• Bardit du rêve d'été:

     

    Quand brillent les feuilles à la rosée du matin.

    Défilent les heures occupées par la pensée.Bardit du rêve d'été

    Combient de temps nous reste t'il à vivre?

    S'enchaineront de nouveau les aubes flamboyantes et les crépuscules bleus.

    Il continu le chemin à travers nos vies...

    Joie, paix, harmonie...

    Tristesse, douleur et agonie...

    Sur la terre bretonne il y a un chêne qui domine le rivage,

    au pied de cet arbre se trouve un fabuleux trésor,

    L'or des Saxons et des Bretons.

    Mille joyaux, mille présages et une couronne d'or et de rubis bleus.

    Sur les branches moussues de cet arbre pousse doucement le feuillage sacré des hommes vêtus de blanc, des elfes et des corneilles sages.

    Les oiseaux chantent le soir quand s'éléve la lune brillante.

    qu'ils sont talentueux les musiciens, la fauvette, le rouge gorge, le rossignol, le merle et la grive.

    Leurs chansons parlent d'amour, de joie et du plaisir d'être en vie.

    Comme cela est doux quand le coeur de l'homme rêve de l'été.

    Bardit du rêve d'étéLeur musique au soir d'été m'enivre de leur magie, ici dans la lumière de la lune, quand l'écoulement de la saison n'est plus le même quand l'hiver n'a plus de place pour ses misères.

    Puis les étoiles pointes leurs têtes vers moi, et avec elles reviennent les oiseaux de nuit, la chouette chanteuse elle aussi, la corneille grisonnante qui prend de l'age elle aussi, et le vieux corbeau taciturne.

    Les oiseaux les plus sages viennent eux aussi m'éclairés de leurs histoires.

    Eux qui me parlent de la nécessité de souffrire, de la douleur dans les fins des choses, du trépas et du passage par delà les trois royaumes, les pays enchantés des ancêtres, des esprits et des dieux.

    Là bas sur les tables à festins pleines d'hydromel, de cidre, de fruits d'or, de fleurs brillantes et de petits enfants joyeux qui rient.

    Et sur l'heure dans mes rêveries, sous l'éclat du soleil d'été qui revienda, avec les abeilles qui s'activent, volant de fleur en fleur à la recherche du butin d'or des bardes...

    Je suis assis sous un chêne d'or aux rameaux vigoureux.

    Les branches sont feuillues, et de chaînes il n'y a plus. Personne pour en porter ici.

    Mais voila l'orage qui arrive, il pleut au dehors, sur la colline, sur les rivages et les bruyères jaunissent doucement sous la pluie froide.

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit du Tuchenn Gador:

     

    Souffle le soupire des vagues.

    Souffle la brise des souvenirs les plus heureux.

    La bas sur le tertre de la chaise où vole mon esprit.

     

     

    Que les sapins bleus s'unissent sur la colline et forme un rang boisé.

    Qu'ils s'ébrouent dans le même vent d'hiver.

    Qu'ils s'égouttent avec la douceur du printemps.

    Quand chante la courageuse Mésange là bas en haut sur les hauteurs couverte de bruyère du Tuchenn Gador.

     

    S'éveille elle aussi la terre dans les brumes.

    La lumière est douce sur les feuilles de l'herbe verte.

    En haut du Menez Gador où il s'assoit le gouverneur.

     

     

    Qu'il est beau le Chardonneret quand il s'élève dans le ciel.

    Il vient de branche en branche pour chanter sa mélodie sur les sapins.

    Sa chanson parle de l'éclat du soleil, des premières fleurs à venir et des farces des Korrigans dans la vallées des Monts d'Arrée.

    Qu'il est beau cet oiseau c'est un tel plaisir de le rencontré.

     

    Ami Chardonneret je te croise sur ma route. Mon bel ami.

    Tu chante ton message qui parle de l'amour et de la vie devant nous.

    Du retour de l'espoir avec les longues journées d'été.

    Le parfum des fleurs et le goût de la liberté.

    Merci doux ami, mon cher petit oiseau.

     

    La marmotte s'étire de son long sommeil et le cerf retrouve les allées couvertes des dolmens de merlin.

    Qu'il m'éclaire et puisse t'il m'envahir ce doux matins des beaux jours.

     

     

    Bel oiseau, petit Chardonneret chante pour moi le retour du printemps.

    Cher ami qui apporte en mon coeur les fleurs de l'été.

    Ici dans ma jolie campagne.

    Dans la Nature qui nous enveloppe et nous embrasse.

    Sur la grande chaise du Tuchenn Gador je t'ai vu voler dans le ciel.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Un bardit pour le vieux magicien du Nord:

    Quand la nuit ce fait grise et que l'écume de la mer nourricière nous apportent des actes perdus, des trésors oubliés, le parfum de l'océan et le cris des goélands.


    La haut sur la montagne, la haut dans la salle d'or, pleine de joie et des actions justes, celle du destin et des lieux ou ce retrouve la simplicité des heures du repos.


    Le vieux magicien du Nord venu nous apporte sa sincérité et ses récits héroïques de victoire, de sagesse, d'amour et d'hydromel doré. Le vieux magicien qui en Bretagne répond au nom de Merlin, dans le Nord c'est Odin, pour les fastes des Romains c'était Mercure.
    Par sa barbe a la blancheur pure. Il parle et nous écoutons les récits fait de sa vie et de ses voyages dans les terres d'autrefois.


    Le vieux Magicien sait lui que tout l'univers est régi par trois forces. L'affirmation est la première, la deuxième a pour nom opposition ou négation. Mais la plus importante c'est la force de la réconciliation. Car rien en ce monde ne peut surpasser la paix et le mérite des bonnes actions d'amour et de sagesse accomplies avec empathie. Ainsi l'homme progresse et change vers le bien.


    La sage Magicien du nord ce met a parler si on lui offre de l'hydromel ou du bon whisky s'il vient d'Ecosse, il s'exprime et indique les problèmes et les solutions. Les hommes aux coeurs lourd sans espoir, ont peurs pour demain.
    Les conflits, et les oppositions, la colère et la haine. ce sont des phénomènes humains, mis noir sur blanc ils perdurent dans le temps, sinon ils s'envolent comme les nuages gris dans un beau ciel d'été.


    Le sage Magicien fait un signe et d'un geste Odin apporte de la lumière sur les runes gravés sur la porte, mais est t'elle encore fermée ? A vous de voir... La poignée et la clenche et le chemin derrière qui mène au sommet de la montagne... Route d'allegresse joie du Barde d'antan et inspiration skaldique, venez dansez avec moi sur le chemin.


    Ô Esprits des forêts, chantez et jouez avec moi avant de vous évanouir.
    Le vieux Magicien écoute et contemple nos actions dans la vie.

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit du vieux souverain et des nouvelles visites:

     

    Sonne la cloche qui annonça sa venue. 

    Sonne dans les nuages du ciel, le glas.

    S'élancent au galop les étalons sorties de l'hiver.

    J'ira voir moi aussi les fleurs poussées sur les collines. 

     

    Une poule qui à mille fois grattée notre terre nourricière, qui à encore une fois étirée ses rouges ailes cuivrées dans le soleil levant. 

    Moi qui me réveille dans ma maison quand je suis resté durant toute la grande nuit au coin du feu. 

    Sur la haute branche chantera de nouveau l'oiseau qui m'apporte tant de bonheur, lui qui annonce le retour de soleil et des longues journées d'été. 

    Une belle dame s'élève aux dessus des collines et par delà les champs pleins des promesses pour la saison à venir.

    Elle chante et apporte sa magie. 

    L'éclat de ses blonds cheveux.

    La douceur dans le bleu de ses yeux. 

    J'ai été nourri par ses visites. 

    Depuis ce jour lointain dans mon passé. 

    Quand en été j'étais triste et perdu. 

     

    Comme le grain mon esprit à muri. 

    Je sais maintenant à quel point ce qui semble vide est plein de belles choses. 

    Je sais maintenant qu'il existe bien pire qu'une langue acérée. 

    Quand une lance ne blesse plus. 

     

    Quand elle danse dans les prés d'été, ou quand ses roses parfument mon coeur. 

    Là bas la mouette rieuse sur les bancs de sables chaud ou aux dessus des vagues bleus. 

    Là bas sur les chants blonds et le sarrazin blanc. 

    Là bas quand les rêves se réalisent dans la lumière de cet autre été. 

     

    Alors j'ai fais un beau feu de joie et pour remercié ma belle dame de ses visites je lui ai offert neuf boutons de roses, du jasmin dorée qui ne pousse dans nuls jardins ici, un bouquet des bruyères de la montagne. Une précieuse bague d'argent. Et quelques gouttes de cet hydromel magique.

    Après de longues nuits pluvieuses, J'ai vu venir la brume dorée qui montait depuis la montagne, et venant des prés et des bois la clameur de la mer. 

     

    Elle arrive sur son char précieux, avec les douces fourrures des son attelage, avec de l'or dans ses yeux, et l'éclat de son sourire. 

    Elle arrive avec la douceur de sa voix et ses mots d'encouragement. 

    Comme elle est belle cette visite je ne l'oublierais jamais.

    Elle chante et apporte sa magie. 

    L'éclat de ses blonds cheveux.

    La douceur dans le bleu de ses yeux. 

    J'ai été nourri par ses visites. 

    Depuis ce jour lointain dans mon passé. 

    Quand en été j'étais triste et perdu. 

     

    Là bas dans une plaine vide dans un pays creux, 

    Dans une maison vide où les heures coutes très chères pour qui l'amour importe. 

    Il y a cet homme sombre, lui qui ne s'avait que boire et mordre comme un chien sauvage. 

    Est-il heureux maintenant ? 

     

    Maintenant que tout ce qu'il avait souhaité est accompli. 

    Loin de St Malo, Loin des terres Limousines. 

    Qu'adviendra t'il de lui quand mes os seront en poussières? 

    Sera t'il encore un enfant gâté et jaloux? L'insatisfait!

    Vivra t'il éternellement? Ou murira t'il un jour lui aussi? 

     

    Passe le temps, files les années. 

    L'été et l'hiver voyage sur notre terre... 

    Le soleil reviendra un jour dans son coeur j'en suis sûr. 

    La nuit et le froid de la mort ne dureront jamais éternellement. 

    Sa faim et sa soif aussi, les cupidités ne peuvent durées... 

    Quand l'avar accumule assez de richesse pour se protéger de ses angoisses intérieurs, quand l'ivrogne boit assez de bouteille pour ne plus lutter contre ses fantômes qui lui rongent l'esprit.

    Quand l'homme violent avec la vieillesse n'a plus de force pour frapper. Il demeure seul avec ses pensées

    Mon coeur est triste pour lui... 

     

    Avec le temps tout fini par passé. 

    Mais sur une montagne lointaine ils chantent eux aussi les corbeaux. Eux qui annoncent que tout est enfin fini. 

    Elle chante pour moi la fille de Njördr quand craquent mes os et que se disloquent mes genoux chaque jours un peu plus. 

    Elle efface les reliefs de cette hiver interminable alors que je l'acceptais enfin. 

    Quand le borgne apporte des réponses à nos questions. 

