•  Le culte d’Odin :


    Le Culte d'OdinUn Mercredi, ouvrez votre cercle comme d'habitude, placer une bougie avec la Rune Othalaz « O » Préparer des bols a offrandes pour faire une libation de bière, d’hydromel, ou de jus de fruits, et si vous le souhaiter un autre bol pour des offrandes par oblation, comme du gâteau, de la nourriture ou des fruits de saison, on peut parfaitement offrir aussi des plantes ou des fruits trouver dans la nature.

     

    Rituel du Marteau :

    Vers Jotunheim, Thor je t’appelle ! Par le marteau des Dieux en Austri que ce lieu soit consacré! 

    Vers Muspellheim, Thor je t’appelle ! Par le marteau des Dieux en Sudri que ce lieu soit consacré! 

    Vers Vanaheim, Thor je t’appelle ! Par le marteau des Dieux en Vestri que ce lieu soit consacré! 

    Vers Niflheim, Thor je t’appelle ! Par le marteau des Dieux que ce lieu soit consacré en Nordi 

     

    Retourner face à l'Est :

    Vers Alfheim et Agard, Thor je t’appelle ! Par ta puissance, que ce Vé soit consacré au-dessus ! 

    Vers Svartalfheim et Helheim, Thor je t’appelle ! Par ta puissance, que ce Vé soit consacré au-dessous ! 

    Depuis Midgard, Thor je t’appelle ! Par ta bienveillance et sous ta protection que notre clandemeure en paix en ce lieu consacré ici au centre de toute choses connues et inconnues. 

     

    L'appel du Kindred:

    Salut à vous, Esprits gardiens de ces lieux, vous qui faites de cette endroit un lieu chaleureux et convivial où prospère la vie, nous vous invitons à venir célébrer ce blot à nos côtés. 

    Salut à vous, bienveillants Ancêtres. Salut à vous, matrones et héros de mon peuple.

    En ce blot nous vous invitons à vous joindre à nous pour célébrer ce blot ! 

    Salut a vous, grandes Divinités, Ases et Vanes, puissants amis et protecteurs des miens. Nous vous invitons, en cette nuit sacrée, à vous joindre à nous pour célébrer ce blot. 

     

    Invocation de Bénédiction:

    Toi qui chevauches Sleipnir sur les vents du Nord. Ancien Roi des terres oubliées. 

    Toi qui murmures et qui rugis les runes, Dieu de l'inspiration, Odin je t'appelle. 

    Que tout ce qui est disharmonieux demeure hors de cet espace sacré et de nos cœurs, Par Gungnir la lance d’Odin, Par Draupnir, le bracelet de Balder, Par Mjöllnir le marteau de Thor, Par l’épée chef de Heimdall. Par la force magique des runes, sang et feu. Par la puissance des grands dieux, Par le Triskell, foudre immuable. Ce vé est maintenant ouvert à la célébration des hauts mystères ! Autour de moi et en moi Asgardr et Midgardr ! 

     

    Allumer la bougie de l'inspiration:

    Sol, douce dispensatrice de lumière, premier mystère et grâce ultime, sois présente en ce lieu et mène mes pas vers toi. 

     

    Culte d’Odin :

    Le Culte d'OdinHail Odin! Dans la poésie des terres loin au nord du monde commence tes histoires.
    Salut le vagabond et le dispensateur de souffle à un œil!
    Tout-père puissant des dieux et des hommes,
    fils de Borr et Bestla,
    porteur de la puissante lance Gungnir,
    Toi qui t’es accroché aux hautes branches d’Yggdrasill et t’est ressuscité après avoir trouver l’agonnie et les runes de la sagesse.
    Que ta force et ta sagesse soient un exemple pour tous ceux qui apprennent de ton exemple.
    Je te rends grâce, Sage de plusieurs noms, pour le don de la volonté, pour les choix offerts.
    Je t’honore en ce jour puissant seigneur des runes et Galdar, pour ton rassemblement sans fin de connaissances et tes actions justes afin de trouver la sagesse et de mieux comprendre les forces du monde qui t’entoure.
    Merci pour toute ta générosité et ta grâce.
    Hail Odin ! Hail Wotan ! Salut a toi Grand roi!

    Mon Seigneur Odin, merveilleux Allfather! Toi qui a tant souffert sur l'Arbre sacré des Mondes  pendant neuf nuits avant de mourir et de ressusciter, puisse tu protéger tous mes camarades, ma familles, mes amis et mon foyer en cette période de besoin. 

    (Moment de silence)

     

    Le Culte d'OdinSalut Odin!
    Odin laisse nous conduire,
    Odin laisse nous entendre,
    Odin laisse nous parler!
    Salut à tous qui sur la terre vivons avec le plus grand courage!

    Odin apprend nous a comprendre le sens des runes de notre destinée.

    Merci Odin, de m'avoir ouvert les portes de ta merveilleuse voie. Je t’en suis très reconnaissant Odin.

    Odin Père de tous, aide nous a vivre correctement, libre et intègre, apprend nous a comprendre que la vie est sure, et plus belle quand elle est bien vécus, que la paroles et les pensés on de l’importance et que nous actes doivent être accomplis avec sagesses, sans aucunes rudesses.

    Pour cela, je et tout ce que tu nous apprend chaque jour dans nos vie Odin je te remercie.

    Notre Allfather, merci pour tes bontés et tes largesses merci de m'avoir conduit dans le chemin des ancêtres et des anciennes traditions.

    Je te serai toujours redevable et reconnaissant. 

     

    Faire la libation ou dépôt d’offrande prévu pour Odin :

     

    Hail Odin!

    Gloire a Odin ! 

     

    Pour finir une fois que vous avez fait vos offrandes fermé le cercle comme vous en avez l’habitude.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Vetrnætr du Samhain Viking: Le Cycle de Fogmoon:

    Vetrnætr  vient de Vetr qui signifie hiver, et nætr  (le pluriel de Natt) qui signifie nuits.    
    La prière au moment du blót est  Ars friðar ok, "pour une bonne année et frith (paix)" On demande la fertilité, une bonne santé, une bonne vie de la paix et l'harmonie entre le peuple.
    Le terme exact "nuits d'hiver" n'est pas mentionné dans la saga Ynglinga par Snorri Sturluson où (au chapitre 8 ) les trois grands sacrifices de l'année sont proscrits:


    « -Þá skyldi blóta í móti vetri til árs, en at myðjum vetri blóta til gróðrar, press on þriðja à sumri, þat var sigrblót. »


    (Il devrait y avoir un sacrifice au début de l'hiver pour une bonne année, et au milieu de l'hiver pour une bonne récolte, le troisième en été, ce fut le sacrifice pour la victoire.)


    les rituels des blòts suivant sont inspirer de ceux de la Gythia/Godi Niele.

    J'aime vraiment beaucoup ses textes toujours très beaux, là je les ai juste un peut adapter a ceux que j'avais déjà. Je doit dire que le rite en gagne en beauté.
    Par contre on ne sais pas si le sacrifice de Vetrnætr avait lieu a Yule ou a Samhain, les Asatruar et Odinistes en général célébrent cette fête durant le cycle de Samhain, de mon côté je le célébre ainsi. Mais je fais aussi les trois toast aux Nornes durant mon Rituel des 12 Jours de Yule.

    Le Cycle sur plusieurs jours:
    -28 Octobre la 1er Nuit de Fogmoon début de Samhain ou Samhuinn en Ecosse.
    un Blòt pour Odin et Skuld.
    -29 Octobre: 2ème Nuit de Fogmoon, rituel de dévotion pour la Déesse Ecossaise de l'hiver la Cailleach Bheur.
    -31 Octobre: 3ème Nuit de Fogmoon, célébration de Samhain. La nuit des Morts, Valhöllblòt, Blòt d'Odin de Freya et du Valhalla.
    Rituel de Dévotion pour la Déesse de la Mort Morrigù (Morrighan) je vous ai déja échanger ces rituels la dans mes sujets poster pour samhain.
    -1er Novembre: Samhain, Celtic New Year, Fist day of Winter.
    Célébration de la Déesse Hel / Jour de Hel.
    -2 Novembre: Daudiblòt ou Daudrthing, Blòt du jour des Morts, faite un rituel d'hommage pour vos morts (je vous posterais peut être quelque chose dessus plus tard).
    -3 Novembre: Norse Rituel ou Célébration de la force Nordique. La méditation de l'Utiseta ou alors faire un autre travail chamanique.
    -4 Novembre: Fin de Samhain / Fin du cycle de Fogmoon.
    Blòt en hommage a la Déesse Hel et a la Déesse Skadi.

    -28 Octobre:Toast en l’honneur de Odin et de Skuld pour le premier jour du Vetrnætr
    Sol s’abaisse posément vers l’horizon ténébreux,
    Emporte doucement dans sa courbe ses vivants rayons,
    S’engourdissent nos terres nourricières
    Sous la récente couverture glaçante.
    Sommeil envahissant s’approprie les esprits les plus ténus,
    Petite Mort rappelle aux devoirs derniers :
    Réglons notre dû entièrement avant notre grand saut
    Dans les profondeurs terrestres des jours sans lumière,
    S’engloutissent un bref instant nos espoirs immuables.
    Odin, Seigneur des Mystères,
    Épaule nous durant la traversée de la longue nuit,
    Initie nous à la magie de vie et de mort,
    (Boire à Odin, puis continuer)
    Skuld, Jeune Demoiselle,
    Garde précieusement tendu entre tes mains blanches
    Le fil de notre incertain avenir pendant ces jours menaçants.
    (Boire à Skuld, puis continuer)
    Nous offrons cette boisson aux vivants,
    (Verser quelques gouttes en terre)
    Nous offrons cette boisson aux morts,
    (Verser quelques gouttes en terre)
    Nous offrons cette boisson à Odin et à Skuld.
    (Verser le reste du contenu du verre en terre)


    -29 Octobre: Toast en l’honneur de Verdandi pour le second jour du Vetrnætr
    Sinistres Ombres pénètrent en nos maisons silencieuses,
    En nos cœurs forts bat fiévreusement notre sang impatient.
    Précieux temps se fige sur le champ,
    Gèle les aiguilles argentées d’un froid surnaturel.
    Amis chers, partagez un dernier instant notre fidèle compagnie,
    Frères de destin soyons à ce moment unis
    Par les invisibles fils retenant l’ultime vie,
    Ramenons à nos mémoires assoupies
    Nos aïeux trépassés dans l’ici et maintenant.
    Verdandi, Féconde Dame,
    Préserve intacte dans ton ventre rond
    La fugace richesse de nos heures présentes.
    (Boire à Verdandi, puis continuer)
    Nous offrons cette boisson aux vivants,
    (Verser quelques gouttes en terre)
    Nous offrons cette boisson aux morts,
    (Verser quelques gouttes en terre)
    Nous offrons cette boisson à Verdandi.
    (Verser le reste du contenu du verre en terre)


    -31Octobre: Toast en l’honneur de Urd pour le troisième jour du Vetrnætr.
    Le dernier jour sonne au crépuscule moribond,
    S’éteint la lueur diaphane sur le monde assoupi.
    Scellons nos rigoureuses transactions justement
    Devant divin témoin par serments sacrés jurés.
    En ordre, entrons probes et intègres,
    Dans les méandres sinueux du courant imperturbable.
    Sur le passé l’œil avisé rend justice,
    Affronte les obstacles inévitables sereinement
    Cœur léger de toute dette, de toute créance.
    Urd, Ancestrale Dame,
    Admire attentivement le fin ouvrage de ma vie,
    Admire bien les résultats des épreuves et des compréhensions reçus dans mon cheminement de Druide solitaire.
    Du longs écheveaux demeurent encore à tisser.
    (Boire à Urd, puis continuer)
    Nous offrons cette boisson aux vivants,
    (Verser quelques gouttes en terre)
    Nous offrons cette boisson aux morts,
    (Verser quelques gouttes en terre)
    Nous offrons cette boisson à Urd.
    (Verser le reste du contenu du verre en terre)




    -1er Novembre Toast pour le jour de Hel, à prononcer en l’honneur de Balder, Freya, Frigg, Odin et vos ancêtres.
    Le béant passage invite les défunts voyageurs
    A notre conviviale table, prenons place ensemble,
    Morts et vivants en une assemblée réunie.
    Devisons et festoyons gaiement auprès du foyer rassurant,
    Trinquons allègrement à nos éphémères retrouvailles,
    Dînons copieusement autour du même bon plat.
    Nouvelle année se fête.
    La nouvelle année Celtique célébrer en les deux pays,
    Liens inaltérables méritent de bien longues espérances
    Tissés dans les trois temps du destin.
    Balder, Frère du renouveau,
    Reviens parmi ceux qui t’espèrent longuement
    Apporte nous ta claire et douce lumière après la grande nuit.
    (Boire à Balder, puis continuer)
    Loki, qui marche sans bruit, enchaîner tu te trouve a présent,
    Loki Laufeyson de mal tu ne feras plus jamais.
    Acquitte toi de toutes tes justes peines.
    Sigyne accomplisseuse du destin des Dieux.
    Apporte la paix a ton époux que nous puissions t’accueillir dignement en nos cœurs.
    (Boire à Loki, et à Sigyne, puis continuer)
    Frigg, mère de mon cœur, mère de nombreux Dieux et gardienne des Druidesses du Nord,
    Tu nous protège avec les largesses des foyers polaires.
    La neige des fjords et l'étoile de la grande ours qui bientôt brillera. Avec l'arrivée de la mère de Freya, aux douces froidures de Skadi, aux glaces de paillettes d'argent de sa blanche et pure chevelure des neiges.
    Repose tendrement notre vaillante terre dans l'obscurité et le froid de cette hiver.
    Dans l’attente frileuse des retours printaniers.
    (Boire à Frigg, puis continuer)
    Odin, grand maître des Druides du Nord, Allfather noble roi d'Asgard, gardien du palais des Dieux, le beau Valhalla séjour des Morts valeureux et courageux dans leur vie sur Midgard.
    Ecoute les paroles justes de ton Druide sincère qui te loue Foldardròttinn pour tes bienfaits.
    Des plumes Noires Hrafnagud.
    Odin maître des Morts de grande valeur.
    Guide nos chers trépassés par delà la mort
    Dans ton royaume glorieux d’Asgard.
    (Boire à Odin, puis continuer)
    Freya protège ma famille et mon foyer, aide moi quand je devrais levé ma hache de nouveau dans l'art du Seidr contre un ennemis pour l'année a venir.
    (Boire à Freya, puis continuer)
    Freyr protège nos récoltes, les animaux et les semences, aide moi à faire fructifier mes justes actions et à partager l'abondance du coeur, cette hiver qu'on ait de quoi manger.
    (Boire à Freyr, puis continuer)
    Ancêtres, aïeux, gardiens de notre Clan et de nos Familles,
    Buvons à vos vies passées,
    A vos familières présences, à vos futurs existences.
    (Boire aux ancêtres, un à un en les nommant, puis continuer)
    Hel, Dame à la face sombre et claire. Dame noire de la peur.
    Hel gardienne des Morts.
    Hel fille de Loki.
    En ton royaume de Helheim.
    Par ta puissance règne sur nos parents maudits.
    Protège le séduisant et le vertueux Balder dans ta grande salle de Grimlé.
    Protège les précieux dormants en tes cavernes souterraines.
    Hel d'ombre et de lumière, deux parties en une assemblée.
    (Boire à Hel, puis continuer)
    Nous offrons cette boisson aux vivants,
    (Verser quelques gouttes en terre)
    Nous offrons cette boisson aux morts,
    (Verser quelques gouttes en terre)
    Nous offrons cette boisson à Balder, Freyr, Freya, Skadi, Sigyne, Loki, Hel, Frigg et Odin.
    (Verser une bonne libation en terre.)
    Nettoyez cette maison de la négativité.
    Orge et blé, viande, vin, bière, précieux hydromel, fruits, beurre et lait.
    Sur ma table devant moi, dans mon Clan sous le toit de mon foyer.
    Dons de la vie, sources de satiété et de force.
    Nous sommes reconnaissant pour ce que nous avons.
    Nous sommes reconnaissant pour ce que les Dieux ont fait pour nous.
    Nous sommes reconnaissant pour nous, notre Clan, notre Famille et les Clans voisins.
    Nous remercions pour la récolte, de grains et de bonnes actions en ce début d'hiver.
    Nous remercions pour l’abondance et les joies.
    Nous remercions pour les bénédictions et pour votre protection.
    dans nos vies toute l’année qu'il en soit de même pour l'année Druidique de la lumière de Fionn qui vient a nous une fois encore.
    En cette fin d'été où l'hiver est doucement de retour dans les Frimas du Nord.
    Merci aux Dieux et Déesses qui avec bienveillance veillent sur nous. »

    - 4 Novembre: Blòt de Fin de Fogmoon-Samhain.
    Rite de Hel et de Skadi. Célébration de l'arrivé de l'hiver.
    « -Marteau du Nord protège et sanctifie ce lieu !
    Marteau de l'Est, protège et sanctifie ce lieu !
    Marteau du Sud, protège et sanctifie ce lieu !
    Marteau de l'Ouest, protège et sanctifie ce lieu !
    Que le Marteau du Noble Dieu Thor qui sur son char s'éléve au sommet d'Asgard, protège et sanctifie mon foyer et cette assemblée.
    Que les forces du Marteau des Dieux qui plongue au plus profond de Helheim protége mon clan en ce blòt de Fogmoon.
    Que tout ce qui est vilenie et fourberie demeure loin de chez nous et de nos cœurs.
    Par mon honneur de Druide je crée ici un espace de calme et de douceur sereine a la force inébranlable. »
    1er tour de libation pour la Déesse Hel :
    « -Hail Hel ! Salut a toi Hel, fille de Loki et d'Angerboda,
    Toi qui règne sur Helheim et les Morts du monde d'en bàs,
    Toi qui refusa de nous rendre Balder nous t'honorons en ce blòt. »
    (Libation a Hel)

    2ème tour de libation pour la Déesse Skadi :
    « -Hail Skadi ! Salut a toi Skadi, reine des neïges et des glaces du Nord.
    Femme de Njörd, toi dont le nom signifie : la destruction.
    Toi dont l'élément est le Ski et la Montagne dont le blanc manteau de froidure hivernale arrive a nos portes.
    Nous t'honorons en ce blòt. »
    (Libation a Skadi)

    3ème tour : « libre » :
    Chaque personne rend hommage a la divinité qu'il veux et dit le poème qu'il veux.
    (Libation)

    Source: https://nielestormulv.wordpress.com/


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  • Le cycle de la terre et le travail du Druide:Le cycle de la terre et le travail du druide:

                                                                                    Photo:Rimuntchs 

    La terre possède une dynamique respiratoire; a petite échelle dans la journée puis a grande échelle sur les saisons.

    Dans cette psycho-logiquo cosmique, on retrouve des phénomènes météorologiques qui serait liés à une double traversée de l'éther chimique matin / soir avec des maxima matinaux et vespéraux de pression atmosphérique, la formation de la rosée, l'ouverture des stomates des feuille dans la matinée, et l'après-midi, leur fermeture autour de midi voir 15h.                                                               

    Le matin, c'est le début de l'activité solaire, l'éther chimique, qui serait aspiré par le soleil, serait expiré par la terre.

    Le soir l'éthère de vie chimique s’éteint, en quelque sorte, le processus s'inverse, la terre expire l'éther chimique aspiré dans la journée.

    Ce rythme respiratoire diurne / nocturne se combine à un rythme annuel et saisonnier :

    - Au printemps /été aspiration de l'éther chimique - caractere diurne - vers le ciel en lien avec la montée de la sève des végétaux.

    - En automne/ hiver expiration de l'ethere vers la terre - caractère nocturne - forces de l’attraction/pesanteur ces forces accumulées ce concentre vers l' intérieur-en dessous (racine ).

    Ces interactions gravitationnelle de forces, sont responsable du processus formidable de respiration de la terre et est l'expression d équilibre cosmique des les forces terrestre.

    On observe ces mêmes phénomène avec les marrées et la lune, et son pouvoir d'attraction sur les organismes du vivants.

     

    En pharmacopée, et toute autres formes de médecine de la terre ou juste pour la cuisine, vous pouvez opérer de la manière suivante :

    les racines : recolte au solstice d'hiver la nuit de preference

    les feuilles / branche / bourgeons : l'equinoxe printanier le matin

    les fleurs / fruit : solstice d'été vers midi

    les fruits / fleurs / 1ière graines : equinoxe d'automne l'apres midi et ou fetes lunaires de fin d'été

    les ecorces / : hiver en fin de journée

    avec la variable du lieu et surtout du dérèglement climatique

    En pratique la medecine antique s'adresse de façon complémentaire à ces trois niveaux :

    Une médecine de soutien, alimentaire, équilibre

    Une médecine énergétique, magique, spirituelle

    Une médecine "vitale", intégrée, une médecine de terrain

    Cette dynamique respiratoire servait et sert encore, a la cueillette, et aux préparations médicinal.

     

    Les signatures Astrale :

    Le cycle de la terre et le travail du druide:Les signatures astral, sont en quelques sorte l’établissement des correspondances analogiques des planètes, soleil et lune compris, et permettent un travail d'action, sur la fonction organique du corps humain touché par une maladie.

    De fait pour pouvoir choisir une plante efficace mieux vaut qu'elle soit de même nature astrale.

    Le principe est que chaque chose, chaque être, chaque événement est en concordance avec une forme d'énergie, que l'on retrouve dans les 7 planètes traditionnelles de l'horoscopie greco romaine .

    Les parties prélevés de la plantes seront en corrélation étroite avec les influence qu'elle reçoit des astres. Pour les plantes l’univers a pour centre la terre.

    Le cycle sidéral des planètes est important. Durant une révolution sidérale, une planète évolue à travers le zodiaque et retourne au points de départ.

    (Révolution syderal soit le rythme mensuel ou annuel lune 27 jours 7h 43 minutes, d’une planète a révolution syderal rapide et d'autre plus lente. La révolution syderale, decline la position de l'astre dans les constellations. )

    def : sydéral : Comme une planète autour du Soleil, ou un satellite autour d'une planète. Le temps nécessaire pour accomplir ce déplacement peut être estimé par le retour à une même position par rapport à une étoile fixe, ou à la même position par rapport au point équinoxial. Dans ce cas, il est appelé période de révolution sidérale.

    la "période sidérale" de la Lune se réfère à la période de rotation de la Lune par rapport aux étoiles de fond, vu depuis la Terre - en moyenne 27.32166 jours.

    le mot "sidérale" veut dire "ce qui est en relation avec les étoiles".

    ( Révolution synodique est le plus facilement observable, par rapport à l'horizon; on observe ses différents phases de la lune : pleine, les quartiers, nouvelle lune, ou position des astres.

    Ce mouvement synodique est probablement à l'origine des premiers calendriers soli lunaires, auquel s'adjoindra le calcul du temps basé sur des relevés précis du soleil.)

    def : synodique : La période synodique c’est l’intervalle entre les conjonctions successives de la lune avec le Soleil, observé depuis la Terre.

    Autrement dit, c’est le temps qu’il faut en moyenne à la Lune ou un autre astre pour faire un "tour" de notre planète dans son orbite autour du Soleil. Si la "période synodique" se réfère à la relation Lune - Soleil - Terre.

     

    Il faut bien comprendre qu'il existe des liens entre les planètes et la croissance des plantes exemple :

    deux processus :

    - pendant le jour c’est la forme qui se développe

    - pendant la nuit c’est la poussée verticale.

    Les plantes grandissent d’avantage la nuit que le jour, la nuit fait rechercher la lumière.

    - La racine est à l’image de la lune

    - Le centre de la pousse est à l’image du soleil et de ses mouvements

    - Les feuilles sont à l’image du mouvement de mercure autour du soleil

    - Le périanthe (sépales et pétales protégeant les organes sexuels d’une fleur) est à l’image de vénus en mouvement autour du soleil

    - Les étamines et la pollinisation sont liés à mars

    - L’ovaire dépend des effets de mercure isolés par la lune

    - Le développement du fruit est à l’image de l’orientation de jupiter autour du zodiaque

    - Le développement de la graine est à l’image des effets de mercure et du soleil isolés par la lune

    - La graine et sa germination est à l’image de saturne

    Chaque plante reflète l’influence d’une planète.

