• Indo-European Mythology 2 - The ADF Clergy Training Program

    The ADF Clergy Training Program : Le programme d’étude du Clergé de ADF. 

     Clergy Training Program Course Outline – Baseline Training-

    Indo-European Mythology 2 :

     

    Mythologie Indo-Européenne 2

    Ce cours est une étude approfondie des thèmes et événements mythiques dans plusieurs cultures indo-européennes. L'objectif est d'approfondir les connaissances et la compréhension d'un étudiant des mythologies des cultures IE (Indo-Européenne) afin qu'il puisse comprendre des éléments et des thèmes au-delà du niveau de base, ainsi que les comparer et les contraster utilement. Une certaine application des connaissances acquises est requise dans ce cours.

    L'objectif principal de ce cours est de permettre aux étudiants de mener une exploration détaillée d'éléments et d'événements mythiques indo-européens spécifiés et d'appliquer ces connaissances à la création d'éléments liturgiques originaux pour le rituel ADF.

    Objectifs du cours

    Les étudiants approfondiront leurs connaissances sur des thèmes et événements mythologiques spécifiques en recherchant et en analysant ces thèmes et événements au sein de plusieurs cultures indo-européennes différentes.

    Les étudiants utiliseront les connaissances acquises grâce à la recherche pour composer une pièce liturgique originale pour la création ou la (re)création du cosmos appropriée pour une utilisation dans le rituel ADF et une pièce décrivant la "gagner des eaux" appropriée pour une utilisation dans le rituel ADF.

     

    Toutes les questions des deux séries de normes sont obligatoires.

    Mythes de base 

    Décrivez et comparez comment le cosmos est créé par le sacrifice dans deux cultures IE différentes. 

    Ma réponse pour ce travail :

    J’ai choisi de comparer pour les deux cultures à étudier, la création du cosmos dans la culture nordique dans un premier temps et ensuite dans la culture grecque.

    Du point de vue Nordique : Au début, le monde était de glace et de feu. Lorsque le feu et la glace du monde sont entrés en collision, un grand dégel a commencé les glaciers se sont mis à fondre ce qui a engendré le géant Ymir et la vache géante Audhumla. Ymir suca le lait d'Audhumla alors qu'il coulait de ses dents. Alors qu'Audhumla se maintenait à travers un bloc de glace salé, le dieu Buri a émergé qui a finalement donné naissance à un fils nommé Bor. Bestla était une géante qui s’éveilla des glaces elle aussi. Alors ensuite Bor avec Bestla engendrèrent trois fils, Odin, Vili et Vé. Les trois fils de Bor et de Bestla ont fait un sacrifice d'Ymir et de son corps était la création du monde. Le sang a coulé pour créer les océans, les rivières et les eaux qui vivent dans nos puits. Son crâne s'est élevé au-dessus pour créer les cieux et tout ce que contient le ciel, et ses os ont été placés pour créer les montagnes et les pierres entre les mondes. Par le sacrifice, le feu et la glace, la passerelle entre les mondes a été créée. Alors après cela les hommes firent des druides des intermédiaires entre le ciel et la terre ou le feu et l’eau qui se réunirent et depuis nous gardons les reliques sacrés que sont le puits, l'arbre et le feu.

     

    Du point de vue Grecque : Au commencement du monde était Chaos, le désordre. Il fracassait l'Univers au hasard de sa course folle et de cette confusion naquirent Gaïa  qui était la Terre-Mère, le Tartare  devint les Enfers, Érèbos  formait alors les ténèbres des Enfers et Nyx la Nuit qui fut considéré comme étant les ténèbres de la Terre. Érèbos s'unit à la Nuit qui donna naissance à Éther qui règne au dessus de l'atmosphère. Nyx par un acte magique engendra Héméra qui était alors le jour ou la lumière du monde. Gaïa seule engendra Ouranos qui était le  ciel, elle créa aussi les Montagnes et Pontos qui était l'océan. Puis Gaïa s'unit à son fils Ouranos et enfanta les trois Cyclopes ces redoutables géant à un seul œil, les trois Hécatonchires qui était des créatures à cent mains chacune et les six Titans qui étaient Océanos, Coéos, Hypérion, Crios, Japet et Cronos et les six Titanides elles étaient Téthys, Thémis, Phœbé, Théia, Mnémosyne et Rhéa. Effrayé par l'aspect des Cyclopes et des Hécatonchires Ouranos alors il les chassa loin pour les faire disparaître en les enfermant dans le Tartare. Gaïa très mécontente d'Ouranos décida alors de s'en venger. Elle persuada son fils Cronos, le plus jeune des Titans, d'émasculer Ouranos son père et de prendre sa place. Aphrodite serait née de la blessure d'Ouranos. De cette même blessure des créatures virent aussi le jour les Érinyes, les déesses des enfers, ainsi que des créatures plus pacifiques, les nymphes et les satyres qui peuplèrent la terre. Alors après cela les hommes firent des druides des intermédiaires entre le ciel et la terre ou le feu et l’eau qui se réunirent et depuis nous gardons les reliques sacrés que sont le puits, l'arbre et le feu.

     

    Décrivez l'image de l'au-delà et/ou de l'au-delà dans trois cultures IE différentes. Comment ces images peuvent-elles avoir un impact sur votre compréhension de vos propres croyances de l'au-delà et de celles des néo-païens en général ? 

    Ma réponse pour ce travail :

    Décrire l’image de l’Autre Monde et/ou de l’au-delà dans trois cultures différentes Indo-Européennes.

    Pour les Nordiques : Il y a les salles des dieux chez les nordiques, dans la culture scandinave les défunts se retrouvent dans différentes salles et lieux suivant leurs vécus sur la terre et leurs valeurs ils ont différents séjours possible. Leroyaume sacré pour les dieux et les défunts celui d’Asgard avec le Valhalla la grande salle d’Odin,  et les autres lieux comme le Fólkvang ravec la grande salle de Freya Sessrúmnir qui recevait la moitié des morts, avec Odin qui lui avait l’autre moitié. Il y avait aussi d’autres lieux pour les morts comme le monde inférieur dans le Helheim. Et la déesse Hel ou alors au fond de la mer  pour les marins avec la déesse Ran et son époux le dieu Aegir. Avec tout ça avoir une idée cohérente ou compréhensible sur le sort de l’âme après la mort peut être difficile car il semble y avoir beaucoup d’options possibles.  Dans la culture Nordique en gros Freya et Odin se partagerons les morts entre eux deux les morts illustres seront alors partager entre la salle du Valhalla et la salle de Sessrúmnir, mais il est aussi possible que les défunts séjourne dans d’autres salles, nous n’en savons que très peut à travers la mythologie les dieux ont de nombreuses autres salles, par exemple  Sökkvabekkr pour Saga ou Nóatún celle de Njörd. Il est possible que les gens proches de ces divinités là ou d’autre résident avec eux plutôt qu’avec Odin ou Freya. En générale d’après les textes les morts dans la salle d’Odin passent leur temps à faire la fête chaque nuit et à se battre en attendant le Ragnarökkr. Ceux qui meurent de vieillesse ou de maladie iront dans la grande salle sombre de Hel dans le Helheimr. En plus de ça il y a aussi les traditions du peuple caché le Hudulfolk, avec des légendes d’hommes et de femmes qui s’en vont vivre avec les elfes et les trolls après leur mort.

