient les mains. L'eau elle-même n'est pas nécessairement purifiée, mais on peut penser qu’elle était consacrée par le chef de famille par exemple ou le gothi de la communauté. Les Vikings étaient de grand marin et vivaient sur la côté il est alors aussi possible de penser que l’eau de mer riche en sel pouvait jouer un rôle dans la purification.
Préparation et purification de l’espace:
Je vais écrire ici un rituel de purification de style ADF qui peut être inclus dans un de nos rituel complet avec le corps order du rituel. J’ai déjà fais des parties de purifications avec de l’eau et des plantes à des amis en les aspergent d’eau avec des huiles essentielles de lavande et de sapin que j’avais consacré une foi pour un blot que j’avais réalisé à Samhain. Et dans nos rituels ADF sur notre chaine youtube j’ai réalisé une partie une fois avec de l’encens et un rituel du marteau. Il est possible de recrée un rituel avec de l’eau et le marteau, pourquoi pas de l’encens aussi et la rune Gebo qui est la rune du partage et qui nous apporte une profonde connexion avec ce que nous faisons. Pour le centre sacré dans la tradition nordique comme j’en ai déjà parlé il se nomme « Vé » et dans la vision moderne de l’Asatru ou des groupes Heathens lu Vé il est de forme carré, avec des mesures précises de 9 ou de multiples de 9, un des nombres sacrés avec 3 et 8. Les angles sont axés vers les points cardinaux, et parfois, la Rune Gebo est ajoutée en son centre, ses pointes dépassant les angles du carré. Gebo représente le don, le partage, l’offrande, les rayons et les distances qui nous connectent aux points cardinaux, aux éléments et au Multivers de Yggdrasill.
Dans la vision d’un Druide de ADF qui travail avec le panthéon Nordique. Pour un Druide Norse en quelque sorte il nous est possible d’adapté cette vision du « Vé » que nous avons en tant que Gothi quand nous officions ou ritualisons pour nous même ou pour une communauté Asatru, les rituels de Blot et les rituels de ADF étant assez proche. Je trouve qu’il y a une base indo-européenne commune et que même si le rituel de Ár nDraíocht Féin et finalement plus complexe et plus codifié, il est très proche d’un rituel Nordique de l’Asatru. Par contre le rituel de ADF est plus éloigné des rituels druidiques avec des cercles qu’on retrouve dans les autres groupes druidiques comme la Gorsedd de Bretagne ou l’OBOD. Il est possible ici alors d’effectuer dans le cadre du centre sacré la même chose et d’associer la rune Gebo à nos trois reliques des druides que sont le feu d’une bougie ou d’un feu en extérieur, de l’eau du puits sacré symbolisé par un bol ou un chaudron et de l’arbre sacré symbolisé par une branche ou toute autre représentation de l’arbre. Le lien avec Yggdrasill et le multivers ou plutôt les trois royaumes des druides du ciel, de la terre et de la mer est assez facile à faire ensuite. J’aime beaucoup cette idée d’adapté les rituels Nordiques à ceux de notre communauté ADF de cette façon là. Ce qu’il faut savoir aussi sur un Vé c’est qu’il contient le Hörgr ou Autel Nordique et cet autel contient des éléments culturels important mais il peut être adapté avec nos trois reliques de ADF.
Les éléments du Vé ou centre sacré nordique :
Le Vé en lui-même à aussi pour but de nous protéger contre les énergies nocives et des intrusions de toutes sortes émanant de l’extérieur. Quand on l’adapte à un rituel druidique de Ár nDraíocht Féin bien sur la protection est assuré par le dieu qui nous accompagne durant le rituel en tant que Portier qui veille au maintient de l’équilibre entre les monde et qui garde éloigné de nous les êtres ou force indésirable, de plus nous pouvons aussi négocier la paix du rituel avec eux dans la partie outdweller. Mais le centre sacré aura toujours pour but de nous protéger du monde extérieur et de nous sortir de la réalité quotidienne ou du temps « profane » pour avoir avec notre kindred une activité sacré.