    Exemple d' un système lié aux signatures astrales :

    Les annuelles dépendent essentiellement de mercure et du soleil

    Les bisannuelles sont liées à vénus et mars

    Les vivaces ou pérennes (vivant plus de deux ans) sont liées à la lune et un peu à jupiter

    Les arbustes comme les chamaephytes dépendent de saturne, les autres arbustes de mars

    Les feuillues ont une relation étroite avec jupiter

    Les conifères , enfin , reflètent saturne

    Les plantes herbacées sont particulièrement dépendantes de la lumière et liées au soleil

    toutes les grimpantes (aristolochiaceae, leguminosae, cannabaceae, polygonaceae, caprifoliaceae, convolvulaceae) sont du type mercurien

    autre exemple :

    l'énergie vitale sera liée au Soleil (orange/rouge)

    les émotions ou le psychisme à la Lune (blanc/bleu)

    l'amour et certaines fonctions d'excrétion à Vénus (rouge/jaune)

    SOURCE tome II - base de l’apprentissage de l’agronomie - Production Végétale - le Climat - Les Influences Lunaires et Planétaires sur le développement et la croissance.

     

    Le devin, et l’ovate crée des tableaux de correspondances complexes, qui sont utilisés pour renforcer les vertus des remèdes en prescrivant certaines dispositions de récolte, d'usage et d'association.

    Les pierres, cristaux, par leur vertu d'associations entrent dans la pharmacopée; sous leur aspect "magique" ce que nous nommons aujourd'hui la lithothérapie; et beaucoup plus tard, sous leur forme chimique lorsque les alchimistes entreprendront leurs études sur la matière/principe = spagyrie.

     

    La Magie incantatoire de l’Ovate :

    Le cycle de la terre et le travail du druide:Un rituel magique implique, l'énumération d'un certain nombre d'observances particulières et mobilise des forces inconscientes.

    La Lune , le positionnement des astres, la lumière, l'ombre, sont un exemple de plusieurs paramètres opératoires, à prendre en considération; elle impliquent également une période de "séparation " et des rites de d'entrée et de sortie; sans oublié les lois cosmiques comme" la loi du retour".

    Formules - rites oraux – magie de Parole – incantations

    Ces formules sont faites dans un langage spécial, soit d'une forme poétique, rimée, soit de formule faisant appel aux dieux.

    Soit encore selon une progression numérique ou parfois dans une langue comme le gaélique ou le Breton ancien.

    Les gestes et paroles peuvent ainsi être répétés une certaine quantité de fois.

    Ces nombres ne sont pas quelconques, ce sont ceux qu'on appelle des nombres magiques ou des nombres sacrés :2, 3, 4, 5, 7, 9, 11, 13, 20, etc.

    Dans mes formules de magie se retrouvent tous les éléments de structure évoquées plus haut mais également les métaphores, paraboles, analogies, symboles, pour créer du le lien, afin d'obtenir une efficacité immédiate ou plutôt "objective"

     

    Mes formules incantatoires s'appuient sur aux moins trois facteurs :

    1. Les associations d'idées, similarité, continuité ou contrariété

    2. Les représentations personnelles , l'utilisation de substituts

    3. Les représentations concrètes - Jeter, garder, prendre.

     

    exemple personnel pour soigner des problèmes de peau type eczema :

    -Je te panse

    Que tu ne croisses

    Que tu n'augmentes

    Pas plus que la rosée sur le pré

    Au lever du soleil.

     

    Cette formule s’accompagne de geste, un croisement avec le pouce droit humecté de salive.

    Il y a formulation d'un lien analogique entre deux événements , l'un d'ordre privé et actuel le probleme de peau et l'autre appartenant au cycle naturel l'évaporation de la rosée.

    Noter le rythme : que tu ne croisses, que tu n'augmentes .

    Puis la formule est encadrée par le geste.

     

    La Spagyrie :

    la pratique alchimique de la spagyrie, est relativement récente.

    Paracelse introduit le terme "Spagyrique" pour désigner la technique alchimique de décomposition des substances d'une plante.

     

    Cependant elle n'est pas la seule composante, la spagyrie repose sur quatre piliers fondamentaux :

    l'alchimie, la philosophie, l'astronomie, la vertu

    En alchimie, le Soufre, le Sel et le Mercure, sont des principes :

    - L’huile essentielle d'une plante peut nous donner une idée de ce que l’alchimiste nomme Soufre.

    - L’alcool de la plante (l’éthanol, la teinture liquoreuse transparente et évanescente) peut nous donner une idée de ce que l’alchimiste nomme Mercure.

    - Les cendres de la plante peuvent nous donner une idée de ce que l’alchimie nomme Sel.

     

    L'alchimie décrypte les écritures:

    Quand nous pénétrons le vivant, nous constatons la présence simultanée de ces trois principes.

    On trouve ces trois principes dans les trois règnes : minéral, végétal et animal.Le cycle de la terre et le travail du druide:

    En y laissant « une triple signature ».

    - 1er principe : ce qui informe la matière, ce qui la structure, ce qui l’ensemence.

    - 2ème principe : la matière vierge, ensemencée pour donner l' existence aux choses.

    - 3ème : ce qui résulte de l’action sur la matière.

     

    La médecine druidique, repose sur une vision du Monde où tout est lié:

    L'Homme lui-même est un "petit monde" (microcosme) qui reflète le plus grand Monde (macrocosme) à la fois dans son anatomie et dans sa physiologie.

    Dans cette médecine, chaque organe, chaque fonction, chaque tempérament est en correspondance avec une planète, une constellation, un élément ou encore avec un des trois composants essentiels de la nature.

    La maladie elle même n'est pas un événement isolé, un accident.

     

    Elle concerne un tout :

    l'être humain dans son ensemble intégré dans un milieu. La maladie et l'organe atteint n'est, que le reflet d'un déséquilibre global qui inclut les plans physique, vital, spirituel.

    Il y a bien des façons d'approcher l'Homme et ce qui l'entoure. Une des théories les plus fréquemment rencontrées dans la médecine antique est celle liée aux humeurs.

    Humeurs elles-mêmes liées aux quatre éléments classiques que sont le feu, l'air, l'eau et la terre.

    La spagyrie et des nombreuses formes de médecine logique, sacré et holistique.

     

    Les pratiques du devin et de l'ovate:

    Des pratiques comme l'incubation , le sommeil prophétique, la transe ou la divination par le bois, l'eau, le sang, mais aussi l'utilisation des oracles, et la physiomancie, les courant telluriques, la radiestesie, le magnétisme, les roues de vie "chakras" (aux nombre de 3 en médecine druidique) sont utiliser dans l'art de la guérison.

    Roue de Médecine celte.

    La roue de médecine renvoie au cercle, qui a le pouvoir de restaurer un équilibre physique, psychique et spirituel.

    Le cercle est la plus ancienne représentation de la cosmologie du monde, symbole archétypal fondamental considéré comme un contenant qui représente l’Univers,il nous vient de l’observation directe de la nature.

    Il est une clé de compréhension, un outil de connaissance de soi, et voie de santé holistique.

    Le cercle nous permet de nous relier aux rythmes et aux cycles de la terre.

    Chacun est un « voyageur cosmique » poursuivant son périple sur terre sur le modèle des cycles du soleil et de la lune, des quatre saisons et des points cardinaux.

    La roue de médecine est découpée en quatre points cardinaux, le Nord, l’Est, le Sud, l’Ouest.

    Chacun représente un esprit primordial, un messager du grand esprit porteur d’une qualité spécifique; y sont associés le plus souvent une saison, un animal, une couleur, un élément, qui différent selon les « Totem » les clans.

    Toutes les choses sont inter reliées entre elles et ne font qu’un dans le cercle, de celui qui en fait l’expérience…chaque maillon est en interaction avec tous les autres et joue un rôle unique.

    Et c’est là que réside le fondement de notre Univers.

    Comme dans l'Univers, rien n'est fixe tout est mouvement et perpétuel recommencement

    En pratiquant la roue elle devient alors active et réceptive une sorte de réceptacle car on engage tout son corps, tout son mental, toutes ses émotions et toute son âme, dans une résonance avec les énergies et les vibrations de la terre.

    Parcourir la roue en méditant à chaque étape, symbolisée par les quatre directions, et ses éléments, permet immanquablement à celui qui s’y initie, à se reconnecter à son environnement naturel et aux différents règnes, animal, végétal, minéral.

    Alors, une prise de conscience est possible pour retrouver un équilibre sur tous les plans, tant physiques, psychologiques que spirituels.

    Chaque passage, Nord Est, Sud, Ouest, sont comme des éclairages... La roue de médecine nous enseigne, et nous montre où nous en sommes, et comment passer la prochaine porte.

    La notion de nettoyage est également au coeur de cette médecine, empreintes toxiques, traumatismes, blessures, douleurs, sentiments négatifs qui bloquent la libre circulation de nos énergies primordiales, celle issues de la nature, tous y passe.

    Inconsciemment nous recyclons des débris émotionnels, physiques mentaux et spirituels.

    La roue de médecine opère, en transmutant les émotions en forces. Nos pas dans la roue médecine nous transforment en profondeur.

     

    Les correspondances:

    Direction Nord : L' hiver, element terre, la nuit, le travail intérieur, Samain, Yule, le silence, le repos, la mort, l'inertie, les ancêtres, les racines, l'ancrage, l'ours, l'etoile polaire, le sanglier, le houx, la pierre de fal, la graine en dormance, le pentacle, les minéraux, le froid la glace, les grottes, la lune noire, le corps spirituel, le cercle du Keugant

     

    Direction Est : Le printemps, élément air, l'aubepine, Yule, Imbolc, soleil levant, le bouleau, la végétation qui sort de terre, la seve qui monte, la liberation des eaux, la croissance, l'enfance, la petite lumière, la délivrance, le grand netoyage, les hauts lieux, les falaises, les oiseaux, la communication, le chant la poésie, l'Awen, le faucon, la lance, les serments, la lune montante premier quartier, corps mental, le cercle de l'Annwvyn

     

    Direction Sud : l' été, element feu, la vie, le chene, Beltan, Lugnasad, le sang, la maturité, l'action, l'abondance, le cerf, le dragon de feu, l'exterieur, les volcans, les déserts, la guerre, la sexualité, l'energie, l'épée, la volonté, la chaleur, la pleine lune, corps physique, le cercle de Abred

     

    Direction Ouest : Automne, élément Eau, la vigne, Lugnasad, Samain, les noisettes, la pomme, le crépuscule, la sève qui redescend, les feuilles qui se décomposent, qui retourne à la terre, en vu de nourrir le prochain cycle, la vieillesse, le bilan, les dernières récoltes, la coupe, le chaudron, corps émotionnel, le saumon, la wouivre, dernier quartier le cercle de Gwenved

    Tout le travail initiatique se fait dans des lieux naturel grottes, dans des cascades, ou point d'eau, forêts, bord de mer, clairières.

     

    Chez les druides il y a 27 rituels chamaniques individuel différents. 27, c’est 3 fois 9.

    Dans la tradition celtique tout est par trois et par neuf (3X3), le 9 étant la perfection de l’incarnation, la réalisation, par lesquels on va mener un travail de conscientisation, de multiples manières, notamment avec les plantes, chants danses....par des cérémonies comme celle du chaudron (qui s'apparente avec la hutte de sudation de nos freres indiens ),

    on expérimente l'état de conscience chamanique, on entre en relation avec les esprits, on développe sa puissance psychique.

    Puis 2 autres collectif pour travailler avec les 4 espaces

    On peu aussi diviser la roue en 12, et faire une porte par mois, un pied dans chaque espace qui ce chevauche. Une porte s'ouvre,l'autre qui se referme. Des pas sages.

     

    Les sources:

    « Paroles d'un grand-père chaman - Aux enfants et petits-enfants de la Terre» par Partick Dacquay

    « Histoire de la medecine illustrée de l'Antiquité à nos jours » par l’ édition Larousse

    « L'herbier secret du druide : Des plantes pour les hommes et les esprits » par Pascal Lamour

    « Chamanisme celte & ces arbres nos maitres » par Gilles Wurtz

    « Les plantes des Druides symbolisme, pouvoirs magiques et recettes de la tradition celtique » par Florence Laporte.

    « La Magie des Druides secrets et symbolique des plantes sacrées » par Florence Laporte.

    « Histoire secrète des Druides » par Bernard Rio.

    « Les Druides un secret celtique bien gardé » par Morgan Brooks.

    « Les Celtes, Histoire et Dictionnaire » par Venceslas Kruta. Laffont.

    « La Bible de la Magie Naturelle » par Ann-Marie Gallagher.

    « Le Druidisme éternel, retrouver le chemin initiatique de nos Ancêtres » par François Willigèns.

    « Le Druidisme au Quotidien » par Viviane Le Moullec.

    « Fêtes et rituels du Druidisme » par Viviane Le Moullec.

     

    Le cycle de la terre et le travail du druide:


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  • Le Dieu Cian :

    Le Dieu Cian  (« Ki-ane ») fait partie du panthéon Gaélique, c’est le fils de Diancecht et ce sont tout les deux des dieux de la guérison, Cian a une sœur Airmid qui étudie les plantes grâce a son autre frère Miach et qui est aussi une déesse de la guérisseuse.  Cian a épousé Ethne la fille de Balor un géant Fomoire. Ils ont eu un fils : Lugh Lamhfada (ou le Bras long).  On apprend plus sur Lugh et ses liens et combats avec Balor dans les textes Irlandais voir la source : La Mort des enfants de Tuireann en Gaélique « Oidheadh chloinne Tuireann ».

     

    Les fonctions de Cian :

    -Guérison.

    -Magie.

    -Herborisme

    -Illumination.

     

    L’histoire de sa mort :

    Dans le Clan de Tuireann Brian, Luchar et Lucharba durant la lutte qui les oppose à Diancecht, tuent Cian par traîtrise, quand avec sa magie il avait pris la forme d’un Sanglier grâce a ses pouvoirs magique de transformation. Mais la Terre Mère ne voulais pas acceuillir sa dépouille en son sein, mais finalement elle finit par l’aceuillir après sept rituels funéraires fait pour Cian. Lugh va ensuite pour venger la mort de son père, en tant que roi des Dieux imposer à Brian, Luchar et Lucharba une quête très difficile d’objets magique et de talismans. Ils doivent rapporter a Lugh trois Pommes sacrée des Hespérides, une toison de sanglier dorée qui  de grand pouvoir de guérison et qui vivifie les malades, une lance magique qui étincelle de milles feu et qui s’enflamme qu’il faut tremper dans l’eau pur d’une source sacrée pour en éteindre la flamme qu’elle porte, deux chevaux et un char rapident qui permettent de voyager dans les airs et sur l’eau. Sept sanglier que l’on peut tuer chaque soir pour en manger la chaire au banquet et festin et qui renaissent au matin suivant. La chienne de Fail Inis qui effraie les loups les plus sauvages, une broche à rotir qui a été forgé par les dieux forgerons par Goibnu et enchantée ensuite par Brighidh. et trois cris qui doivent être poussés sur la montagne de Miohainn (ce qui fait l’objet d’un rituel interdit). Ils vont échouer aux deux dernières épreuves et vont finir par mourir d’épuisement ainsi la mort de Cian à été vengée par son fils le Dieu Lugh.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Le Dieu des Océans Aegir:

    Aeger, Aegir, Aege ou le Brasseur était, dans la mythologie nordique, selon d'autres sources, considéré comme la personnification de l'Océan. Il était à la fois craint et adulé par les marins.
    Il est le fils du Fornjot, Géant des tempêtes et roi de Finlande, dont le nom signifie "géant des temps anciens", et donc considéré comme un des personnages les plus anciens, "primitifs" de la mythologie nordique.
    Aeger a deux frères, du même père, Logi, le géant du feu et Kari, un dieu du vent. C'est un des rare Géant qui n'a pas combattu les Dieux, avec qui il était plutôt proche.

    Sa représentation artistique est très intéressante. Sa longue barbe blanche et sa chevelure peuvent rappelées l'écume des vagues, notamment lorsqu'elles s'écrasent sur les falaises ou les plages. Son surnom le Brasseur lui a été donné en référence à la mousse de la bière, rappelant l'écume des vagues. La mer du nord était quant à elle surnommée "la bouilloire d'Aegir".
    Certaines rumeurs racontent que certains peuples germaniques pratiquaient le sacrifice pour Aegir, par peur de sa puissance, et afin de rendre leur voyage le plus calme possible. La coutume étaient de faire des offrandes en or à Aegir pour protéger le navire et l'équipage.

    Aegir épousa 
    Ran, la ravisseuse, une Asyne. Elle était la déesse de l'océan et des tempêtes, avide et fourbe. Lorsqu'elle ou Aegir était en colère, la tempête ne tardait pas. Ran possédait un gigantesque filet, et selon les légendes, elle attirait les navires vers des zones dangereuses pour emmener les marins dans son palais aquatique. La quantité de pierres précieuses étaient telle que cela suffisait à éclairer tout le palais. Elle était la gardienne des marins morts en mer. Les marins apportaient parfois avec eux des pierres précieuses ou de l'or pour rendre hommage et satisfaire la déesse "au cas où", et pour avoir la chance d'être accueillis dans son palais.

    Ensemble, ils eurent 9 filles (hommage aux neuf mondes de la mythologie nordique) : Bara, Blodughadda, Bylgja, Dufa, Hefring, Himinglaeva, Hrönn, Kolga, Udr. Elles symbolisaient les vagues. C'est grâce à elles que le couple dirigeait l'océan.

    Comme l'a dit Jaysher, les dieux se réunissaient régulièrement, le temps d'un banquet, chez Aeger, mais l'inverse était aussi possible. Aeger possédait un énorme chaudron, qui lui servait à brasser de la bière en quantité. Ce chaudron appartenait à Hymir, mais Thor (avec ou sans Tyr selon les sources) l'a apporté par la suite au Géant.

    Sources:

    "L'Edda poétique" de Régis Boyer. 

    "Les Vikings" de Régis Boyer.

    "Le guide pratique de l'Asatru" par Patricia M.Lafayllve

    "Dictionnaire illustré de la mythologique" Par Larousse


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  • Le dieu du Tonnerre Thor:

     

    Thor est le fils d'Odin, père de tous les Dieux et de son premier amour Jord, Déesse de la vie sauvage et de la Terre. Son nom dérivé de la rune thurisaz signifie le tonnerre. Il est le Dieu du tonnerre et par extension du ciel, des intempéries, de l'agriculture, de la guerre et de tout ce qui touche à la vie de famille. Puissant et symbole de virilité il est le protecteur des Dieux comme des Hommes, patron des agriculteurs et des familles. Ses faveurs étaient souvent demandées des marins et voyageurs. L'une de ses missions principales étant de protéger les mondes contre les ennemies, le son du tonnerre est un signe rassurant signifiant que Thor est en train de combattre.



    Thor se déplace dans un chariot tiré par deux chèvres Tanngrisnir et Tanngnjostr. Son arme principale est le marteau Mjöllnir assez puissant pour écraser des montagnes. Il porte aussi la ceinture Megingjöro qui lui permet de décupler sa force déjà puissante ainsi que les gants de fer Jàrngreipr qui, selon certains récits, sont nécessaires pour soulever Mjöllnir Il est aussi le possesseur du sceptre Grioarvölr permettant de tuer les géants de glace. Il défend majoritairement les royaumes d'Asgard et de Midgard.



    En plus d'être un modèle guerrier Thor est aussi le symbole de l'ordre de la société et de l'ambition. Son rôle en tant que Dieu du ciel lui donnait une place principale concernant l'agriculture et la fertilité. Son union avec Sif, dont les cheveux sont dorés comme les champs, en est un autre symbole et fait de lui le Dieu de l'union familiale prospère par l'union du ciel et de la terre.



    Grand et fort, souvent représenté avec sa barbe rousse et ses longs cheveux il est impulsif et sincère. Bien qu'il soit prompt à se mettre en colère il est aussi le premier prêt à célébrer. Parfois moqué pour être simplet, l'honneur, l'honnêteté, la loyauté sont des valeurs qui lui sont importantes pour lui. Tout comme ne pas briser ses promesses et ne pas profiter des plus faibles. Il n'a pas de patience pour l'hypocrisie, les faux semblants ou les mensonges. Selon lui, quoi que nous fassions il est important d'y mettre son cœur et de toujours défendre les valeurs qui nous sont chères.



    On fait appel à Thor pour un besoin de protection, de confort dans notre vie. Pour qu'il apporte sa bénédiction aux lieux, objets et événements importants. Au travers des runes il permet d'appuyer nos demandes et de nous aider à atteindre nos objectifs, à rendre nos projets prospères. Il est aussi celui auquel on fait appel pour poser une bénédiction sur un mariage. Le marteau de Thor est la représentation de la force et de la destruction, mais ses propriétés sont aussi le bannissement et la purification.



    La pleine lune de Janvier est l'occasion d'un festival en son honneur, pendant la période sombre de l'année son pouvoir est invoqué pour dissiper le brouillard et faire revenir le printemps. Il correspond au jour de la semaine Jeudi, donc la racine étymologique est semblable (Thursday en anglais). Ainsi que bien évidemment aux temps orageux.

     



    Offrandes à Thor :

    Les oblations :

    - Viande : La chèvre est l'un des symboles de Thor puisque c'est l'animal qui tire son chariot. Elle était généralement cuisinée avec de l'ail et des oignons. Mais toutes les viandes d'animaux sauvages lui conviennent.

    - Légumes : En tant que Dieu lié à l'agriculture n'importe quelle nourriture en provenance de la Terre peut être utilisée comme offrande.

    - Le pain : les céréales faisant écho à la couleur dorée de la chevelure de Sif, la femme de Thor, est souvent utilisé aussi.

    - Les pierres: Des quartzs blanc qui lui son associer, a travers l'usage de cette pierre en navigation 'Pierre de soleil' ou des pierres en lien avec son caractère de dieux de l'agriculture.

     

    Les libations :

    Toutes les boissons à base d'alcool peuvent être utilisées mais l'hydromel et la bière sont les plus fréquemment utilisées.

    Autres offrandes :

    - Donner de son temps : En tant que protecteur participer à une association dans le but d'aider ceux dans le besoin est une façon répandue d'honorer Thor. Tout comme être là pour les autres. La protection des enfants lui tient particulièrement à coeur.

    - Les armes : En tant que Dieu guerrier les armes puissantes, les boucliers, en reproductions ou fait de nos mains peuvent être offerts dans le but de marquer notre détermination à franchir les obstacles.

    - Les symboles météorologiques : Le symbole de l'éclair ou une offrande d'eau de pluie sont aussi de bonnes offrandes. En tant que Dieu du ciel il contrôle les changements et peut ainsi nous aider à y faire face.

    - Les plantes : Thor est lié au chêne qui est vu comme un arbre sincère, noble, juste et admirable, des valeurs qui lui correspondent. Aussi à l'aubépine qui est une plante réputée pour être très efficace pour la protection et la purification. Les fleurs jaunes, couleur du soleil et de l'éclair conviennent aussi.

    - Les runes : Thurisaz et Sowilo (le marteau et l'éclair) sont les runes correspondant à Thor. Il est donc possible de les reproduire et d'en faire don pour appuyer ses demandes.



    Les animaux sacrés :

    Les animaux sacrés pour Thor sont bien évidemment les chèvres, mais aussi les aigles et les ours.

    Les couleurs sacrées :

    Les couleurs liées à Thor sont le bleu du ciel, le blanc des nuages, le doré de l'éclair et des champs ainsi que le rouge.

     

    Une Description de Thor:

    Fils d'Odin et de Jord, membre des Ases, il était le dieu de la force et du tonnerre. Il a été révéré tout d'abord sous le nom de Donar ou Donner qu'on retrouve encore de nos jours dans Donnerstag alors que les Anglais utilisent Thursday (le jour dédié à Thor).
    Autres noms : Thunar, Thunor, Thonaraz/Thunoraz (archaique), Donar, Thonar, Veurr, Veudr, Veodr, Vingthor, Wigithonar (fibule de Normendorf), Sonnung.

    ses attributs :  

    marteau Mjollnir, char tiré par deux boucs, ceinture de force Megingjord et gant de fer Jarngreip, baguette Gridharvol .

    symbolisme : force, loyauté, droiture, fécondité .