     

    Pour les celtiques : L’autre-monde, le Tír na nÓg, soit le pays de la jeunesse éternelle pour les Gaéliques ou l’Avalon ou Enez Avaloù pour les Brittoniques. L’idée et la croyance de l’autre monde chez les celtes et principalement accès sur l’océan et la mer. Dans cette conception de l’autre monde la vie après la mort se déroule sur une île merveilleuse, peuplés des êtres surnaturelle comme les fées, les héros ou les dieux.  Il y a de bonne explication des croyances et conception dans le livre Sagesse celtique de Thierry Jigourel. Certains contes celtiques parlent du Bag-Noz ou Bateau de nuit en Bretagne qui emporte les morts vers une contrée lointaine où les morts vivent en mer, sur des îles ou des royaumes d’abondance, de joie et de justice sous les vagues de l’Océan. Le gardien des morts l’Ankoù s’occupe du voyage des âmes. Il y a des légendes en Bretagne ou en Irlande aussi qui parle du passage des âmes des morts vers le royaume de Dana pour l’Irlande ou de Ana ou Anu chez les Bretons, se royaume se situe dans l’autre monde, peuplé des Bean-Sidhe ou des Korrigans.

     

    Pour les Grecs: L'autre monde, la montagne de l'Olympe dans le monde d'en haut et le Tartare dans celui d'en bas. Homère décrit l'Olympe comme un lieu paisible et isolé des intempéries telles que la pluie, la neige ou le vent, où les dieux pouvaient vivre dans un parfait bonheur avec les héros en observant les hommes depuis les sommets de leur montagne sacrée après avoir chassés les Titans, Ophion et Typhon. Zeus gouverne le monde d'en haut et Hadès le monde d'en bas. Dans le mythe d'Orphée et d'Eurydice nous avons un aperçu du Tartare. Il est décrit qu'il y a un féroce chien à trois têtes le cerbère qui garde l'entrée des fantômes, des passages profonds et escarpés, une rivière à travers laquelle on doit être transporté par un passeur, et des héros souffrant de leurs peines éternelles. Dans le texte de l'Iliade, le Tartare est mentionné par Homère il le mentionne quand il parle des Titans. Ce monde du Tartare forme une roste de prison pour tous les anciens dieux qui s'étaient opposés aux Olympiens comme les Titans qui furent capturés et emprisonnés par Zeus et les Géants. Homère le décrit comme l'endroit le plus profond des Enfers, le lieu ou les criminels reçoivent leur punition. Le Tartare est décrit comme ayant une source sur sa droite qui refroidit les âmes descendantes vers leur lieu de résidence, dans le Tartare pousse un cyprès qui symbolise le repos des morts. Après une très longue période passé dans les enfers du royaume d'Hadès les âmes des justes et celles des méchants qui avaient alors expié leurs fautes, dans la mythologie grecque ont droit à une nouvelle vie, et peuvent obtenir les faveurs des dieux et revenir sur la terre habiter un corps et s'associer à sa destinée. Le passage vers une nouvelle existence passe alors par la perte des souvenirs de leur vie antérieure, et c'est à cet effet que boire les eaux du léthé provoque l'amnésie du buveur. Dans la vision grecque de la vie après la mort le Léthé s'écoule avec lenteur et silence. Les poètes de l'antiquité disaient que ce fleuve était fait d'huile qui ne produisait aucun son ni aucun murmure. Le léthé séparait les enfers de ce monde extérieur du côté de la Vie, de même que le Styx et l'Achéron les séparaient du côté de la Mort. La porte du Tartare qui ouvrait sur cette rivière était opposée à celle qui donnait sur l'autre fleuve le Cocyte. 

     

    Ma vision de l’au-delà :

     Ma propre vision de l’au-delà découle plutôt de mes expériences de voyages astraux ou expériences de sortie de corps. J’ai aussi vécu une EMI (Expérience de Mort Imminente) ce qui influence en grande partie ma vision de l’au-delà par rapport à d’autres druides. J’ai tissé de nombreux liens d’amitié avec les divinités avec lesquelles je travaille comme ça, une relation qui est entretenu ensuite par les rituels et la relation de Ghosti, j’ai parfois grâce à eux de l’aide, je suis proche de Morrigù/Morrigane qui m’apporte du soutien et de l’aide ou de la guidance souvent par Freya et Thor. Ce que j’apprécie aussi grandement, j’ai vu des ancêtres défunts aussi de cette manière et j’ai parfois des contacts avec des proches au moment de leur départ. Alors je visite les lieux où résides les divinités dans le monde d’en haut et celui d’en bas. Je compare ensuite la vision que j’ai de l’au-delà de cette façon là avec ce que les textes et les mythologies en disent. Ainsi je l’expérimente de façon extatique et didactique. Ce que j’ai pu constater est assez différent de la vision ou de la façon de faire des autres druides en France, c’est aussi pour cette raison que je me sens proche des membres de ADF et de la vision ou la façon de faire de notre communauté. Nous expérimentons la prière, la transe et la méditation et nous travaillons vraiment avec nos divinités et le kindred. Je trouve que là vie est ce qui m’intéresse le plus, la vie est quelque chose d’importante et notre passage sur terre est un cadeau énorme que nous font les dieux. Je me dis qu’après la mort les dieux me feront vivre ce que je dois vivre. Il y a beaucoup de néopaïens qui pense que nous allons nous réincarné de façon automatique après la mort. Selon mon expérience, la réincarnation aura lieu comme dans la tradition hindou ou bouddhiste. Mais pour moi nous ne nous réincarnons pas automatiquement, mais plutôt par rapport à ce don nous avons besoin d’apprendre sur terre. Quand nous aurons expérimenté assez de chose et que notre âme aura grandie assez nous ne reviendrons plus ou nous pourrons un peut comme mon ancêtre Augustine devenir des guides ou des protecteurs pour nos descendants. C’est une vision que je pense être la plus juste, elle découle de ce que j’ai expérimenté avec le druidisme de ma famille et ma vie personnelle de personne handicapée. L’au-delà est un espaces infinie de joie et de paix, mais il y a aussi des contraintes, d’après ma vision les dieux et les ancêtres ont des devoir envers les êtres humains rester sur terre et il peut aussi y avoir aussi des devoirs nous avons des divinités comme Thor qui auront pour rôle de protéger le royaume des dieux, et différents autres prérogatives qui sont attribués à plusieurs divinités pour assuré le bon fonctionnement du séjour des morts dans l’au-delà, afin de pouvoir se ressourcer avant de retourner dans notre monde sur la terre par la réincarnation si nécessaire.