Les lieux les plus appropriés pour le vé et l’activité sacré sont la clairière d’une forêt, sur une colline, en montagne, dans une grotte, une ruine, un jardin ou dans une pièce pour installer un ou plusieurs sanctuaires domestiques chez soi.
Le Hörg traditionnel dans la tradition nordique :
Point focal du blot ( ou « Blót » en vieux Norrois), le Hörg est une souche, une table qui se trouve au centre du Vé. C’est en quelque sorte un autel qui contient les éléments nécessaires au Blót :
1. Les Runes.
2. Une représentation des divinités.
3. Une ou plusieurs bougies
4. Le Gandr (baguette).
5. Le Bragafullr (la coupe des promesses).
6. Le Horn (la corne).
7. Le Hamar (le marteau).
8. Le Svörd ou Alagr (l’épée ou le couteau).
Ensuite avec nos rituels de ADF nous pouvons ajouter nos reliques des druides indo-européens.
1. Une grande bougie pour représenté le feu sacré.
2. Un chaudron remplie d’eau ou un bol d’eau pour représenter le puits sacré.
3. Une représentation de l’arbre sacré, (un pilier de bois, un arbre artificielle ou une simple branche feront l’affaire).
Avec un rituel du marteau le lieu du rituel est consacré après avoir procédé à l’installation d’un autel ou un espace simple pour le rituel.
Devant votre autel (sanctuaire) que vous aurez ici au nord et en faisant face au nord vous allez réaliser la suite du rituel. Il est possible d’utilisé d’autre direction suivant la divinité honorer par exemple Freyr face à l’Est. Dans le cadre d’un rituel pour Freyr il est possible de demander aux personnes présentes durant le rituel de placer quelque chose sur l’autel pour que Freyr le bénisse.
Formez ensuite un espace sacré en faisant le « Rituel du Marteau »
Dites au Nord par exemple : « Force du Nord et marteau des dieux, Mjölnir Marteau de Thor, garde, protège et sanctifie ce lieu sacré pour ce rituel. »
Ensuite faites face au sud et répétez la phrase, il est possible de dire cette phrase, a l’est, au sud, a l’ouest avant de revenir au nord face à l’autel. J’ai donné un exemple aussi de rituel du marteau dans la partie « protection » du practicum, en effet le rituel du marteau à aussi une fonction de protection.
Pour un rituel de purification avec de l’eau dans un « Hlaut-tein » soit ce qu’on appellerait en français « un bol à teindre ». Un Bol avec dedans un liquide. Un liquide dans lequel une branche de conifère était plongée et ensuite le gothi procédait à l’aspersion sur les objets, ou les personnes à bénir pour la purification. Autrefois chez les Scandinaves selon certaines sagas c’était avec du sang sacrificiel d’un animal, mais de nos jours bien sur nous ne procéderons plus à ce type d’usage. Le sang pouvant être remplacé par de l’eau et il l’était probablement de toute façon. Nous pouvons aussi imaginer l’usage des plantes en teinture dans l’eau ou alors l’usage de l’eau claire. Ce qui était probablement le cas à l’époque.
Lors d’un rituels nous pouvons faire usage d’un Hlaut-tein en aspergent le lieu du rituel pour le purifié avec de l’eau ou les personnes elles même ou encore en plaçant le bol d’eau devant l’entrée de l’espace sacré pour le rituel, ainsi s’il y a de nombreux participant ils nous est possible de placer un bol d'eau devant l'entrée de l'espace sacré, et au fur et à mesure que nous procédons au rituel, les participants tremperont leurs mains dans ces eaux avant d'entrer dans l'espace sacré. Bien sur ce type de misse en place semble plus logique si nous travaillons en groupe. Personnellement si je suis seul ou deux ou trois personne une aspersion d’eau sur le sol semble plus approprié et aussi peut être se lavé, avec un bain ou une douche avant d’aller au rituel. Le fait de se purifié symboliquement dans un rituel à quelque chose de puissant et d’important aussi. Je pense qu’il ne faut pas négliger cette étape. Nous pouvons aussi inclure une phrase rituelle qui apportera plus de force à notre rituel de purification.