    Le nom Thunar signifie le « le tonneur » (ce qui l'associe immédiatement à la foudre, comme Jupiter). Fondamentalement, Thor est un dieu de la guerre et de la force brute. En ce sens, on dit souvent qu'il correspond à la force primordiale des géants auxquels il va souvent se mesurer. Ce dieu guerrier typique de deuxième fonction (dans une acception dumézilienne) va pourtant être également considéré comme un dieu de fécondité ( la foudre – et la pluie – ont une influence sur les récoltes). Il préside fréquemment aux mariages. Alors que Odin et Freya se partagent les guerriers morts, Thor curieusement reçoit les serfs morts. Tout cela confirme la difficulté de reproduire anciennement la tripartition fonctionnelle identifiée par Georges Dumézil dans le Nord, puisque l'on va même rencontrer Thor dans des joutes plus intellectuelles.
    Thor jouissait d'une vénération importante de la part des peuples germaniques et nordiques qui élevèrent de nombreux temples à son culte exclusif et de nombreux enfants recevaient le prénom de Thor (toujours utilisé de nos jours) pour qu'il soient placés sous sa protection.

    Son physique :

    Son visage était orné d'une longue barbe rousse tout comme ses sourcils et sa voix puissante couvrait le tumulte des combats. il avait le regard perçant ,il était également un bon mangeur et grand buveur .il est un infatigable guerrier .

    Il brisait la tête de ses ennemis avec son redoutable marteau Mjöllnir. Cette arme de jet revenait toujours dans la main de Thor mais il avait besoin pour l'utiliser de gants de fer (Járngreip) et une ceinture magique (Megingiord) qui doublait sa force. Mjollnir qui signifie "la foudre étincelante" était porté en amulette autour du cou même pendant la christianisation de la Scandinavie. Cet objet magique ne sert pas seulement d'arme, il sert aussi de consécration du mariage c'est pourquoi il passe également pour le patron des noces et le protecteurs des couples mariés. Comme les autres dieux Thor a une demeure dans l'Asgard. La maison de Thor s'appelle Thrudhvangr (Champ de force). Elle était la plus vaste du monde avec 540 chambres et une salle immense nommée Bilskirnir (Éclat scintillant) où il vit avec ses enfants et sa femme. Quand il n'est pas dans son palais il parcourt le monde dans son chariot tiré par deux boucs extraordinaires Tanngniost (dents grinçantes) et Tanngrisnir (dents étincelantes ou clairsemées).

    L'amour :
    Sa femme est Sif aux cheveux d'or. Ses cheveux sont réellement d'or mais ils poussent comme de vrais cheveux. Loki ayant coupé les cheveux de sa femme, Thor menaça de lui fracasser la tête avec Mjölnir et lui demanda d'arranger cela le plus rapidement possible. Ce dernier demanda aux Alfes noirs ( Eitri et Brokk) de confectionner une chevelure en or pour apaiser Thor. Cette chevelure avait la propriété de pousser comme de vrais cheveux. C'est pourquoi les nordiques appelaient aussi l'or la chevelure de Sif. Il aurait eu aussi une maîtresse la géante Járnsaxa mais qui ne serait qu'un autre nom de Sif. Ses descendant sont Magni, Modi une fille, Thrude , Ull

    Thor est une légende:

    Thor est le personnages de plusieurs légende populaire en Europe du Nord, de la Grande Bretagne, de l'Irlande ou il y eu une statuette noir à son effigie conservé à Dublin dans le temple de Black Thor (Thor le noir) à l'époque du roi Mael Seachlainn, puis il y eu de nombreux temple quand les colons partirent s'installé en l'Islande. Ses histoires sont resté très populaire de plus que Thor participa activement à plusieurs récits légendaires.

    Thor est allé tout autour de la terre avec son étonnant attelage composé d’une carriole trainée par deux boucs répondant au nom de Tanngrisnir, celui qui grince des dents, et Tanngnjóstr, celui qui a des dents clairsemées.
    Ces boucs avaient la possibilité de se régénérer après avoir été tués. Il suffisait de rassembler leurs os intacts dans leur peau et de passer Mjöllnir par dessus. Accompagné de Loki, Thor s’arrêta chez une famille de paysans et le soir venu , Thor prit ses boucs  et les abattit  tous les deux, puis ils furent écorchés et mis à bouillir dans une marmite. Quand tout fut cuit, Thor et Loki s'assirent pour souper, et Thor  invita le paysan, sa femme, son fils Thialfi  ou Thidlfi ou Thjelvar (Fouineur), et sa fille Roskva (Alerte), à partager ce repas.

    Thor alors mit les peaux des boucs à quelque distance du feu et dit à ses hôtes de jeter tous les os dessus. Le repas fut très agréable mais Thialfi  prit  l'os de la cuisse d'un des boucs et le perça avec le couteau, pour récupérer la moelle. Thor passa une excellente nuit et à l’aube, il se leva, s'habilla puis il prit son marteau Mjöllnir, le souleva en l'air et consacra les peaux des boucs. Aussitôt ceux-ci se levèrent ; mais l'un des deux boitait de la patte arrière.

    Thor s'en aperçut et déclara que le paysan ou quelqu'un de sa maison n’avait pris assez de précaution avec les os de ce bouc : il était évident que l'os de la cuisse avait été brisé.
    Inutile de dire combien le paysan était effrayé, lorsqu'il vit Thor froncer ses sourcils, et il pensa , en voyant ses yeux, qu'il allait être foudroyé sur place, rien que par son regard. Thor serrait si fortement le manche du marteau, que ses phalanges  en blanchirent. Le paysan, comme on pouvait s'y attendre, fit tant que tous ceux de sa maison se lamentèrent, demandèrent d'être épargnés et offrirent, comme indemnité, tout ce qu'ils possédaient.

    Quand Thor vit leur frayeur, sa colère s'apaisa; et à titre de dédommagements, il exigea que leurs deux enfants, Thialfi  et Roskva  soient désormais ses serviteurs-liges et tous deux le suivent depuis continuellement.

    Thor sera vaincu lors du crépuscule des dieux. Il le sait. Il s'entre-tuera avec le serpent du Midgard. Il était le dieu le plus adoré par les hommes à qui il assurait la fertilité. Il aurait pu le tuer une fois. Alors qu'il était dans une barque, il lança un grappin dans l'eau avec une tête de bœuf comme appât. Le serpent du Migard mordit à "l'hameçon" et Thor commença à le hisser, mais avant qu'il ait pu finir, son accompagnateur, un Géant du givre, pris peur et coupa la ligne alors que Thor s'apprêtait à le tuer d'un coup de Mjölnir. Le serpent plongea aussitôt dans la mer. Les textes disent que Thor ne le reverra plus jamais avant le crépuscule des dieux.

     

     

    Sources:

    "Une histoire de l'Europe Païenne" par Prudence Jones et Nigel Pennick

    "The book of Troth" par Edred Thorsson

    "The nine doors of Midgard" par Edred Thorsson

    "Le guide pratique de l'Asatru" par Patricia M.Lafayllve

    "Galdrabok, Tome 2" par Galdar Sechador


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  • Le Dieu Odin :

    Odin est le dieu-père dans la mythologie nordique, le dieu le plus important. Il est aussi le créateur de l'univers, avec ses 2 frères.
    Il est le fils de Börr (ou Bur), le dieu des temps anciens, le deuxième dieu, qui est lui fils de Bùri, le premier Dieu e
    t de Bestla, une géante, dont le nom signifierait peut-être épouse ou écorce. Il a deux frères qui naquirent de la même union : Vili et Vé.
    Odin a eu beaucoup d'enfants.
    Avec
    Frigg, il a eu Balder  et Höd. Il est parfois dit que c'est avec Frigg qu'il aurait eu Tyr mais le lien entre ces deux Dieux n'est pas distinct et est complexe.
    Avec Jörd, il eut
    Thor.
    Avec la géante Grid, il eut
    Vidar.
    Avec la mortelle Rind, il eut
    Vali.
    Odin serait aussi le père d'Hermodd, celui qui voyagea jusqu'aux enfers afin de rencontrer Hel.
    Odin mourra, dévoré par le loup
    Fenrir  fils de Loki, lors du Ragnarök.
    (Ne pas hésiter à cliquer sur les noms afin d'être reporté(e) aux posts correspondants du forum)

    Odin demeure bien sûr à
    Asgard. il y possède le plus majestueux des temples, Gladsheim (ou Valaskjalf). Il y régnait sur Asgard, depuis son trône de pierre, le Hlidskialf, sur lequel son épouse Frigg et lui, seulement, pouvaient s’asseoir.


    Représentation d
    ’Odin :

    Odin porte une armure de la tradition nordique ainsi qu'un casque d'or. Il est souvent entouré d'une longue et large cape (certainement pour rappeler sa souveraineté) d'une couleur généralement plus vive tout en restant foncée (bordeaux, doré...).
    Il est souvent représenté sous les traits d'un vieil homme barbu et grisonnant - la sagesse étant plutôt possédée, selon le sens commun, par les anciens – mais dont le corps puissant et les traits vifs font contraste avec son apparente vieillesse. Ce contraste entre beauté et force divine amenant à l'immortalité, et à la « pseudo-jeunesse » éternelle, et la sagesse symbolisée par les traits d'un homme pas si jeune se retrouve chez de nombreux autres Dieux, qu'ils soient nordiques ou non. (Pour ne citer que lui, regardons Zeus).
    Odin possède une bague aux propriétés magiques – Daupner – d'où sortent 8 autres bagues identiques toutes les neufs nuits. Il posera plus tard cette bague sur le bateau transportant le corps du défunt Balder.
    Il garde près de lui sa lance, Gungne, qui lui sert à terrasser ses ennemis. C'est avec elle qu'il s'est sacrifié spirituellement en se transperçant à l'arbre monde, auquel il est resté accroché neufs jours et neufs nuits jusqu'à ce que lui soit dévoilées les runes. La lance a la propriété de ne pas pouvoir être arrêtée pendant son jet. Selon plusieurs théories pensant que le Dieu Tyr aurait été supplanté par Odin au fil du temps, Gungne symboliserait ce changement par le passage de l'épée à la lance.
    Odin est représenté borgne, car selon la légende, il sacrifia son œil gauche dans le puits de Mimir, près de la fontaine de la haute sagesse, sous les racines d'Yggdrasil, afin de bénéficier d'une meilleure vision et d'obtenir le pouvoir de voir plus loin, et de veiller sur les mondes avec plus de faciliter. Il est aussi dit, selon d'autres sources, qu'Odin sacrifia son œil dans la source car c'était le seul moyen de pouvoir boire son eau apportant sagesse et intelligence.
    Son œil flottant dans le puits rappelle pour certains la lune, lorsqu'elle est pleine, pendant que la corne d'Heimdall rappelle les croissants de lune.


    Les noms d'Odin:

    Odin possède de nombreux autres noms, en rapport avec les différentes fonctions qu'il lui sont données.
    Parmi eux, on peut citer :
    -Alfadr : le très grand père, le père de tout
    -Biflindi : celui qui fait trembler les armées
    -Biorn : l'ours
    -Fiolnir : don et abondance
    -Har : le très haut
    -Harbard : barbe grise
    -Hnikar/Hnikud : l'énergie des combats
    -Hrafnass : Ase aux corbeaux
    -Ialg : le cheval
    -Omi : voix puissante
    -Oksi : l'espoir
    -Svidar : la pointe de lance
    -Svidrir : l'apaisement
    -Vegtal : familier des chemins



    On peut noter que dans les traditions Germanique sur le continent chez les Francs, les Alamans et les Frisons, il était principalement appelé Wotan.




    Fonctions et pouvoirs:

    Odin, en plus d'être le père des hommes et le maître d'Asgard, est un grand dieu, un dieu puissant, qui a de grandes responsabilités et de multiples fonctions.
    Il est le Dieu de l'éternité, de l'intemporalité. Il est le Dieu éternel de la mythologie nordique, malgré le fait qu'il n'est pas invincible et qu'il vieillisse sans les pommes d'Idunn (ce qui caractérise les Dieux Nordiques).
    Il est aussi le dieu de la mort (principalement guerrière).
    Les einherjer, la moitié des guerriers morts sur le champ de bataille en héros, le rejoignaient.
    En tant que Dieu « tout puissant », il est le Dieu de la sagesse mais aussi celui de la belle parole, de la poésie. Il est également le patron des runes. C'est un orateur brillant et il se sert de ses capacités pour courtiser les femmes.
    C'est un Dieu guerrier de la stratégie, de la ruse et de la victoire. Il possède une armée de guerriers violents, sans crainte ni peur, les berserkers, qui ont voué leur vie au Dieu.
    Il est le Dieu de la magie, ce qui n'est pas toujours le cas, ou en tout cas pas toujours explicite, chez les Dieux souverains des autres mythologies. Il est aussi polymorphe et a donc la capacité de se transformer en ce qu'il désire.

    C'est donc un dieu sage, généreux et courageux, mais qui possède aussi un côté moins accueillant, plus fourbe et plus sévère. Il confiait la victoire aux guerriers par l'intelligence et la stratégie qui en découlait, mais pouvais aussi les protéger par la ruse et la fourberie, contrairement à d'autres Dieu, comme Thor, inspirant la puissance guerriere, ou comme Tyr, symbolisant le courage.
    Aussi, son rôle dans la mort et la magie donne parfois une image sombre de lui, telle celle d'un nécromancien, d'un Dieu mystique.
    Enfin, malgré ce côté sage, il est un Dieu de la Fureur. "On parle quand même d’un dieu [guerrier puissant] qui s’arrache un œil pour acquérir la connaissance et va se pendre neuf jours et neuf nuits à un arbre. Qui se pointe sans prévenir sous un déguisement et rebelote, passe neuf jours entre deux feux, qui pète des câbles pas possible, qui nous fait du slam avec son fiston déguisé en passeur, qui monte les gens les uns contre les autres, qui traînasse avec les morts et qui est prêt à tout foutre en l’air pour pouvoir avoir le fils qui vengera la mort de Balder." (Reflexion sur la Lune et la mythologie nordique - Le Cairn). C'est dit sans trop de forme et de "politiquement correct" mais ça n'en est que plus juste.


    Freki et Géri:

    Geri (avide) et Freki (vorace) sont les deux loups au pelage noir qui gardaient le trône d'Odin. Il les nourrissait de viande, alors que lui ne buvait que de l'hydromel, la boisson qui apporte la sagesse. Ils sont parfois considérés comme les représentations sombres de la guerre, de la mort. En effet, cet animal fort et violent était réputé à l'époque des Vikings pour se repaître des cadavres des hommes tombés sur les champs de bataille. Pourtant les deux loups d'Odin sont d'une fidélité sans faille, et ne sont pas dangereux, car toujours comblés et rassasiés. Ce sont peut-être les seuls (quasiment) loups symboliques de la mythologie nordique à ne pas être « mauvais ».


    Hugin et Munin:

    Sur ses épaules, Odin avait deux corbeaux : Hugin (la pensée, l'esprit) et Munin (la mémoire). Dès l'aube, les corbeaux voyageaient et rapportaient au Dieu, en lui murmurant dans l'oreille, tout ce qu'ils avaient vu et entendu lors de leur voyage.


    Sleipnir:

    Odin chevauche Sleipnir, le cheval gris à 8 pattes, capable de se déplacer sur terre, sur mer et dans les airs. Son nom signifierait : celui qui glisse/plane rapidement.
    Sleipnir est le fils du Dieu Loki et du puissant étalon qui aida à la construction de la forteresse d'Asgard, Svaoilfari. (Voir ICI pour la naissance de Sleipnir). Enfant d'un dieu incontrôlable et d'un cheval féroce et puissant de géant, «il vient d'un monde chaotique de forces non dominées mais aide ensuite, avec Odin, à [l'organisation et au bon fonctionnement] du monde» (Contribution à l'étude du symbolisme animal dans la mythologie nordique, Tristan Mandon).

    Il est possible que Sleipnir ait tenu un rôle psychopompe, de meneur d'âme, de guide des défunts. Aussi, on apprend notamment lorsqu'Hermodd voyage aux enfers qu'il y va avec Sleipnir. Avec le cheval Grani, son fils, il est le seul cheval à pouvoir se rendre dans le royaume des mort, ce qui renforce cette idée d'animal psychopompe.
    Une théorie – de Régis Boyer notamment – veut que Sleipnir était à la base deux chevaux, et que la réunion, par la suite, des deux, forme l'animal à 8 pattes, le plus grand des chevaux, pour le plus grand des dieux.
    Le cheval mythique serait une monture pour les voyages chamaniques, notamment en Sibérie, et serait appelé pour passer d'un monde à l'autre ou d'un état de conscience à l'autre → La mort du corps et le voyage de l'esprit (encore une pseudo-preuve). Aussi, sa couleur grise est une symbolique souvent utilisée : les chevaux gris sont très souvent considérés comme sorciers, féeriques ou fantomatiques.

    Le cheval Sleipnir est célébré le 26 juillet.



    La création de l'univers:

    Odin et ses frères naquirent dans l'abime sans fond séparant le monde du feu et celui du froid avant l'origine de tout. Ils firent la guerre aux géants de glace pendant de longues années, mais aucun des deux camps ne parvenaient à prendre l'avantage. Tandis que les trois frères étaient d'une force inouïe et que leurs blessures guérissaient rapidement, les géants, subissant certes de grosses pertes, se reproduisaient constamment. Un jour, les frères tuèrent le géant originel Ymir, dont la marée de sang en découlant noya l'armée des géants à l'exception de deux d'entre eux, qui se servirent de cette marée pour fuir en bateau et créer Jotunheim, le monde des géants.
    Les trois frères décidèrent de créer l'univers. Le sang d'Ymir ayant crée les océans, il prirent la chaire du géant pour créer Midgard, le monde des Hommes. Puis, ils prirent le crane du Géant originel pour former la voûte céleste (le ciel, le paradis). Chaque partie d'Ymir fut recyclée (les cheveux devinrent la végétation, le restes du cerveau devinrent les nuages, etc.).
    Ensuite, ils partirent dans le monde du feu pour recueillir des étincelles lancées par l'épée de feu de Surt, le gardien de ce monde, gigantesque, afin de créer les étoiles, la Lune et le Soleil. Ils façonnèrent deux chariots afin de faire avancer l'astre et la Lune.
    Un jour, lors d'une promenade, les trois Dieux remarquèrent un orme et un frêne tombés sur le sol. Tandis qu'Odin donna aux arbres l'étincelle de vie, Vili leur donna un peu de connaissance et l'esprit, et Vé leur donna les sens, créant la première femme et le premier homme, avec en cadeau Midgard.
    Odin voulut ensuite aider les larves qui dévoraient le corps d'Ymir, car, malgré une laideur impressionnante et une odeur immonde, elles possédaient la vie. C'est ainsi que furent crées les Nains, emmenés à Nidavellir, monde souterrains sous Midgard et désormais leur domaine.


    Célébrer Odin:

    L'année, dans les anciennes traditions nordiques, était divisée en plusieurs périodes, et celle d'Odin durait environ du 23 mars au 21 avril. Odin était fêté, avec Ullr, le 21 décembre, lors de la fête de Yule.
    Odin est symbolisé, entre autre, par la lance, les corbeaux, les loups...
    Les couleurs qui lui sont liées sont le gris principalement, mais aussi le noir, le bleu ardoise et parfois le doré. Sur votre autel consacré au Dieu, vous pourrez placer des feuilles d'aulne, de frêne, du persil, du marrube, ou encore, pour les connaisseurs, les runes Ansuz, Gebo, Wunjo et Othala.
    Comme offrande, l'alcool de bonne qualité est conseillé, après on fait selon nos moyens hein : vin rouge sec, whiskey ou classiquement et tout simplement de l'hydromel. Sinon, le saumon fumé, de la viande rouge telle que du bœuf ou des légumes tels que le poireau ou l'asperge (pour leur forme rappelant celles d'une lance) sont recommandés.
    Odin a l'image d'un père protecteur et parfois peut-être un peu ferme.


    Sources:

    "The book of Troth" par Edred Thorsson

    "The nine doors of Midgard" par Edred Thorsson

    "Le guide pratique de l'Asatru" par Patricia M.Lafayllve

    "Galdrabok, Tome 2" par Galdar Sechador

     


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  • Le dieu Tyr :

    Tyr, dans la mythologie nordique, est l'un des dieux majeurs, trop souvent méconnu.
    C'est le dieu de la Justice, de la guerre juste, de la victoire et aussi du courage (en référence à son auto-sacrifice face à Fenrir). Il est en quelque sorte le précurseur d'Odin, car il est dit qu'il montra à Odin comment devenir le Dieu guerrier que l'on connait, même s'il est considéré comme son fils.
    Selon les croyances il est soit son fils, soit le fils du Géant Ymir. Il serait le Dieu Père de Tout peu à peu remplacé par Odin.
    Tyr inspire le courage et l'héroïsme, notamment lors des batailles, et les guerriers gravaient souvent la rune de Tyr sur leurs armes et invoquaient deux fois son nom . Il décèdera des suites de ses blessures, ayant eu la gorge déchirée lors du Ragnarök après avoir tuer le chien Garm, gardien du monde des morts Niflheim. Ce combat où les deux êtres s'entretuent rappelle le combat de Thor face à 
    Jörmungandr mais également la mort d'Odin face au loup Fenrir.

    Son titre de Dieu de la justice se rapporte surtout à la justice obtenue grâce à la guerre, la guerre juste, et non la justice juridique, plutôt rapportée à Forseti, le fils de 
    Balder.
    La rune éponyme est symbole de fidélité et de droiture.
    Tyr est droit et juste, mais inflexible. Lorsqu'il sacrifia sa main dans la gueule du loup Fenrir, son geste est interprété par l'abandon de la parole donnée pour maintenir l'équilibre. C'est la seule fois où la droiture de Tyr sera mise en jeu, mais pour la "bonne cause", du moins pendant un temps.
    Tyr était fêté le mardi, et invoqué principalement lors des batailles pour apporter courage et victoire aux soldats.

    Son nom signifierait ciel lumineux. C'est un autre point qui souligne le fait qu'il aurait pu être au départ le Dieu des Dieux. Même si aurait été remplacé par Odin en tant que Dieu-père, il garde un rôle important, mis à part son sacrifice, puisqu'il est l'un des 12 dieux majeurs, possède une demeure à Asgard, et est invité aux banquets d
    u dieu Aegir. Tel qu'Heimdall, il est souvent considéré comme l'opposé du Dieu sournois et malin dieu Loki, qui symbolise désordre et manque d'honneur.


    Symbolisme du sacrifice de sa main droite pour protéger le monde de Fenrir.
    Lorsqu'il sacrifie sa main, avec courage, à 
    Fenrir, son sacrifice est relié très souvent également, au sacrifice d'Odin, qui perd un œil pour "mieux voir". Ce sacrifice, comme dans toutes les mythologies, est une "mutilation qualifiante". Les héros donnent d'eux pour sauver l'équilibre du monde. C'est le cas aussi lors de son combat contre Garm, qui provient du monde de l'ombre et Tyr étant le Dieu originel de la lumière (et des cieux). Ces rencontres ont donc la même symbolique qu'est l'éternel combat du bien face au mal. Garm et Tyr (tout comme Thor et Jormungand) s'entretuant, on peut penser que l'un n'existe pas sans l'autre, que les deux sont nécessaires pour maintenir l'équilibre du monde. (ça fait penser un peu au Yin et Yang).

    Tyr, Thor et Odin sont trois dieu masculin principaux honorer par le guerrier. Thor serait le Dieu de la force guerrière, la puissance. Odin serait le Dieu de la victoire guerrière et de la ruse. Tyr le Dieu de la justice par la guerre et de la stratégie.

    Les trois se distinguent également par leur fonction "secondaire", dans le sens hors-guerrière, car Odin a une fonction magique et en est un peu le souverain également, Thor est lié à la fécondité et au renouvellement, et Tyr est aussi in dieu qui symbolise la justice et le respect des serments. Comme c'est souvent le cas dans nos mythologies Indo-Européennes, le Dieu souverain est aussi un justicier, qui rétablie l'ordre en punissant les "hors la loi" et sauvant les bons. Tyr est donc indispensable car il est le côté juridique de la souveraineté, tout comme Odin.

     

    Les poèmes traditionnels de Tyr:

    Il y a ces trois strophes magnifique tirés des trois poèmes runiques Islandais, Norvégien et en vieux Saxon.