    La société moderne vise plutôt à ce que les gens aient une conception de la mort comme si l’âme n’existait pas et que nous n’étions que notre corps, et que la mort consiste à notre disparition et à la désintégration du corps physique qui marquerait notre disparition et la fin de notre existence, (dans ce cas ou l’identité de ce que nous sommes est confondu avec notre corps). Hors ce n’est pas du tout ce que j’ai expérimenté à l’hôpital avec mes arrêts cardiaques et l’EMI que j’ai vécu comme ça. J’ai souvent été confronté à des personnes qui n’avait pas expérimenté les mêmes choses et qui m’ont souvent jugés, j’ai appris à m’éloigné de ce type de personne et à pratiquer mon druidisme à ma façon. Il est vrais que ça peut isolé du reste de la communauté druidique, il faut juste trouver des personnes qui pensent et pratiquent de façon similaire.

     

     

     

     

     

    Décrivez le pillage du bétail par les guerriers (ou les réflexes divins de cette action) dans deux cultures. Comment ce thème reflète-t-il la culture des anciens peuples indo-européens, et ce thème est-il pertinent pour les païens modernes ? 

     Ma réponse pour ce travail :

    Avec ce passage dans le cours de clergé je pense directement à l’exemple d'un raid de bétail particulier dans l'épopée irlandaise, Tain bo Cualnge, ou « Le vole des vaches de Cooley », où il y a un grand conflit entre cinq anciennes provinces d'Ulster et de Connacht au sujet d'un grand taureau, le Donn de Cuailnge en Ulster. Cette légende parle du vole du Taureau et probablement une histoire qui parle de la signification les nécessités de base de la vie telles que la nourriture, le lait, les vêtements ; les outils forment les os, ce qui nous fournit la protection et la subsistance. Bien sur il faut comprendre qu’au-delà de leur importance économique spécifique, il y a aussi l'importance sociétale du commerce dans le mariage et les fonctions sociales. Les prières étaient souvent incluses avec le bétail, la lutte pour se procurer et garder le bétail était un thème commun.

    Dans les légendes Bretonnes il y a souvent aussi ce type de thèmes du vol ou de la perte d’une brebis, dañvadez (en breton) ou alors un champ qui devient stérile et ne produit plus assez pour cultivé le blé ou le sarrasin, ou encore un producteur de beurre qui n’arrive plus à faire de la crème ou du beurre, plus de Laezh Ribot (une boisson de lait) non plus. Dans ce type d’histoire le héros retourne volontairement ou involontairement dans la nature, dans un endroit de Bretagne assez sauvage ou il rencontre les Korrigans, les Elfes, les Morganed ou les Boudiged, qui lui font passé une sorte de teste ou d’épreuve à laquelle il échoue ou il répond de façon favorable en générale comme les Korrigans sont farceurs et joueur si le héros n’est pas trop de mauvaise volonté il retrouve ce pourquoi il avait quitter ça maison les korrigans et les fées lui restituent d’une façon ou d’une autre ce qu’il avait perdu.

    Dans la culture nordique et sa mythologie l’acier ou le travail du fer à eu une importance importante et nous retrouvons ce type d’histoire avec le marteau de Thor et le dieu Loki ou les géants qui le volent et cette perte tragique rend les dieux vulnérable. Il y a d’autre histoire aussi où Loki vol les cheveux de Sif. Et une autre où c’est les pommes d’Idunn qui sont convoitées. Alors que le vol de bétail était un thème très présent en raison de l'économie de l'époque. Les histoires peuvent être encore comprises de nos jours, à notre époque avec l’économie de marché et l’argent la valeur des choses est perçu différemment, ce n’est plus les ressources et la nécessité de survivre qui est mit en avant  dans nos sociétés modernes l’importance des choses ou la valeur des personnes n’est plus basé sur leur valeur ou le savoir faire des personnes mais sur l’argent, la richesse n’à plus le même sens qu’autrefois de nos jours.  

    Si nous mettons ça en comparaisons avec nos sociétés modernes la richesse matérielle, pour un pays c’est le PIB qui correspond à la somme des valeurs ajoutées et mesure la richesse d'un pays, c'est-à-dire la quantité de biens et de services produits dans un pays en une année. Alors le PIB permet de mesurer la croissance économique d’un pays.

    Nous pouvons voir les richesses matérielles comme comparable aux bétails des anciennes histoires irlandaises, ou à la valeur du marteau de thor dans les anciennes histoires scandinaves. Il y a aussi l’histoire de la cuisson du saumon de la sagesse de Fionn MacCumhaill qui était destiné à un autre, mais en se brulant le doigt avec la chaire du poisson et en le portant à sa bouche Fionn à obtenu la sagesse du saumon. Donc le vol d’un bien comme une voiture ou le cambriolage d’une maison pourraient être assez similaire au vol d’une vache ou d’un précieux marteau forgé par des nains. De nos jours mêmes se sont les pirates informatiques les Hackers qui volent des données importantes des entreprises comme des banques ou des hôpitaux… Il n’y a rien de plus précieux à mon sens. Dans les mythes celui du vol des vaches ou des trésors des korrigans les biens précieux sont souvent restitué sans violence et avec ruses ou suite à une épreuve, par contre dans les mythes scandinaves le marteau de thor lui est récupéré par ruse et violence. La ruse semble avoir été quelque chose d’important pour les anciens Païens, même si la force et quelque chose d’importante, les peuples ont souvent des héros forts et rusés. On retrouve ce type de héros et de thème dans différentes culture, je pense à Fion MacCumhaill, Hercule ou Thor.

    Le thème du pillage et des guerriers n'est pas particulièrement pertinent pour les païens modernes en dehors de l'intérêt mythique. Je pense que la culture actuelle est l’époque moderne font que nous nous intéresserons à ces mythes et légendes surtout par rapport aux valeurs et à l’exemple que les héros ou les dieux nous donnes dans ces histoires. De plus les vaches de Cooley, le saumon de Fionn MacCumhaill, le marteau de Thor ou le trésor des Korrigans

     

    Décrivez des cas de « libération » ou de « victoire » les eaux dans deux cultures Indo-Européennes différentes. Comment ce thème peut-il être utilisé pour renforcer nos pratiques actuelles et notre cosmologie ? 

    Ma réponse pour ce travail :

    Dans la mythologie Gaélique : Il y a l’histoire de la libération des eaux. La rivière qui coule dans les landes proches du sanctuaire de Tara, l’ancienne place des rois d’Irlande, un lieu riche de sens. La rivière Boyne avait un gardien qui gardait les eaux de la rivière c’était Nechtan. Tous ceux qui s’approchaient du puits que gardait Nechtan sur les bords de la rivière souffrirait terriblement  de leurs yeux qui éclateraient à cause de la chaleur que dégageait l’eau de la source. Boand, la femme de Nechtan, ignorait la magie de ces eaux et elle s’approcha du puits pour se laver. Trois fois, elle a fait le tour du puits, à chaque passage les eaux frémirent et une grande vague se formait à chaque fois. Au bout de la quatrième tentative de rentré dans les eaux les vagues se sont écrasées sur elle en la blessant elle eu alors une coupure à la cuisse, une autre à sa main et la dernière blessure à un de ses yeux. Boand eu très peur et de douleur elle s'est enfuit du puits, poursuivi par la fureur des eaux. Elle fini par s’épuisée et c’est noyée dans les vagues. Les eaux qui l'avaient chassée sont devenues la rivière Boyne. Et Boand fini dans les profondeurs de la terre.