    Dans ma maison quand sanglote le coeur tendre de ma mère et que saignent encore ses blessures.

     

    Passe le temps, files les années.

    Quand le riche souverain s'appauvrie volontairement, quand le bienheureux gâte son bonheur comme le grêle gâte les bonnes récoltes. 

    Quand celui qui avait tout pour être heureux se retrouve les poches vides et l'âme navré un beau matin au soir de ses dernières années... 

     

    Passe le temps, files les années. 

    Qu'adviendra t'il de lui cet homme que j'ai croisé au début de ma vie, ce vieux souverain qui ne fait plus peur. Ce soldat de la garde des gens des armées... Qu'adviendra t'il de lui? Pauvre homme? 

    Qui dans les cieux ou sous les océans connait la réponse? 

     

    Le printemps et la joie du soleil me reviennent dans cet autre émois ici aux milieux du granite et des pierres levées, sous le soleil couchant et chaud du doux été. 

    L'éclat de ses blonds cheveux.

    La douceur dans le bleu de ses yeux.

    J'ai été nourri par ses visites. 

    Depuis ce jour lointain dans mon passé. 

    Quand en été j'étais triste et perdu.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit du voyage de Brighidh:

    Le voyage est long dans chaque saisons.

    Le voyage est sûr quand tu vient dans ma maison.

    Le voyage est bon car de venir chez moi tu as bien raison.

     

    Quand le ciel est gris dans le Bro-Leon.

    Quand la pluie tombe dru sur les Mein Glasik.

    Quand le vent dissipe les brumes de Plounéour-Ménez.

     

    Vient chez moi belle Dame celtique!

    Vient chez nous et chante avec moi cette chanson.

    Celle qui fait revenir dans ton feu la vie qui fait pousser les blés.

     

    L'âme de l'homme se lamente dans un hiver sans fin.

    L'âme de l'être qui vient chez moi doit toujours être heureux.

    L'âme oubliée des ancêtres est toujours avec nous, au coin du feu, dans quelque galettes d'orge, de blés noirs et de froment.

     

    Les bols sont pleins de cidre brute.

    L'étole du tartan est sur la branche de l'arbre qui t'indiquera le chemin de ma maison.

    Vient chez moi partager un peut de notre festin, vient avec les lutins des montages, les Korrigans et les Trolls qui chapardent leurs clés de voiture aux voyageurs égarés en Bretagne l'été.

     

    Vient ici, maintenant, demain, venez avec elle, gardiens de la terre. Korrigans et fées, Lutins et Gobelins...

    L'or de la colline coule lui aussi dans ma maison. Le beurre, le chouchenn et le lambig ancien.

    Ensemble sur le pas de la porte, nous attendons la dame qui vient chanter avec nous et protégé la terre.

     

    Elle la sainte, elle la blonde, elle qui connait les secrets du monde qui nous entoure.

    La nuit guette le passage du jour.

    L'étoile s'élève dans le ciel et le soleil disparaitra bientôt dans la terre loin à l'ouest.

     

    Mais déjà je vois venir l'ombre de la vache cornue.

    La forgeronne vient chercher son dû, quand les crêpes sont chaudes et que la voûte du ciel reluit d'argent et de pourpre.

    Je l'attends et j'en perds quelque peu la raison dans un verre de lambig.

    Je l'attends ici en terre de gwenn ha du.

     

    Brighidh la grande gardienne des druides arrive dans ma maison.

     

    Soit la bienvenue Brighidh.

    Degemer mat dit dousik Berc’hed

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit du voyage en Décembre:

    Marche le vieux voyageur et les longes franges de son manteau qui traines dans la boue.

    Marche la mère de famille affolée par l'heure des dernières emplettes.

    Marche l'indifférent qui à oublié pourquoi il marchait en décembre.

    Le ciel est bas et les jours sont cours. Que fait un rêveur au pied d'un sapin quand les gens sont masqués ?

    Et les frimas recouvrent nos terres et la nature endormie reprend ses propres songes.

    Qu'il est profond le repère du vieux Korrigan. Qu'il est loin la bas sous les menhirs le Ker-gorriganed dans les profondeurs de la terre. Qu'elle doit être merveilleuse et miraculeuse leur chanson qu'ils continuent de jouer à leur fête perpétuelle.

    Les Frimas ici recouvrent nos terres et les joies de l'été sont parties.

    Elles reviendront mais sur l'heure, il nous faut remuer les tisons dans le feu. Nedeleg arrive même cette année...

    Je l'entends qui m'appel la dame dans son palais d'or.

    Je l'entends qui chante dans son jardin de Folkvangr et ses yeux bleus qui éclairent mon ciel jour et nuit.

    Mais bientôt le soleil reviendra une fois encore.

    Pour l'heure il me faut marcher moi aussi.

     

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit les rêves de Freya:

    Douce brise, dans l'agréable vent du matin.
    Douceur des fleurs du lin dans la vallée d'Horn.
    Fleurs et pierres chaudes au soleil de l'été qui revient.

    La claire pensée harmonieuse qui provient des verts paturages.
    Après le chaleureux foyer qui était notre refuge en hiver.
    Coulent les eaux claires des sources dans la forêt.
    Volent les oiseaux du bonheur.

    Les charmes qui s'offrent a nos yeux émervéillés de nouveau.
    Blanches sont les fleurs qui s'ouvrent enchantées par le maître du pommier.
    Malin et fourbe, chanteur et rieur lui qui s'aute de branches en branches et caracole de fruit en fruit de l'été à l'automne.
    Mais sous la terre profonde, caché il demeure de l'automne à l'été.
    Le korrigan des menhirs de la montagne.

    Par les fleurs et les fruits, la douce dame et ses timides primevères et ses bruyères fougeuses.
    Elle apporte un peu de ses charmes et du sentiment de joie que nous désirons tous.
    La Reine du royaumes des fleurs, et des nains qui peuplent les collines.
    Elle revient par ici, chanter et danser un peu avec nous.

    Avec ses plumes et l'esprit du faucon agile qui s'élance dans le ciel.
    Avec facilité et de la rapidité elle revient vêtue de sa pelisse d'oiseau.

    Avec elle je voyagerais sur la côté, là bas ou l'air est salé, sur les sentiers sinueux entre les mousses et les fougères, les roches et les pierres grises.
    Là bas dans le royaume de son père ou le soleil est plus fort que la nuit.
    Là bas ou les blanches mouettes sont toujours élégantes sur les bord de la falaise. Le précipice de granite et l'écume de l'océan.

    Avec elle je voyagerais sous le sale temps sur la montagne, les rivières à la voix éclatante qui se faufilent entre les rochers.
    L'éclat de leurs rires qui frappe la dure indiférence des pierres bleus.
    Là bas dans le royaume de sa mère ou les monts sont couvert de bruyères et de landes âpres.
    Là bas ou la rudesse désagréable de la terre prospère partout.
    La vallée reprend son primitif aspect avec un peut de cette ancienne magie.

    Dans l'humeur d'un voyageur en un instant la terre est comparable à l'océan.

    J'entends son chant au loin là bas ou commence la mer et ou fini le domaine de nos montagnes. Du Menez Bré au Menez Hom.
    Du Trégore à la Cornouaille.
    J'entends les soupires des animaux et les deceptions des plantes, quand leur Reine est partie au loin et leurs joies quand elle revient.
    Moi aussi je l'attends avec impatience.

    Dame de la magie que j'attends je ne peut me passer de ses forces ou de ses charmes elle qui patronne mon chemin dans notre tradition.

    La nature ruisselle de fraîcheur et est éclatante de lumière quand la magicienne des Vanes revient sur nos terre.
    Elle m'attend elle aussi pour ce voyage?

    La voila qui arrive, comme elle est grande, comme elle est belle, comme elle est forte ma belle Dame.
    Elle qui règne à Sessrumnir
    Elle la fille de Njord et de Skadi.
    La vierge des Vanes.
    La magicienne du Nord.
    Mère de Hnoss et de Gersimi,
    Elle la jumelle de Freyr!

    Comme son regard frappe comme une volée de flèches!
    Comme mon coeur est brisé quand elle est loin.
    Habile sont ses charmes qui nous apportent la paix.

    Freya serra toujours la bienvenue en ma maison.
    Elle qui s'amuse et qui danse dans les prairies et les bosquets.
    Elle qui fait fleurir les plantes et qui fait lever le soleil haut dans les cieux.

    C'est ainsi que mon coeur retrouve la paix quand je contemple la nature et les forces de Freya qui l'animent. 

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit pour Freya et Odin :

    Que nous apporte la magie dans les temps d’été ?

    Que nous apportait la magie autrefois dans l’ancien temps ?

    Qui était la reine du pays de féerie ?

    Qui était le roi dans les terres du nord ?

    Quand l’épée du héros était perdue.

    Quand le courage du guerrier lui était révélé.

    Quand le destin sonne le glas.

    Quand le romantisme, contempla le ciel pour la première fois.

    Quand l’éternel été nous apporte la chaleur de la vie.

    Quand nous revient la blancheur pure de l’esprit de nos ancêtres.

    Que nous apporte la magie des rois du nord ?

    Que nous apporte la sagesse du roi des marches d’Asgard ?

    Que nous la magie de la reine des valkyries dans les souvenirs des premières heures du monde après la mort d’Ymir le géant.

    Avec le souvenir des chevaliers solitaires et de nos héros sur leurs drakkars.

     

    Nous savons que les runes et les charmes nous viennent de deux puissants dieux.

    Un parmi les Ases et une parmi les Vanes.

     

    Avec eux nous voyageons honnêtement en cette vie, en présence de chaque adversité et nous tissons des liens forts depuis nos premiers jours sur la bonne terre de Midgard et ils influencent nos pensées et nos choix depuis notre premier souffle de vie.

     

    Odin et Freya sont les puissances magiques qui nous aident à nous élevé avec le soleil du  solstice d’été.

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit pour la Terre Mère:

    Gardienne de l'environnement, mère de vie et donnatrice de force. Dame qui nous soutient et nous nourri. Nous t'honorons en ces jours de printemps. Par des chants, des pensées et des prières. Je vois ton éclat et ta beauté dans les arbres et les feuillages verts.

    Je vois tes bienfaits dans chaque animal et dans chacune des fleurs qui poussent sur les prairies et les espaces sauvages.

    Le vent dans les montagnes sont ton souffle. Et les nuages que forment tes rêves dans le ciel.

    De Gaïa, de Dana, de Jord, Hertha ou Nerthus tu as de multiple noms.

    Quand j'entrepends des voyages dans mon histoire qu'est la vie. Moi aussi je me souvient de la mère nourricière et de la donnatrice. Celle qui nous apporte subsistance et de nombreux dons.

    Dans ses multiples manifestations, dans les rivières, la mer, dans la montagne et les forêts, dans chaque fleur et chaque arbre.

    Dans les humains et les animaux.

    Dans les journées et les nuits.

    Dans les astres et le firmament.

    Et la complexité du monde. Je sais que la mère de la Nature est avec nous et que les eaux des vastes océans nous soutiennent et nous entourent. Que l Les eaux nous soutiennent et nous entourent. Que la terre s'étend autour de nous et que le ciel s'étend au-dessus de nous. Comme c'est bon de vivre dans les bras de la mère de la Nature.