Rituel de purification :
Avec un bol d’eau prononcer les paroles suivantes :
Thor vient jusqu'à nous et à travers cette eau apporte-nous des bénédictions. Bénis les avec ton marteau le Mjöllnir. Fait que ces eaux puissent nettoyer ces énergies indésirables qui nous entourent et nous perturbent.
Thor que ton marteau le Mjöllnir nous apporte ta force et ton courage afin d’affiner notre intention pour le rituel et le travail que nous allons faire.
Que tout ce qui est négatif, que toutes les ombres du passé ou les mauvaises pensées passagère soit purifiés. Que les géants des glaces et leur négativité extérieures soient lavées afin que nous puissions continuer dans la dignité et en pleine conscience notre cérémonie.
Nous placions ensuite nos mains dans l'eau en se trempant les mains et en se lavant le visage en disant :
Avec les eaux des rivières, de la pluie, du tonnerre, avec les eaux des Fjörd, des Lochs et des Abers, avec les eaux qui coulent sur toute la terre, je me lave.
Nous nous lavons des impuretés et nous devenons plus sains pour le rituel en harmonie avec le cosmos.
Par les eaux saines nos esprits sont nettoyer, nos visages et nos cœurs le sont aussi.
Ainsi nous sommes aptes à rentré dans l’espace sacré et à concrétisé notre relation avec le divin.
Par les eaux du ciel, de la terre et de la mer.
Nous allons en pleine conscience, nous sommes purifiés.
4.Introspection - Après avoir effectué le travail ci-dessus, fournissez des détails sur votre compréhension des raisons pour lesquelles la connaissance de soi et l'introspection sont essentielles pour travailler avec la magie et comment vous avez l'intention de poursuivre votre propre cheminement vers la compréhension de soi.
Ma réponse pour ce travail :
L’introspection est quelque chose que j’ai toujours fait c’est extrêmement
Important et je pense que chaque personne dans le druidisme se doit de faire sont introspection. J’ai toujours eu beaucoup de problèmes avec les gens que se soit dans le druidisme ou ailleurs, et l’introspection c’est quelque chose que j’ai toujours fait. Je pense que par rapport à la magie et dans une pratique de druide en tenant compte de tout le travail qui doit être fait et des liens qui doivent être crée avec les êtres de l’autre monde. Les esprits, ancêtres et les dieux. C’est je pense alors une chose indispensable de se remettre en question, de travailler sur soi même pour bien se connaitre. Et être capable de comprendre les autres aussi c’est un peut ce qu’on retrouve sur les portes du temple de Delphes : « gnôthi seauton », soit le fameux « connais-toi toi-même » c’est important de comprendre ça pour aller plus loin en magie ou même pour tout travail rituel en druidisme. La chose la plus important à comprendre aussi c’est qu’il est nécessaire de se connaitre pour acquérir une bonne stabilité psychologique pour travailler avec les forces surnaturelles qui nous dépasse quand nous effectuons un travail de magie ou quand nous entrons en contacte avec une divinité. Alors nous comprenons que la connaissance de soi et l'introspection sont essentielles à tout type de travail ciblé visant à obtenir des résultats bénéfiques. Il est important d’être claire dans son cœur et dans son esprit avec soi même. Que nos intentions soient claires avec les alliés avec lesquels nous travaillons (les divinités ou les esprits) et avec les personnes de notre entourage, nos relations avec les autres druides ou magiciens devraient être aussi très claires et sans faux semblants. En effet les intentions pas claires ou les arrière-pensées floues. Le résultat finale ne sera pas concluent et la magie ou le travail rituel risquera d’être un échec. En effet avoir des objectifs floues et ne pas avoir conscience de soi ne donneront que des résultats floues, donc de mauvais résultats. Dans de tels cas nous pouvons avoir le sentiment d’être passé à côté de quelque chose ou d’avoir manquer notre but réel. Hors dans les pratiques magiques, nous devons être capables de nous concentrer correctement, nous devons avoir une grande connaissance de nous même, de nos manques, de nos failles et de nos qualités et de nos forces, et ne pas nous mentir à nous même ou aux autres pour pouvoir pratiquer correctement et atteindre le résultat souhaité par la pratique de la magie. Et entrer en relation de confiance avec d’autre personne et surtout avec les êtres spirituels avec lesquels nous travaillons et interagissons en tant que druide.