     

    Dans la mythologie Nordique : Dans la culture nordique les eaux sont liées à la sagesse et surtout au monde inférieur. Les puits sacrés sont important, le premier je pense que c’est le puits d'Urdr  ou Urdarbrunn les eaux de ce puits servent à arrosé le serpent Nidhögg qui ronge l’arbre sacré Yggdrasill. Urdr est aussi le nom d’une des Nornes qui jouent un rôle important dans le Wyrd (le destin). De toutes les sources qui coulent de Hvergelmir, Gjöll est la plus proche des grilles de Helheimr. Elle est surplombée d'un unique pont, Gjallarbrú gardé par la géante Módgud. Ensuite le chemin qui mène vers Hel, c’est le Helveg « le chemin des morts », et il passe par ce pont. Les eaux de Gjöll coulent dans le Helheimr est forme une frontière avec le royaume des morts et dans des légendes nordiques Hermod qui est volontaire pour aller chercher Balder qui est gardé par Hel dans le Helheimr, pour chevauché assez loin et franchir le pont sur la rivière et la grille seul le cheval d’Odin Sleipnir permet de franchir la rivière. Il y a aussi le puits de Mímir des mythes nordiques, aussi appelé le Puits de Sagesse. C’est un puits qui contenait la tête du géant Mímir avec toute sa sagesse qui se diffuse dans les eaux. Odin en échange du sacrifice de son œil et donc de sa vision complète. On demanda à Odin de sacrifier son œil droit, qu'il jeta dans le puits pour recevoir non seulement la sagesse de voir le futur mais aussi la compréhension de ces choses à venir. Mímir est le dieu nordique de la sagesse et son puits se situe aux racines d’Yggdrasill, l'Arbre du Monde qui puise son eau du puits.

     

    Dans la culture Bretonne : En Bretagne nous avons ici des sources miraculeuses et guérisseuses, et le puits du Youdig dans les Monts d’Arrée qui forme un passage vers l’autre monde, ici les âmes errante sont conduit vers l’autre monde par l’Ankoù ou Ar c’hoarnerezed Noz des Graoc’h comme nous pouvons dire aussi, des êtres surnaturelles proches des Bean Sidhe d’Irlande. De nombreuses rivières prennent leur source dans les monts d’Arrée, La Peñzez qui est peuplée de korrigans farceurs et magicien qui rendent service aux pauvres bretons qui sont souvent dans de mauvaise situation, ar Stêr Aon « La rivière de la peur » qui est traduit en français par l’Aulne. Cette rivière est celle de l’Ankoù qui y transporte les Anaon (les morts) en route vers l’autre monde et ceux qui doivent rejoindre l’île des pommes « Enez Avaloù » il les emporte par le Bag Noz (bateau de nuit) dans la Baie de Douarnenez. Mais l’histoire la plus importante je pense que c’est celle du Stêr Elorn (L’Elorn) qui s’écoule jusqu'à Plougastell, un coin de Bretagne qui a conservé le plus les coutumes païennes de Noz Kala-Gouañv (Samhain) surtout cette coutume de faire un arbre avec des pommes qu’on offrait ensuite aux Anaon, aux Korrigans et aux ancêtres qui revenais visité les maisons ou ils avaient vécus durant la nuit de Samhain. Dans la rivière l’Elorn réside aussi un Dragon près du château de Roc’h Morvan, à la Roche-Maurice, il y avait deux chevalier Néventer et Derrien, aperçoivent un homme au niveau d’une des tours du château. Ils reconnaissent le seigneur Elorn du château de Roc’h Morvan. Ils le voient alors enjamber le parapet de la tour et se jeter du haut de celle-ci, dans la rivière qui coule au pied du château. Ni une ni deux, les deux chevaliers se précipitent à son secours et sauvent le désespéré. Elorn est un peu blessé, il était désespéré et voulait mettre fin à ses jours car un énorme dragon résidait dans la rivière qui à d’ailleurs changé de nom depuis cette histoire, pour devenir l’Elorn. Elorn avait souhaité se donner en pâture au dragon L’acte de détresse d’Elorn est lié aux pratiques de l’époque. Selon la légende, elles avaient en effet de quoi en déstabiliser plus d’un. Le roi Bristokus avait ordonné un tirage au sort hebdomadaire pour désigner les victimes du dragon, qui vivait à côté en voisin un peu encombrant, tiraillé par la faim. Octave-Louis Aubert rapporte dans le livre Légendes traditionnelles de Bretagne les propos d’Elorn tels qu’il les aurait tenus à Néventer : « Sachez, chevalier, que tout près de chez moi gîte un épouvantable dragon qui dévore gens et bêtes. Dès que la faim le fait sortir de son repaire, il cause dans le pays des ravages irréparables. Tous les samedis donc, c’était tirage au sort entre les seigneurs. S’ils étaient désignés, soit ils décidaient de se livrer eux-mêmes ou bien de choisir quelqu’un de leur choix, à jeter en pâture.» Elorn s’était alors résolu à se jeter lui-même dans la rivière pour épargné ses gens et bravant cet interdit qu’est le fait de se sacrifié soit même au Dragon. De plus tous les habitants de la seigneurie d’Elorn avaient envoyer une personne proche à la mort. Ne restaient plus que sa femme, lui, et leur adorable fils, Riek, âgé de deux ans. Elorn devait désigner une personne pour le Dragon et alors plutôt que de sacrifier une personne de plus ou sa femme et son fils, il avait décidé de se supprimer. « Je préfère me noyer que de livrer encore une personne à une mort aussi terrible ». Une promesse Aussi, la bonne action des deux chevaliers avaient mis Elorn dans l’embarras. En écoutant son histoire, Néventer et Derrien se disent qu’ils ne peuvent pas rester les bras croisés. Ils promettent à Elorn de chasser le dragon. Avec l’aide des Korrigans et un peut de magie Derrien arriva à distraire le dragon pour le pourfendre sur les bords de la rivière avec sa grande épée d’acier. Et Néventer avec des prières et une lance qui avait été bénite par les évêques de Quimper. Suite à cela le dragon se débattit et les chevaliers furent gravement blesser. Les esprits des lieux furent aussi témoin du combat titanesque, l’épée de Derriern fut brisée et emportée dans la rivière et la lance de Néventer fut projeter par le dragon sur une colline, à l’endroit ou la lance c’est plantée une église chrétienne fut construite. Quand à l’épée et au Dragon ils reposent tout deux au fond de la rivière Elorn.