    Poème Islandais:

    Týr er einhendr áss
    ok ulfs leifar
    ok hofa hilmir.
    Mars tiggi.


    «
    Le dieu manchot
    Les restes du Loup
    Le prince des Temples 
    ».

    Le poème Norvégien:

    Týr er æinendr ása;
    opt værðr smiðr blása.


    «
    Tyr est un dieu manchot
    Souvent le forgeron doit souffler



    Le poème en vieux-Saxon :


    Tir biþ tacna sum, healdeð trywa wel
    wiþ æþelingas; a biþ on færylde
    ofer nihta genipu, næfre swiceþ.


    « 
    Tir est une étoile qui nous guide; elle garde la foi intacte chez les princes
    Elle garde toujours son cap dans la brume nocturne et ne faiblit jamais.
     »

     

    Sources:

     

    https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C4%ABwaz

    "Le guide pratique de l'Asatru" par Patricia M.Lafayllve

    "Galdrabok, Tome 2 et tome 3" par Galdar Sechador


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  • Le Dragon pour un Druide dans la Mythologie :

    Dans la tradition européenne, le dragon est une créature légendaire ailée possédant une queue de saurien et dont les pattes se terminent par des griffes. Représenté souvent comme une créature ailée, le dragon occidental se retrouve dans des lieux fermés, une tanière souterraine telle qu'une grotte, ce qui rappelle son affiliation avec les serpents (qui furent eux-mêmes l'objet de nombreux cultes en Europe et Moyen-Orient) et autres créatures reptiliennes. Les termes de worm (dans la mythologie germanique), wyrm (en anglo-saxon), ou wurm (en vieux haut allemand) décrivant parfois des créatures apparentées aux dragons signifient par ailleurs serpent. Dans les langues slaves, le serpent et le dragon sont formés sur la même racine provenant du mot désignant la terre (voir infra). En finnois lohikäärme signifie littéralement « serpent-saumon », bien que le préfixe lohi- puisse avoir été au départ louhi-, signifiant rochers, et donnant donc « serpent montagne ».
    Le Mabinogi de Lludd et de Llewellys raconte la lutte du dragon rouge et du dragon blanc, ce dernier symbolisant les Saxons envahisseurs. Finalement les deux dragons, ivres d'hydromel, sont enterrés au centre de l'Île de Bretagne, à Oxford, dans un coffre de pierre. L'île ne devrait subir aucune invasion tant qu'ils n'auraient pas été découverts. Cette légende est également présente dans le récit de Pendragon.
    Un dragon rouge (
    Y Ddraig Goch) est représenté actuellement sur le drapeau du pays de Galles. Les joueurs de l'équipe nationale de rugby portent d'ailleurs le surnom de dragons.
    Toujours au pays de Galles, l'
    Addanc est parfois décrit comme un dragon. D'autres fois il s'agit d'un crocodile ou d'un castor, voire d'un démon.
    Dans les Asturies, le Cuélebreserpent géant, possède des ailes sans pour autant présenter d'autres membres. Il est chargé, comme bon nombre de ces créatures, de garder un trésor constitué de pièces d'or, richesse de la terre.
    Chez les Celtes, Uther Pendragon, le père du roi Arthur, avait adopté pour emblème le dragon. Uther avait vu en songe un dragon traverser le ciel en jetant des flammes. Ses devins avaient vu là un présage selon lequel il devait hériter du royaume de son frère.
    Le présage se réalisa et Uther fit confectionner deux étendards représentant des dragons, dont l'un l'accompagnait dans toutes ses batailles.

    Pour les Celtes comme pour les Romains, le dragon était un symbole guerrier. L'emblème de l'empire d'Orient était un dragon pourpre.
    Puissance céleste, créatrice, ordonnatrice, le dragon est tout naturellement le symbole de l'empereur, incarnant la force issue de la terre. Le dragon rouge est l'emblème du Pays de Galles. Le Mabinogi de Lludd et de Llewellys raconte la lutte du dragon rouge et du dragon blanc, ce dernier symbolisant les Saxons envahisseurs. Finalement les deux dragons, ivres d'hydromel, sont enterrés au centre de l'Île de Bretagne, à Oxford, dans un coffre de pierre. L'île ne devrait subir aucune invasion tant qu'ils n'auraient pas été découverts. Le dragon enfermé est le symbole des forces cachées et contenues : les deux faces d'un être voilé. Le dragon blanc porte les couleurs livides de la mort, le dragon rouge celles de la colère et de la violence. Les deux dragons enterrés ensemble signifient la fusion de leur destin. La colère est tombée, mais les dragons pourraient ressurgir ensemble. Ils demeurent comme une menace, une puissance virtuelle, prompte à se lancer contre tout nouvel envahisseur. D'après les légendes, les héros doivent obligatoirement le terrasser pour accéder au pouvoir spirituel et temporal et ainsi gagner le coeur des élues.


    Dans la mythologie Nordique, l'amalgame est souvent fait entre serpent et dragon. Ainsi, Nidhogg, qui dévore les racines d'Yggdrasil, est successivement qualifié de dreki (« dragon ») et de naðr (« vipère », « serpent ») dans la strophe 66 de la Völuspá. Plusieurs créatures de la mythologie germanique prennent la forme le lindworms, ne possédant pas de pattes postérieures.
    De nombreux autres exemples de créatures reptiliennes géantes existent dans cette mythologie, par exemple :


    Le thème du dragon gardien de trésor revient plusieurs fois dans les mythologies germaniques. À la fois Fafnir et le dragon de Beowulf étaient dépositaires de gigantesques et précieux trésors. Ils étaient de plus maudits et ont rendu malades ceux qui les possédèrent.
    Dans la tradition galloise, un dragon blanc sert d'emblème aux Anglo-Saxons, par opposition au dragon rouge celtique
    source « Wikipedia »


    Dans les légendes ou les Dragons sont enfermés dans une caverne ou dans la terre.  Le dragon enfermé est le symbole des forces cachées et contenues, et des richesses intérieurs qui doivent être découvertes.
    Le symbolisme du Dragon est ambivalent mais, en réalité il ne s'agit que d'aspect distincts d'un symbole unique qui est celui du « principe actif et démiurgique » (puissance divine et spirituel).
    Il porte en lui l'aire dans lequel il vole, l'eau dans laquelle il nage et évolue, la terre dans laquelle il trouve refuge et repos et dans le feu qu'il crache.
    Ce qui fait de lui une puissance de vie et de manifestation, il cache les eaux primordiales, ou l'oeuf du Monde, ce qui en fait une image du Verbe créateur.
    Puissance céleste, créatrice, ordonnatrice, le Dragon est tout naturellement le symbole de la foudre (il crache le feu) et à la fertilité (il amène la pluie) cas s'il est aussi apparenté au serpent dans son symbolisme aquatique, le Dragon est lié aussi a la production de la pluie et du tonnerre, manifestations de l'activité céleste. Unissant la terre et les eaux, il devient le pouvoir fécondant de la terre.
    C'est pour cela qu'il est devenu un symbole du mal et du Paganisme dans les croyances Chrétiennes. De plus sont lien dans les contes de la tradition orale au sujet du Magicien du Roi Arthur Merlin et ses liens avec l'esprit du Dragon qui lui sert a favorisé le Père d'Arthur Uther PenDragon (Tête de Dragon).


    Le Dragon est également une figure souvent trouvé chez les alchimistes pour symboliser un changement d'état ou un transmutation. Grâce au Dragon « le Mercure » dans la pensée alchimiste et la quête de la pierre philosophale, on pourrait changer de la simple terre en soleil ou en lune (l'or ou l'argent). Cela renvoi a l'usage du Mercure dans les Mines d'Or, d'Argent ou d'Etain.


    En Asie le Dragon entre dans le concepte du Ying et du Yang, il est associer au soleil, à la chaleur, au masculin sacré. C'est un symbole positif et qui est souvent utiliser comme motif de décoration.
    En Orient contrairement a l'Occident (ou il est associer au travers des croyances Chrétiennes au force obscure et au mal), il a un rôle de gardien et de protecteur, il chasse les malédictions et les mauvais esprits. Le Dragon Chinois et aussi le symbole de la puissance et du pouvoir.


    Chez le peuple Nordique le dragons est associer a Jörmungandr dans la mer et sculpté sur les bateaux pour s'assurer de la protection du serpent de Midgard, mais associer au mythes des héros ce symbole en tant que Dragon de vaillance en fait un symbole de courage.
    Les Vikings, dans la mythologie nordique, sculptaient déjà des figurines de dragons sur la proue de leur bateau.
    Ces dragons ou dreki, pl. Drekar ,étaient leur emblème, notamment à cause du rôle primordial qu’ils jouent dans le destin d’un héros.
    Ce qu'il faut savoir c'est que les Bateaux des Vikings sont appeler Drakkars mais ce terme est très récent formé dans le cadre de recherche archéologiques au début du 19èmes siècle.
    Autrefois en vieux Norrois, et en lien avec les figures de proue qu'ils sculptaient les navires étaient appeler « Snekkja » (de « Snekk » = serpent) ou alors simplement « Langskip » (Longship en Anglais) ce qui veut dire « grand navire » ou encore « Herskip » soit « Bateau de guerre » on retrouve aussi des termes pour Snekkja en Norvégien et en Danois « Snekke » et en Normands (du Nordique Francisé) « Esneque », « Esnecke » ou « Eneque » et on peut retrouver des trace toponymiques dans pas Nordiques dans les îles au Nord de l'Ecosse ou en Normandie, pour désigner les rochers sur lesquels les Drakkars sous le terme « Snekke » faisaient naufrage : Sen Normandie on retrouve les lieux par exemple, Longuesnèque, ou Guesneque.
    En effet, combattre un dragon est un passage obligé pour tous ceux qui aspirent à la gloire et à la reconnaissance des autres. Ce fut notamment le cas de Sigurdr qui a combattu le dragon Fâfnir.
    Les dragons alimentent donc beaucoup d’histoires de la mythologie nordique dont les célèbres batailles entre Thor et son ennemi juré, le Grand Serpent de Midgardr appelé également Midgardsormr/Jörmungandr. Ce dragon est l’un des trois enfants monstrueux de Loki qui vit dans la Grande Mer. Selon la légende, il se mord la queue. Mais une fois qu’il aura relâché son étreinte, ce sera la fin du monde qui est nommée « Ragnarök » dans la mythologie nordique.
    Il y a également le légendaire dragon/serpent Nidhogg qui veille au pied d’Yggdrasill, l’arbre cosmique de la mythologie nordique. Son plus grand ennemi est le faucon Vedrfölnir, lequel est en revanche perché sur la cime de l’arbre.

    Et leurs sources alors ?

    Il est difficile de déterminer une origine géographique ou historique aux dragons. Leur apparition semble dater des premières civilisations, peut-être même du Paléolithique supérieur. En appliquant des outils statistiques à divers types de dragons à travers le monde4, puis à divers récits racontant le combat contre le monstre5, Julien d'Huy a en effet pu montrer l'existence d'un signal phylogénétique très similaire pour les dragons et pour les récits de combat, ces deux ensembles s'organisant en une progression géographique qui laisse supposer une origine africaine du motif. Parti d'Afrique, le motif aurait ensuite atteint l'Asie du Sud-Est, avant de se diffuser en Australie puis en Amérique et, dans une dernière vague, vers l'Europe paléolithique.

    Le proto-dragon, tel qu'il a pu être statistiquement reconstruit, était en partie serpent; il gardait les sources et autres points d'eau, pouvait voler et apparaissait lorsque la pluie et le soleil s'interpénètrent. Il possédait des écailles et des cornes, ainsi qu'une pilosité humaine.

    Il s'opposait à la foudre et au tonnerre. Enfin, il pouvait provoquer des inondations et des tornades. Il est intéressant de noter que cet ensemble de traits se retrouve encore dans les mythologies - et dans les arts rupestres, pour certains très vieux - du monde entier6, ce qui laisse supposer que cette reconstruction serait au moins partiellement vraie.


    Les plus anciennes traces connues de représentations du dragon remontent quant à elles à la Mongolie au Néolithique, et au IVe millénaire av. J.-C., dans une tombe néolithique de Xishuipo, site archéologique de la province du Henan, en Chine : formée de coquillages, sa forme se détache nettement aux côtés du défunt. La découverte de cette tombe date des années 1980. Une autre représentation, vieille de 2500 ans, constituée de briques de couleur, fut découverte sur les murs de la porte d'Ishtar, une des monumentales portes de Babylone.


    Il s'agit là d'une figure religieuse imaginaire, tout comme le sont le sphinx, les sirènes ou toute autre créature fabuleuse. Celles-ci s'appuient davantage sur des espèces animales existantes, que l'homme hybride à sa fantaisie, que sur la découverte d'un squelette gigantesque (il est d'ailleurs décrit comme « un animal fantastique [...] avec des griffes de lions, des ailes et une queue de serpent » dans le Larousse). On trouve ainsi des monstres aux formes semblables, mais néanmoins différents, dans presque toutes les cultures antiques, et ces mythes se sont par la suite « contaminés » les uns les autres, pour s'approcher de la figure actuelle, désormais universelle.
    Une filiation avec les grands reptiles disparus au Crétacé est controversée. Bien entendu il faut exclure le fait que les premiers hommes aient côtoyé les dinosaures (comme cela est parfois représenté dans les films), plusieurs dizaines de millions d'années les séparant.


    L'hypothèse selon laquelle les fondateurs des premières civilisations auraient trouvé des ossements de dinosaures est également débattue. Il est en effet assez rare de trouver ces fossiles à l'air libre, dégagés par l'érosion. Cela n'expliquerait donc pas l'universalité du mythe. Néanmoins, des cas sont attestés : ainsi, des ossements découverts à Wucheng sont attribués à un dragon par l'historien Chang Qu, vers 300 av. J.-C.


    On peut cependant s'interroger sur l'origine de ces légendes. Sur quelles bases s'appuient-elles ?
    Dans la littérature celtique, le mot dragon désigne aussi un chef. Un pendragon est un chef suprême.
    Dans le seul folklore britannique, on compte plus d'une cinquantaine de dragons différents. Dans le monde entier, on en recense des milliers.


    Il y a beaucoup de dragons dans les légendes et les mythes. Mais d'où viennent donc ces animaux aux pouvoirs surnaturels ?


    D'où viennent les dragons ?

    La première chose qui nous vient à l'esprit est la concordance évidente entre ces dragons et certains animaux préhistoriques qui ont disparu.
    Les reptiles volants sont particulièrement proches de la description des dragons. Certains reptiles marins ont également des caractéristiques communes avec les fameux dragons aquatiques.
    Cependant, rien n'indique à ce jour à part quelques témoignages non étayés de preuves, que des animaux préhistoriques ont survécu après la fin du Crétacé.

    D'autres animaux à l'apparence étrange tels les varans ont également pu, à une époque lointaine, terroriser nos ancêtres.
    Il est tout de même assez étrange que ces légendes parlant de dragons soient si persistantes et surtout si universelles.
    Mais, nos aïeux avaient la fâcheuse habitude de voir des dragons partout. Pour les anciens cartographes, le dragon est presque un animal familier. Ils en parsemaient les cartes des régions inexplorées.
    Pour eux, ils représentaient l'inconnu et les plaçaient au milieu des girafes et des éléphants. On peut constater la présence de dragons sur de nombreuses cartes anciennes mêlées à des animaux bien réels.

    Quand Marco Polo est revenu de Chine, l'alligator s'est transformé, sous le crayon des dessinateurs, en dragon ailé avec une queue terminée en tête de serpent.
    Certains grands serpents comme le python ont également été qualifiés de dragons jusqu'au 19e siècle.
    Bien qu'il y ait eu de nombreuses confusions dues à l'ignorance, il est peu probable que les crocodiles, varans ou serpents soient à l'origine des légendes.
    Peut-être que les dragons n'ont en fait aucune réalité animale et qu'ils ne sont que des symboles.
    C'est après tout le sens que leur donnent les Chinois.


     Le Dragon de l'eau :
    Symbolise la Passion, la Profondeur. Il apporte à la surface tout ce qui se cache en dessous. Certains souvenirs et désirs, oubliés ou réprimés depuis très longtemps dans l'inconscient, peuvent sembler porteurs d'une force négative et destructive. Si l'on accepte d'en tenir compte, ils serviront à avancer sur le chemin spirituel et à garder l'équilibre.


    Le Dragon de la Terre :
    Apporte le Pouvoir, la Richesse. Il nous confronte à nos propres potentiels. Il nous apprend à utiliser nos talents et ressources, et nous montre les secrets de notre coeur. Nous décèlerons alors plus facilement la force et la beauté qui se cachent dans le coeur des autres.


    Le Dragon de l'Air :
    Développe l'Inspiration, la Vitalité. La rencontre entre la psyché, l'intellect et de Dragon de l'Air peut frapper comme la foudre. On doit la préparer avec soin et l'attendre avec respect. Il donne à notre esprit la perspicacité et la clarté, se manifestant parfois dans nos pensées et notre imagination comme une soudaine illumination.


    Le Dragon du Feu :
    Signifie la Transformation, la Maîtrise. Il apporte la vitalité, l'enthousiasme, le courage et l'énergie qui permettent d'affronter et de surmonter les obstacles et les problèmes de la vie quotidienne. Sa puissance aide à maîtriser le commandement et la connaissance. Il alimente avec soin le feu intérieur, aide à le canaliser et à l'utiliser avec précision pour accomplir les tâches et les objectifs fixés

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Le Druide, la terre, les rocher et les os

    "-Terre, pierre, rocher, os. sous mes pieds , sous mes pieds.

    De toi je suis venu, tu me nourris.

    Pour vous je reviendrai, quoi qu'il arrive.

    Vous êtes ma Déesse, mon être.

    Je suis le dernier de ma lignée.

    Je suis le Druide solitaire que marche sur cette terre...

     

    Je suis mort et je suis en vie. Père, Mère Dieux anciens, sous mes pieds, sous mes pieds.

    De toi je suis, je suis de cette terre et des anciens.

    Pour vous je reviendrai, advienne que pourra.

     

    J'ai été fait et formé et solitaire je demeurerai.

    Ici ou j'écoute dans les pierres, les troncs, l'écorce et les feuilles qui chantent au vent...

     

    J'entends les murmures, l'appel des Dieux, ceux de Celtie et de Scandinavie.

    Je marche dans la neige ou sous le soleil, je suis le dernier de ma lignée ici entre les pierres.

    J'entends la terre vrombir, l'homme cerf dans les bois qui courent avec les animaux sauvage et le borgne dans le ciel qui hurlent avec les corbeaux.

    J'entends la chevauchée des courageuses femmes casquées dans le crépuscule.

    Et les Reines des sources, puissantes et enchanteresse au confins des brumes et des îles d'Avalon qui chante les hauts fait des anciens rois et le courages des petits gens.

     

    Je marche dans les fougères et les mousses, je reste humble sur cette terre, mon chemin sur les routes sinueuse.

    Je suis le dernier de ma lignée.

     

    Esprits de l'air, Esprits des lieux, au dessus de moi, à côté de moi autour de moi.

    De toi je suis venu, tu m'a conduit...

    Pour vous je reviendrai, advienne que pourra.

     

    Vous m'avez guidé et je vous honore. Je suis mort et je suis en vie. Je suis solitaire sur la terre, toute les collines et les arbres sont ma maison, j'écoute et j'apprends, Je suis le dernier de ma lignée. Mais toujours respectueux et simple.

     

    Si je peux prendre une petite fraction du meilleur que j'ai appris et le transmettre à ceux que j'aime le plus en ce monde.

    Je me rappel d'un temps mois heureux, d'un ciel sombre et comment les journées d'un hiver triste et pluvieux m'ont survolé pendant cent ans la bas au loin dans la terre du chagrin et des larmes.

     

    J'entends encore les cries, les peines et les peurs de l'enfant que j'étais. Lui qui a vogué sur les eaux boueuses et qui était ballotté dans les tumultes des orages et des vents contraires.

    Mais l'arbre mort meure et même les cauchemars ont une fin.

    Comme un tronc, une souche morte sans branches ni racines...

     

    A présent l'hiver et partie je prend de la vigueur, et je retrouve mes racines dans la terre qui chante a mon âme qui sait écouter et apporte de la joie. Je pousse, je vois de nouveaux bourgeons, les des branches a nouveaux et des fleurs les oiseaux ce mettent de nouveaux a chanter.

     

    J'avais oublier a quel point la vie peut être douce et belle.

    Le soleil me réchauffe et je découvre qu'il y a d'autres arbres sur cette terre? Eux aussi sont en fleurs et les oiseaux chantent sur leurs branche, la biche et le cerf passent par ici.

     

    Et je découvre que je ne suis plus une triste souche perdu dans les vents du malheurs. Le printemps m'a ramené a la vie.

    Ici nous sommes tous de la même forêt, celle qui apporte la paix.

     

    J'écoute alors les amis sur le même chemin celui de nos anciens, les aider, partager et nous nourrir les uns les autres.

    J'écoute le murmure des pierres et le grincement de mes os ceux de mes pieds sous lesquelles la terre me soutient.

     

    Si je pouvais leur donner tout ce qui m'a été donné...

    Alors, et seulement alors...

    Je ne serai plus le dernier Druide de ma lignée."

     

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Le Druidisme et les dieux initiateurs et les dieux poétiques:

    Le Druidisme et les dieux l'initiation et la poésie.
    Les principales divinités enseignantes, qui ne sont pas les seuls. Je fais ici une comparaison entre différentes divinités et des rapprochements entre pratiques similaires. 
    Les Druides qui pratiquent seuls n'ont pas le soutient d'un groupe pour avancer, mais ne sont pas seuls, en réalité nous ne sommes pas seuls du tout, sourds a la limite ou aveugle. De fait la nécessiter de se regrouper pour étudier ou pratiquer, vivre la spiritualité Druidique ce fait sentir, dans ce cas là c'est normal. On cherche tout un chemin sur et éclairer pour avancer. Les chandelles des uns et des autres ne peut pas toujours être allumés au même feu, mais du feu reste du feu et l'éclat, la chaleur et l'esprit qu'il véhicule reste le même, par delà les lieux, les époques et les gens...
    Afin de trouver en nous la lumière de l'awen (en Gallois) ou de l'imbas (en Gaélique) nous devons chasser les blocages en nous et comprendre que la lumière et l'ombre sont utiles au développement spirituel et personnel pour permettre a la personne de gravir les échelons qui mènent  a cet état qui permettra de faire vivre une tradition en nous afin de la manifester a l'extérieur de nous par des rituels et une certaine conceptions de la vie, de l'existence et de l'univers. 

     

    Méditer pour avancer:
    Pour une personne qui ne pratique pas la méditation il est utile de commencer par vois les éléments que nous offre la nature comme des signes en lien avec les énergies des Dieux, ainsi les cerfs et la forêts sont lier a Kernunnos ou a Flidais, le ciel a Dagda et l'infra-monde a Morrigù ou a Macha. Le soleil a Lugh, Balder ou a Sunna, la Lune a Mani, Arianrhod ou a Luna.
    Le Dieu principal que j'honore comme père des Druides et souvent nommé "Allfather" ou "Le père de toute choses". C'est Odin qui est placé sous le signe de l'air, du vent, mais aussi sous le signe de l'élément liquide, source, mer, petite rivière... 
    L'élément liquide est plus en lien avec les Déesses pour des raisons évidentes lier a la féminité et a la fertilité, chez Odin ce lien avec le liquide vient de son oeil qu'il a sacrifier dans la source de Mimir et a l'hydromel sacré qu'il a été chercher dans le chaudron Odrerir que gardait Gunnlod une puissante géante. Le Druidisme et les dieux l'initiation et la poésie.
    Ce qui fait que le lien entre Odin et l'eau est associer a la sagesse issu de la clairvoyance sacré du seidr (que Freya lui apprend) et de l'ivresse poétique provoquer par le breuvage sacré de l'hydromel. 