Mais c’est la même chose dans la vie de toute façon ce qui marche pour la magie ici marche aussi dans la vie personnelle en privé ou dans le monde du travail. Si vous n’êtres pas claire avec vous-même, il y a peut de chance que vous le soyer avec les autres et qu’ils vous fassent confiance.
Lorsque j'ai commencé ce cours, je savais déjà ce qu’était l’introspection et son importance dans le druidisme et la pratique de la magie. Je connaissais la magie depuis un moment et je travail en générale en projetant les runes avec le sendingar ou l’énergie d’un sortilège et le plus souvent avec l’aide d’une divinité, souvent Freya et Odin avec moi. Je peut pratiquer aussi avec Thor ou d’autres divinités comme Morrigù ou la Cailleach Bheur dans le panthéon Gaélique ou Athéna dans le panthéon Grecque. J’ai de bonne relation avec ces divinités là. Et je commence à voir pour travailler avec Ganesh dans le panthéon Védique. L’approche de ce dieu là est assez différente, il est là pour apporter du bien être, ses rituels et sa magie semble assez différent de ce que je connais avec les dieux nordiques ou celtiques. Bon j’apprends beaucoup sur cette culture dernièrement. J’aime beaucoup la culture Japonaise aussi ça me plais beaucoup. J’aime la culture nordique et la culture celtique mais je n’aime pas m’enfermer dedans. Je pense que garder un esprit ouvert à d’autre chose permet aussi d’avoir une pratique plus fluides de la magie et d’être réceptif à autre chose, à c’est force de l’autre plans.
J’ai pratiqué la magie depuis plus de dix ans et j’ai remarqué que ça marchais moins bien quand j’étais trop fermer ou trop centrer sur moi, ou que mes objectifs n’étaient pas claires, ou que je n’étais pas claire avec moi-même. En étant plus ouvert sur l’extérieur et plus claire avec soi même, en se connaissant soi même. De plus ma magie est de type théurgique alors il est important de connaitre la divinité avec laquelle je travail, d’accepter quand elle ne veux pas travailler avec moi ou qu’il y ai des choses qu’elle ne puisse pas faire ou ne veuille pas faire. Il y a une relation de respect mutuel à construire avec la divinité pour ce travail et pour nous en tant que druide nous devons savoir que nous ne sommes pas tout puissant, nous ne pouvons pas soumettre une entité si ancienne est si sage que nos divinités. Hors beaucoup de personne pense que la magie donne du pouvoir et tombe dans l’ego, d’après mon vécu et mon expérience ce n’est pas le cas. Si une déesse comme Freya n’est pas contente de ce que vous faite ou ne veux pas travailler sur une forme de magie que vous faite parce que le but n’est pas justifié elle vous le fera savoir. Depuis le temps que je fais de la magie je sais comment obtenir les résultats que je veux, et comme agir de façon respectueuse. Dernière chose que j’ai appris à travailler c’est la magie dans un contexte rituel de ADF. Cette pratique c’est la magie cérémonielle et la magie rituelle qui est la plus courante dans l'ADF, et qui est pour moi quelque chose que j’apprends à faire de mon mieux, je pense que je ferais peut être de la magie pour la clairière Firtual Vire Protogrove prochainement, bien que je trouve que la magie doit c’exercé en privé quand même c’est intéressent de voir ce que je pourrais faire avec la déesse Freya ou Odin durant un rituel, j’ai déjà commencer à utilisé les Galdar dans la partie de la méditation des deux pouvoirs pour faire bénéficié les rituels que j’ai fais pour notre communauté de druide des bienfaits des runes. Et c’était un exercice intéressant.