     

    Les Eaux dans la Tradition:

     

    Dans la tradition Indo-Européenne et l’eau comme le feu sont de première importance  l’eau est pleine de vertus magiques ou guérisseuses pour nous en Bretagne et dans d’autres régions de France, mais au niveau culturel qui m’intéresse ce qui se rapproche le plus des traductions celtique et nordique, c’est l’idée que l’eau forme un passage vers l’autre monde, je rajoute quelque élément dans notre culture ici en Bretagne, nous n’avons pas de mythologie a proprement parler et mais de nombreuses légendes. Dans ces légendes celle qui serai pour nous comparable à un mythe ça reste la légende arthurienne et l’idée que l’eau correspond à une porte vers l’autre monde, l’épée dans le lac par exemple et les sources aux fées. Je fais toujours les liens entres ces histoires et les mythologies celtique et nordique.

     

    Comment les deux contes celui sur la culture Gaélique et la rivière Boyne et la culture Nordique avec les différentes sources et celle de Mimir. Travailler avec les eaux et les significations mythologiques des eaux renforce nos pratiques et notre cosmologie ADF Si oui comment? Pour répondre à cette question. Je pense que l’eau comme le feu à un côté destructeur ou incontrôlable, par exemple dans le mythe de la rivière Boyne les eaux vont des vagues qui blessent ensuite la déesse Boand. Celles du puits de Urdr contiennent les forces liés au Wyrd le destin des êtres, des hommes et des dieux qui ne peut être évité ou alors changer, comme dans l’histoire du rêve de Balder à propos de sa mort. Les dieux ont essayés de le changer sans y parvenir. Dans beaucoup d’histoires les eaux montent ou augmente en intensité et sont finalement libérées d'une impulsion meurtrière ou destructrice. Il y a aussi de nombreuse légende ou une créature règne dans les eaux d’un loch par exemple les chevaux, comme les Kelpies en Ecosse ou les Dour-Varc’h dans les abers en Bretagne. Les abers sont proche des lochs dans le fait que se sont des formations issu des glaciés comme les fjörds en Scandinavie. Il y a dans c’est endroit des légendes similaire, bien que ce ne soit pas a proprement parler des mythologies. Le Dragon de la rivière Elorn est une créature semblable qui peut être destructrice et liée à l’eau. Les inondations qui peuvent en résulté sont des éléments important elles forment des bases qu’on peut retrouvé dans des mythologies comme les histoires de déluge dans de nombreuse religion ou les fontes des anciens glaciés, tout cela produisant des rivières qui devinrent les éléments important d'une terre prospère pour l'humanité.

    Dans nos rituels druidiques :


    L'une des premières étapes de notre Ordre du corps (the Core Order of Ritual) de la liturgie ADF est celle de la Purification. Que nous effectuons dans nos usages par l’eau et le feu notamment à travers l’encens.  L’une des choses les plus importante pour nous et de permettre de mettre en place des rituels pour tout le monde et un service public pour les païens. Nous devons purifiés nos rituels nous même et ce faisait la communauté et toute les personnes qui assistent à nos rituels qui doivent inclure tout le monde. Je me rappelle par exemple mon ami Yves Le Blond qui à vu dans le Trégor du coté de Lannion dans le petit village de Bégard, quand Yves était enfant un Prêtre de l’évêché de Tréguier. Une femme venais de donner la vie elle avait eu un bébé et le Prêtre lui a demandé de porter une robe de deuil et de se faire purifiée avant la messe du dimanche si elle voulait assistée à l’office religieux. Yves avait été choqué de voir cette forme d’exclusion parce qu’il la voyait comme une sainte, pour lui elle avait donnée la vie. Les personnes divorcés aussi avaient parfois des soucis par le curé et parfois ne pouvaient pas assistés aux fêtes ou aux messes. Nos rites doivent je pense être respectueux des personnes et ne pas exclure certaines personnes, par exemple nous de devrions pas interdire les personnes en deuil ou les femmes qui ont accouchées il y a peu de temps, de même nous devons faire attentions aux personnes handicapées ou aux enfants et aux animaux, par exemple les rituels de la clairière ADF Three cranes grove sont vraiment inspirant avec des personnes de tout âges, des enfants et des chants joyeux. Je trouve que cette clairière est un exemple et que les rituels de ADF sont très inclusif. C’est quelque chose que nous devons encouragé et persévéré dans ce sens. Le clergé celtique que nous formons doit être différent. Ici en Bretagne ou ailleurs dans le monde, nous devons avoir une attitude cohérente quand nous purifions nos rituels et comprendre que les gens sont aussi purifié, et nous montré digne de la confiance que les gens placent en nous. Et nous montré différent de la tendance générale dans les religions du monde aujourd'hui, en oubliant les anciennes règles de pureté issus du christianisme en générale qui est assez maltraitent avec les femmes et parfois avec les gens différents. Nous devons minimiser c’est histoire de pureté au profit d'une approche plus inclusive dans nos rituels. Par contre il est néanmoins important de nous rappeler que la religion Indo-Européenne  avait clairement des opinions bien arrêtées sur la pureté et le fait d'être digne d'approcher les eaux primitives ou le feu sacré. Il nous importe alors de savoir nous purifiés nous même rituellement afin de savoir devenir dignes de nous approcher de ses eaux sacrées et du feu également. Nous devons aussi rendre leurs dignités à ceux qui assistent à nos rituels en particulier ceux qui sont dans des moments difficiles comme un deuil ou des épreuves comme un changement de vie ou un divorce, une naissance ou autres choses. Sur terre tout le monde peut assistés à nos rituels.

     

    Montrez deux exemples dans une culture Indo-Européenne d'une divinité se livrant à des actions contraires à l'éthique ou non vertueuses, et spéculez sur les raisons pour lesquelles les divinités s'engagent parfois dans ce type de comportement.

    Ma réponse à ce travail :

    Dans le panthéon nordique je pense tout de suite à Odin qui utilise la ruse et la dissimulation dans de nombreuses histoires. Je vais reparler du mythe qui parle de l’hydromel de l’inspiration pour illustrer les actions non vertueuses d’Odin à propos de la ruse et du mensonge pour obtenir le précieux hydromel.