    Les dieux de l'initiations et de l'extase poétique:
    Certaines divinités on un lien directe avec l'initiation et peuvent être pris en exemple, le plus approprier est Odin qui a sacrifier son oeil a la source de mimir (mémoire)
    et qui resta suspendu 9 jours et 9 nuits suspendu aux branches de l'arbre Yggdrasill sans boire ni manger, et qui dans un hurlement extatique trouva les runes, qu'il transmit ensuite aux hommes et aux dieux. 
    Kerridwen eu plusieurs enfants Creirwy la déesse de la beauté et des fleurs, ensuite Afangddu qui était souffrant et pour qui elle fit une potion de guérison qu'elle laissa cuire dans son chaudron durant un an et un jour, elle confia la cuisson a Elle confia la tâche de veiller sur le chaudron à Morda et Gwion Bach, mais une goutte tomba sur le doigt de ce dernier, il le lécha et il reçut ainsi le don à la place de Afangddu. Furieuse, Ceridwen poursuivit Gwion Bach qui se transforma maintes fois pour lui échapper. Il finit par se changer en grain de blé et Kerridwen, transformée en poule noire, en profita pour le manger. Quelque temps plus tard, elle donna le jour au célèbre poète et druide Taliesin (qui est en fait la réincarnation de Gwion Bach).


    On vois dans cette histoire que les remèdes a la maladie apporte la sagesse et que c'est quelque chose qui ne nous est pas toujours destiné.


    Ensuite il y a l'histoire de Morrigù qui est une déesse qui a initier le héros Cuchullainn fils de Lugh et de Eithne. Suite a une série d'épreuves ou il tua un chien féroce et combatit le seigneur sombre du Sidhe avec l'aide de sa lance sacrée gae bolga et qui mourut ensuite le soir de Samhain il fut guider par Morrigù dans l'autre monde. Les Druides Irlandais l'invoquent souvent pour son lien entre le chêne et la foudre, on fait la même chose avec Thor et son lien entre le chêne et la foudre, pour obtenir l'illumination spirituel. 
    Morrigù ou Morrigan est invoquée pour extraire la sagesse de la souffrance et de l'obscurité primales. 
    Ensuite il y a également la Déesse Freya sous son nom « Gullveig » Freya est l'une des vanir venus à Asgard à la fin de la guerre entre les Aesir (les Ases) et les Vanir (les Vanes) elle est venus sous le nom de Gullveig envelopper dans un manteau et sous une capuche, personne ne la connaissaient ou ne la reconnaissaient, elle prédit a Odin la venus de la Guerre entre le Ases et les Vanes, elle fut ensuite tenus pour responsable et fut brûler a plusieurs reprise mais ne mourut pas, elle ne disparut pas, mais devient plus forte que jamais. 
    Nous pouvons voir dans cette immolation une représentation d'une expérience initiatique sacrée. 
    Avec ces histoires on peut s'inspirer des dieux pour notre propre travail. Et ce sont eux aussi qui nous contacte de toute façon. Mais la connaissance et la compréhension de ces mythes nous permet de mieux comprendre le druidisme.

    Le Druidisme et les dieux l'initiation et la poésie.



    Le liquide dans la conception Druidique du Sacré et en lien avec plusieurs choses:
    Les eaux oraculaire (rite de divination pratiquer au dessus d'une source ou dans un chaudron remplis d'eau, c'est une forme de cristallomancie), le sang menstruel des femmes qui et lier au sacré (la femme n'est pas impure quand elle a ses règles dans la tradition Druidique), le sang sacrificiel des anciens rituel, le sperme de l'orgasme quand le couple atteint l'état appeler "Vanir" (en vieux norrois) ou "hiérogamie" dans d'autre forme de Druidisme. Et enfin le nectar des Dieux (Bière ou Hydromel, mais aussi du vin pour les cultes Gallo-romains du Druidisme), le nectar poétique des Bardes, les larmes et l'écume des transes extatiques et ecosmatiques (l'imbas forosnai ou seidr) on parle aussi des transes et des états profond de lucidité issus des épreuves initiatiques de la vie, tout ceci et en quelque sorte les prémisses du breuvage capiteux de l'immortalité auquel il est immanquablement associé parce qu'en ces humeurs ou boissons diverses réside le secret de la vie triomphant de la mort et du savoir infini et éternel que ne saurait épuiser notre compréhension, nous pouvons recevoir une partie de cet enseignement au travers de la "gnose" qu'apporte la transe sacrée pratiquer par les anciens Druides, appeler Seidr en Europe du Nord ou Imbas Forosnai en Irlande. 
    Le terme Gnose et plus moderne, mais exprime bien cette expérience ou l'on acquiert des connaissances issues d'informations spirituelles ou mystiques. De nos jours ou les gens cherchent toujours a tout validé par des "preuves" matériel, comme les trouvailles archéologiques ou des sources écrites, quand on ne peut pas aller vérifier des information issues de cette gnose on parle de "GPI" (Gnose personnelle du praticien et invérifiable). Le plus sage comme je le dit souvent c'est de recouper les informations que nous offrent les dieux par nos transes, et les informations recueillies lors de recherches effectuer ou d'une formation ... etc. 
    Pour pouvoir avoir un point de vu plus objectif sur l'ensemble des sources, en effet en ce qui concerne le Druidisme sans cette "Gnose" (car aucun druide ou presque ne pratique plus l'imbas forosnai correctement, soit avec une transe) et bien on peut faire des erreurs d'interprétations, qui éventuellement peuvent passer de groin de sanglier a oreilles de marcassin. Bon après ce n'est pas si grave dans le fond. 
    Par exemple les Runes, quand on étudie les vestiges des terres Britanniques et Irlandaises, on retrouve des traces sur des stèles de pierre ou des croix ériger, de façon plus tardive, au moyen age, dons une avec des Runes et des Ogham, la pierre de Maughold. Bon on ne doit par associer le Druidisme a une seul époque, les Romains sont venu dans certain pays celtes, les époques on changer et les gens on évoluer avec leur temps et ensuite les celtes et d'autre peuple d'Europe on adopté le Christianisme comme religions. Mais le veille esprit de la terre n'était pas lier a une structure de vie. L'autre monde a toujours été là a nos côtés, ainsi dans l'Ecosse Médiévale des Poètes mystiques comme Thomas the Ryhmer on laisser des histoires qui parle de leur états d'extase poétique avancer. 
    Tel le Dieu Braga (ou Bragi) l'époux de Idunn, qui est un Dieu des Bardes et des Scops (qui se prononce en fait "chope" ou qu'on appel Scalde, ce sont des acteurs et des poètes itinérant), qui étaient associer a la poésie et a la narration de contes en général. Il nous faut retrouver un état d'éveil et de spiritualité équilibrer, être en état d'harmonie intérieur pour permettre a la ou les divinités enseignantes de ce manifester a vous. Pour ce faire on devrait commencer par visité des lieux en rapport avec eux, des sources ou des sites sacrées ou s'isolé dans la nature, en forêt ou en montagne, sur une plage en hiver c'est idéale. 

     

    Le Druidisme et les dieux l'initiation et la poésie.

     

    L'introspection sur le chemin de l'initiation druidique:
    Et prendre le temps ensuite de travailler sur soi, s'intéresser a la méditation et s'accorder une ou deux heures par jours, ou par semaine pour commencer. 
    Par contre quand on étudie les mythes et les légendes on a souvent des préférences sur certaines divinités ou certains textes ou histoires qui nous on marquer, mais il ne faut pas anticiper les choix d'une Divinité (bon parfois on se sent attirer par une en particulier qui ce montre a nous lors d'une méditation). 
    La meilleur attitude et encore de laisser les Dieux et les Déesses faire leur choix. 
    Donc faite une méditation sous forme de rituel et entraîner vous, ouvrer vous et avec tu temps et du travail vous aller découvrir beaucoup, certain auront la surprise de sentir leur divinité patronne ou de commencer a réussir a faire des voyages astraux, mais ça demande du temps a moins d'avoir des prédispositions. 
    Ce voyage peut être répété aussi souvent que possible pour visiter vos divinités, je fait ça tout les jours parfois le matin, mais très souvent le soir vers 22 heure ou 23 heure. 
    Nous devons visiter nos Dieux avec respect et amitié, avec eux on ne peut pas tricher, ils voient au plus profond de nous, notre coeur et notre âme, ils en savent souvent plus sur nous que nous en savons nous même et sont là pour nous guider, nous aider, ils sont en demande d'interaction entre eux et les hommes. 
    Le but et donc d'abord de tisser des liens forts avec eux de vivifier ces liens, de recevoir un enseignement et des connaissances qu'on aurait pas eu autrement et simplement de passer du temps en leur compagnie.


    Travailler sur les blocages:
    Pour faire cela il est impératif d'effectuer un petit travail sur soit, qui concerne trois blocages  qui empêchent souvent d'aller plus loin dans la pratique du Druidisme, ou du moins qui empêche de faire de l'Imbas Forosnai- Seidr:


    On ce doit de retrouver une certaine santé émotionnelle et pour cela il est impératif de travailler sur le passé et le vécus:


    Affronter avec courage:
    1 = la(les) Peur(s)
    2 = les obsessions ou ce qui obscurcie l'esprit
    3 = les frustrations et ce qui limite la personne


    On peut avoir aussi trois autre stade une fois qu'on a compris d'ou viennent les problèmes. 
    Avoir une période de régression ou de remise en cause des actions ou de nos réactions passé face au obstacle qu'on a rencontrer,
    Ensuite on ce doit de nous confronter au problème et a notre image personnel. Ce travail et parfois trop douloureux pour les personnes et il arrive qu'elles laissent tomber et n'aillent pas plus loin.
    Pour finir on comprend que tout ce qui a été fait et vécus, ce a quoi on a survécus constitue une partie de nous même et contribue a la personne que nous sommes, a nos valeur et a notre richesse intérieur. 
    En générale quand on en arrive la les blocages intérieurs ne nous entravent plus et on peux commencer a tenter de rentrer en contacte avec nos divinités et nos ancêtres. Toutefois ne pas oublier que ce travail serra différent d'une personne a l'autre, pour certains ce qui ne demandera que quelques mois ou quelques années demandera toute une vie pour d'autre.

     

    Le Druidisme et les dieux l'initiation et la poésie.

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Le Druidisme Nordique est les contes de Fées:

    Le Druidisme Nordique est les contes de Fées:On retrouve certains petits éléments dans les contes de fées populaires, les mythes et des récits plus récent, je pense aux wyrd et aux Nornes.

    Il y a un Druide qui a pratique avec l'héritage Nordique lui aussi, c'est Brian Bates il a écrit le livre "the Way of Wyrd" et il d'écrit cette approche de "Wyrd Druidry" et il en a parler dès 2002 sur Druid Network. Wyrd c'est le Destin et la Destiné dans la culture Nordique.

    C'est en lien avec une des Nornes Urdr. Les Nornes ce sont les Divinités de la Destiné, tu a Verdrandi = le Présent, Urdr = le Passé (ce qui est écrit) et Skuld = le futur.

    C'est intéressent et ce sont des divinités qui on survécus dans le folklore via les contes de fées, les trois fées marraines qu'on trouve dans certains contes de fées.

    Il y a aussi d'autres éléments dans les contes de fées comme la quenouille a laquelle certaines héroïnes ce piquent, pour tomber sous l'effet d'un charme, en Anglais une langue qui vient du Vieux Norrois (une langue d'europe du nord) la quenouille s'appel "distaff" et en vieux Norrois la Baguette Magique des Völva (les sorcières Nordiques) s'appellait "seiðstafr" (Quenouille du Seidr) on retrouve aussi le mon pour le bâton du Druide, "Slochdan" en Gaélique ou "Gandr" (bâton) en vieux Norrois. Gandr ça renvois au nom d'un des Nains dans l'Edda poétique et qui a été repris par J.R.R Tolkien pour son personnage de Gandalf.

     

    Ecrit oar Eikthyrnir Odinson.

     

    Le Druidisme Nordique est les contes de Fées:


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  • L' esprit du feu:

     

    Il y a 500 000 ans l'homme a découvert le feu, il lui a fallu 100 000 ans pour le maîtriser.

    Élément masculin par excellence, dangereux et transformateur, le feu présente un caractère ambigu;

    il est l’ami de l’Homme et en même temps un de ses plus grands ennemis.

     

    Les bienfaits du Feu pour l’homme :

    1) = Le feu distille, rend « volatil » les choses;

    2) = Analogiquement il est l’esprit par rapport à la matière.

    3) = Il transforme le solide en liquide par la fusion,

    4) = Il transforme le liquide en gazeux par l’évaporation.

    D’ une manière générale c’est un agent de transformation/destruction, d’un état en un état plus subtil.

    5) = Il a un lien très fort avec la vie et la mort ce qui le place dans une situation d’intermédiaire, entre notre monde et l’autre.

    6) = Le feu, transforme toute matière, il est le centre de toutes choses, du foyer, du ciel du cœur,

    ce vers quoi convergent tous les regards.

     

    Il existe plusieurs type de feu

    • le feu sacré de nos rites

    • le feu de la nécessité

    • le feu solaire

       

     

    La Magie et le Sacré :

    Tout le monde connaît le caractère hypnotique d’une flamme qui danse dans la cheminée,

    celle d’une bougie au sein de la Nuit.

     

    Si l’air et le vent content et chantent, le feu fait danser, il rassemble, mobilise, transforme.

    Et ce feu ne peut exister que s'il est nourris.

    Les analogies des processus initiatique du feu sont nombreuses.

    Qu'il soit le feu du cosmos, le feu sur la terre, ou d’un rituel, sa nature n’est pas la même.

    Et pourtant c’est le même feu, mais son degré vibratoire est différent.

    Il concentre l’esprit et dégage une énergie sacré et une force qui comme c’est le cas pour l’eau aide l’esprit a entré en contacte avec la vibration de la terre ce qui permet d’avoir des visions ou de ce centrer pour la méditation.

     

    « J’ai appris à éveiller mon esprit très tôt dans mon enfance. C’est à cette époque que j’ai commencé à voir et cela débuta avec le feu de tourbe qui brille si joliment, tout en or et rouge.

    Tous les druides ne possèdent pas ce don, mais Gern-Yfhain pouvait regarder dans le feu et y voir la forme des choses. Et une fois qu’elle eut éveillé en moi ce talent, nous restâmes assis des heures côte à côte devant le feu. Ensuite, elle me demandait ce que j’avais vu et je le lui disais. »

    - Sagesse Druidique – (présentés par Jean Paul Bourre)

     

    Le feu sacré

    Une bougie sur un autel, un lit de feu dans une foret, il est abondamment utilisé dans les rituels et thérapies.

    Avec l'eau il est éléments principal qui sert à consacrer le cercle. Dans les cercles vous pouvez voir un Soitheach Teine (bol à feu en gaélique) dans lequel brûle un peu d’encens, les cendres des rituels précédents.

    Son effet purificateur est lié à la force destructrice qui le caractérise.

    Pour l’offrande, le sacrifice, pour soigner, pratiquer la voyance, protéger, support à l’incantation, ou encore pour marquer certains passages, le feu sacré est en quelque sorte une voie de communication et il centre et connecte entre eux les esprits, les divinités et les homme, le feu est un pont dans le ciel des plans subtils, là, où par son rayonnement, il est présent et trouve sa place dans les cieux.

     

    Les plus petits esprits du feu travaillent avec une substance éthérique et astrale

    Ils vivifient généralement le champ éthérique afin de le rendre réceptif aux forces astrales.

    Ils augmentent également l’activité et changent la densité de différentes parties de l’éthérique afin de définir un cadre pour les esprits de la nature des autres éléments.

     

    Les rituels :

    Le sel, l’huile, le charbon, l’encens sont des supports qui correspond à une catégorie d’esprits auxquels le feu a été attaché dans de nombreuses tradition chamanique ou animiste, depuis la création du monde et ce quelque soit la partie du globe.

     

    Allumer un feu, est un acte sacré, la flamme vous élève avec elle, il est aussi le moment d'un « secret », d'une histoire, d'un chant. Parfois la flamme délivre un message en retour.

    « Esprit du feu,

    celui autour duquel se réunissait mes ancêtres

    toi qui emporte mes mots dans la danse de tes flammes

    Voici le « chêne le bouleau, l’if et le pommier

    Voici le frêne, le houx et le sorbier.... »

    Sont ici les arbres de la forêt

    Sacrifié, pour l'esprit et la mémoire

    Qu’ils nourrissent le Feu sacré

    Dans l’inspiration et la Paix »

     

    Lorsque l'on éteint un feu rituel vous pouvez, dire ces mots en sentant l’énergie du foyer se transmettre à votre cœur.

    «Je te remercie esprit du feu de ta présence

    tu meures et en mourant, tu te rallumes dans mon œil

    Par le sacrifice que tu m'offres, je honorerai ta lumière

    car tu est la porte vers le monde des ancêtres et des dieux. »»

     

    Feu de la nécessiter

    La nécessite de se prévenir du froid, de cuire sa nourriture, fit que l'homme du tres vite apprendre à maîtriser le feu

    « frapper dans le silex. »

    aussi appelé feu du foyer il est lié a la pierre.

    Autour de lui se rassemble les hommes, on pratique la veillée les longs soir d'hiver.

    C'est un point de mire où la chaleur des cœurs converge vers la chaleur du foyer. Il est aussi nommé pour cela feu domestique.

    A l’extérieur on trouve son relais dans les feux « de camp » ou dans les feux de nos célébrations.

    Le feu du foyer transforme la matière ; on fait cuire..lentement, doucement, avec amour, le feu du foyer transforme toute matière,

    Sachez mener les feux, comme un alchimiste à ses fourneaux.

    C’est d’ailleurs à cela que l’on reconnaît un alchimiste.

     

    Le « Pherrylt » Celtique : à son art de mener les feux.

    En cela il est aussi le feu martial qui mobilise, les forces motrices, le désir, la volonté, l’instinct, l'amour corporel, physique, c'est un feu spirituel intérieur, vital tout comme le feu solaire qui lui est tournée vers l’extérieur.

    L'esprit du feu du foyer apprécie les partages de repas, les libations, entendre les rires lors des repas de famille, il est aussi très fière de nous voir nous rassembler autour de lui et de nous réchauffer avec tant d'ardeur.

     

    le feu solaire

    il est celui qui permet tout les autres, la force vitale qui réside en chaque être ;

    le feu solaire transmet ses plus puissantes vibrations a des moments précis de l'année aux solstices, aux équinoxes, à l'aube, a midi, au crépuscule et la nuit dans le reflet de la lune.

    Dans cette précision astronomique quasi chorégraphique que trace la course du soleil dans le ciel, l'on ajoute l'espace, de l'Est à l'Ouest en passant par le centre, le milieu du ciel, le clou de l'univers, qui permet toutes les articulations des cycles, il est le seul moyen de maintenir l’équilibre de la vie.

     

    « Souverain de l'aube, maître du crépuscule

    toi qui me donne naissance chaque jour

    je te rend grâce aux première lueurs

    je te rend grâce aux derniers rayons

    toi qui fais entré nos âmes dans tes demeures

    éclaire mon chemin que je marche en paix dans tes pas »

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson

     

    Sources :

    « L'Awen en Solitaire, avancer seul sur le sentier des Druides » par Joanna Van der Hoeven.
    « La Morrigan, à la rencontre des Grandes Reines » par Morgan Daimler.
    « Brigid , à la rencontre de la Déesse Celtique de la poésie, de la forge et des puits de guérison »
    par Morgan Daimler. 

    « Histoire secrète des Druides » par Bernard Rio.
    « Les Druides un secret celtique bien gardé » par Morgan Brooks.

    « Les Celtes, Histoire et Dictionnaire » par Venceslas Kruta. Laffont.
    « La Bible de la Magie Naturelle » par Ann-Marie Gallagher.

    « Le Druidisme éternel, retrouver le chemin initiatique de nos Ancêtres » par François Willigèns.

    « Le Druidisme au Quotidien » par Viviane Le Moullec.
    « Fêtes et rituels du Druidisme » par Viviane Le Moullec.

     

    « Préceptes de Vie issus de la sagesse Druidique » par Jean-Paul Bourre.
    « La religion des Celtes » Par Jan De Vries

     

    « La nourriture des Dieux, seule la force de notre divin intérieur peut assouvir toutes nos faims » par Jasmuheen. 

    « Méditer au quotidien » par Henepola Gunaratana.
    « Le Chamane intérieur, un physicien explore les dimensions profondes de votre vie, de l'univers et de toute chose » par Claude Poncelet.
    « La pratique du Chamanisme au Quotidien pour choisir sa vie » par Carl Greer.
    « 50 exercices de Chamanisme » par Gilles Diederichs. 
    « Chamans, médiateurs entre les mondes » par Bernard Baudouin. 

    « Parlons Gaélique » par Patrick le Besco. 


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  • Le géant Surt:

    Surt(ur) est un Géant de feu, qui règne sur Muspellheim, le monde de feu chaud & lumineux, et l'un des deux monde originaux de l'univers avec Niflheim.
    Son nom signifie noir, c'est un géant dévastateur et violent, qui possède une gigantesque épée enflammée.
    Il est souvent associé au grec Héphaïstos ou à son équivalent romain Vulcain.

    La légende de Surt:
    Surt est surtout connu pour être le souverain du monde du feu et pour être l'un des "leaders" du Ragnarök. Au côté de Loki, il mènera ses troupes pour attaquer les Dieux.
    Il est dit qu'il sera précédé et suivi des flammes gigantesques, et son poids ainsi que celui de son armée fera céder le pont Bifrost. De son épée qui brille plus que le Soleil, il tuera Freyr, ce dernier ayant donné son épée magique à Skirnir. Il se battra contre les dieux aux côtés des chevaliers de Muspell, les géants de feu, sur la plaine Vigrid à Asgard.
    A l'aide de son arme enflammée, il causera la fin du monde en embrasant tout, détruisant tout, mais de l'ombre laissée derrière cette perte, renaitra la lumière.
    Surt est donc l'un des personnage principal du Ragnarök.


    Nombreuses sont les références qui se rapportent au Géant.
    Surt et ses confrères géants de feu, chevauchants de terribles montures, font penser aux Cavaliers de l’Apocalypse parfois. Sur leur monture, ils sèment la mort et la dévastation et marquent la fin du monde.
    En Islande, l'île connue pour son activité volcanique importante, le mythe de Surt est très connu.

    Une île née des suites d'une éruption sous-marine porte d'ailleurs le nom d'île de Surt.

    Surt est aussi le nom d'un volcan actif qui se trouve sur Io, un satellite de Jupiter. Ce volcan est entouré de dépôt rougeâtre, notamment dus au souffre. Le volcan ne possède pas ce nom pour rien, en 2001, on enregistra, à sa surface, la plus puissante (en terme d'énergie) éruption volcanique jamais observée par l'homme.

    Sources:

    "L'Edda poétique" de Régis Boyer. 

    "Les Vikings" de Régis Boyer.

    "Le guide pratique de l'Asatru" par Patricia M.Lafayllve

    "Galdrabok, Tome 2" par Galdar Sechador


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  • Le Gothi ou Goði:

    Dans le Paganisme Nordique, dans la religion et la culture Scandinave et Viking. Le gothi est un prêtre pour le culte nordique et domestique. Il y a différentes fonctions chez le gothi. 

    l’Allsherjargothi ou l’Allsherjargythia qui dirrige un Kindred (un groupe d'Asatruar).  Ensuite il y a le Strogothi/Stroghythia c’est ici un prêtre ou une prêtresse qui s’occupe de plusieurs autres personnes avec des fonctions sacerdotales. Pour les temples ou les régions plus vastement il y a le Hofgothi/Hofgythia, c’est ici le prêtre ou la prêtresse du lieu sacré ou du temple pour le culte. Et enfin le Gothi/Gythia qui est ici le prêtre ou la prêtresse de la famille qui occupe les fonctions sacerdotales pour la famille dans le foyer et la maison.

    Il y a différentes fonctions magiques aussi les Völvur (les magiciens) avec la Völva (la magicienne ou la voyante). Il y à aussi la Seiðkona (la femme qui pratique le Seiðr) et le Seiðmaðr (l’homme qui pratique le Seiðr). Ils sont les équivalent des chamanes. Et pour finir une fonction importante et pas des moindres les Skalds qui eux sont des Bardes dans la culture Nordique et qui transmettent les légendes, les histoires, les poèmes et les hauts faits des héros dans les veillées. 