J’avoue que j’aime la féerie et l’image de la magie tel qu’on la pratique dans nos rituels est toujours différent de ce que j’apprécie dans la féerie ou le merveilleux. La magie est pour moi beaucoup plus belle et impressionnante quand elle est exercé par les dieux dans le cadre d’un voyage en astral avec la pratique du seidr. Mais la prière, le rituel, les offrandes combinés avec la présence de la divinité invoquer et un contacte par la transe et le voyage en sortie de corps, peuvent être vécus vraiment intensément. Sans pour autant que ça ne soit plus spectaculaire que ça. J’avoue que l’image de la magie dans des films ou des œuvres de fictions ou dans des contes de fées, restent assez différente.
Maintenant la majorité de la magie que je fais est concentrer sur les runes, les mots bien écrit et l’expression bardique, dans un rituel ADF j’aime beaucoup me sentir connecter aux divinités en me concentrant sur les étapes du rituel, sur l’initiation du rituel, sur la purification, sur l'ouverture des portes, la divination et la sanctification des bénédictions à distribuer au peuple. Mes rituels sont principalement exercé en groupe pour Virtual Fire Protogrove ou pour le groupe Asatru en France le Kindred Midgard sur zoom autrement mes rituels sont privé et exercé pour mon foyer Ty-Elfed Dieub, du programme de Hearth Keeper way. Ma magie sera toujours de type nordique et je pense que je vais continuer à faire du seidr avec Freya mais aussi travailler sur mes galdar avec Odin et faire des rituels avec des chants et un collier voir comme les mantra hindou mais avec les runes chantées plus tard.
Les avantages que nous apporte l’introspection :
L’introspection est quelque chose de naturelle et d’innée à chacun de nous, c’est facile à faire et pas si différente du jugement, sauf qu’il faut avoir une forme de neutralité pour rester objectif, a propos de nous même et des autres ou des situations, afin d’avancer correctement. Ainsi, le « Connais-toi toi-même » est un précepte viral pour l’auto-organisation de la vie psychique. Apprendre avec l’introspection à nous connaitre : L’introspection est utile dans le cadre d’une recherche de paix et d’harmonie voir de bonheur pour nous. En effet se connaître permet de connaître ses besoins, d’apprendre à s’accepter et à s’aimer tel que l’on est. L’introspection est capitale elle permet de mieux vivre avec les autres. En effet, être mieux connecté à ses émotions permet de mieux réagir face aux autres et d'anticiper ses réactions.
« La pratique mentale de l’auto-examen permanent de soi est nécessaire, car la compréhension de nos propres faiblesses ou manques est la voie pour la compréhension de ceux d’autrui. Si nous découvrons que nous sommes tous des êtres faillibles, fragiles, insuffisants, carencés, alors nous pouvons découvrir que nous avons tous un besoin mutuel de compréhension ».
- Edgard Morin-
L’Introspection pour définir une trajectoire dans notre vie En nous remettant en question nous faisons preuve de savoir vivre et cela nous permet d’avancer et de passer à autre chose, de ne plus entretenir nos mauvais côtés et de ne plus nous laisser submergé par nos émotions. En effet en nous posant les bonnes questions à propos de nous même nous pouvons améliorer les choses dans notre vie alors l'introspection va participer à la définition de notre trajectoire de vie. Nous pouvons ainsi savoir si nous sommes sur le bon chemin et si vos décisions sont bonnes. Le plus important dépassé les peurs Grâce à l'introspection, nous pouvons apprendre à mieux réagir face à se qui nous touche et se qui nous apporte des angoisses ou se qui nous perturbe, afin de pouvoir retrouver notre équilibre intérieur. Voila une chose importante apprendre à mieux gérer nos peurs, en comprenant nos émotions et nos pensées.