    Qu'en ses journées de printemps notre amour pour elle soit le plus pur.

    Mère merci pour tes bénédictions.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardit pour qu'Imbolc nous bénisse tous:   Bardit pour qu'imbolc nous bénisse

     

    Dans les lacs et leurs eaux.

    Dans les flammes en nos feux.

    Dans les arbres et le vent des dieux.

     

     

    Chaque fleurs en sa saison,

    Chaque parfums dans notre maison.

    Chaque pluies doucement qui tombent.

     

     

    Sur chaque endroits, chaque lieux.

    Dans mon coeur et sous chaque toits.

     

     

    Chante le retour de Brighidh et la douceur du printemps.

    Je chante et j'allume une bougie pour la patronne de mon foyer nordique! 

    Freya reine des elfes, des valkyries et des bois. Accorde nous tes bénédictions!

     

    Reviennent à moi alors l'éclat doré des jonquilles, le parfum de la jacinthe et l'espoir du soleil.

    Reviennent à moi le chant des oiseaux sous les pommiers en fleurs.

    Eveille toi doux rêveur, le sommeil à prit fin.

     

     

    Sur la colline ou la nuit n'a plus d'emprise.

    Dans la grande ville ou la lumière n'est plus si grise.

    La terre connait à nouveau le dégèle.

    Et la chaleureuse étreinte du feu si brillant.

     

     

    Bienvenue à la reine du printemps et à ses chants.

    Bienvenue à vous tous esprits des lieux, de l'arbre, de la fleur et de l'oiseau.

    Bienvenue à cette partie de moi même que je pensais avoir perdu.

    Là voila qui me revient!

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Le bardit du retour du printemps:

    Comme le temps est beau au printemps.

    Alors que reviennent les fleurs comme dans d'autres années.

    Le temps passe, la pluie abonde et l'eau coule dans les vallées.

    Au mois des fleurs, après les froids.

    Le chagrin de l'hiver passe lui aussi.

    La terre se réchauffe et je m'en retour sur les monts d'Arrée.

    Chercher les fleurs jaunes de la saison.

    Par quelque belle matinée, m'en irrais-je encore sous-bois?

    Que verrais-je dans les eaux des sources?

    La haut sur la montagne, les mêmes choses que les années passées?

    Que de temps perdu parfois en mauvaise compagnie.

    Mais sur l'heure voici le même glorieux réveil.

    Amorcé par Freya.

    Voici les mêmes métamorphoses.

    La terre, le ciel et la mer.

    Le puits, l'arbre et le feu.

    De tout ce qui vit au soleil n'en sera que plus radieux.

    Ô rare fleur, ô fleur de pétale si doux et à l'éclat si pur dans tout ce décor.

    Sur ta tige toujours dressée et triomphante face au vent et à la froidure.

    Je rêvasse encore sur la lande comme autrefois.

    Ô fleur en bouton délicat sur le bord de la montagne, je peux voir ton calice lamé d'argent, de pourpre et d'or.

    Je marche vers mes célébrations du printemps.

    Oui il est temps d'offrire des sacrifices aux dieux et de nous réjouir des futurs accomplissements et des actes passés, des épreuves et de tout ce que nous avons enduré avec courage et grandeur.

    Mais sous le regard d'un vieux marin ou d'un forban inutile trésor,

    Sous le regard d'un breton de la terre, la fleur est un vrai miracle qui commémore le retour de la vie, de l'espoir et de retour de l'été.

    Douce époque et moment heureux sous la grande lumière du soleil.

    Quand une fleur s'alanguis dans l'atmosphère étouffante de la grande ville.

    Comme il est beau de la voir retrouver ses états sauvages.

    Il en est des fleurs comme de nos pensées.

    Retournons dehors, dans nos forêts, au bord d'une rivière, sur une montagne, ou proche de la mer.

    Retrouvons nos états sauvages nous aussi.

    Et le parfum du printemps en terre celtique.

    Comme c'est un beau moment dans l'année que de retrouver l'esprit de la jeunesse qui s'étire sur la terre.

    Le Printemps. Comme au premier temps de nos vies.

    Comme il est beau ce moment de l'année...

    Un de mes favorits.

    Les rayons de soleil s'effondrent sous la pluie et bifröst apparait pour nous montrer le chemin de la maison.

     

     

    Prière d'Ostara pour Freya:

    Alors que la nature s'éveille à nouveau et que les animaux reviennent vivre et s'ébrouer parmi les fleurs.

    Freya, s'il te plaît, aide-nous à guérir de nos maladies.

    Toi qui vois les peines de chacun et les épreuves du passé.

    Apporte-nous les promesses du printemps pour le futur.

    Puissante Vanir!

    Reine des choses vivantes!

    Grande Dame qui apporte avec elle le printemps!

    Aide nous dans tout ce que nous entreprenons, que ça soit des études ou des examens. De la poésie ou des chansons.

    L'écriture de contes ou des projets professionnels.

    S'il vous plaît, apporte nous le soutient et la guérison.

    Avec Eir et les autres Valkyries.

    Aidez nous ensembles à avancer et à ne pas reculer.

    Freya bénis notre chemin et apporte nous ton soutien dans tout ce que nous entreprenons paisiblement.

    Aide mes proches, ma mère aussi à se rétablir rapidement de toutes les maladies qui les blessent.

    Freya, s'il te plaît, aide nous à trouver confiance et force.

    Alors que la verdure sur les arbres et dans les champs revient doucement.

    Alors que l'hiver nous quitte pour laisser place à la douce saison.

    Alors que les rivières regorgerons de poissons.

    Alors que des fleurs vont colorer les collines.

    En lune et saison.

    Quand les charmes d'autrefois ouvrirons encore pour nous la porte du printemps et que se sera Ostara!

    Par la chaleur de ta rune en Féhu. J’honorerai notre relation à l’avenir et j'écoute toujours les messages que tu m'envoi, Dame Freya.

    Avec la saison et ton aide nous allons continuer à grandir et à trouver la paix dans la vie.

    Avec les oiseaux qui reviennent pour nicher dans les arbres...

    Avec ton aide et les possibilités de Fehu nous trouverons de la stabilité et de la prospérité, afin de parvenir à réaliser l'avenir que l'on souhaiterait avoir.

    Chérisons alors notre lien pour les années à venir.

    Merci pour ton aide Freya!

    Qu'il en soit ainsi!

    So be it!

     

     

    Bardit de Sigrblót-Ostara:

    Sage hiver qui s'en va loin, merci au froid et à la faim pour les leçons qu'ils nous ont donné, merci à touts les rêves.

    J'accueille le renouveau de cette saison et célèbre le retour de la couleur verte sur la terre en m'habillant de cette couleur.

    Est cette période de vent et de pluies.

    J'observe le retour de la fleur et du soleil!

    Nous célébrons la terre et la Déesse Teutonique Ostara.

    Les bienfaitrices que sont Freya, Frigg et Eir...

    Les charmes de la terre et le parfum des fleurs.

    Et le fracas de la mer qui déborde et les vages qui voyagent sur nos terres, jusqu'aux rives des maisons des hommes.

    J'observe le retour de la fleur et du soleil!

    Le retour de l'esprit du lapin. Le merle bleu qui chante à nouveau dans les branches du vieux chêne tordu sur la colline.

    Et des œufs doux que l'on mange avec des amis et fais les nouveaux choix pour cette vie.

    Et le gémissement dans la vallée.

    N'est-ce pas Thor qui s'occupe de faire tomber la foudre pour apporter la fertilité à nos champs?

    Et le gémissement par delà nos montagnes.

    N'est-ce pas Thor qui triomphe de son combat contre l'hiver?

    Mais et ce gémissement sur la colline?

    N'est-ce pas Thor qui brandit son marteau pour bénir nos terres?

    Thor notre grand protecteur qui voyage en tête et qui ouvre la voie pour l'arrivée d'Ostara et de la cohorte des déesses qui parcourent notre bonne terre de Midgard.

    Gémissement dans les bois, gémissement sur les chemins, gémissement dans les montagnes et gémissement dans tous les ravins.

    Et le Soleil qui traverse la constellation du Bélier, alors que les jours et les nuits ont la même durée.

    Et les géants des glaces qui s'enfuient.

    Thor protégera les dames qu'il protège et les hommes de la terre.

    Grand Thor!

    Et ses puissants gémissements dans ses combats.

    Il n'est personne qui puisse le faire taire.

    Il n'est point de calamités qu'il ne puisse nous éviter.

    Il n'est point d'abri qui ne soit assez sûr contre Thor.

    Il visite tout et écarte de nous les maladies et les désastres.

    Il lève sont grand marteau!

    Quand il prend la tête des voyageurs sur son char vêtu de son armure étincelante.

    Comme il est grand, fort et rassurant.

    Pour ceux qui son avec lui.

    Il n'y à point de chagrin ou de famine.

    Alors qu'il quitte pour nous la grande cité de son père,

    Je connais des récits qui sont venus de cette cité,

    une cité sans faille, ni tourment.

    un endroit de joie, de festins et de fêtes.

    Les hommes y sont nobles et pleins de dignité et les femmes belles comme les astres et gracieuses comme des cygnes.

    Belle cité pour les valeureux dont l'âme la mérite.

    La douceur du printemps qui revient avec un peu du goût des plaisirs de cette cité des dieux et des héros.

    Avec lui je rêve et je repense à tout cela.

    Alors que j'honore les déesses et Ostara.

    Alors que j'honore les fleurs et les œufs qui reviennent avec le soleil si beau dans le ciel.

    Alors que je contemple les sources jaillissantes et les rêves que m'apporte une fleur ravissante.

    Comme la vie peut être douce et belle parfois.

    Et mon ami Thor que j'honore lui le gardien!

    Jusqu'à ce que je défaille avec le temps.

    Que je me voute et que je deviennent définitivement boiteux et fourbu par le temps.

    Que je défaille de vieillesse en Bretagne.

    Jusqu'à ma rude angoisse du trépas,

    Jamais je n'aurais de joie sans mon protecteur.

    Jamais je n'aurais eu de joie si je ne célébrais Thor.

    Mais sur l'heure je me réjoui des énergies printanières.

     

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson.


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  • Bardit pour Yule et le retour vers le feu:

     

    Qu'il est réconfortant ce feu dans l'âtre du foyer.

    Lui qui illumine sur les bougies ou réchauffe les cheminées.

    Il fait froid et la roue a tournée une fois de plus, quand la terre s'est endormie et que la végétation s'est encore éteinte avec les dernières lumière du soleil passé.

    Ici sur la terre de midgard protéger par les landvaettir et le regarde bienveillant des dieux d'Asgard.

    Ici sur la terre ou les routes sont périlleuses.

    Ici sur la terre ou la vie nous apporte pourtant tant et tant de bénédictions.

    J'ouvre mon coeur a l'autre quand je partage avec lui le même festin, le même espoir et le même chagrin.

    La lumière retrouver dans le ciel d'hiver aussi.

    Quand la grêle ou la neige nous apporte tant de magie et de guérison.