    L'Asatrù: de nos jours l'Asatrù qui est à la mode en France avec des séries qui mettent en scène des vikings farouches. Se veut probablement parfois plus proches des mouvances New age, comme on me là fait remarquer. Mais à là base l'Asatrù quand cette religion à été fondée en Islande par Sveinbjörn Beinteinsson qui voulait que l'ancienne religion des vikings puisse être de nouveau pratiquée en public, l'idée que je m'en fait est probablement la même que sont fondateur à l'époque c'est que l'Asatrù est une religion qui peut être appellée "néopaganisme" simplement parce que le culte public à connu une période d'interruption, durant laquelle beaucoup de chose ont disparues. C'est une religion germanique ou précisément germanique du Nord dit aussi nordique ou scandinave. Elle tire la plupart de ses enseignements des sagas dites les sagas islandaises, dans l'Edda poétique et dans l'Edda de Snorri. De par cette caractéristique l'Asatrù s'inscrit dans le mouvement reconstructionniste qui vise à faire revivre les religions ethniques polythéistes qui existaient avant l'arrivée des religions monothéistes. Ensuite je pense qu'on peut associé certaine pratiques ou certaine forme de l'asatrù au new age dans le fait que les cultes prendrons la forme que chaque pratiquant s'en fera. Nous ne devons pas oublier que nous sommes des hommes et des femmes du XXI siècle, qui travail et ont une vie de famille... et que donc par exemple remplacé un sacrifice animal par une offrande de nourriture que nous avons préparé et/ou de fruit est parfaitement cohérent pour des gens de notre époque. Ce genre de chose. Nous ne sommes pas d'anciens Vikings alors nous devons vivre notre spiritualité avec notre temps et c'est aussi comme ça que l'Asatrù se fera une place dans nos cultures et en France. Alors ça peut être parfois plus différents de ce les anciens peuples germaniques et scandinaves pratiquaient.

    Les Bases de l'Asatrù:

    1. La pratique des cultes des Blotar et des Sumbl et de la mémoires des ancêtres
    2. L’étude de l’histoire, de la civilisation et des langues germaniques
    3. Croyance en l’existence des neuf mondes représentés par l’arbre Yggdrasil
    4. Croyance générale en de nobles vertus inspirées des Sagas
    5. Croyance en un panthéon majeur propre aux peuples germaniques  (Æsir, Vanir et Rökkr)
    6. Croyance en un panthéon mineur (Alfar, Valkyries, landvættir, etc.)
    7. Culte ancestral - Relation privée avec les divinités Aesir (Æsir), Vanir et Rökkr
    8. L’étude et l’utilisation des runes (le nombre de runes utilisées peut varier)
    9. L’utilisation de symboles spécifiquement Nordiques : le marteau de Thor, le valknut, Irminsul, le fylfot, la croix odinique, cœur de Hrungnir, etc

     

    La pratique et la fonction de Gothi ou Gythia:

    Le Gothi chez lui est le représentant de la religion dans son foyer. Le gardien du culte domsetique et clannique peut aussi être une femme c'est là Gythia. Il est d'usage que un descendant comme un fils ou une fille reprennent le rôle de gardien de la tradition ensuite après le décès du Gothi ou de la Gythia. Dans le cas du clan, ça peut être un proche du Gothi ou de la Gythia qui reprendre, surtout dans le cas ou le gardien du culte n'aura pas d'enfants. Il sera alors appeler fóstbrœðr. Il est de coutume qu'un Gothi consacre son sacerdoce à une divinité ou quelque une. Je suis de mon côté en relation de Ghosti (relation reciproque avec une ou plusieurs divinité(s) chez les indo-européens) ou de Fulltrúi (relation reciproque avec une ou plusieurs divinité(s) chez les scandinaves). Mes dieux pracipaux sont Odin, Thor et Freya je peut être nommé Óðinnsgoði, Freyjasgoði, ou Þórrsgoði. Je vous un culte particulier à ces trois dieux là sans jamais oublier les autres, car ils ne sont pas les seuls, je travail aussi avec d'autres divinités d'autres panthéons Indo-européens parfois (dans le cadre de mon autre groupe ou j'étudie le druidisme ou je réalise aussi des rituels), mais ma culture de base, ma maison reste les dieux nordiques. J'aime beaucoup les rituels druidiques de Ár nDraíocht Féin qui sont très inclusif au niveau des divinités ils y a une vraie implication des dieux dans ces rituels là, en tant que portier, de patron de la poésie, de divinité du feu de foyer. Et les rituels Heathen ou Asatru traditionnels sont plus efficaces pour nous reliés aux divinités, je ressent tout ça et l'importance de pratiquer les deux formes de rituels dans mon quotidien. 

    Je pense qu'il est aussi important de comprendre que nos dieux Scandinaves nous aident à devenir autonome et à nous renforcer.Le Gothi ou Goði

    Par exemple Thor:

    Thor par exemple est un exellent dieu si nous avons besoin d'être protéger et de nous sentir plus fort. En résurgence du Sky-Father Proto-Indo-Européen, un dieu à la hache qui était vénéré avec la déesse mère dans l'époque néolithique avant l'antiquité. A propos de Thor nous trouvons sur un base onomastique et aussi dans la mythologie comparée que Thor est dérivé du Sky-Father (Père du ciel) Proto-Indo-Européen. Cela ne rement pas en question ses rôles actuels dans le néopaganisme ou nos religions reconstruites ou sur ses rôles dans le culte nordique de l'époque Viking, ou dans l'antiquité chez les germains et une partie des celtes probablement. On peut voir Thor par exemble avec Taranis, Taru, Thur, Tarhunz, Tarhunna, Taara. Alors à ma connaissance, on ne sait pas quand exactement à eu lieu la scission des conventions de dénomination entre "t (ʰ) r (n) -" et "prkʷ "- mais celà c'est produit la première forme qui est la plus évidente c'était au début de l'Anatolie parmi les Luwians, les Hittites et d'autres, ainsi que les formes les plus connues du nord-ouest de l'Europe dante de la période antique et ensuite la période Viking médiévale.  Les dieux qui on le rôle de Sky-Father (dieu du ciel et du tonnerre, de la fertilité de la terre à traver une déesse) dans les cultures Indo-Européenes comme ma culture de foyer Scandinave sont généralement des dieux avec une hache, un marteau ou une massue (par opposition aux dieux avec l'épée ou aux dieux avec la lance/flèches qui sont des dieux de la royauté, de la paternité et de la chasse, comme Odin, Herne ou Lugh). Le Sky-Father à généralement une massue ou un marteau qui tue d'un côté et apporte la vie de l'autre. Les dieux célestes qu'ils portent une lance comme Odin ou un Marteau comme Thor tuent les géants qui simbolisent les forces hostiles du chaos, ils chassent aussi des serpents, des Dragons ou des monstres marins ou le chassent, presque toujours en le frappant à la tête avec leur armes magiques ou sacrées, un marteau, une hache ou une massue. Il y y a généralement une partie dans leur histoires ou ont se moquent d'eux à cause de la force brute qu'ils d'égagent dans leur combats. C'est généralement le cas, on retrouve cela dans l'histoire du vole de Mjöllnir par Loki et ou Thor doit se rendre à Uthgard-Loki pour récupéré son précieux marteau... et dans bien d'autres histoires aussi. 

    Il est possible qu'Odin soit une personne différente de "Dyeus" (Tyr) mais a pris rôles et fonctions, nous pouvons retrouver la même chose avec d'autre. Odin est appelé le seigneur des armes dans le Grímnismál. Dans divers ouvrages et dans des PDF d'études sur la mythologies comparé nous trouvons des descriptions faite entre Odin, Wodan ou Wotan et le dieu Zeus. Martin Litchfield West (un helléniste Britannique, spécialiste qui était reconu internationalement en lettres classiques, Antiquité et philologie) nous explique que il est possible que Wotan-Odin (nom qui viens du proto-germanique "Wo ̄ðanaz") fut non pas une continuation directe de Dyeus (Tyr). Mais qu'il ait repris certaines de ses caractéristiques. Il nous explique aussi également que les atribues de Zeus puis de Dyeus (Tyr) sont passé entre les mains d'Odin  parce qu'il à aussi le titre distinctif de Père. Tout comme Zeus à le titre de père dans la mythologie grec. Dans les poèmes scandinaves il est appeller Alfoðir soit "Allfather" (en Anglais) et "Père de toute chose" (en Français) que j'ai traduit par "Tadig d'an holl" en Breton. Dans ses ouvrages Snorri Sturluson mentionne la phrase en veux Norrois "Faðir allra goðanna ok manna", = Père de tous les dieux et des hommes, tout comme Zeus est "le Père des dieux et des hommes" dans le texte d'Homère qui avait, désigné Zeus comme un Père, dans l'Iliade, où il est le protecteur et l'aîné de la famille. Il y à des traces de ces fonctions de Père et de protecteur dans d'autres cultures Indo-Européennes. Par exemple les Védas (Textes Védiques Hindous) avec: "Díyaus ̇pítah, Prthivi matar ádhrug" = Ô Ciel (notre) père, Terre (notre) mère innocente. Ou encore: "Dyáus ́ ca nahpita ́Prthivı ca ma ̄ta" =  Le Ciel est notre père et la Terre notre mère. Dans l'Hésiode  nous trouvons aussi: "Priez Zeus de la Terre et la pure Déméter pour que le grain sacré de Déméter mûrisse lourdement, en début de labour quand on prend l'échasse dans ta main et descends avec un bâton sur le dos des boeufs pendant qu'ils tirent le joug et la cheville par le cerclage".

    Alors nous savons que dans le monde anatolien, le mot arménien pour jour est "tiw", le luwian tatis, Tiwaz et un palaïque Tiyaz. . . papaz. Des chercheurs en éthymologies et en culture indo-européenes nous mène à pensé que "Les mots pour 'père' ne sont pas les mêmes dans toute les langues que "pita" en védique. Pita ou Tiw pourait avoir donner en celtique Breton le mot pour Père "Tad" il y a clairement un fond ie ici. D'autres forme nous donnent: πατρ en grec, pater en latin ; ce sont des formes hypocoristiques, liées à eux comme 'papa' ou 'papa' à 'père'. On peut en déduire néanmoins que la combinaison ‘Père' soit "Dyeus’ vient des forme Proto-Indo-Européens. Nous pouvons aussi comparer les jours : Divé-plongée védique « jour après jour », grec =νδzο (ν– διfyο) 'au milieu de la journée', en Gaélique d'Ilrande ancien "die" pour dire "jour", "Deiz" en Breton et en Gallois "Heddyw" pour  "aujourd’hui" ou "Hiziv" en Breton pour dire "aujourd'hui" etc. Dans certaines formes relatives au ‘jour’, la racine "di" est prolongé par -n- au lieu de -w-, comme dans védique dínam 'jour', latin n(o)undinum, Vieil irlandais noenden "période de neuf jours", slavon de la vieille église dı ̆nı ̆, lituanien diena « jour ». Les formes -w- sont plus généralement associées au ciel (diurne brillant). Vedique dyáu-, en plus d'être le nom d'un dieu, est le mot commun pour "paradis". Hérodote a déclaré que les Perses appellent tout le cercle du ciel "Zeus". grec εOδιο, ε1δα désignent un "bon ciel", c'est-à-dire un temps beau et calme. Nous trouvons aussi des taivas en finnois, des taevas en estonien, "ciel", des die ̃vas en lituanien, des dievs en letton. Et ciel en Breton ce retrouve avec "Oabl" ou "neñv" ou "an ebr"... Tout ce travail de comparaison reste assez complexe et parcimonieux. Il n'est pas nécéssaire de savoir tout ça pour pratiquer un culte nordique, mais ça nous aide à remettre notre chemin dans le contexte de l'histoire de l'europe, culturel, cultuel et linguistique. C'est un partie du travail qui est nécessaire assez souvent. Et puis c'est tellement passionnant.

    On s'adresse souvent à Odin en tant que père dans le contexte de la culture nordique, dans toute les traditions qui vénérent ce dieu que ce soit en Asatru, en Odinisme ou dans l'exercice du druidisme avec le panthéon nordique c'est la même chose. Voici un exemple de prière qui peut être mit en place dans une pratique spirituelle avec ce dieu: 

    Prière à Odin:

    Salut à toi, Valfather, Allfather. Salut à Toi, Père de l'homme et créateur de mondes.

    Toi qui as donné un œil pour voir plus loin, béni soit ton sacrifice au nom de la sagesse.

    Merci Wotan, pour le souffle de vie qui anime tous les êtres.

    Merci Fimbulþulr, pour les runes et le mystère de l'extase.

    Ton grand sacrifice n'est pas oublié.

    Puisse le souvenir de tes actes redevenir connu dans tout Midgard !

    Puisse tu toujours être honoré, loué et appelé pour des rituels et la magie.

    Je suis pour toujours en admiration devant ton grand savoir, devant ta puissance et ta magnificence.

    Puisse ton royaume être puissant pendant de longs siècles.

    Puissent les anciens dieux vivrent, régner et gouverner pendant de longs âges.

    Qu'il en soit ainssi!

     

    Le Gothi ou GoðiTravailler avec sont propre panthéon et comprendre les autres:

    Je pense mais ce n'est que mon avis personnel qu'il est important pour un Gothi  de travailler avec notre panthéon scandinave et de connaitre les autres ou du moins d'avoir fait un travail de comparaison et de recherche historique, à partie des Proto-Indo-Européen, et d'étudier les mythes et les traces archéologiques jusqu'à l'époque Viking médiévale, on retrouve des traces de nos dieux jusque dans la pop-culture avec des séries comme "Vikings" ou des films de Marvel qui mettent Thor en scène. 

    Parmis les autres panthéons Indo-Européens je remarque que le Panthéon des Dieux Grecs est idéale pour obtenir plus de discipline, de dextérité et de rigueur. Et le Panthéon Védique (celui des dieux Hindous) et idéale pour le travail sur soi et la guérison, le bien être et la santé. Nous avons aussi des dieux de la santé et de la discipline dans le panthéon nordique. Il est important je pense pour être un bon Gothi de s'avoir s'intéresser aux autres divinités d'europe et du monde. Le travail avec les esprits de la natures aussi, les korrigans, les elfes, les nains, ceux qu'on appel les landvaettir. C'est quelque chose d'important pour savoir nous sentir en reliance avec la terre ou nous vivons. 

    Le Gothi est pour ainsi dire l’administrateur des biens matériels nécessaires à l’exercice du culte. Des offrandes et des objets culturels et cultuels. L'oganisation du culte avait aussi une partie privée chez d'autres peuples indo-européens commes les Hindous et les Grecs, probablement les Celtes aussi. 

    Le rôle du Gothi et de la Gythia ici est de veiller à consacrer, purifier et conserver le matériel nécessaire à la conduite des rites, les sanctuaires domestiques doivent être nettoyer et purifier, vivifier par la prière, les louanges et les offrandes. Les objets comme les bols à offrande, la corne ou les cornes à boire, les coupes, l'épée sacrée, le bracelet des serments que porte le gothi, les statuettes des dieux et déesses, l'Hörgr, le jeux de runes ou les objets sacrés commes les taufar, le marteau rituel.

    Le Gothi doit aussi savoir correctement présider et organiser ses cultes, il ne peut être Gothi que s'il à le savoir traditionnel pour accomplir et diriger tous les rites. Le Gothi doit être capable de montrer, d'expliquer et d'enseigner aux autres comment accomplir les rites traditionnels qu'il accomplit. Il est important aussi qu'il soit autonome dans sa pratique et qu'il soit capable d'écrire ses rituels et qu'il puisse concevoir un rite spécifique si besoin. Il est important qu'il puisse écrire des louanges, des poèmes et des hymnes à aux divinités scandinaves. Il est aussi important de travailler avec nos mythologies et surtout avec l’Edda poétique et de savoir reconnaître les principales divinités dans la nature et de les connaîtres aussi à travers l'étude dans les livres et les cours des programmes d'études s'il en à dans un groupe ou programme. Le gothi doit être capable de faire usage des savoir traditionnel dans leurs pratiques et leur vie quotidienne. Il à aussi un rôle lié à son statue de membre d'un clergé, alors il est nécéssaire qu'il soit en mesure de répondre aux questions religieuses qu'elles concerne l'orthodoxie ou l'orthopraxie.

    Par rapport à reste des Asatruar, des Heathens ou des Odinistes mais aussi face à à lui même et aux autres membres du paganisme. Quand c'est possible entretenir des relations avec d'autres membres de l'asatru, du druidisme, de la wicca ou du numinisme. Une chose important aussi c'est de comprendre que tout évolue et change, que nos vertus et valeurs traditionnelles doivent être maintenues et comprisses mais que nous devons nous adapté au monde moderne pour les préserver, les perpétuer dans le temps. Alors nous regargond ni trop en avant ni trop en arrière et nous sommes dans l'être et le faire, ici et maintenant. Le Gothi et la Gythia doivent véhiculer des valeurs positive, de son culte de foyer et du paganisme nordique plus largement de notre religion Asatrù. Ne pas trop nous identifié aux autres aussi, s'il y a des gens dans le paganisme nordique ou dans d'autre forme de paganisme qui pensent être des exemples et que nous devrions êtres comme eux ou faire comme eux ça peut être bien, mais c'est quand même notre sagesse personnelle et nos savoirs faire qui comptes et qui sont plus importants. Notre sagesse c'est la notre et notre vie ou notre pratique n'est jamais moins bien ou meilleur que celle des autres. C'est juste notre chemin dans la trame du Wyrd. Il est important de comprendre tout celà et que ça concerne aussi les écrits en livre, ou sur les réseaux sociaux et aussi durant les rituels publics ou privés. Nous ne devons pas perdre de vu l'importance de l'éthique et de la liberté de chaque individu et surtout sur notre pratique de la religion Nordique. La tradition, la spiritualité, l'écologie tout est important, mais nous devons trouver l'équilibre entre la préservation du culte mais aussi dans l'adaptabilité et l'équilibre. Être nous même sans dogmes et sans blocage, mais des questions pourquoi j'existe, qui je suis qui je veux être être vrai et authentique, pour trouver une connexion avec les dieux. Nous nous regroupons aussi souvent en communauté, en kindred pour l'asatru, ou dans des clairières pour le druidisme. Un des rôles important d'un gothi et de savoir faire preuve d'ouverture, de respet et être capable de montrer aux autres comment pratiquer en autonomie le culte nordique pour qu'ils soient à leur tour leur propre Gothi en pratiquant eux même leur culte de foyer nordique. 

     

    Le Gothi ou Goði

     

     

    Pour aller plus loin, j'avais répondu à un questionaire ici: http://eikthyrnirodinson.eklablog.com/forn-seidr-questionnaire-de-l-interview-2021-tradition-nordique-a213121581

     

    Sources:

    "La Tradition Nordique" volumes 1 et 2 par Arnaud et Anne-Laure d’Apremont, aux Éditions Pardès.

    "Les dieux des Vikings" par Jean Renaud.

    "Les Vikings" par Régis Boyer, aux éditions Tempus.

    "Guide pratique de l'Asatru" par Patricia M. Lafayllve, aux éditions Danaé.

    "Une histoire de l'Eurpope Païenne" par Prundence Jones et Nigel Pennick.

    "Völsung, la vengeance des Völsungs" Collection Mythologie Nordique par RBA

    https://docplayer.fr/43282449-Quelles-sont-les-bases-de-l-asatru.html

    https://www.cairn.info/revue-etudes-germaniques-2012-4-page-653.htm

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/4c/Norse_mythology_%28IA_norsemythology00ande%29.pdf

    https://chilonas.files.wordpress.com/2019/04/norse-mythology.pdf


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  • Le Gui pour les Druides et le Druidisme:

    Le Gui dans le Druidisme Le Gui est une plante hémiparasite, il possède de la chlorophylle et ne vit que partiellement aux dépens de son hôte. Il n'as pas de racines et se nourrit de sève grâce à des suçoirs. Il prend la forme d'une boule qui peut aller jusqu'à 50 cm de diamètre. Les fruits sont des baies qui mettent deux ans a mûrir. Certains oiseaux les dispersent par les graines non digérées. Il parasite de nombreux arbres mais plus rarement sur les chênes pédonculés et les chênes rouvres.

    la floraison a lieu en mars-avril. Dioïque il existe des pieds mâles et des pieds femelles.

     

     

     

    Les noms du Gui : 

    En Anglais : Misteltoe, et Broom (qui vient de l’usage de faire des ballais avec des branchages)

    En Vieux Norrois: Misteltein.

    En Français : Bouchon, Bois de la Sainte Croix (dans une tentative de christianisation)

    Bois de Vergnet.

    En Breton : Uhel varr (Haute Branche) An Drouiz Uhelvarr (la haute branche du Druide)

    Deur derù/ Dour Derv (l’eau du Chêne).

    En Gaélique: Drualus.

    En Gaulois ancien : Omina Sanantem (Celui qui guérit tout)

    Viscuos (qui vient du nom latin)

    En Latin : Viscum album (Visqueux et blanc).

     

    Les propriété du Gui pour la santé: le gui est un vasodilatateur, un hypotenseur et un diurétique.

    Dans la tradition celtique il était considéré comme un antipoison et pour augmenter la fécondité des coulpes. De nos jours il sert a soigné l’athérosclérose, l’hypertension et les troubles de la ménopause.

    Le Gui dans le Druidisme Les propriété magique : Le Gui est transporté par les oiseaux et par les sages qui on la sagesse de regarder le monde de loin (d’où les druides « allusion a la connaissance »), il éloigne les esprits négatifs, protège les êtres et les lieux, bloque l’action des sortilèges et des poisons. Il suffit de le placer dans la maison ou l’étable pour en protéger les lieux. On l’utilise aussi dans des rituels qui servent a rétablir des liens d’amitiés détériorés. On en fait des fumigations ou des potions (on met a macérer dans de l’huile) pour aider les gens a lutter contre les ombres qui les oppressent afin de retrouver leur liberté individuelle. Que ce soit vis-à vis des gens mal intentionnés ou par rapport aux maladies qui oppressent le corps physique, ce travail doit être réaliser en plus d’un travail psychologique.

    Le Gui de Chêne ou du Châtaignier était vénérer chez les celtes les germains les grecs et les romains.

    Il y avait une autre variété que Viscum album qui poussait plus facilement sur les chênes c’est le Loranthus europaeus qui parasite principalement les Fagacées (Chênes, Hêtres, et Châtaigniers). C’est peut être celui là que Pline désigne sous le terme « Gui des chênes » ?...

    Bleunienne Bleunienne dans un autre sujet ma expliquer aussi que le Gui « Viscum album » poussait sur les Chênes qui on une faible teneur en tannin soit lier a leur génétique soit à leur environnement.

    Ce qui induit de longue recherche pour en trouver des heures dans les bois.

    Le Gui est aussi associer a des Divinités Nordiques et Celtiques en particulier, les liens évident entre la vie est la mort lier a la saison, l’histoire de la Mort de Balder le favoris des fils d’Odin, tuer par Hrogr suite aux mensonges de Loki, rappel l’histoire du Roi Chêne et du Roi Houx dans les coutumes Galloises, et le lien entre le Gui et les blés ou l’orges, l’avoine, ce retrouve avec Lugh (Dieu des récoltes, des Arts, des Artisans et des Bardes) et Freyr un dieu agricole et solaire lui aussi. On retrouve ce liens particulier en Décembre au moment du solstice d’hiver quand le soleil renaît et que la nature et morte (l’hiver) le blé germe et on aperçoit alors des promesses de paix et de plaisir de l’été futur qui vient.

    La cueillette du Gui sacré obéissait à des règles strictes dans le culte Druidique : Cueilli au solstice d’hiver, en lune montante lors du sixième jour selon Pline. Le Druide vêtu de blanc utilisait pour ce faire une serpe en Bronze que la poésie a fait d’or (l’or est un métal trop moue pour couper quoi que ce soit) Le Gui ne devait pas toucher le sol sous risque de devenir profane et de perdre ses vertus sacrés, il était recueilli dans un drap blanc. S’ensuivait alors des sacrifices de deux taureaux blanc n’ayant jamais travailler dans les champs.

    De nos jours en général les Druides rende un hommage à Taranis pour les Gaulois, A Odin (ou Balder) pour d’autre, de mon côté j’honore aussi Lugh et Freyr (en rapport au blé) mais surtout j’établi un contacte avec les Landvaettir (les esprits des lieux) pour avoir leur autorisation de cueillir du Gui, et ensuite je leur fait des offrandes sous le modèle de l’Alfablòt (des libations, du grain, du miel, du lait …) Hélas le Gui ce fait rare dans le Finistère, faudrait aller dans les Côtes d’Armor a côté de Morlaix pour en trouver, selon ma prof de Breton qui bouge pas mal en Bretagne.