Sources :
« La Civilisation Celtique » par C.J Guyonvarc’h et F. Le Roux, éditions payot
« Les Vikings » par Régis Boyer, éditions Tempus.
« Les Dieux des Vikings » par Jean Renaud, éditions Ouest-France.
« Les Vikings vérités et légendes » par Jean Renaud, Editions Perrin.
« L’Enclos des Ases, spiritualité des Peuples Nordiques » par Aurélia Petri, Editions Danaé.
« Chamans médiateurs entre les mondes » par Bernard Baudoin, éditions Rustica.
« Le Monde du Chamanisme, un nouveau regard sur une ancienne tradition » Par Roger Walsh, éditions Danaé.
« Les Sentiers de la Magie Nordique » par Freya Holgersson, éditions du Monomithe.
« Le Murmure des Runes » par Freya Holgersson, éditions du Monomithe.
« Paroles d’un Grand-père Chaman aux enfants et petits enfants de la terre » par Patrick Dacquay, éditions Vega.
« Le Druidisme éternel, retrouver le chemin initiatique de nos Ancêtres » par François Willigèns, éditions Le Mercure Dauphiné.
« B.A –BA Tradition Nordique » par Arnaud d’Apremont, éditions Paradès.
« B.A-BA Tradition Nordique volume 2 » par Anne-Laure d’Apremont, éditions Paradès.
« Fêtes et Rituels du Druidisme » par Viviane Le Moullec, éditions Dauphin.
« Guide pratique de l’Asatru » par Patricia M.Lafayllve, éditions Danaé.
« La voie du Druidisme » par Penny Billigton, éditions Danaé.
« Le Pouvoir du moment présent » par Eckhart Tolle, édition Poche.
« Sacred Gifts recirpocity and the Gods » par Kirk Thomas, éditions ADF publishing.
« Enseignement d’un initié en Terres Celtes » par Selim Aissel, éditions ECCE.
« La Fantaisie des Dieux et l’Aventure Humaine, nature et destin du monde dans la tradition Shivaïte » par Alain Daniélou, éditions du Rocher.
« Galdrabok, La voix des 24 runes » par Galdar Sechador, tome 1, tome 2 et tome 3. Aux éditions Arcana Sacra.
« Energies Sacrées, Les runes » par Arz Bro-Naoned, Editions Trédaniel.
« Le grand livre des Runes, Initiation et voyage vers la lumière du Nord » par Richard Grandon. Editions Dervy.
« Les Runes, oracle divinatoire » par Edred Thorsson. Aux Editions Guy Trédaniel.
« Encyclopédie de la Magie » par les auteurs : Bernard Baudouin, A.Bolchini, Mario Centrini, R. Marchesini, Pierre Norma, Oswaldo Pegaso, S. Tonutti, Laura Tuna ; Valéry Ramponi, Pierre Ripert, Hettie-Henriette Védrine, C, Wallace et Zachariel. Aux éditions De Vecchi.
https://www.academia.edu/4054884/Graf_Magic
https://www.adf.org/system/files/members/publications/oak-leaves/OL-08.pdf
https://www.adf.org/members/guilds/magicians/magical-theory-odin-and-freyja.html
http://www.druidkirk.com/druid/CTP/Magic1.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mythologie_romaine
https://prairiedruid.com/2018/03/08/magic-1-for-priests/
https://mythologica.fr/grec/hecate.htm
https://www.adf.org/articles/cosmology/ierelpos.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Dani%C3%A9lou
https://francobrit50.files.wordpress.com/2007/08/viking.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_d%27Uppsala
http://www.celebrerladeesse.net/eir.html
http://idavoll.e-monsite.com/pages/vie-quotidienne/hygiene-et-esthetique.html
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