    Quand les nuages ne semblent plus aussi effrayants.

    Quand le ciel brille à nouveau de mille feux.

    L'éclat dans le regarde de l'autre.

    L'éclat sur la mer qui se réchauffe et la montagne au dégel.

    Qu'il est bon de sentir le soleil brillant à nouveau.

    Quand le chemin ne semble plus aussi escarpé et qu'en suivant la lumière on se retrouve devant les portes des Ases.

    De bonnes intentions et de bonnes pensées nous viennent alors facilement.

    Que notre année qui vient avec le retour du soleil soit nourris elle aussi de bonnes intentions, de paix et de festins.

    Ici sur la terre de midgard protéger par les landvaettir et le regarde bienveillant des dieux d'Asgard.

    Ici sur la terre ou les routes sont périlleuses.

    Ici sur la terre ou la vie nous apporte pourtant tant et tant de bénédictions.

    Sur le dernier bateau la bas sur les eaux tumultueuses se dresse le rameur. Il voyagera lui aussi vers l'astre brillant.

    Triste en est parfois rendu la saison, les vents froids gémissent au dehors. La glace et le retour des fortes pluies annonces pourtant le renouveau au tison du foyer.

    L'esprit perdu quelque part entre la mort et la vie, dans quelque nuits d'hiver qu'il nous reste à suivre et à traverser.

    Dans la nuit d'hiver sur quelque Drakkars oubliés naviguent les raisons.

    Mais dans chaque maisons joyeusement se glisse Yule et ses farandoles.

    Proche des anciens le wyrd résonne dans la brume des temps de jadis

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson

     

    Bardit pour Yule et le retour vers le feu


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  • Bardit, les visites de Yule:

    En cette froide saison, sombre nuit.

    Dur est le coeur qui dans la froidure doit voyager.

    Amis, parents et enfants au foyer.

    Les animaux eux aussi au chaud dans leur terrier.

    Souffle le vent froid sur les monts d'Arrée.

    Glaçante est la journée dans les ruelles de Morlaix.

    Captivante l'attention des puissantes seigneurs venus de très loin au Nord.

    Dans la nuit chantante, sous les étoiles, s'écoule le temps différemment.

    S'élèvent les Dises sur leur coursiers pour voyager.

    Entouré de corbeaux sur Sleipnir, visite le Père des hommes.

    Géants des Glaces, Jötnar et le Jolabolk couver de givre qui cherchent avidement quelque chose a manger.

    Venteuse est la nuit glaciale qui transit le voyageur égaré.

    Marcher et marcher encore au dernier soir de l'année.

    Vers sa maison et son refuge.

    Chez nous et au chaud, oublions les épreuves de cette année.

    Enfin elle est bientôt finie.

    Quand s'élèvera a nouveau le soleil.

    Quand la lumière nouvelle réchauffera nos épaules et nos coeurs.

    Et le vent du printemps sur nos visages.

    Alors l'hiver prendra fin.

    En attendant, nous attendons, l'homme qui n'a qu'un oeil, et une très longue barbe blanche, sur son cheval plus vieux que le vent lui même.

    Qu'il est beau! Qu'il est grand! qu'il va vaillamment!

    L'époux de Frigg, entouré des Valkyries à chasser les géants et les ombres de la nuit.

    Eux qui participent au retour du soleil!

    Souffle le vent froid sur les monts d'Arrée.

    Glaçante est la journée dans les ruelles de Morlaix.

    Captivante l'attention des puissantes seigneurs venus de très loin au Nord.

    Horde des géants froids et dispendieux, par une chasse venue du Valhalla.

    Grise est la terre quand les étoiles commencent enfin a brillées.

    Quand les renégats d'autrefois et les glaces d'aujourd'hui disparaissent.

    Les rayons du soleil fond enfin leurs apparitions.

    Le Roi des Borgnes et les Fortes Femmes ont fait ensemble bonne chasse.

    Quand reviennent les cris de joie au réveille le matin, je retrouve les reliefs des histoires perdues et des légendes d'autrefois.

    Dans la flamme d'une bougie, le plaisir simple d'un bon repas et quelque vers d'hydromel.

    Sous le sapin j'entends les derniers visiteurs de l'année, les Teuz et les Elfes qui se manifestent par quelque gloussement de rire et des farces a venir.

    Clair soleil te voila enfin, Odin a réveillé les lieux.

    Les chants et les Dises s'éloignent à l'unisson vers Bifröst et le palais des Dieux.

    Que l'aube en est que plus joyeuse.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Bardits Imbolc 2024 :

     

    Bardit du chemin des runes:

    Que vienne le charme d'autrefois.

    Que soit présent les forces du crépuscule.

    Que ravive en nous la flamme d'une pensée.

    Ô Dame qui regarde depuis la salle des héros!

    Epouse du roi Borgne!

    Actes de rancoeur en soit il ne faut point.

    Pensée d'amertume encore moins.

    Même si l'affreux dit des choses étranges.

    Que vous vous trouvez dans une situation dans laquelle on vous donne des informations qui se contredisent et s'opposent.

    N'écoute pas les paroles de l'affreux.

    Parfois le diabolique se fait passé pour le bienveillant...

    Sait-on pourquoi? Qui peut s'avoir du premier abords?

    Si les insensés portaient couronne, nous serions tous des rois!

    Si tout les affreux portaient sa honte écrite en lettre d'or sur son front, les masques seraient bien plus chers...

    Et pourtant ne désespère pas! Des gens de bien il y en a plein, j'en connais de très bien.

    De ceux qui savent sentir avec le coeur et la conscience.

    De ceux qui savent vivre et attendre.

    De ceux qui sont vraiment bienveillants.

    De ceux qui savent réfléchir et qui savent améliorer leur conduite.

    De ceux qui vivent sans opprobre et sans masque.

    Ceux là savent vraiment chanter comme les oiseaux.

    Le plumage ne fait pas le chant de l'oiseau!

    Sur le chemin des runes il nous faut partir...

    Douce rune de l'éclatante lumière!

    Belle princesse du soleil en sowilo.

    Forte rune de la vache des highlands.

    Beau guerrier sauvage en Uruz.

    Protecteur des hommes et des animaux.

    Avertissement avec Algiz.

    Fluidité de la rune de l'eau!

    Qui nage comme un poisson en Laguz.

    Harmonie et héritage de la famille.

    Gloire en Othalaz.

    Sans oublié qu'avec tout cela nous ne sommes que peut de chose face à l'immensité du cosmos et du destin...

    Sans oublié qu'il n'y a de mauvais que celui qui s'imagine êtes bon.

    Sans oublié qu'il n'y a d'insensé que celui qui s'imagine être habile.

    Sans oublié qu'il n'y a de pire que celui qui s'imagine être le meilleur.

    Sans oublié qu'il n'y a de plus sot que celui qui s'imagine être sage.

    Et les rassurantes reliques que nous honorons.

    L'arbre sacré, la flamme sacrée, et le puits sacré.

    Le ciel avec le tonnerre, la mer avec ses profondeurs, la terre avec ses forêts sauvages.

    Il n'y a rien de menaçant comme le Tonnerre.

    Il n'y a rien qui n'engloutit autant que la Mer.

    Il n'y a rien qui est plus mystérieux qu'une Forêt.

    Mais en cette période d'Imbolc tout celà rejoint les flammes...

    Même les paroles d'un insensé ou d'un naïf peuvent avoir de l'importance pour l'éternelle lumière, celle qui nous conduit en ce monde et nous rappelle vers l'autre quand nous avons fini toute nos quêtes.

    J'allume ma flamme et je purifie ma demeure, mon jardin, mon foyer et les pensées...

    Merci aux Divinités de la saison.

    Que nos fêtes d'Imbolc soient des plus joyeuses cette année.

     

    Prière celtique de la lumière d'Imbolc

    L'obscurité de l'année se termine,

    Les sombres pensées et les maux les plus durs seront bientôt oubliés.

    Et la lumière renaît en douceur.

    La flamme à la lumière grandissante

    La flamme de la déesse du feu rapidement, et se développe, illuminant nos foyers.

    Dame Birghidh fille de Dagda.

    Apporte nous ta flamme brillante.

    J'allume ce feu de piété,

    J'allume cette flamme d'hospitalité.

    J'allume un feu qui brillera perpétuellement d'année en année.

    Nos âmes et nos coeurs seront réchauffés par le potentiel des années du reste de nos vies.

    Une seule flamme allume la vie !

    Une seule flamme brillante d'année en année, la prolonge.

    Nous sommes tous durant notre célébration d'Imbolc, venus sur les collines celtiques pour allumer la mèche de notre chandelle, ou nos torches au même feu.

    A Imbolc ou la luminosité augmente, nous rentrerons chez nous allumer nos feux pour honorer nos divinités de foyer.

    Aucun n'est diminué lorsqu'il passe sa lumière.

    C'est ce qu'il y a de plus beau avec Imbolc et cette célébration. La magie d'un feu, ou d'une simple bougie solitaire sur nos sanctuaires elle allume simboliquement les lumières des autres et illumine le monde.

    Que les forces de nos cérémonies soient visibles depuis les demeures des êtres brillants dans les cieux!

    Que mon feu soit un phare pour le triple Kindred.

    Merci à Brighidh!

    Merci au triple Kindred.

    Merci aux Esprits de la Saison.

    Qu'il en soit ainsi!

    So be it!

     

    Bardit de la Fontaine blanche:

    Voyage, doux voyage, celui qu'il nous faut faire au printemps, sur le sentier étroit ou pousseront les myosotis aux fleurs bleues.

    Voyage d'agrément ou nécessaire. Autrefois les anciens allaient pour se soigner à la fontaine blanche...

    Tout près du beau lac ou s'écoule une source qui nourrit les arbres de la forêt bretonne.

    C'est entre deux grosses pierres, dans un coin, que j'aime la contempler, cette eau qui allégrement prend sa course.

    Je la regarde filler et c'est comme si je m'en allais avec elle au loin.

    A m'en allant promener sur les bords du lac aux fées. Quelque part dans la forêt de Huelgoat, ou règne toujours la magie de l'antique Brocéliande.

    Ici et là sous les fougères et les mousses, je broderai de mon écume sur les ponts de pierre et de granit.

    Repensant au fourbe masque qu'autrefois j'ai trinballé avec moi...

    Et pourtant je l'aimais ce masque, avant de découvrire le visage grimaçant qu'il cachait si bien...

    Mais ce souvenir est maintenant tombé dans l'écume des eaux.

    Le cours d'eau qui nous lave sur cette terre.

    Elle lave les chrétiens de leur pêchés, et elle lave le druide de sa naïveté...

    Quand est t'il de la joie de vivre?

    Oui l'eau pure peut nous en fournir, il suffit d'écouter les rires des elfes qui peuplent les berges du ruisseaux et les chants de l'eau sur les grosses pierres.

    Les rires, deviennent forces et rages quand le torrent s'enfuit dans la terre...

    Belle rivière de bretagne tu porte en toi tout mes espoirs et mes rêves.

    Emportant avec toi une partie de mon être!

    Vers l'Océan où tout finit et où tout commence!

    Comme il est bon d'entreprendre et de faire ce voyage.