     

     

    Il y a le passage suivant sur les écrits Romains a propos du Gui:

    « On ne doit pas non plus oublier à ce propos l’admiration qu’ont les Gaulois (pour le Gui). Les druides – c’est ainsi qu’ils appellent leurs mages – n’ont rien de plus sacré que le gui et l’arbre dans lequel il croît, à condition que celui-ci soit un rouvre … Mais celui-ci est extrêmement rare à trouver, et, en a-t-on découvert, on le cueille en grande pompe religieuse, surtout le sixième jour de la lune qui marque pour eux les débuts des mois et des années et du siècles au bout de trente ans, parce qu’elle aurait déjà assez de force, sans être en son milieu. Ils appellent [le gui] dans leur langue « celui qui guérit tout ». Après avoir préparé au pied de l’arbre et selon les rites le sacrifice et le repas religieux, ils amènent deux taureaux de couleur blanche dont les cornes sont attachées pour la première fois. Un prêtre paré d’un vêtement blanc monte dans l’arbre, avec une serpe d’or il coupe le gui : celui-ci est recueilli dans un sayon blanc. Ensuite ils immolent les victimes en priant le dieu de faire ce présent propice à ceux à qui il l’a donné … » - the Historia Naturalis : C. Plinius Secundus. XVI : 250-

    Le Gui dans le Druidisme Ce rituel du Gui D'écrit par Pline L'Ancien trouve existe encore dans la tradition écossaise pour le Clan Hays environ en 1178, le cape badge du clan Hays est le Gui. Les Druides de ce clan avaient l'habitude de se rendre au pied d'un chêne sur lequel cette plante poussait à profusion (d'après le fockloriste Ecossais Robert Kirk) En Ecosse les chênes comme celui des membres du Clan Hay etaient associer a pleins de charmes et légendes. Un rameau de gui, coupé par un Druide du clan Hay la veille de Samhain, avec un poignard neuf, après qu’on avait fait trois fois le tour de l’arbre dans le sens des aiguilles d'une montre. (Déosil) et qu’on avait prononcé une certaine incantation, (Je ne la connais pas, celle des Hay, mais elle doit étre proche de la mienne?) L'usage du Gui pour la protection était autrefois pour le clan Hay un charme très sûr contre toute magie ou sorcellerie des Druides des clans adverses, et s'était aussi une protection infaillible un jour de bataille.

     

     

    Le rôle du Gui : 

    Le Gui nourrissant de la sève de l’arbre qui le porte, le gui, nous montre que la solidarité est la chose la plus importante et que nous somme tous ici sur terre les membre d'une très grande chaine que se soit l'homme, les animaux, les plantes ou les roches. Nous sommes tous attacher les uns des autres. Pour nous les Druides il existe un équilibre dans la Nature que l'on se doit de ne pas rompre et de respecter. Car tous ce qui existe fait partie de la Déesse et donc a en sons essence une partie du Keugant (l'état divin).

    Le Gui sacré, Qui est une plante a la fois lunaire et solaire, doit être coupé avec un métal digne de lui, intact de la l'image des faucilles d’or, mais comme je l'ai dit l'or est un métale mou qui ne peut pas être affuté et le poignard neuf donc des Druide du Clan Hay s'était un Sgian Dubh (soit en Gaelique Ecossais: "poignard noir" qui se porte dans la chaussette droite quand on est en kilt). Les Druides de ma tradition parfois pratique en Kilt, c'est la un héritage de l'époque des Clans en Ecosse. Ce poignard comme le Gui . Sont reçu sur un voile blanc immaculé, signe de pureté et du Gwenved (état émotionnel et spirituel du Druide).

    Quand la Fleur du Gui est féconder par le Vent les abeilles, ou les fourmis (symbole Divin) le Fruit blanc apparais avec sa belle forme ronde et blanche pleine de promesse pour nous les Druides, c'est un symbole Druidique de fertilité (pour les couples) et d'abondance (pour la terre et le clan) le fruit ne tombe pas ou très peu de plus la germination est difficile. C’est un oiseau qui va assurer la dissémination de l’espèce ; lorsque la nourriture devient rare, tous les fruits d’automne les oiseaux qui résistent aux rigueurs de l’hiver, avalent les baies entières ensuite c'est la digestion qui va levée la dormance de la graine qui ensuite va étre propager sur les autres arbres par les déjections. Les fientes sont faitent sur les branches , c'est comme ça que les graines germent ensuite. Ce mode de propagation par les oiseaux dans le ciel sans jamais toucher le sol et pour les Druides un signe des qualités divines du Gui.

    L’escalade par le Druide d'un Arbre sur lequel se fait la cueillette du Gui est une montée au ciel symbolique du Druide (magie sympathique et rituellique).

    Mais le gui est aussi le Rameau d’or. cueilli en Décembre, par le froid et les gelées il a cette teinte dorée très caractéristique du de soleil hivernal qu’il aura pleinement lors de notre fête de Yule, Fête Druidique de la renaissance du Dieu Soleil Lugh.

    Cueillir et conserver le gui, c’est retrouver sa force de vie pour soit même et le Clan (Famille) c’est se protéger contre les aléa de ce monde et contre les énergies négatives projeter par les personnes toxiques (voir contre leur magies). Le Gui a des Vertus magique qui protègent des incendies, de la foudre, des maléfices ; sa branche suspendue au-dessus de la porte des écuries et des étables protégeant les animaux, suspendue dans le coeur du foyer (le salon) c'est ses habitants qui se trouve sous sa protection..

    Les Branches du Gui ont quand même une forme particulières quand on les regarde de très près les tiges sont parfois cassantes quand elles sont vertes et de section cylindrique mais le bois est très dur c'est pour cette raison qui faut avoir une bonne serpe pour le cueillir.

     

     

    Les vertus du Gui : 

    Ses vertus sont celles de la guérison et de la purification "spirituelle".

    Le Gui est Masculin associer au Soleil et a l'air

    Divinités associer au Gui sont Apollon, Cernunnos, Odin, Freya, Frigg, Vénus, et Loki

    Ne jamais oublier qu'il est Toxique à fortes doses, toujours se référer à un spécialiste avant tout usage thérapeutique.

    Les feuilles et les jeunes tiges ont des propriétés vasodilatatrices, hypotensives et diurétiques actives dans l'athérosclérose, l'hypertension et les symptômes de la ménopause.

    Petit rappel : toujours se référer à un spécialiste avant usage thérapeutique, le Gui est toxique à fortes doses.

     

    Infusion : 

    Une ou deux pincées de feuilles coupées pour une tasse, faire infuser dans de l’eau bouillante pendant 10 minutes. 2 tasses par jour entre les repas.

     

     

    Macération vineuse : 

    30g à 40g de feuilles macérées dans 1L de vin blanc, un verre par jour.

    Potion :

    0,50g d’extrait aqueux de Gui et 200g de sirop simple, de 4 à 8 cuillerées par jour.

    Le Gui peut également s'utiliser en usage externe pour tout ce qui est de l'ordre des pertes blanches, névrites, sciatiques et algies rhumatisales.

     

     

    Décoction : 

    Une poignée de feuilles de Gui pour 1 litre d’eau à laisser bouillir pendant 15 minutes, à utiliser sous formes d’injections vaginales (pour les pertes blanches), de cataplasmes (pour les algies rhumatismales, névrites et sciatiques).

    Les Anciens Celtes considéraient le gui comme une panacée et leurs descendants des campagnes l’emploient encore pour le traitement de diverses maladies ; même Phytotérapeutes l’utilise comme antispasmodique, cardiotonique hypotensive, et reconnaît aux guis d’aubépine, ou le peuplier des vertus anti-cancéreuses et homéopathiques.

     

     

    L'histoire de la serpe d'or et de la cueillette du Gui: 

    Nous n’avons aucune certitude sur un quelconque rituel de la serpe d’or hors mit les sources des auteurs latins. Mais la cérémonie de la serpe d'or (un rituel moderne de purification) est importante chez certains druides moderne, et peut être recrée, mais toutefois il semblerais que les serpes des anciens druides aient été en Bronze est non en or, en effet l'or ne s'affute pas (métal trop mou) et les sources sur la serpe d'or sont Romaines et écrit a une époque ou les romain ne connaissaient pas encore le Bronze (les celtes étaient plus avancer niveau métallurgie et travail des métaux) de nos jours les serpe de druide sont en général en acier. (j'en ais une belle en acier très dur, et utile pour couper les branches dures des grosses boules de gui) mais on peut trouver dans le commerce de belles répliques de serpes druidiques en acier plaquer d'Or (super jolie). j'ai été un peu déçu il y a une 15 aine d'année quand j'ai commencer a pratiquer le druidisme. Je pensais trouver des serpes d'or chez tout les druides. Le druide avec une serpe en or c'est un peux l'image mythique que l'on a tous en tête quand on pense aux druides.

    Et le gui qui pousse sur le chêne il semblerais aussi que se soit une chose très rare et donc sacré car on ne trouve jamais de gui sur cet arbre. On connait bien la signification sacrée du Chêne (arbre du savoir et du sacré) et du Gui (plante des Dieux et de la guérison) mais on peut associer les deux au traver du druide, bien sur On le trouve le plus souvent sur des arbres, comme des Saules, des Frênes, des Peupliers, des Arbres fruitiers, ou même parfois des Noisetiers ou des Chataigniers. Pour le chêne il pousse sur les vieux arbres dont l’écroses est abimé par le temps, la plus, le vent, la maladie auront réduit sa tenneur en Tanin favorisant et facilitant l’implantation du Gui sur ses branches et ses rameaux. 

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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  • Le Kenning, le Bardit et Allitérations:


    Une expréssion qu'a utiliser Tacite quand il a décrit les peuples "barbares" et qui est en usage dans le Druidisme pour désigner une prière sous forme de chant. Le Bardit.


    "-Ils ont aussi de ces chants qu’ils entonnent – c’est ce qu’ils appellent le bardit – pour enflammer leur courage, et dont les accents mêmes leur font augurer l’issue du combat qu’ils vont engager [...]". — (Tacite, Germania, ch.III, édition Les belles Lettres)


    Ou a la description l'écrivant Eugène Sue sur le souvenir d'un chant de sa mère:


    "-Je songe au vieux bardit que ma mère me chantait pour m’endormir quand j’étais petite". — (Eugène Sue) - Les Mystères du peuple, Tome IV, Chapitre II.)


    Marie-Joseph Sue dit Eugène Sue, né le 26 janvier 1804 à Paris et mort en exil le 3 août 1857 à Annecy-le-Vieux, est un écrivain français. Il est principalement connu pour deux de ses romans-feuilletons à caractère social : Les Mystères de Paris et Le Juif errant.



    Les bardes gaulois n’ont laissé qu’un nom vaguement célèbre, mais point de monumens. Les bardes chantaient dans nos forêts comme les homérides sur les rives de la Grèce et de l’Ionie ; mais leurs chants sont morts avec la nationalité gauloise, l’épée romaine a coupé les vieilles forêts et moissonné la vieille poésie de la Gaule. Si l’Asie eût conquis la Grèce, aurions-nous les chants d’Homère ?
    Dénués de monumens, réduits à quelques indications éparses dans les auteurs grecs et latins, tâchons de suppléer à ce qui nous manque, de compléter ce qui nous a été laissé.
    Nous avons deux moyens de nous faire une idée de cette poésie gauloise, maintenant perdue :
    Rapprocher et comparer soigneusement les passages dans lesquels les auteurs anciens font mention de nos bardes ;
    Étudier l’institution des bardes chez d’autres nations d’origine celtique, au sein desquelles cette institution s’est conservée plus long-temps que dans la Gaule. On sait que les Gallois, reste des anciens Bretons d’Angleterre, les Irlandais, les montagnards d’Ecosse, ou Gaëls, sont de race et de langue celtiques, comme l'étaient les anciens Gaulois. Ces trois peuples ont eu des bardes jusqu’à une époque récente. Nous examinerons ce qu’ont été ces bardes.
    Enfin nous chercherons si l’institution et la poésie des bardes ont laissé quelque empreinte sur notre littérature ou quelque vestige dans notre pays.
    Bien que les anciens nous apprennent peu de chose sur la poésie des bardes, ils nous en disent assez pour nous révéler trois genres distincts dans cette poésie :

    Les trois types de poésie sacrées:
    La poésie sacerdotale.
    La poésie guerrière.
    La poésie satirique.


    Les bardes étaient avec les druides dans un rapport trop étroit pour rester étrangers à la poésie mythique, par laquelle ceux-ci transmettaient leurs enseignemens. Strabon indique ce rapport des bardes avec les druides, en ces termes : « les trois classes les plus honorées de la nation gauloise, sont les bardes, les druides et les devins. » En plaçant ainsi les bardes auprès des druides, Strabon montre assez que là, comme partout ailleurs, la poésie à son origine a été associée à la religion.
    Remarquons aussi le rapport des bardes aux devins ou prophètes ; le caractère prophétique est un caractère essentiel de la poésie des bardes sur lequel nous reviendrons.
    Outre les bardes classés par Strabon avec les druides et les devins, il y avait chez les Gaulois des bardes guerriers ; outre cette poésie sacerdotale, il y avait une poésie belliqueuse. C’est ce qu’attestent Elien, Ammien Marcellin, Festus et cette belle apostrophe de Lucain : « O vous qui envoyez à l’immortalité les noms et les âmes de ceux qui sont morts vaillamment, bardes, vous avez fait entendre des chants nombreux. »


    Le mot nombreux (plurima) prouve qu’à la connaissance de Lucain, cette portion martiale de la poésie des bardes était considérable.
    Lucain est loin de traiter les chants des bardes avec ce mépris dont les Romains étaient prodigues pour tout ce qui venait des peuples barbares. Le Celtibère Lucain paraît avoir eu une certaine sympathie pour la poésie gauloise ; les traditions druidiques ne lui étaient pas entièrement étrangères, et il semble s’en être une fois inspiré dans sa description de la forêt de Marseille.
    « C’était un bois sacré inviolé depuis des siècles ; des rameaux entrelacés enveloppaient l’air ténébreux et les froides ombres de ces profondeurs sans soleil. Les Pans agrestes, les Sylvains rois des forêts, les nymphes, n’habitaient pas ce lieu. Il était consacré à des dieux et à des rites barbares ; des autels s’y élevaient pour d’effroyables holocaustes ; chaque arbre avait été lavé de sang humain. Là, si l’antiquité qui vit les dieux mérite quelque créance, les oiseaux craignent de se poser sur les rameaux, les bêtes sauvages de se coucher dans les fourrés ; jamais le vent ne descendit sur ces forêts, ni la foudre que secouent les noires nuées ; les arbres immobiles et muets recèlent une horreur étrange ; une eau noire ruisselle de mille fontaines ; des troncs informes et taillés sans arts sont les tristes simulacres des dieux ; leur difformité même, et la pâleur du bois pourri, épouvantent ; on redoute ces dieux dont les figures sont inconnues ; on tremble devant eux, d’autant plus qu’on les ignore.
    « La tradition raconte que souvent la terre s’ébranle et les profondes cavernes mugissent ; que les ifs se prosternent et se relèvent soudain ; que la forêt, sans se consumer, resplendit des lueurs d’une incendie ; que des dragons se glissent à l’entour des rameaux qu’ils embrassent. La religion de ces peuples n’ose approcher de ce bois ; ils l’ont cédé à leurs divinités. Lorsque Phœbus est au somment de sa course, ou que la sombre nuit remplit le ciel, le prêtre lui-même pénètre en tremblant sous ces ombrages : il a peur d’y rencontrer son dieu. »


    Plusieurs traits de cette description ont un caractère lugubre et fantastique, inconnu à la poésie romaine. On y reconnaît un génie plus sombre, plus barbare, et quelques traits qui semblent empruntés aux superstitions gauloises. C’est un écho de la poésie druidique dans l’imagination de Lucain.
    Revenons à nos bardes.


    Les Bardes ne composaient pas seulement des hymnes religieux et des hymnes guerriers, ils composaient aussi des chants satiriques,
    Diodore de Sicile dit positivement qu’ils louent les uns et raillent les autres. L’épigramme est aussi ancienne que le panégyrique ; à toutes les époques, il y a la poésie qui raille en face de la poésie qui loue. Momus figure, dans l’Olympe antique, et Loki, dans l’Olympe Scandinave ; le même siècle vit naître l’Iliade et le Margitès. Les chants exaltés des troubadours furent contemporains des sirventes moqueurs.
    Mais rien ne correspond plus exactement aux trois genres de la poésie gauloise que les trois sortes de poésie dont les scaldes de la Scandinavie fournissent des exemples.
    En effet, l’Edda contient des poésies mythologiques et cosmogoniques, dont les auteurs furent ou des scaldes prêtres ou des scaldes affiliés aux prêtres de la nation, écrivant sous une influence religieuse et sacerdotale. On possède en outre des chants nombreux de scaldes guerriers ; ces chants sont analogues aux chants belliqueux mentionnés par Lucain. Enfin, les sagas Scandinaves renferment une foule de chants satiriques ; ceux-ci ont même un nom particulier (nidungr visu).
    D’après cette corrélation de divers genres de la poésie des Lardes avec ceux que présente la poésie des scaldes, on peut, jusqu’à un certain point, se former une idée des monumens de la première qui ont péri, par les monumens de la seconde qui subsistent.


    On est d’autant plus autorisé à faire ce rapprochement, qu’on trouve chez des bardes gallois du VIe siècle certaines images qui semblent empruntées aux scaldes.Le barde Aneurim a composé un chant où se trouvent ces mots : « Il a rassasié les aigles noirs, il a apprêté un festin aux oiseaux de proie. »

    N’est-ce pas le refrain favori des scaldes, que le chantre des Martyrs a éloquemment rappelé dans le bardit de son admirable bataille des Francs ?

    N’est-ce pas comme si on entendait Ragnar-Lodbrok s’écrier au milieu des serpents auxquels on l’a livré. « Nous avons apprêté un festin abondant aux corbeaux, nous avons rassasié les oiseaux de proie. » Le barde ajoute : « La chair était préparée pour les loups plutôt que pour le banquet nuptial. » N’est-ce pas cette étrange association d’images de sang et de volupté qui faisait dire à Ragnar : « Quand j’étais au milieu des lances, j’éprouvais une aussi grande joie que si j’avais serré dans mes bras une jeune fille éclatante de beauté ? «Le barde et le scalde ne tiennent-ils pas ici le même langage ?


    Voilà pour la ressemblance ; quant aux différences de caractère qui distinguent la poésie germanique de la poésie celtique, on les appréciera par les fragmens que je citerai de cette dernière. Il paraît qu’il arriva aux bardes gaulois ce qui arrive en général aux organes de la poésie primitive ; ils déchurent de la situation élevée qu’ils occupaient d’abord à côté des druides ; ils tombèrent dans une position inférieure et précaire, dans la dépendance et sous le patronage des chefs des tribus gauloises. Cette situation sociale est d’autant plus à remarquer, qu’elle se reproduit avec des analogies frappantes partout où les bardes ont subsisté : dans le pays de Galles, en Irlande et en Ecosse.Une anecdote, rapportée par Athénée, d’après Possidonius, qui visita la Gaule, montre ce que cette relation des bardes et des chefs gaulois était devenue environ cinquante ans avant la conquête de César.A cette époque, c’était l’usage parmi les chefs gaulois de rassembler dans les festins un grand nombre de bardes, et la munificence à leur égard était une vertu que leurs louanges, comme on va le voir, ne manquaient pas d’exalter. Luerius ou Luernius, roi des Arvernes, passait pour le plus magnifique des rois de la Gaule ; il était la providence des bardes et leur héros. « Un jour, dit Possidonius, qu’il avait donné un grand repas, un certain poète barbare, s’étant attardé, trouva Luerius qui partait ; alors allant à la rencontre de Luerius avec des chants, il se mit à exalter le mérite du chef et à déplorer son propre retard. Luerius charmé demanda une bourse d’or et la jeta au poète, tandis qu’il courait à côté du char. Le poète, l’ayant ramassée, recommença ses hymnes, disant : « Les vestiges de ton char sur la terre font germer l’or et les bienfaits. »L’attitude du barde, courant auprès des roues du char, à peu près comme les mendians qui suivent en chantant une chaise de poste à la montée, et remerciant par des louanges outrées de la bourse qu’on a bien voulu lui jeter ; cette attitude n’offre rien de fort élevé ; on y sent la dégradation où étaient déjà tombés, si ce n’est tous les bardes, au moins un certain nombre d’entre eux ; ces bardes, dont l’emploi primitif était d’enseigner la puissance des dieux, de donner l’immortalité aux braves, ou de prophétiser l’avenir.Possidonius dit encore : « Quand les chefs vont en guerre, ils mènent avec eux une suite de gens qu’on appelle parasites. Ces gens, qui mangent à la table de leur patron, chantent ses louanges, non-seulement au peuple qui se rassemble autour d’eux, mais encore à tous ceux qui veulent bien les entendre en particulier. » 
    Voilà une véritable dépendance personnelle, une sorte de domesticité, de vassalité, à laquelle sont réduits ces bardes attachés à la personne du chef.On voit donc que les chefs gaulois avaient des bardes attachés à leur personne, les suivant partout, enflammant leur valeur pendant le combat, et la célébrant après.



    Exemple de Bardit de Lugh et Keridwen :
    Bardit de Keridwen et Lugh réunis

    « -O Keridwen,
    Fais de nous des enfants de la Poésie
    Poésie fille de Réflexion
    Réflexion fille de Méditation
    Méditation fille de Science
    Science fille de Recherche
    Recherche fille de Connaissance
    Connaissance fille de l'Intelligence
    Intelligence fille de Compréhension
    Compréhension fille de Sagesse
    Sagesse fille des trois dieux Macha
    O Keridwen ! Awen!
    O Keridwen,
    Accorde-nous le goût de la recherche
    Avec le goût de la recherche la poésie
    Avec la poésie l'ardeur
    Avec l'ardeur la solidité
    O Lugh,
    Par où on mesure le vrai
    Par quoi on apprend la vérité
    En quoi le mensonge s'engloutit. Awen!

    O Lugh, O Keridwen,
    Bélisama la très brillante triple déesse
    Protégez_nous aujourd'hui
    Protégez le savant et ses livres
    Protégez l'artiste et ses oeuvres
    Protégez l'artisan et ses outils
    Sans oublier notre bétail
    Pour qu'en nous quittant dans votre gloire
    Vous nous laissez
    Comme vous nous avez trouvé à l'aurore. Awen! »


    Le bardit porte d'autre nom, comme les galdar ou le Vardhlokkur (c'est aussi des synonymes)


    Le Kenning et l'allitération et un art poétique de crée des images :
    Un kenning est une expression utilisée à la place d'un terme pour décrire un aspect de ce terme. Les Kennings ne sont pas des surnoms, dont on peut se servir. Pensez à la différence entre une phrase descriptive et un suurnom, par exemple la Déesse Freya est aussi appelée Horn, Syr, et Mardoll, ce sont des noms alternatifs. L'un des kennings de Freya on a « Reine des Valkyries », « Reine des Elfes », « Monteuse de Sanglier », « Patronne des Chats », ou « Fille de Njörd ». 
    Ce sont des descriptifs qui indiquent l'identité de Freya, ouo des aspects de son caractère. On a les même pour la Déesse Morrigù « Reine des ombres », « Tueuse des morts », « Dompteuse de Géant » ou « Reine des ténèbres ». 
    Les anciens Bardes, Skalds et Filidh passaient un temps fou a concevoir des Kennings pour invoquer les dieux ou exalté la grandeur avant un combat ou une cérémonie. 
    C'est en Islande que cette art a le plus longtemps prospérer. La poésie Islandaise était très complexe et il y avait différentes formes de rimes et de rythmes pour indiquer le thème, la forme, et l'usage.
    Un poème d'amour. Un poème de louange avait une certaine forme et un poème d'exaltation guerrière une autre Les chansons dans les Sagas avaient encore une forme différente. 
    Mais l'allitération est une technique simple que l'on peut tous facilement reproduire pour nos rituels personnels quand on écrit pour nos divinités personnelles ou les ancêtres. Il s'agit de la répétition d'un son. C'est a vous de choisir le son que vous répétez, l'allitération consonantique est la plus fréquente. Elle concerne la première lettre de chaque syllabe ou de chaque mot d'un ensemble de phrase ou de vers. 
    Par exemple « Les Baleines se baignent dans la baie » ou « le Prince a de la peine, mais bois de la bière en l'honneur de sa Reine, ou sa propre bedaine, soignée et pleine par la bière qui éloigne le chagrin» 
    Ici on a la répétition du son « B » et « -aine/-eine»
    Si vous ajoutez a votre rituel des kennings, des surnoms et des allitérations, vous en augmenterez la beauté et cette art Bardique ancien ressurgira le temps d'une célébration avec des amis ou en famille.
    N'importe quelles paroles peuvent convenir (éviter les mots grossier, fait un kenning pour parler de chose qui vous mette en colère ou des personnes ou événement qui on été dures par exemple j'utilise dans mes rituels les Kennings « les fils de Loki » ou « les mordeurs de la mort » quand je veux parler des personnes qui m'on fait du mal par le passer.
    Le sentiment de sacré et le sens de la formalité est ce qui sépare le profane du sacré. 
    Et l'inspiration aussi. 



    sources:
    https://fr.wikisource.org/wiki/Des_bardes_chez_les_Gaulois_et_chez_les_autr…
    https://fr.wiktionary.org/wiki/bardit


    le livre « Guide pratique de l'Asatru » Patricia M Lafayllve et le livre « L'Edda Poétique » de Régis Boyer. 