    Odin et l'Hydromel de l'inspiration d’Odrerir :

    Dans les récits nordiques il y à eu une guerre entre les Ases et les Vanes, les dieux crachèrent dans un chaudron de l'odrorir (ou odrerir), qui signifie qui remue le cœur pour sceller la paix, Ils firent cette boisson de leur salive naquit le géant poète « Kvasir ». Kvasir était le plus fabuleux skalde et magicien des mots qui existait. Alors deux affreux nains, Fjalar et Galar, ayant marre de ses savoirs faires, de sa science et de son instruction, ils étaient même un peut jaloux, Fjalar et Galar le tuèrent et distillèrent son sang pour lui voler son pouvoir poétique, puis le mélangèrent à du miel afin d'obtenir un puissant hydromel  qui pouvait doter quiconque qui la boirait, de la sagesse, de l'inspiration poétique et de la connaissance des formules magiques. Les deux nains, Fjalar et Galar, furent obligés plus tard, de donner l'hydromel au géant Suttung qui venait de tuer son père et sa mère, ce fut le prix pour ne pas les exécuter. Suttung sachant la valeur inestimable de l'hydromel, il demanda à sa fille  Gunnlöd de le cacher dans sa grotte. Odin décida de s'emparer de l’hydromel afin de l'offrir aux dieux, pour cela il se métamorphosa en un homme, un serpent et un aigle : d'abord il prit l'apparence d'un homme du nom de  Bölverk et tua neuf serviteurs de Baugi, le frère de Suttung ; il proposa d'accomplir la tâche de travail de ses neuf serviteurs disparus s'il lui donna à boire une gorgée d'hydromel, Baugi accepta, mais son frère Suttung refusa cette demande. Alors Bölverk  (qui était Odin mais sous un déguisement), avec la complicité de Baugi, s'empara du breuvage sacré. Baugi creusa le flanc de la montagne. Ensuite Odin se métamorphosa en serpent et se faufila à travers la montagne jusqu'à la grotte de Gunnlöd et séduite par Odin qui lui récita des mythes et de la poésie, elle le laissa boire une gorgée de l'hydromel, quand il eu très soif après avoir bien joliment parlé. Mais Odin malintentionné, but le breuvage jusqu'à la dernière goutte, puis se métamorphosa en aigle et s'envola pour retourné au Valhalla pour restitué l’hydromel aux dieux d’Asgard.

    Dans les textes et les explications de Régis Boyer le dieu Odin apparait comme complexe et très intéressent sur le plan symbolique, dans les mythologies et les légendes son aspect voyageur et aventurier sous les traits d’un homme cachant sa nature divine pour rusé ou alors probablement pour faire l’expérience de la vie sur terre parmi les humains. Les actions d’Odin peuvent parfois être choquantes pour nous. Aujourd'hui, notre éthique est totalement différente de ce qui serait considéré comme éthique à l'époque, l’étique et le sens morale sont beaucoup plus strictes de nos jours qu’à l’époque des Vikings ou des Anciens Germains.  

    Une autres des histoires d’Odin raconte comment il apprend la mort imminente de son fils Baldr. Odin apprend également qu'il aura un fils pour venger Baldr avec Rindr. Il se rend à la maison de Rindr à trois reprises déguisé en guerrier, en forgeron et en vieille femme, mais Rindr voit à travers les déguisements à chaque fois. Odin a eu recours à la magie du Seidr pour la rendre folle de désir au point qu'il doit l'attacher au lit, puis la coucher. Elle donne naissance à Vali, et Vali venge Baldr. C'est une forme de séduction mais pas nécessairement pour le sexe, mais pour aider à venger son fils par tous les moyens possibles

     

    Voici aussi un exemple « Les dits de Vafthrudnir » un Texte reprenant l’édition de Neckel et Kuhn (1962) et normalisé par Nicolas Meylan.

    Odin dit : 1 Conseille-moi maintenant, Frigg, Je désire aller visiter Vafthrudnir ; Grande curiosité Ai-je de parler D’anciennes histoires. Avec ce tout-savant géant.:

    Frigg dit : 2 Je préférerais garder Herjafödr chez lui; Entre les murs des dieux, Car je ne pense pas Qu’il existe un géant. Plus puissant que Vafthrudnir.

    Odin dit : 3. J’ai tant voyagé, J’ai tant tenté, J’ai tant éprouvé les puissances , Cela, je veux savoir. Comment est la demeure de Vafthrudnir.

    Frigg dit : 4. Heureux, tu pars! Heureux, tu reviendras! Heureux sois-tu sur ton chemin ! Que ta sagesse t’aide, Là où, Aldafödr. Tu disputeras une joute verbale avec le géant !

    5.Alors, Odin partit Eprouver la sagesse en mot du tout-savant géant. Il arriva à la halle. Que possédait le père de Imr. Yggr entra derechef.

    Odin dit : 6. Salut à toi, Vafthrudnir me voici arrivé dans ta halle. Pour te voir toi. Ceci je veux savoir en premier lieu si tu es sage. Ou tout-savant, géant.

    Vafthrudnir dit : 7. Quel est cet homme. Qui dans ma salle? Me lance des mots ? Tu ne sortiras pas de notre halle. À moins que tu ne sois le plus savant.

    Odin dit : 8. Gagnradr je m’appelle, je suis venu maintenant. Du chemin dans ta halle, assoiffé et sans toit. J’ai longuement voyagé. J’ai besoin de ton hospitalité, géant.

    Vafthrudnir dit : 9. Pourquoi donc, Gagnradr, Parles-tu du sol ? Avance dans la halle vers le siège ! Alors nous débattrons. Lequel des deux en sait davantage. L’invité ou le vieux sage.

    Odin dit : 10. L’homme pauvre. Lorsqu’il vient chez le riche, Qu’il parle si nécessaire ou qu’il se taise. Grande arrogance. Je pense ne convient pas. À celui qui vient chez le rusé.

    Vafthrudnir dit : 11. Dis-moi Gagnradr. Puisque du sol. Tu veux éprouver ton renom, Comment s’appelle ce cheval. Qui tire chaque jour Dag de dróttmögu. Au-dessus des peuples.

    Odin dit : 12. Il s’appelle Skinfaxi. Il tire le clair jour Dag de dróttmögu ; Au-dessus des peuples. Pour le meilleur des chevaux. Il est tenu par les Hreidgoths. Toujours la crinière du cheval brille.

     

     

     

    La plupart des histoires impliquent qu'Odin utilise une forme de déguisement et qu’il s’exprime en poème ou qu’il use de l’attirance physique, le plus souvent par des mots, afin d'obtenir le résultat souhaité. Il est probable qu’autrefois nous devions utilisés toutes les facultés que nous avions pour affronté la vie et survivre, ce qui implique la ruse, la force et parfois le mensonge. Ce qui n’est vraiment pas très bien vu de nos jours. Même au niveau de notre morale personnelle ce n’est vraiment pas facile d’agir ainsi, la seul chose qui puisse expliquer cette attitude c’est l’âpreté de la vie et la nécessité d’agir parfois de la sorte dans le rapport au monde et en société. Il est probable qu’une divinité  use aussi de la ruse pour pouvoir intéragir avec la société. Nous vivons à une époque tellement cynique qu’on pourrait se dire que nous devrions faire la même chose et les gens sont souvent très faux dans leur attitudes, ils cachent souvent leur nature ou leur pensée… C’est vrais je trouve que sous cette angle ça peut être déconcertant. Je pense qu’au niveau de l’éthique ce n’est pas indispensable  d’usé de toutes les ruses facilement disponibles pour obtenir ce que nous voulons. Au contraire avoir une attitude de respecte et d’honneur, envers nous même et les autres c’est le plus important, ça nous grandit. L'évolution humaine en matière d'éthique et tout ce qu’il y a de plus naturel et de nos jours c’est de plus en plus important dans nos sociétés contemporaine, avec les amis, en famille ou au travail, avoir un sens éthique et en conséquent des actions justes est capitale. Il est important de ne pas vouloir se blesser soit même, de ne pas vouloir blesser les autres, et d’agir du mieux possible en conséquent et aussi également de traiter tout le monde avec respect.