    J'ai préparé mes offrandes pour la Vanadis celle qui dans mon coeur préside au Printemps!

    Des fruits, des fleurs et du chouchenn!

    Une croix de Brighidh c'est la saison!

    Des crêpes!

    Mes offrandes nourrirons aussi les poissons.

    Je repense à ma jeunesse, au dela de ce pays de cocagne.

    Sur des sentiers moins beaux qu'il me fallait prendre.

    J'y ai aussi rencontré des gens grimaçants cachés derrière des masques séduisants...

    Comme il est naïf ce druide! Il le sera probablement moins maintenant!

    Il faut connaitre la boue et la gadoue pour reconnaître un cristale limpide, un de ceux qui furent cristalisé chez les peuples des eaux.

    L'eau pure bouillonnante recouvre tout et emporte au loin les boues.

    C'est ainsi que la jeune source s'émancipe formant cent projets d'avenir,

    Comme de l'eau qui bout dans un vase plein d'amertume.

    Avec le temps les flots ne peuvent se contenir.

    Je repense en regardant dans ce beau cristal que les eaux découvrent, à ce qui me quitte doucement avec les gouttes qui ruissellent sur le sol.

    Jamais je n’ai cherché la gloire, mais juste écrire et rêver, parler de ces êtres si purs qui vivent dans les mondes subtils.

    Aériens et délicats, grincheux et groniards.

    Malicieux et joueurs.

    Les Elfes, les Fées et les Korrigans.

    De la forêt ou sur la rivière ici, là bas, partout!

    Monter sur ma belle montagne et leur laisser mes bardits, et quelques chansons.

    Leur laisser tout mes rêves de Bretagne.

    Tout cela s'envolera comme des bulles de savon.

    Ha les voici les rêves qui s'envolent, se colorent de rose, de pourpre et de bleu, avant de subitement trembler et éclater face aux rayons du soleil d'été...

    Décidément incorrigible druide est tu toujours aussi naïf?

    Qu'est ce donc être druide si ce n'est rêver?

    Et partager ses rêves avec la nature...

    Mais déjà mes songes atteignent la mer...

    Le puissant Océan, berceau et tombe de toute chose.

    Et déjà ma naïveté qui émerge et disparait dans le grand lac qui l'engloutit !

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Barzhoneg an amzer goañv ha douezed e Breizh:

    "-Gant ar freskaduriezh natur. Me d'am soñj diwar-benn an Amzer-hañv. An Amzer a oa tomm, sklaer, fall ha davala ivez, bremañ an avel zo yen.

    N'edon ket d'a unan, bale e oa war ar menez, didan ar koadoù pe e kichen an aod. Gant ma hini kerent a zo ganin bemdez. Ma douezed, ma hendadoù, hag ar speredoù. Ouzh an tantad, e-barzh ar feunteun wenn ar dourioù vuhez a zo glan. Pep tra zo diwall, int zo chomet didan ar drouizel gwez-sakr.

    Me d'am soñj diwar-benn ar koadoù, Kavout a ran ar gwez, bet a oan didan ar gwez-derv leun meurdez ha furnez ivez. Plijadur a ra din ar gwez-faou ur wezenn deus Korrniganed a zo mat.

    Bremañ gant an diskar-amzer, o skrivañ emaon e-barzh ur barzhonek eget ma eñvor, ya kalz c'hounaat m'eus. Ma hini tantad gant ar sklaer tan, ma hini feunteun wenn gant ar dour glan, hag ar wezenn drouized a-huel e oabl. Ma teir kerent a zon ganimp. Ha me a vo e-pad a gouañv.

    Hevlen devezh ha nozvezh e oamp e koadoù geltiek.

    Lavaret m'eus didan ar dervenn ouzh roue anavaled, rak ur barzh on e-barzh ar c'hoad.

    Kerzhet m'eus war ar menez gant un den kozh.

    Gant un c'habell vegek gwisked eus zaou bran.

    Emaon o vont da c'hervel an Itron ar c'hizhier.

    Ar plac'h an devezh ha he breur roue bleud, echu eo ar hañv ha ar bleunioù zo didan an ec'ch -wenn war a ar Menezioù.

    Emaon o vont da c'hervel an Itron Kavan.

    Ar plac'h an nozvezh ha he c'hoarezed teñval.

    Ar braz rouanez hag ar goañv.

    Emaon o vont da c'hervel ouzh frankiz.

    O klask emaon e-barzh an delioù

    Me d'am soñj diwar-benn ar kerent, ma douezed, ma hendadoù hag ar speredoù. Me a vo e pad a goañv. An amzer zo yen ha bremañ diougan avel zo war an amzer neuze.

    O klask emaon e-barzh an delioù

    Natur en da lavar.

    Natur en da galon.

    Karantez en da spered."

     

     

    Skrivet gant Eikthyrnir Odinson


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  • Barzhoneg gant Frigga hag he hud-werzhid:

     

    (Brezhoneg)Barzhoneg gant Frigga hag he hud-werzhid

    Brav, sigur, ha laouen.

    An Itron gant gwerzhid wenn.

    Plijout a rafe din da labourat ganti.

    Met peseurt draoù degaset he deus ac'hanon?

    Gwarezadur he boa roet din...

    Warc'hoazh petra ez aio d'ober er sal hag Fensalir?

    Ur garr-nezañ he deus evit al labour.

    Kroet e veze ar goumoulennoù wenn pe du.

    Graet e veze an donkadur Vretoned ivez.

    Lakaet e veze war ur gwiad.

    N'ez eus ket ur gwiad kustum evel an hini hag a zo goureminet

    war ar pezh dilhad evit ar gwiskedoù gwechall-kozh.

    Ket! Disheñvel eo!

    Ur pezh Wyrd eo.

    War an gwiad tudoù pep lec'h war-dro ar ved.

    Bretoned, Alamaned, Amerikaned, Kanadianed

    E Breizh hag e broioù pell emaint o chom ma vignoned.

    Etre ho c'halon zo ul liamm gant ar vreudeuriezh.

    Erruet eo an hañv e benn ar fin.

    Gortoz e oamp evit an amzer heol.

    O trugarekaat emaon eviti.

    Trugarez dit Frigga.

    Rouez dre ar sal an harozed!

    Evel se bezet-Graet!

     

    (Français)

    Belle, sûr et joyeuse.

    Une Dame avec une quenouille blanche.

    Je serais heureux de travailler avec elle.

    Mais quelle sorte de chose m'apporte t'elle?

    Elle ma apportée la protection...

    Demain que fera t'elle dans la salle de Fensalir?

    Elle à un rouet pour son travail.

    Elle la créatrice des nuages blancs ou noirs.

    Elle fait aussi la destinée des Bretons.

    Elle place sur le tissus.

    Ce n'est pas un tissus ordinaire comme

    celui utilisé pour coudre les costumes d'autrefois.

    Non! C'est différent!

    Une pièce du Wyrd.

    Sur le tissus des gens qui sont autour du monde.

    Bretons, Allemands, Américains, Canadiens.

    En Bretagne et dans les pays lointains vivent mes amis.

    Entre nos coeur il y a le lien de la fraternité.

    L'été est enfin arrivé.

    Nous avons attendu la saison du soleil.

    Je la remercie.

    Merci Frigga.

    Reine de la salle des héros!

    Qu'il en soit ainsi!

     

    (Anglais)

    Beautiful, sure and cheerful.

    A Lady with a white distaff.

    I would be happy to work with her.

    But what sort of thing does she bring to me?

    She brought me protection ...

    Tomorrow what will she do in Fensalir's room?

    She has a spinning wheel for her job.

    She the creator of white or black clouds.

    It is also the destiny of the Bretons.

    It places on the fabric.

    It is not an ordinary fabric like that

    used to sew the costumes of yesteryear.

    No! It's different!

    A piece of the Wyrd.

    On the fabric of people around the world.

    Bretons, Germans, Americans, Canadians.

    In Brittany and in distant countries live my friends.

    Between our hearts there is the link of brotherhood.

    Summer has finally arrived.

    We waited for the season of the sun.

    I thank her.

    Thank you Frigga.

    Queen of the Hall of Heroes!

    So be it!

    Skrivet Gant Eikthyrnir Odinson


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  • Barzhoneg gant Gouel an Eost:

     

    (Brezhoneg)

    Gant an devezh Gouel an Eost.

    Kemer e vimp kalz penn-ed er maez.

    Ur c'hlizhenn da c'houlou-deiz.

    C'hoant am boa mui plant ha Bleud, evit d'ober ur boked.

    Reiñ a rin an hini boked'vit hon c'herent.

    Dindan an oabl... an avel e veze sioul.

    Baradoz ar vuhez da zont, gouez da relijionoù zo.

    Ket! N'eo ket gwir!

    Ma hini zo dousik ha seder on ganti.

    Mat eo ar vuhez, tu pe du. Posupl eo.

    Me a ouien ar baradoz'zo bet e Breizh.

    Em em gavout am eus bet gant ur paotr iskis, gwisket e deus gant dilhad kozh evel gwechall.

    Paouezen kejañ gantañ.

    O bourmen edon war ar menezioù.

    Met o heuliañ e oa ac'hanon. N'eus forzh.

    Me a gav Menez Are.

    Koadoù e gavan ivez.

    Goulennet en deus ac'hanon, pelec'h e oa e hentoù betek kastell-Tara?

    Displegañ a rae din o chom emañ war an Enez bravoc'h.

    Diouzh an tu all ar vor Vreizh.

    Met am eus respontet anzhañ pell zo bro-Iwerzhon...

    Kanañ a rae e ganaouennig, larêt e vez e mod-se "Pa vez erc'h war an douar e pad hañv, ne vez na tomm na glouar, gant an amzer e kreiz an heol... tout a oa gwisket e bleud, tout a oa gwisket e du. trilalaloulilaloù"

    Kavet'meus an den-se o dañsal war ar runig glas al laboused o nijal e oant warni.

    Ur seurt dañs hudek graet e deus. Goude-se nijal-kuit e oa gant tout al laboused betek bro-Iwerzhon...

    Ur gwetur gozh am eus'me. O heuliañ e oan anezhañ.

    Kollet m'eus e roudenn gwer...

    Dastum a raen penn-ed ha losted kog.

    O teuen en dro er gêr dousik gant ma gwetur gozh e pad an nozvezh gouel an Eost.

     

     

    (Français)

    Bardit pour Lughnasadh:

     

    Avec la journée de Lughnasadh.

    Nous allons prendre les épis de blé dans les champs.

    Rosée au lever du soleil.

    Je voulais plus de plante et de blé pour en faire un bouquet.

    J'aurais donner ce bouquet pour notre Kindred.

    Sous le ciel... le vent est calme.

    Le paradis est dans la vie d'après, les religions sont sauvages.

    Non! Ce n'est pas vrais!

    La mienne est douce et je suis serein avec elle.

    La vie est agréable, partout. C'est posible.

    Je savais que le paradis était en Bretagne.

    J'ai rencontrer un homme étrange, il était vétu à l'ancienne comme autrefois.

    Je mettais fin à ma rencontre avec lui.

    Je me promenais sur les montagnes.

    Il me suivait, peut importe.

    J'aime les Monts d'Arrée.

    J'aime les forêts aussi.

    Il m'a alors demander par où était la route vers le château de Tara?

    Il m'a expliquer qu'il habite sur la belle île.

    De l'autre côté de la Manche.

    Mais je lui ai répondu que c'est loin l'Irlande...

    Il a chanter sa petite chanson, il a dit quelque chose comme ça "Quand il y de la neige sur la terre durant l'été, il ne fait ni chaud ni tiède, avec la météo au milieu du soleil...

    Tout était vétu de blé, tout était vétu en noir. Tralalilalèère"

    J'ai trouvé cet homme en train de danser sur la colline verte des oiseaux volaient sur lui.

    Il à fait une sorte de danse magique. Après ça il c'est envolé avec les oiseaux en direction de l'Irlande...

    J'ai une vieille voiture, je l'ai suivie.

    J'ai perdu sa trace verte...

    J'ai ramassé des épis de blés et du maïs.

    Je suis rentré doucement à la maison durant la nuit de Lughnasadh.

     

     

    (English)

    Bardic Poetry for Lughnasadh:

     

    With the day of Lughnasadh.

    We are going to take the ears of wheat from the fields.

    Dew at sunrise.

    I wanted more plant and wheat to make a bouquet.

    I would have given this bouquet for our Kindred.

    Under the sky ... the wind is calm.

    Heaven is in the next life, religions are wild.

    No! It's not true!

    Mine is sweet and I am at peace with it.

    Life is good everywhere. It's possible.

    I knew that paradise was in Brittany.

    I met a strange man, he was dressed in the old fashioned way as he used to be.

    I ended my meeting with him.

    I was walking on the mountains.

    He was following me, whatever.

    I like the Monts d'Arrée.

    I like forests too.

    He then asked me where was the road to Tara's castle?

    He explained to me that he lives on the beautiful island.

    Across the Channel.

    But I told him that Ireland is far away ...

    He sang his little song, he said something like that "When there is snow on the earth during the summer, it is neither hot nor lukewarm, with the weather in the middle of the sun ...

    Everything was dressed in wheat, everything was dressed in black. Tralalilalèère "

    I found this man dancing on the green hill birds were flying over him.

    He did a kind of magic dance. After that he flew with the birds towards Ireland ...

    I have an old car, I followed it.

    I lost his green trace ...

    I picked up ears of wheat and corn.

    I came home slowly during the night of Lughnasadh

     

    Skrivet gant/Ecrit par/Written by Eikthyrnir Odinson

     


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  • Nedeleg Gwechall:

     

    Du-mañ de Nedeleg

    Ne oa ket a straejoù

    Karget a c'houlou

    Nag a stalioù

    Leun a vadigoù.

     

    Du-mañ da Nedeleg

    Mamm-Gozh a rae krampouezh

    Ha kouignoù rouantelezh

    Evit debriñ da askoan

    Da heul ar sistr bero

    Bodet e-tal an tan.

     

    Rak kef-Nedeleg en oaled

    'Doug an noz a zeve

    Da dommañ ar c'halonoù.

    Hag ar paour a dremene

    En ur ganañ kantikoù.

     

    Du-mañ da Nedeleg

    E veze roet

    D'ar vugale sentus

    Un aval-orañjez

    Ha war baper dantelezh

    Ur mabig Jezuz

    Dousoc'h eget ar mel sunet.

     

    Goude Tintin Mon

    A gonte istorioù

    A-wechoù skrijus

    Aliez farsus.

    Ha Tad-Kozh

    Hon lakae da c'hoarzhin.

     

     

    Du-mañ da Nedeleg

    Ne oa ket a straejoù

    Karget a c'houlou

    Nag a stalioù

    Leun a brofoù.

     

     

    Barzhoneg skrivet gant Naig Rozmor


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  • Barzhoneg, A-benn ma vo an amzer Nevez:

     

    Gant ar freskaduriezh natur. Me d'am soñj diwar-benn an Amzer-hañv. An Amzer a oa tomm, sklaer, fall ha davala ivez, bremañ an avel zo yen.

    Ur wech e oa un Itron brav gant blev ruz, he a zeue amañ deus bro-Skos. Ur Gorriganez gant ar mourroù laouen am eus kavet. Ur plac'h koant gant ur spered brav hag ur kalon bras ivez.

    N'edon ket d'a unan, bale e oa war ar menez, didan ar c'hoadoù pe e kichen an aod.

    Gant ma c'herent a zo ganin bemdez. Ma douezed, ma hendadoù, hag ar speredoù.

    Ouzh an tantad, e-barzh ar feunteun wenn ar dourioù vuhez a zo glan.

    Pep tra zo diwall, int zo chomet didan ar drouizel gwez-sakr.

    Me d'am soñj diwar-benn ar koadoù, Kavout a ran ar gwez, bet a oan didan ar gwez-derv leun meurdez ha furnez ivez.

    Plijadur a ra din ar gwez-faou ur wezenn deus Korrniganed a zo mat.

    Bremañ gant an diskar-amzer, o skrivañ emaon e-barzh ur barzhonek eget ma eñvor, ya kalz c'hounaat m'eus.

    Ma hini tantad gant ar sklaer tan, ma hini feunteun wenn gant ar dour glan, hag ar wezenn drouized a-huel e oabl. Ma teir kerent a zo ganimp. Ha me a vo e-pad a gouañv.

    Hevlen devezh ha nozvezh e oamp e koadoù geltiek.

    Lavaret m'eus didan ar dervenn ouzh roue anavaled, rak ur barzh on e-barzh ar c'hoad.

    Ur wech e oa un Itron brav gant blev ruz, he a zeue amañ deus bro-Skos. Ur Gorriganez gant ar mourroù laouen am eus kavet. Ur plac'h koant gant ur spered brav hag ur kalon bras ivez.

    Kerzhet m'eus war ar menez gant un den kozh.

    Gant un c'habell vegek gwisked eus zaou bran.

    Emaon o vont da c'hervel an Itron ar c'hizhier.

    Ar plac'h an devezh ha he breur roue bleud, echu eo an hañv ha ar bleunioù zo didan an ec'ch -wenn war a ar Menezioù.

    Emaon o vont da c'hervel an Itron Kavan.

    Ar plac'h an nozvezh ha he c'hoarezed teñval.

    Ar braz rouanez hag ar goañv.

    Emaon o vont da c'hervel ouzh frankiz.

    O klask emaon e-barzh an delioù.

    Me d'am soñj diwar-benn ar kerent, ma douezed, ma hendadoù hag ar speredoù. Me a vo e pad a goañv.

    Ur wech e oa un Itron brav gant blev ruz, he a zeue amañ deus bro-Skos. Ur Gorriganez gant ar mourroù laouen am eus kavet. Ur plac'h koant gant ur spered brav hag ur kalon bras ivez.

    An amzer zo yen ha bremañ diougan avel zo war an amzer neuze.

    O klask emaon e-barzh an delioù

    Natur en da lavar.

    Natur en da galon.

    Karantez en da spered.

    Sikouret'teus ma vignoned.

    E Breizh a vo an Amzer nevez bremaik.

     

    Skrivet gant Eikthyrnir Odinson

     

    Barzhoneg, A-benn ma vo an amzer Nevez


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  • Me am eus gwelet an abadenn diwar benn "Beg an Dorchenn" e Bro-Vigoudenn. Gwelout a raen kalz abadennoù gant Youtube ergentaou. Mad e oa. Me a blij din tout an draoù gant Bro-Vigoudenn e-barzh. An draezhadenn zo brav.


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  • Bénédiction de Samhuinn:



    "-Mon Dieu, mes dieux,
    Les trente trois dieux
    De Odin a Kernunnos ou Toutatis,

    Ma Déesse, mes déesses,
    Les trente trois déesses
    De Morrigù a Macha ou Dana.

    Mes ancêtres, et mes parents,
    Mon épouse/époux, et mes enfants,
    Mes amis, et mon clan,

    Mes tendres enfants et leur mère bien-aimée à leurs soins.
    Mes parents, et mes grands-parents et leurs parents décédés.
    Sur la plaine parfumée de bruyères et de sapins, sur la montagne enjouée, le valhalla.

    Tout ce qui est dans ma maison ou en ma possession,
    Tout ce qui est autour de ma maison, en ma possession,
    Tout les bien du clan, 
    tout le bétail et récoltes, toute la volaille et le bon grain,

    De Samhuinn à la veille de la Bealltainn,
    De Bealltainn a la veille de Samhuinn.
    De bon progrès et douce félicité,
    De champ en champ, sur toute colline,
    De chemin en chemin, sur tout les sentiers sinueux et escarpés des highlands,
    De mer en mer, à l'embouchure des fleuves,
    De vague en vague, jusqu'au pied des chutes.

    Que la triple Déesse prennent possession de tout ce qui m'appartient, en cette nuit des morts
    Que Odin, Gwyn Ap Nudd et Kernunnos me protègent dans la vérité.
    Daigne satisfaire mon âme dans les paroles Ô Kernunnos le sage, et couvre mes proches sous la cape protectrice de ta glorieuse bienveillance.
    Couvre mes proches sous la cape de ta glorieuse bienveillance, bénis tout et tous ceux de la maison a mes côtés.
    Pose le signe du cerf blanc sur nous tous. 
    Avec le verbe et son pouvoir.
    Avec la force de la Cailleach Bheur la Dame de l'hiver, je marche en cette nuit.
    Montrez nous Ô Odin, Gwyn Ap Nud et Kernunnos la Plaine de Joie, Le Tir-Na-nOg.
    Montez nous la plage blanche, et le jardin joyeux sous le soleil éternel du Summerland.

    À quelle heure les vaches quitteront-elles les stalles,
    À quelle heure les brebis quitteront-elles la colline,
    À quelle heure les chèvres quitteront-elles la colline,
    À quelle heure les cerfs et les loups remonteront le mont des brumes ?
    Puisses la suite du Dieu au Triple Aspect les suivre,
    Puisses la suite de la Triple Déesse les suivre.
    En cette nuit des morts qui nous apporte le froid et la peur.

    Ô Mère de la Création, Grande Déesse toi qui m'as fait, esprit et corps
    Écoute et veille sur moi dans mes dévotions à Toi
    Matins, midis et soirs comme il à été prescrit jadis,
    Dans ta présence Divine, Grande Déesse. Ô Mère de la vie.
    Dans ta présence à jamais Ô Mère de la Mort."


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  • Bénédiction pour les bois Sacré Maintenant sur toutes les Forêt de la Terre: 

    Aller dans les bois pour le dire ou au cours d'un de vos Rituel

    -"Une monuple Bénédiction pour les bois Sacré Maintenant sur toutes les Forêt de la Terre.

    Pour le saule des rivières,
    Le noisetier des rochers,
    L'aulne des marais,
    Le bouleau des cascades,
    Le frêne de l'ombre,
    L'if de la résistance,
    L'orme de la colline,
    Le chêne du soleil,
    Et tous les arbres qui vivent et poussent,
    Sur la colline, dans les halliers, dans la vallée:

    Aucune hache, aucune scie, aucun feu ne vous blesseront,
    Aucun esprit de propriété ne s'emparera de vous.
    Aucune main de convoitise ou de profit ne vous réclamera.
    Mais la grâce de Daim marchant parmi vous.
    La force du Sanglier fouissant au dessous de vous,
    Le pouvoir du faucon planant au dessus de vous.