     

     

    Sources :

    http://www.ethnographiques.org/IMG/pdf/AnMeylan.pdf

    « La Mythologie Viking » écrit par Neil Gaiman aux éditions Pocket.

    « Odin contre les Vanes » livre sur la mythologie Nordique aux éditions RBA

    « Idunn et le dieu de la poésie » livre sur la mythologie Nordique aux éditions RBA

    « Odin et le pouvoir de la création » livre sur la mythologie Nordique aux éditions RBA

    « Edda Poétique » par Régis Boyer aux éditions Fayard

    Expliquez le monomythe (alias "cycle des héros") et montrez comment il s'applique à un seul héros de la culture Indo-Européenne de votre choix. 

    Ma réponse pour ce travail :

    Je vais choisir de travailler avec la culture Nordique, je pense à des héros comme Beowulf, Ragnarr aux Braies veules. (Ragnarr Lodbrok) ou encore Siegfried et l'Anneau du Nibelung. Je suis vraiment content de voir que le voyage du héros fait partie des études du cours de clergé, ça me parle tellement, j’adore les histoires de héros et les voyages fantastiques dans nos légendes anciennes ou dans les histoires plus récente comme le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien ou le Hobbit. Il y a aussi tout ça dans les légendes Bretonne quand le héros d’un conte voyage dans une forêt et fait la rencontre des korrigans avant de vivre une aventure et de rentré chez lui « changer » ou plus riche des épreuves ou des voyages vécus avec eux. Le concept du monomythe, développé par l’auteur Joseph Cambell qui à travailler sur les différentes mythologies dans ses livres et ses conférences à partir de la fin des années 1940, il avance l'idée que tous les mythes du monde et dans toute les cultures racontent essentiellement la même histoire, dont ils ne seraient que des variations.Dans son livre Le Héros aux mille et un visages (The Hero with a Thousand Faces), paru en 1949, Joseph Campbell affirme qu’il y a une structure universelle entre tous les mythes du monde, qui relateraient le voyage d’un héros (The Hero's Journey) propre à toutes les cultures. Un monomythe consiste en une aventure prenant la forme d’un voyage pour le héros. Le développement du héros parti d’une situation banal à la base, souvent une vie simple et des activités de peut d’importance en soit, qui est ensuite basculé dans une aventure épique qui le construit pour devenir le héros ou une légende par son parcours, ses hauts faits ou les valeurs qu’il développe. Au début quand l’histoire commence le héros est souvent appelé dans une aventure inattendue parfois des objets magiques ou des pouvoirs qui lui sont apporté par des êtres surnaturels. Le héros traverse des moments de doutes et de difficultés auxquels il doit faire face, ensuite quand  le héros accepte les défis qui s’offrent à lui, il traverse une série d'épreuves et de tribulations pour tester sa détermination et construire son personnage. L’histoire s’articule autour d’une épreuve ou d’un défi ultime pour le héros qui doit être relevé et vaincu s’il s’agit d’un monstre ou d’un dragon, et s'il réussit, il reçoit un cadeau pour ses efforts et est ensuite il retourne chez lui, le plus souvent il à quelque tribulations pour finir son voyage et rentré définitivement à la maison.

     

    Dans les légendes les histoires se font en six grandes étapes, le monde ordinaire (la vie de tout les jours et la situation initiale du héros), l’appel à l’aventure, la quête ou les épreuves, les confrontations avec les difficultés et les ennemis, la résolution et enfin la morale de l’histoire.

     

    Les étapes du monomythe pour l’histoire de Siegfried :

     

    Le monde ordinaire : Siegfried ne connait pas ses vrais parents et il à été élevé par un nain forgeron il a appris le métier avec lui.

    L’appel à l’aventure : Siegfried tombe amoureux de la princesse Kriemhild et pour la séduire il va à la recherche du trésor du dragon Fafnir. 

    La quête : Il combat le dragon avec l’aide du casque magique du nain Alberich, une fois qu’il à vaincu le dragon le roi de Burgondie lui demande de l’aider à conquérir Brunhild.

    Les confrontations : L’amour qui le pousse à chercher le trésor du dragon Fafnir qu’il combat, ensuite il aider Gunther à obtenir la main de Brunhild.

    La résolution Le héros s’engage dans un combat final, il remporte une victoire fabuleuse sur le dragon et gagne le trésor en récompense. Notez que toutes les histoires ne finissent pas en “happy end”, loin de là. La résolution peut également s’avérer terriblement dramatique. En effet l’histoire de Siegfried tourne au drame et n’est pas vraiment une histoire qui se termine bien. L’or du dragon est maudit et entraine une série de catastrophe qui engendre la mort du héros. La cupidité corrompt même les héros et les cœurs les plus pures comme ceux des princesses.

    La morale Notre héros malgré son origine modeste arrive par ses hauts faits à conquérir le cœur de la princesse de Burgondie mais l’or du dragon est maudit et attire le malheur sur les personnages du conte. La morale c’est que l’argent ne fait pas le bonheur. Et que la cupidité peu abimé les cœurs et les âmes les plus pures.

     

    L'ensemble du processus, selon Joseph Campbell, est encore plus complexe composé d’une série de dix-sept étapes durant ce voyage du héros du début à la fin de l’histoire. Mais toutefois les épopées des héros ne contiennent pas toujours toutes ces étapes.

     

    Je choisi l’histoire du héros Siegfried pour illustré les étapes du monomythe dans ce travail.

     

     

    Vous pouvez condenser les étapes suivantes héros en trois sections comprenant le départ du héros, l’initiation à l’acte héroïque et le retour vers la situation de vie ordinaire, tout cela correspond au Monomythe. Le départ impliquerait tous les événements menant au départ dans les épreuves et les tribulations qui mènent à l’acte héroïque et qui change le héros comme une sorte d’acte d’initiation. Et puis le retour couvrirait le retour des héros à une situation normale ensuite avec ce que l’aventure lui à apporté ici dans le cas de Siegfried, avec l’or et l’amour.

    Siegfried est un des nombreux héros qui dans leur légende traversent les étapes du monomythe dans le cadre de la culture scandinave.

     

    L’histoire de Siegfried :

     

    Siegfried est né après la mort de son père. Il ignore qui étaient ses parents et il à été élevé dans une forêt par un nain forgeron. Sa vigueur dès son enfance est extraordinaire. Il devient forgerons lui-même et il apprend à bien manier l’épée.