    La paix profonde du ruisseau courant à travers vos racines,
    La paix profonde de l'air circulant dans vos rameaux,
    Sur toute la Terre verte et vivante."

    Source: "Vivre la tradition Celtique au fil des Saisons" Page136 de Mara Freeman.


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  • Bénédiction Wicca de la Pleine Lune:

    Merveilleuse Dame de la Lune, toi qui acceilles le crépuscule. 

    Par des baisers argentés, Maitresse de la nuit et de toutes les magies. 

    Qui chevauche les nuages dans les cieux obscurcis et répand la lumière sur la terre froide. 

    Ô Déesse lunaire qui croît et décroit. 

    Crée les ombres et les dissipe. 

    Révèle les mystères passés et présents. 

    Attire les océans et gouverne les Femmes. 

    Mère Lunaire qui est toute sagesse, j'acueille ton joyau céléste.

    Au sommet de ses forces. 

    Par un rite en ton honneur. 

    Je prie sous la lune!

    Je prie sous la Lune! 

    Je prie sous la Lune!

     

    Source Scott Cunningham dans son livre "La Wicca"


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  • La Trace de Bifrost et de pratique comparables au Chamanisme de Sibérie dans les cultes nordique et irlandaise:

    On en connaît si peu sur les pratiques spirituelles des druides que certains érudits se sont même demandés si, de ce fait, l'on pouvait vraiment parler de chamanisme celtique. Néanmoins, en se basant sur les écrits des premiers historiens romains, ou même sur les écrits plus récents des moines chrétiens, l'on peut conclure que les druides pratiquaient un chamanisme comparable à celui des chamans sibériens.

    Les légendes celtiques mentionnent que les druides pratiquaient l'affrontement par la magie, sollicitaient la foudre, conduisaient des guérisons, plongeaient des foules de gens dans le sommeil, questionnaient les oracles sur le futur .

    On sait, également, que les filidh n'étaient pas seulement des poètes inspirés, mais des guérisseurs, des adeptes de la magie.

    Quelques traces de pratiques chamaniques chez les druides :

    Les connaissances sur les pratiques chamaniques des druides peuvent avoir disparu, avec l'extinction des druides, mais de nombreuses courtes descriptions et notes sur les pratiques divinatoires des filidh ont subsistées dans les histoires irlandaises et les commentaires. Au travers des affirmations tirées du Glossaire de Cormac datant du 10ème siècle et d'ailleurs, on sait que les druides et filidh d'avant l'ère chrétienne, se servirent de trois oracles, dont un au moins peut être qualifié de chamanique : imbas forosnas, ce que l'on peut traduire par « source de révélation » ou « embrasement de frénésie poétique », teinm laída par « illumination du chant », et dichetal do chennaib par « incantation improvisée ».

    Guyonvar'ch a traité l'imbas forasna, teimn laida et dichetal do cheinaib dans son livre sur le druidisme (quasiment tout un chapitre). Tous autorisées par St Patrick car d'une magie ne faisant pas appel aux dieux païens. Par contre lui traduirait le dichetal do cheinaib par magie des doigts et improvisé sur le moment pour les rituels.

    En Irlande on appelle également ces praticipants filidh ou faith c'est le domaine de la haute magie où il est nécessaire d'être plusieurs afin que le voyage puisse débuter simulitanément avec la saga des groënlandais où est montrée la nécessité d'un chant pour que la völva ou la seidhkona puisse exercer son art du Seidr.

    Mais parler de shamanisme est une extension d'un terme propre d'une autre culture, il y a des pratiques dépendant des Esprits tutélaires ou familiaux mais les insruments et moyen de la classe sacerdotale celtique diffèrent des pratiques des nomades sibériens.

    Le terme « chamane » est emprunté au toungouse (Sibérie) par l’archiprêtre Avvakoum Petrov Kondratiev. Roberte Hamayon (La chasse à l'âme, 1990) caractérise le chamanisme de Sibérie ainsi : il s’agit d’une « procédure de médiation, rudimentaire et bonne à tout faire supposant une conception spécifique de l'homme, du monde et de la société » ainsi que de leurs relations. La notion d'échange est au cœur de la pensée chamaniste : surtout il existe un lien fondamental entre la chasse, l’alliance et le chamanisme ; ainsi, Roberte Hamayon propose que le chamanisme en soi s'enracine dans la vie de chasse, en raison d'un rapport de nécessité fondé sur ce qui semble caractériser le chamanisme au niveau le plus général : la gestion de l’aléatoire.

    Celle-ci se réalise par un échange avec les esprits, lors de la transe.

    Le chamanisme est donc une conduite, une efficacité, une technique, à restituer dans le tout de la société. Il remplit une fonction d'adaptation à des situations démunies et difficiles, par sa souplesse, son pragmatisme (contrairement aux religions instituées), et par sa disponibilité.

    Les traits essentiels du chamanisme, dans les sociétés de chasse, sont : l’alliance avec les esprits de la surnature, le voyage de l'âme, la gestion de l’aléatoire par le rapport entre chamane et esprits, mais aussi la fluidité, car le chamanisme n’est pas quelque chose de figé puisqu’il intègre.

    Si l'on prend le terme « chamanisme » stricto sensu dans le sens toungouse, alors son champ est fortement limité et ne s’étend plus qu’à cette société. Il faudrait en fait répertorier les traits du chamanisme toungouse, et on s’autoriserait alors à appliquer ce terme à toutes les institutions partageant exactement tous ces traits énumérés. Probablement cela couvrirait alors l’ensemble sinon une partie de la Sibérie, mais certainement pas tous les groupes pour lesquels on parle de chamanisme. Toutefois, si l’on en prend les traits principaux, on peut alors utiliser le terme de « chamanisme », celle-ci devenant une catégorie, et le chamanisme toungouse un modèle. Car ce que l’on peut comparer ce sont les modèles tirés de ces sociétés, et non les sociétés elles-mêmes, ni leurs rituels.

    Cela étant établi, pour placer des éléments, pratiques, institutions, sous la catégorie « chamanisme » il faut donc de la rigueur. Ainsi, lors du Congrès international sur le chamanisme de 1997, on a pu assister à des communications soulevant le problème du « développement des pratiques dites alors chamaniques, auprès d’Européens en mal d’exotisme » ; et à ce sujet deux avis s’opposaient, l’un déniant le caractère « chamanique » (D. Vazeilles), l’autre ne voyant pas de raison illégitime qui interdirait cette dénomination, puisque selon C. Kappler, l’Europe avait jusqu’au Moyen Âge des pratiques également « chamaniques », citant Jeanne Favret-Saada (Les mots, la mort, les sorts), donc associant la sorcellerie au chamanisme.

    Le débat, loin d’être fini, pose toujours problème. Dans l’application du terme « chamanisme » à d’autres sociétés, il convient de justifier ce choix par une description précise des faits et pratiques qui forment le modèle que l’on veut comparer au modèle toungouse. Pour utiliser le « chamanisme » comme élément de comparaison, il faut en effet pouvoir comparer des modèles entre eux.

    Le chemin du ciel, le pont Bifrost :

    Le pont c’est le lien symbolique qui relit la terre et le ciel, et ceux pont que doit emprunter le druide fili, le druide faith, le seidhamandr ou le chamane. L’énergie qui le pousse vers l’élévation vers le ciel et la chute dans les profondeurs de la terre.

    Dans la mythologie nordique : Bifrost « chemin coloré », « chemin tremblant », « chemin trompeur » ou « endroit fragile », Bifrost c’est l’Arc en Ciel soit le Pont sacré qui relie Midgard « la terre des hommes », au Valhalla en Asgard, « La terre des dieux » ou ce trouve de nombreux palais comme Sessrumnir ou ce fabuleux palais d’Odin le Valhalla qui est la résidence des Valkyries qui accueillent les héros, ou le voyageur empreinte les voies du pont ou par d’autres enchantements tel le cheval, (comme Sleipnir) pour s’élever ver le gardien Heimdall et les honneur des Einherjær les guerrier des dieux qui résident dans l’honneur. Voilà l’aspect poétique de la chose et mystique, qu’en était t’il des peuples près celtique, près germanique ou près nordique ? Est ce qu’il y avait un pont sacré comme notre bifrost chez les hyperboréens – indo-européens ? Mais ce pont n’est t’il pas visible par les boréens ? Très loin au nord dans le ciel d’hiver avec les aurores boréales ?

    Le pont a t’il un lien avec le soleil ou le culte du soleil levant ?

    L’arc en ciel est composé de lumière pure, de sacré et de lien entre la terre qui nous nourris et le soleil qui nous apporte la vie dans le ciel, mais pour les anciens peuples où partait il chaque nuit ? Dans l’inframonde aux confins des profondeurs de la terre ? Sous la mer ? Ou voyageait il lui aussi comme les dieux et les mystiques sur le bifrost ? Pour cette ailleur sacré dont parle les mythes et les légendes ?

    Notre mot aurore vient du latin aurora « la dorée ». Cependant on peut aussi lire que Is est la rune de l’aurore. Or « is » signifie aussi “surgir”, vieux français « isser » soit ici : hisser : « tirer vers le haut » qui s’est conservé dans l’Art du Blason concernant une Figure, sous la forme « issant » on retrouvera sans s’étonner cette racine dans l’allemand et l’anglais eis, ice « la glace » dont un grêlon Hagal, suçoté par la mythique vache sacrée Audhumbla, est à l’origine du premier dieu nordique, Burr qui fut le premier a cultiver les terres glacés du nord et qui donna naissance à un fils Buri, noms dans lesquels il est aisé de voir la racine de Bœrs (néerlandais), Boer (Afrikaans), Bauer (Danois) « Paysans » mais aussi la même racine que Bär ou Bear « Ours ». On pensera ainsi à l’Aurore de l’Année qui est annoncée par l’ours Blaise lors de la Fête d’Imbolc ou de la Chandeleur .

    Chez les Slaves et les Lituaniens nous retrouvons dans leur folklore les traces d’un aurore sacré.

    Avec la danse du soleil levant, personnifier par un dieu ours « Usins est un cavalier émérite qui apparaît sur la “montagne du ciel » au printemps, sa venue apportant aux arbres leurs feuilles et l'herbe verte aux champs. C'est le dieu du printemps et de l'aurore dont l'étymologie révèle une ascendance commune avec la déesse germanique Ostara, elle même déesse probablement en lien avec Frigg ou Freya. Ces déesses de la fertilité et de la beauté.

    « Le soleil qui danse dans l’abondance sur la montagne argentée a aux pieds des souliers d’argents»
    Ainsi chantent les lituaniens durant leur célébration du printemps.

    le jour de la fête du printemps ou du “nouveau soleil”, par exemple chez les Germains à la fête de l’Austrô, « le levant, l’est ». Célébration qui a donner « Ostara » de plus le soleil se lève parfaitement a l’Est a chaque équinoxe de printemps c’est d’ailleur a ce moment de l’année que les bâtisseurs de cathédrale commençaient leur ouvrages.

    Cette particularité, qui a beaucoup intrigué les mythologues, semble assez naturelle à quiconque a observé un lever de soleil dans un ciel clair. Pendant un instant, le disque rouge, avant de se détacher de la ligne de l’horizon, paraît osciller et se balancer, ce qui nous fait comme un échos lointain des catastrophes climatiques et des déluges qui on vraisemblablement, avec le dégèle des montagnes et des glaciers, traumatisé les populations en fuites ne voyant plus le ciel les étoiles ou le soleil. Perturbé et peut être que le soleil est rester dans les consciences le point centrale, le repère de la vie ou qu’une vie est possible.

    Très certainement en lien avec le soleil le fait qu’il soit pont, et tremblant, peut être soumis aux forces du soleil par le dégèle et que l’on y retrouve bei Frost, « près du (froid) gel »,nous fait penser a un chemin quand même assez dangereux un pont de neige au dessus d’une crevasse vide peut être au dessus d’une montagne sombre et froide. C’est le genre d’image que nous avons du Bifrost, s’élevant vers les cieux.

    En Bretagne nous avons un dicton entre l'arc en ciel et les voyageurs: «Ur varenn c'hlav deus ar beure, Ar veajourien c'hall bale war an hent» (Arc en ciel du matin,Les voyageurs peuvent ce mettre en route de loin).

    Après la pluie ou une petite averse, on distingue parfois le pont sacré qui mène au royaume des dieux. En Irlande ou en Bretagne il peut aussi nous montrer les lieux sacrés ou résident certaine fées comme la Marie Morgane ou les Lepreuchaunes avec leurs chaudrons pleins d’or.

    Mais n’y entre pas qui veut : Heimdall, le gardien, protège le seuil du domaine sacré.

    Il est pour nous l’éternel gardien du plus précieux des trésors, la connaissance que chacun a de lui-même, Heimdall tient d’une main l’épée du combat, Hofud son casque sur la Tête, et de l’autre la corne de l’appel, Gjallarhorn, qui s’entend dans tout l’univers et que le dieu, le danger passé, accroche aux basses branches d’Yggdrasil. Quand il doit chevaucher pour se rendre à l’assemblée des dieux, Heimdall enfourche son coursier Gulltop « aux crins dorés».

    Le brave Heimdall est à la fois un guerrier et un sage, il connaît tout les signes de la bataille et des conflit et aussi ceux des lieux calme ou siège la paix et les jours heureux, il connaît parfaitement chaque signe et sait faire la différence entre les amis et les ennemis.

    Il veille sur le seuil d’Asgard, la demeure des Dieux.

    Nul ne peut entrer qui n’a subit de sa part un véritable « examen de passage ».Il n’est d’élu que celui qui en est digne. Ne pénètre au pays de la lumière que celui qui est fidèle à lui même et à l’ordre naturel des choses, des hommes et des dieux. Le pont Bifrost mène de l’humain au surhumain, il mène les hommes a être plus grand qu’eux même, a accomplir leur destinée, celle du wyrd, une fois l’unité réalisé en eux ils se rapprochent des dieux, et peuvent franchir le pont.

    Notre Bifrost dans les folklores d’Europe a d’autres noms, c’esl l’Asbru ‘le pont des Ases » qui est franchit par les âmes des héros dans l’Or du Rhin de Richard Wagner. Pour les Grecs c’est Iris « Arc en ciel ou météore » qui est le présage d’une bataille. Au travers de ses pratiques de voyance Iris est la messagère des dieux, elle était par ailleur semblable aux valkyrie avec de grandes ailes comme les corbeaux ou les signes (les oiseaux des valkyries, qui en portaient des représentations sur leurs casques) ce qui pourrait la rapprocher des représentations tardives d’un autre messager de l’au-delà. Chez les romains c’est Mercure et Hermes qui sont souvent associer a Odin et a Hermöd, pour leur rôle de messager et de guide en sagesse, de même Freya est associer a Vénuse et Thor a Hercule. On sait que « Iris fut changée en arc en ciel par Junon et Héra » après la fin du monde dans une inondation, ce qui n’est pas sans rappeler dans le mythe nordique du Ragnarök Destin ou « Crépuscule » des Dieux où le pont bifrost d’ Asgard peut aussi être détruit par les puissances du monde des géants.

    Au Moyen Orient pour les Hébreux, ce pont était aussi une échelle dont Jacob avait gardé le souvenir par ses parents Ebro et par la mémoire de ses autres parents de la Ziggourat de Babylone. Le rapprochement du moins en symbolique peut être fait entre Bifrost et l’échelle de Jacob. Nous lisons aussi dans la bien tardive Bible que : « Jahveh dit : Je mets mon arc dans la nuée et il deviendra un signe d’alliance entre Moi et la Terre. » Genèse, 9, 12, 17. Ce qu’on retrouve dans la légende de Noë : à la fin du Déluge, l’Arc-en-ciel apparaît comme un signe de paix… ce qui n’est pas sans rappeler le Ragnarök avec le bifrost et le retour de Balder a Asgard depuis Helheim.

    Avec la Christianisation de nos légendes et de nos contes, le pont Bifrost fut diabolisé et devint « La jarretière du Diable », ce qui nous autorisera à penser à Loki le père du monstre hybride Fenrir, et au serpent Jörmungandr dans l’océan. Le loup Fenrir (féroce) lors du Ragnarök, brisa Gleipnir la chaîne magique que lui passa Tyr en échange de sa main droite laissée dans la gueule du monstre. Mais, en Grèce, on le nomme toujours « l’écharpe d’Iris » ce que l’Église Chrétienne transforma là aussi en « écharpe ou ceinture de Marie ».

    Sources:

    http://racines.traditions.free.fr/aurore/index.htm

    http://druideamorgen.canalblog.com/archives/la_souffrance_du_shaman/index.html

    http://racines.traditions.free.fr/aurore/aurore.pdf

    "Le monde du Chamanisme, un nouveau regard sur une ancienne tradition" par Roger Walsh, édition Danaé.

    "La bible des Fées" par Teresa Moonrey, édition Guy Trédaniel.

    "B.A-BA Tradition Nordique" par Arnaud d'Apremont, édition Pardès.

    "Les Vikings, vérité et légende" par Jean Renaud, édition Perrin.

    "Guide Pratique de l'Asatru" par Patricia M Lafayllve, édition Danae.

    "Les origines de l'arbre de Mai, dans la cosmologie runique des Atlantes boréens" par Christian Mandon.

    "Les mystères des Celtes, mythes, cérémonies rituelles, croyances et légendes" Par Stefano Mayorca, édition De Vecchi.

    "L'Edda Poétique" par Régis Boyer, édition Fayard.

    « Les étoiles fixes dans la tradition Celtique » Par René Bouchet

    « Les Traditions Celtiques, Doctrine initiatique de l'Occident » Par Robert Ambelain

    "Dictons, Proverbe et autres expressions populaires de Bretagne", par Daniel Giraudon, éditions du Donon.

     

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Binnigadenn'vit ar c'hentañ hañv:

    Echu eo an amzer drist.

    Graet m'eus ma hini wellañ e-kreiz an noz du war al lec'h marv.

    Kavet m'eus ur spered vras war ar menezioù.

    E-pad ar c'hoadoù e oa.

    Me m'eus gomzet outañ.

    An den bras hag a oa gwisket e du.

    Gant an tog, ur c'habell du, tout an draoù du 'oant aze.

    Ni dougent a raemp ar soñjoù du e vefemp war laez Menez Are, chomet on er mizioù Du.

    Bet e oant asambles.

    Ur goulenn am eus da lavaret outañ.

    N'en doa ket n'e deus ket respontet ac'hanon ebet.

    An den-se e oa didrouz ha sioul e-kreiz an noz e-pad a goañv.

    Ma mignoned, ar porzhier hag ma hendadoù eo.

    O chom emañ e-kichen ar Roc'h tredudon.

    En po ma ene an amzer dazont.

    O heuliañ emaon anehzañ, ez an ganti er ifarn.

    Forzh ma vuhez!

    Soñjet'meus an anaon e oan.

    Fin eo.

    Ma vefen savet az afen da dihun evel an Heol bras.

    An Aotroù Ankoù e oa ganin.

    Eno war ar runig vihan.

    Edon er sterig gant ar vleunienn wenn.

    Savet 'meus gant plijadur.

    Me m'eus gwelet un tan Beltan war ar menez are.

    Lâret'meus ouzh an den-se ur gwir "Kenavo"

    An Aotroù nevez me m'eus kavet.

    Ha selaouet 'meus an Aotroù Ankoù e benn ar fin.

    Lavaret 'en doa ganint. "Distro me a vo ac'hanout dizale"

    Aonik e vezan war ar runig.

    Me a ouzon distro a vo An Ankoù goude an Hañv

    Hag ar c'hanadenn laboused.

     

    Piv e vefe kontant e benn ar fin?

    An Aotroù Ankoù pe din?

     

     

    Evel-se bezet graet!

    So be it!

     

    Skrivet gant Eikthyrnir Odinson


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  • Blessing for our Virtal Fire Protogrove:

    (Brezhoneg, Français, English)

     

    (Brezhoneg)

    Bennozhioù ouzh an heol dre an devezh.

    Bennozhioù ouzh al loar dre an nozvezh.

    Bennozhioù ouzh al loar teñval.

    Bennozhioù ouzh ar c'herent meur dre hon relegoù Drouized.

    Bennozhioù ouzh an Tan sakr, evel sklêrijenn an heol.

    Bennozhioù ouzh an dour sakr, evel ur feunteun wenn.

    Bennozhioù ouzh ar wezenn sakr, evel Yggdrasill en tu bennak e Bro-Norvegia.

    Bennozhioù gant mouch-avel.

    Bennozhioù evit hon strollad an drouized, ar bod-koadig an tan galloudel.

    Evel-se bezet graet!

     

    (Français)

    Bénédictions au soleil, par la journée.

    Bénédictions à la lune, par la nuit.

    Bénédictions à la sombre nuit.

    Bénédictions au grand Kindred par nos reliques des Druides.

    Bénédictions au feu sacré, par la lumière du soleil.

    Bénédictions à l'eau sacrée, par la fontaine blanche.

    Bénédictions à l'arbre sacré, comme Yggdrasill quelque par en Norvège.

    Bénédictions au souffle du vent.

    Bénédictions pour notre groupe de druides, La petite clairière du Feu Virtuel.

    Qu'il en soit ainsi!

     

    (English)

    Blessings in the sun, through the day.

    Blessings to the moon, through the night.

    Blessings to the dark night.

    Blessings to the great Kindred through our Druid’s hallows.

    Blessings by the sacred fire, by the light of the sun.

    Blessings to the sacred water, by the white fountain.

    Blessings to the sacred tree, like Yggdrasill somewhere in Norway.

    Blessings to the blowing of the wind.

    Blessings to our group of druids, The Virtual Fire Protogrove.

    So be it!

     

    Blessing for our Virtual Fire Protogrove

    Skrivet gant Eikthyrnir Odinson


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