    Le jeune Siegfried rend visite aux seigneurs de Burgondie dans le cadre de son commerce d’arme et son artisanat, et lors d’une de ses visites il tombe amoureux de Kriemhild, la sœur de Gunther, roi des Burgondes, qui règne à Worms.

    Pour la conquérir Siegrfrid par en recherche de l’or du dragon Fafnir, il rencontre en chemin le nain Alberich qui lui confie un trésor magique, un casque qui lui permet d’être invisible. Et il combat le dragon le tuant et rapportant son trésor au roi Gunther en demandant la main de Kriemhild.

    Gunther dans un premier temps impressionner par cet exploit  lui promet la main de Kriemhild s'il l'aide à conquérir Brunhild, vierge guerrière, reine d'Islande. Siegfried assiste Gunther et le fait triompher des trois épreuves imposées aux prétendants. Siegfried épouse alors Kriemhild; mais il intervient à nouveau pour maîtriser Brunhild, jeune mariée rebelle. Quelques années après, une querelle éclate entre les deux reines : Kriemhild, blessée dans son amour-propre par Brunhild qui la traite de servante, et elle reproche à sa belle-sœur d'avoir appartenu à Siegfried avant d'avoir été la femme de Gunther.

    À Brunhild outragée, Hagen, le fidèle vassal, promet vengeance. Ayant appris de Kriemhild quelle partie du corps de Siegfried était vulnérable, il le tue traîtreusement dans une partie de chasse. Afin de venger le meurtre de Siegfried, Kriemhild accepte d'épouser le roi des Huns, Etzel, et réussit à attirer Gunther et ses guerriers dans le pays d'Etzel. Par la faute de Kriemhild, altérée de vengeance, par celle de Hagen, qui n'accepte aucun compromis, les fêtes du début dégénèrent en sanglants combats. De la troupe des Burgondes, il ne reste que Hagen, à qui Kriemhild va trancher la tête avec l'épée de Siegfried avant d'être aussitôt mise à mort par Hildebrand. Le Trésor du Dragon est alors jeter dans les eaux du Rhin par Brunhild.

     

    Sources :

    https://philosophie.ac-versailles.fr/IMG/pdf/l_anneau_des_nibelungen.pdf

    https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Anneau_du_Nibelung

    « Siefried et l’épée vengeresse» livre sur la mythologie Nordique aux éditions RBA

    « Siegfried et la malédiction des Nibelungen » livre sur la mythologie Nordique aux éditions RBA

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Monomythe#:~:text=Le%20concept%20du%20monomythe%20(monomyth,ne%20seraient%20que%20des%20variations.

     

    Ensemble de normes 2 : Applications 

    En utilisant votre réponse à la question 1 ci-dessus (création du cosmos), créez une pièce à utiliser dans un rituel qui décrit le processus de création du cosmos par le sacrifice. 

    Ma réponse à ce travail :

    Autrefois dans les temps anciens il y avait un puits sans fond, puissant puits des forces primordiales.

    Les eaux premières du Ginnungagap, et les mondes de muspellheim et niflheim.

    Les vapeurs et les glaces qui engendrèrent le réveil de la vache sacrée audhumla.

    Quand je voyage à travers notre rituel et que moi aussi je créer de nouveau notre cosmos, avec notre magie de druide pour  reconstituer et faire revivre les anciennes histoires et les légendes.

    Je me rappel alors des braves qui combattirent les furies du géant Ymir.

    Les enfants de Bor, les fils du nord boréal.

    Quand Odin, Vili et Vé créèrent la terre avec les restes du géant.

    Avec de la magie et des chants runiques.

    Ils fabriquèrent le Midgard avec comme ciel le dôme des nuages de la tête et du crâne d’Ymir.

    Les océans, la mer et les rivages bleus avec les gouttes du sang et les larmes du géant Ymir.

    Les roches, les pierres et les hautes montagnes, ont été faites des os du géant Ymir.

    Les plantes, les arbres et les forêts des cheveux et de la barbe du géant Ymir.

    Les rêves des hommes furent crées à partir des souvenirs perdus du géant.

    Grand Ymir ici au centre sacré de notre rituel en recréant le cosmos nous t’honorons.

    Par l’arbre, le feu et l’eau !

    Grand Ymir tu es toujours parmi nous !

    Par l’arbre, le feu et l’eau !

    Nous aussi nous créons le cosmos !

    Nous recréons l'atmosphère d'une époque.

    Il est en notre devoir de nous souvenir de reconstruire, et de réinventer.

     

    En utilisant votre réponse à la question 4 ci-dessus (gagner les eaux), créez une pièce à utiliser dans le rituel qui décrit la conquête des eaux. 

    Ma réponse à ce travail :

    Du début à la fin des temps il y aura de l’eau ! Des flots purs et éternels…

    Des sources d’Urdr ou de Wyrd,

    Des gouttes de Hvergelmir et des chaudrons d’Hydromel.

    Voici les charmes des eaux qui se répandent sous la terre.

    Les eaux des rivières et des sources saintes qui coulent vers la mer !

    Les eaux qui tombent du ciel pour répandre la vie partout !

    Les eaux des glaciés et des neiges qui vont nous préservent des tempêtes et du temps.

    Sur les bords de la fontaine de Mímir dans les eaux je vois un œil !

    Sur les bords de cette sources les eaux sont les plus pures, il y a de la sagesse à celui qui parvient à voir le futur.

    De la sagesse dans le puits sous les racines d’Yggdrasill, l'Arbre du Monde qui y puise son eau dans ce puits.

    A notre feu nous prions sous cet arbre sacré.

    A notre feu nous célébrons la liberté.

    A notre feu nous apprécions la fraternité.

    A notre feu nous prions pour l’égalité.

    Dans les eaux qui montent pour repousser les ennemis de Midgard !

    Dans les eaux qui montent pour repousser les forces hostiles !

    Dans les eaux qui montent pour repousser les géants et les hommes d’Uthgard !

    Dans les eaux qui montent pour nous protéger du chaos et de ceux qui le servent !

    Les eaux pures et fraîches qui traversent les mondes, apportant sagesse, liberté et protection contre les forces contraires.

    Comme il est juste d’honoré ces saintes eaux du puits sacré des ancêtres !

     

    Sources :

    « Le monde des Druides » par Morvan Coaer, aux éditions Yoran Embanner.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tartare_(mythologie)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Ma%C3%AEtre_de_l%27Olympe_:_Zeus

    https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9th%C3%A9

    https://fr.wiktionary.org/wiki/Cocyte#:~:text=(Mythologie)%20Fleuve%20des%20Enfers%20de,sont%20mal%20conduits%20en%20g%C3%A9n%C3%A9ral.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Olympe

    https://www.arbredor.com/ebooks/MythoScandinave.pdf

    https://br.wikipedia.org/wiki/St%C3%AAr_Aon

    https://docplayer.net/141283977-Hittite-studies-in-honor-of-harry-a-hoffner-jr-on-the-occasion-of-his-65th-birthday.html

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