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  • Le Pervers narcissique:

     

    Le Pervers Narcissique1 / Il se présente comme « l’âme sœur » : tel un chevalier sur son cheval blanc, le pervers narcissique semble correspondre en tout point à l’idéal de sa victime. Il partage les mêmes valeurs, les mêmes objectifs de vie, la même philosophie, les mêmes goûts. Il est admiratif de tout ce que sa cible fait, il aime son intelligence, sa vivacité d’esprit, son ambition, son honnêteté et sa sincérité. Il semble serviable, généreux, digne de confiance. Mais tout ceci est en fait FAUX ! Juste après avoir vu l’engagement de sa victime dans la relation, le pervers narcissique tombe le masque et là, le chevalier blanc se métamorphose en un vilain crapaud. La victime se rend alors compte qu’elle a été bernée, exploitée, trompée. Bref, le pervers narcissique est une vraie fraude. La victime est tombée amoureuse de ses propres rêves, le prince charmant du début n’a jamais existé …

     

    2 / Le double visage : le pervers narcissique a deux visages. Un pour vous, la victime, et l’autre pour l’extérieur. La victime est la seule à voir le vrai visage du démon. La première fois qu’elle le voit, c’est quand le PN sent que le moment est venu de tomber le masque. La victime est amoureuse de lui, ou elle est suffisamment prise dans sa toile pour qu’il puisse relâcher la pression. Il passe d’un masque à l’autre à la vitesse de l’éclair, d’une minute à l’autre en fonction des circonstances. Il utilisera cette capacité de transformation pour faire passer sa victime pour folle par exemple. Etant donné qu’elle est la seule à connaître son mauvais côté, et qu’il passe pour un ange auprès des autres, personne ne croira la victime quand elle livrera sa vérité.

     

    3 / Le mensonge pathologique : toujours très convaincant et trompeur à souhait, le pervers narcissique est un menteur pathologique. Il créé des diversions, diffuse des demi-vérités, il bluffe ou encore menace sa victime quand elle le questionne. Il nie les évidences et se contredit lui-même. Il ment tout le temps, pour tout, même pour les plus petites choses. Il ment sur les émotions qu’il ressent (il n’en ressent aucune en réalité), il ment sur l’amour qu’il ressent, sur ses regrets (il n’en a aucun, jamais), sur le changement qu’il va opérer. Tout ce qu’il est n’est que mensonge. Ses personnalités sont des mensonges. C’est le mensonge incarné.

     

    4 / Le partenaire le plus déloyal qui soit / le saboteur : le pervers narcissique est d’accord avec tout ce que vous dites puis fait tout le contraire de ce qui était prévu. Qu’il s’agisse de mariage, d’accords pour la garde des enfants, d’un simple échange social, tout ce qui a été conclu sera balayé d’un revers de la main. Il retournera ensuite la situation contre vous en vous accusant d’être la personne malhonnête qui a brisé le contrat. Le pervers narcissique adore se faire passer pour la victime.

     

    Le Pervers Narcissique

    5 / La poudre aux yeux : il grimpe les échelons de la société à coups de couteau dans le dos des personnes qui croisent son chemin et n’a aucune limite dans son ambition. Sa famille n’est qu’une belle vitrine de son succès. Le pervers narcissique aime la poudre aux yeux. Il est TOUJOURS intelligent, charismatique et très éloquent dans son domaine d’activité mais très souvent, il exagère ses compétences et ses références professionnelles. Il utilise la manipulation pour asseoir son pouvoir sur les autres d’une main de fer. Il exploite ses proies dans le seul but d’atteindre ses objectifs, qui varient en fonction des opportunités. Ce sont les autres qui portent le poids de ses échecs, qu’il s’agisse de ses amis ou de ses collègues. Le pervers narcissique est toujours paranoïaque et s’éclipse rapidement si jamais les choses tournent mal. Il n’assume JAMAIS les conséquences de ses actes et se contente de DISPARAÎTRE .

     

    6 / La sexualité déviante : le pervers narcissique est souvent un hyper-sexuel ou asexuel ou encore une alternance des deux. Sa sexualité présente presque toujours un côté déviant. Dû au climat incestuel dans lequel ils ont grandi et parce qu’ils n’ont aucune empathie, aucun respect des limites, d’une manière plus générale, les PN considèrent tout le monde comme une source de gratification narcissique potentielle quand ils sont dans une phase prédatrice. Étant donné qu’ils s’ennuient facilement ils sont des infidèles notoires, prennent des risques (pas de protection) etc.

     

    7 / La victimisation permanente : le PN blâme toujours les autres pour ses propres fautes. C’est un maître de l’identification projective. C’est lui qui est victime de sa victime. Tout ce qu’il lui fait subir est systématiquement inversé et reproché à la victime.

     

    8 / La violence : le plus souvent, la violence du PN est psychologique. Il humilie, blesse, dénigre, critique en permanence, ouvertement ou sans en avoir l’air. Tout est bon pour rabaisser sa victime et se ré-hausser à ses dépends. Le PN peut également passer à la violence physique, ce qui est la prise de contrôle ultime sur sa victime. Généralement, il en arrive là quand elle menace de le quitter ou qu’elle est trop proche de son horrible vérité. Sur le point d’être démasqué, le pervers narcissique doit faire monter la pression d’un cran. Une fois sûr que sa victime a compris qui il était et a l’intention de le dénoncer à leur entourage, le PN peut véritablement devenir imprévisible et se transformer en harceleur ou encore en meurtrier selon ce qu’il a à perdre. Cependant, ils évitent ce genre d’extrémités qui ne va pas dans le sens de leur « masque social ».

     

    9 / Le contrôle et la manipulation : le PN dresse les uns contre les autres, il divise pour mieux régner. Il ne présente pas ses proies à ses « suiveurs », c’est le roi du cloisonnement, pour que ses mensonges ne puissent pas être repérés. De même, il fera en sorte de ne pas réunir des victimes dans la même pièce. Il contrôle sa victime en se montrant maladivement jaloux et en l’isolant petit à petit de toutes ses connaissances. Il la met sous dépendance totale, y compris financièrement pour qu’elle devienne sa prisonnière. C’est un harceleur-né qui ira jusqu’à retourner la famille de sa victime contre elle pour être certain qu’elle ne voudra jamais le quitter. Il n’hésite pas à s’approprier les revenus de sa victime (ou de ses victimes) car le PN est un maniaque de l’argent, un autre moyen de contrôle d’autrui.

     

    10 / La froideur émotionnelle et l’absence totale d’empathie : les pervers narcissiques sont très froids émotionnellement, ils ne ressentent rien au niveau du cœur. Les émotions sont uniquement perçues d’un point de vue intellectuel et ne servent qu’à manipuler les cibles. Les PN sont incapables de se mettre à la place de leurs victimes. De fait, ils ne peuvent pas éprouver de remords, d’ailleurs ça ne leur traverse même pas l’esprit. Dans leur monde, ils sont les plus forts, leurs victimes sont des objets faibles qui méritent d’être exploités et abusés. Quand un pervers narcissique dit qu’il aime, c’est pour mieux préparer la suite : la tromperie et la trahison de la victime pour ensuite se nourrir de sa détresse.

     

    11 / La prise excessive de risques : le pervers narcissique a un faible contrôle de ses pulsions. Il est donc amené à prendre des risques parfois avec sa vie, la vôtre, vos économies, etc. Il peut également exprimer cette prise de risque en ayant de multiples partenaires sexuels sans protection. Ceci doit être un signal d’alarme fort pour quitter la relation. Les pervers narcissiques sont totalement inconscients et irresponsables (pas d’un point de vue légal). Ils ruinent leurs victimes sans le moindre remords. Ils vous mettront en danger sans sourciller. Il se peut également que cet aspect de leur personnalité vous soit caché mais il existe toujours.

     

    12 / L’arrogance : le PN aime exhiber ses « jouets », à savoir sa femme, ses enfants, ses biens matériels, ses diplômes, son savoir, sa culture … bref tout ce qui peut lui permettre de se mettre en avant en société. Il ne cherche que l’admiration, l’attention, la flatterie, il en a un besoin compulsif. La seule raison d’exister de toutes les personnes qui l’entourent est le fait qu’elles le mettent en valeur. Quand elles ne remplissent plus leur rôle, elles sont jetées car ce sont des objets remplaçables.

     

    13 / Le sadisme : le pervers narcissique dans toute sa splendeur a besoin de la souffrance de sa victime pour expulser la sienne. Il ressent une vraie jouissance à la voir se démener pour faire fonctionner la relation, il adore la voir demander pardon alors que c’est elle qui a été blessée, il exulte de voir ses larmes, sa détresse. Son but ultime et non avoué est de la pousser au suicide ou à l’internement. Cela signerait sa toute-puissance, son droit de vie et de mort psychique sur elle. Les PN sont cruels, sans pitié. Quand ils reviennent après avoir abandonné une de leurs proies, c’est pour le plaisir de susciter son espoir puis de la décevoir de nouveau et ainsi de suite.

     

    14 / Les colères soudaines : on peut plus parler de crises de « rage » que de colère. Elles sont totalement disproportionnées et interviennent quand le PN n’a pas sa dose d’attention, de contrôle et/ou de soumission. Ce qu’il recherche, c’est juste de l’attention, qu’elle soit positive ou négative, comme un enfant qui fait un caprice. S’il doit se montrer plus cruel, insulter sa victime ou l’intimider, il le fera.

     

    15 / La séduction permanente : la séduction est l’arme fatale des pervers narcissiques. Ce sont de beaux parleurs et ils sont souvent charmants. Cette séduction n’est jamais à double sens puisque le PN n’est jamais sous le charme de sa victime. Il a un objectif en tête et c’est pour cela qu’il aborde puis séduit et enfin dépouille la cible. Ceci, sans le moindre sentiment, le moindre état d’âme. La victime, elle, est totalement prise dans les filets de cet individu. Elle est comme hypnotisée et ne voit que du feu jusqu’à ce que le masque tombe. Le PN utilise la séduction tout au long de la relation pour empêcher la victime de partir tant qu’il en a besoin. Cette séduction est un venin à distillation lente mais sûre, qui met beaucoup de temps à être éliminé par l’organisme hôte.

     

    16 / La paranoïa : à force de berner tout le monde, les pervers narcissiques se constituent un solide réseau de victimes qui peuvent à un moment, vouloir se venger. A cause de cela, les PN sont toujours dans la paranoïa, ils pensent être enviés, jalousés, manipulés, etc. Tout ce qu’ils sont au fond d’eux est projeté sur les autres en négatif. Il y a certainement une part de vérité et il y a fort à parier qu’avec tous les cadavres disséminés sur leur chemin, tôt ou tard, leur paranoïa sera justifiée. Les PN ont également tendance à se montrer hautement suspicieux de leur partenaire, l’accusant d’être infidèle ou de leur vouloir du mal. Ils peuvent du coup, mettre fin brutalement à une relation ou se montrer dangereux en prévention d’une agression même fictive.

     

    17 / L’usurpation de personnalité : c’est une expression qui vient pour désigner la plus grande arnaque du pervers narcissique. Il s’accapare les qualités de sa victime, ses succès, tout ce qui fait d’elle une belle personne et lui transfuse de force ses propres défauts. Ainsi, la victime est transformée en marionnette, en personnage de bande dessinée dont le scénariste est le pervers narcissique. Psychiquement, la victime bascule dans une réalité alternative, celle du bourreau, dans laquelle elle est vidée de sa substance identitaire pour devenir un objet modelé par le pervers.

     

    18 / La fausse dénonciation de la malveillance : les pervers narcissiques adorent se faire passerLe Pervers Narcissique pour les gardiens de l’ordre et de la morale ! Régulièrement, ils souligneront combien les autres sont mauvais, combien le monde est hostile et combien la victime a de la chance d’être tombée sur une personne avec des valeurs morales tellement marquées. Il s’agit d’un grossier mensonge totalement hypocrite, prononcé par le pire des personnages qui soit. Lui qui n’hésite pas à tromper, trahir, corrompre, abuser autrui se présente comme un saint.

     

    19 / L’avertissement caché : tous les PN, dès le début de la relation, envoient des messages codés à leurs victimes pour les avertir de ce qu’ils ont l’intention de faire. Il ne faut pas les ignorer, c’est le masque qui glisse. Il peut s’agir de phrases comme « tu devrais te méfier de moi » ou encore « je ne suis pas digne de confiance ». Eh bien, c’est la vérité.

     

    20 / La fausse repentance : « je vais changer », « je regrette », « je t’aime, pardonne-moi », etc. Retour au point sur le « mensonge pathologique ». Le pervers narcissique n’est jamais sincère et il ne se remet jamais en question. Donc, quand il sort de telles paroles, il ne faut rien croire. Ce ne sont que des mots creux visant à retenir la victime et à semer le doute dans son esprit. N’oublions pas que c’est un sadique qui adore créer de l’espoir pour mieux le descendre en flammes et briser les cœurs trop tendres.

     

    Source :  https://www.linvisible.fr/probl%C3%A8mes-psychologique/

     

    Voici des vidéos à voir absolument, les fuir à tout prix. Ces personnes sont destructrices et quoi qu'elles dissent où pensent ce ne sont pas vos amis. 

     


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  • Le quart de l’Eté, en Français : 

    Le quart d'été, souvent appelé Lughnasadh ou Lammas, est le premier des trois célébrations des récoltes. Les mois d'été où la nourriture est rare en raison de la chaleur touchent à leur fin.

    Et que la générosité des récoltes d'automne est un moment de fête. C'est aussi une époque où de nombreuses cultures organiseraient un festival, contenant souvent des jeux de force et d'adresse.

    En tant que gardiens du foyer, pendant ce grand jour, nous honorons la flamme de l'abondance. Pendant cette période de la célébration du Quart de l’Eté, nous nous tournons vers l'abondance que la saison nous offre.  C’est un pour se ressourcer et aussi un moment pour ce recentrer sur nos objectifs. Pour beaucoup d'entre nous, nous sommes en mesure de

    de nous concentrer sur les nouveaux départs que nous apporte l'année scolaire. Pour d'autres, c'est le moment ou les choses que nous avons travaillé ou tendent souvent à se concrétiser, et notre travail peut être revitalisé par un renouvellement des ressources dont nous disposons maintenant. Concentrez-vous sur la flamme et pensez à l'abondance que vous avez développé dans votre vie, et comment vous pourriez l'appliquer au travail à venir.

     

    Alors que nous nous préparons à célébrer la saison de la première récolte, nous avons inclus dans le scénario du rituel quelques êtres Pan-Indo-Européens qui sont généralement associés à cette haute journée: déités de la première récolte (céréales et fruits d'été). Nous avons également noté la Vertu qui est au centre de cette Haute Journée (Courage).

    Comme avec les autres Scripts rituels de Hearth Keeper, n'hésitez pas à modifier, ajouter ou supprimer des parties pour les prières et rituels inclus pour répondre au mieux aux besoins et à l'orientation culturelle de votre foyer. Nous noterons quels éléments des scripts sont essentiels et ne doivent pas être supprimés, mais vous pouvez toujours les adapter pour mieux répondre à vos besoins. 

     

     

      

    Si vous faites ce rite tel qu'il est écrit, vous aurez besoin de:  

    • Offrandes pour (« noms » de divinités-ancêtres-esprits) :  

    • Les Divinités du foyer  

    • La Mère de la Terre 

    • les Ancêtres  

    • les Esprits de la nature  

    • les Brillants (ou Êtres Brillants)  

    • l'être de l'occasion  

    • la prière du sacrifice  

    • Une représentation pour le feu, le puits et l'arbre  

    • Un ensemble de divination  

    • Quelque chose à boire  

    • Une bougie ou une autre représentation pour la flamme de la saison  

     

    Prière d’ouverture : [Hearth Keeper Essential]  

    Je suis (nous sommes), [insérer le nom du foyer le cas échéant], un arbre dans le bosquet de Ár nDraíocht Féin. Comme un tronc qui se redresse, mes racines s’enlacent avec les arbres dans le bosquet et mes branches, fournir de l’ombre pour moi et (les membres de notre foyer). Le feu en moi (chacun de nous) est une étoile dans le ciel de l’esprit de l’ADF. 

      

    *Respiration* Je prends un moment pour rendre grâce pour la vie. 

    *Expiration* J’ai laissé partir mes frustrations. 

    *Respiration* Je sens l’air énergiser mon corps. 

    *Respiration* Je sens mon corps se détendre. 

      

    *Pause pour un moment au centre

      

    Je viens dans cet espace avec mon esprit libéré des soucis. 

    Je viens dans cet espace le cœur libre de tout souci. 

    Je viens dans cet espace pour adorer les Kindreds* et bâtir sur le travail que j’ai fait ici avant. 

      

    *en Français : « Parentés » 

      

    Le foyer et nos alliés :  

    Le foyer Né dans les eaux, allumé sur la terre, 

    Avec une colonne de fumée qui soutient les cieux, 

    Ce feu brûle au centre de tout 

    Que soit porter ma voix aux Esprits. 

      

    Allumé par la Grande Flamme, gardé par les compétences de la prudence. 

    Joignez-vous à notre foyer commun, que ces flammes soient une. 

      

    Gardiens sacrés de la Flamme, brillez en moi aujourd’hui. 

    Prenez ces paroles et ces actes ci-dessus, acceptez mes offrandes. 

    Purifie-moi, guide-moi, aide-moi à prier, 

    Remplis mon cœur d’espoir et d’amour, illumine mon chemin. 

    *faire une offrande

      

      

    La Terre Mère :  

    Un Enfant de la Terre appelle à la Mère. 

    Mère de la Terre, tu es ma fondation, mon lieu de sécurité et la source de ma force. 

    De toi est venue toute vie et à toi toute vie reviendra. 

    Je vous offre cette offrande avec gratitude et amour. 

    Mère de la Terre, accepte mon offrande. 

    *faire une offrande

      

    L’inspiration :  

    Que les pouvoirs de l’inspiration coulent à travers moi pour me donner la facilité de la parole et la légèreté du coeur. 

      

    Objectif et précédent [Hearth Keeper Essential] :  

    A ce moment là le soleil se déplace dans son cycle intemporel, moi aussi, [insérer le nom du foyer, le cas échéant], je me rassemble dans le même esprit encore un fois pour honorer les alliés de ma maison et de mon foyer, afin que je puisse être en harmonie avec la Clairière d’ADF et afin d’approfondir ma relation avec les esprits. Je viens maintenant sous la lumière du soleil, commencer une nouvelle saison de connexion et de communion avec les esprits, les autres foyers, et la Clairière d’ADF. Comme mes ancêtres l’ont fait avant, ainsi je le fais maintenant, ainsi que mes descendants qui le feront certainement dans l’avenir.

     

    Alors que la célébration de la première récolte commence, j'allume le feu de foyer et j'appelle les esprits de l’abondance. Que les graines que j'ai semé tout au long de l'année soient fructueuses. Puis-je avoir le courage de continue mon travail avec force.

     

      

    Le Centre Sacré :  

    Puits sacré, eaux si profondes. 

    Afin d’atteindre les royaumes inférieurs. 

    Apportez à ma vie les pouvoirs que vous accordez. 

    Création, Sagesse, Destin. 

    Par les pouvoirs du chaos, connectez-moi au royaume des Ancêtres. 

      

    Feu sacré, flammes si brillantes. 

    Afin d’atteindre les royaumes d’en haut. 

    Apportez à mes Dieux les paroles que je prie. 

    Honneur, Ghosti**, Piété. 

    Par les pouvoirs de l’ordre, connectez-moi au royaume des êtres Brillants. 

      

    Arbre sacré, pilier si grand. 

    Ils traversent les mondes, relient les portes. 

    Apportez au monde mes actions en ce jour. 

    La vérité, l’équité, l’honnêteté. 

    Reliant les pouvoirs au-dessus et au-dessous, on nous montre le royaume de la Famille de la Nature. 

      

    Centre Sacré des Mondes, Feu, Puits et Arbre. 

    Connecte-moi aux royaumes d’ici. 

    Avec le ciel en haut, et la terre autour, et dans les eaux profondes. 

    Ici, je rencontre les Kindreds*. 

      

    *en Français : « Parentés » 

    **en Français « Réciprocité » 

      

      

    Ouverture des portes :  

    Gardien sacré des chemins entre les mondes. 

    Joignez votre magie à la mienne alors que j'ouvre les portes entre les mondes. 

    Gardien des portes (ou « Portier »), que les portes soient ouvertes! 

      

    Inviter les trois Kindreds :  

    Esprits de la Nature, puis-je apprendre à marcher doucement à travers ce monde. 

    Puis-je m’efforcer de vous protéger ainsi que notre mère. 

    Puis-je me rappeler que même les plus petites choses qui nous aident à renouveler et restaurer notre monde. 

    Esprits de la Nature, je vous loue et vous invite à mon feu. 

    *faire une offrande

      

    Ancêtres du sang, je vous remercie pour les choix que vous avez faits pour me faire naître. Ancêtres de cœur, je vous remercie pour les dons et l’amour que vous avez apportés à ma vie. Ancêtres de l’esprit, je vous remercie pour le défi que vous m’apportez pour me faire grandir dans mon voyage. Ancêtres, je vous loue et vous invite à mon feu. 

    *faire une offrande

     

    Êtres Brillants, puis-je apprendre à marcher avec courage dans ce monde. 

    Puis-je m’efforcer au travail, que vous avez mis en face de moi . 

    Puis-je me souvenir des leçons que vous avez enseignées à travers les âges. 

    Êtres Brillants, je vous félicite et vous invite à mon feu. 

    faire une offrande* 

     

      

    Offres clés du rituel [Hearth Keeper Essential] :  

    J'appelle maintenant les Esprits de la Première Récolte et de l'Abondance de mon Foyer. [insérer les noms des divinités qui président aux récoltes, à la moisson et à l'abondance, si vous les avez invoqués]. Je vous appelle à être mes invités d’honneur. Puissiez-vous vous sentir les bienvenus à mon feu et vous joindre à moi aujourd'hui pour ce rite d'honneur. Divinités de la première récolte et de l'abondance, je vous félicite et vous invite à mon feu!

    *faire une offrande

      

    Prière de sacrifice :  

    Kindred, je vous ai fait des offrandes de cadeaux et de louanges. 

    Acceptez ceci mon sacrifice final ! 

    *faire une offrande

      

    Omen : ( en Français : « présage = divination ») 

    Que la sagesse coule à travers les présages pour m’apporter un message et un don pour la venue de la saison. 

    *Prendre des présages

      

    Flux de retour :  

    Je vous ai offert et vous m’avez béni de votre sagesse. 

    Je vous demande maintenant de verser les eaux et de les infuser avec vos cadeaux. 

    Par les pouvoirs des Esprits de la Nature, 

    Par les pouvoirs des Ancêtres, 

    Par les pouvoirs des Êtres Brillants, 

    A remplir ces eaux avec intégrité et (présage). 

    Contemplez les eaux de la vie ! 

    boire de la boisson dans le calice

      

    Travail saisonnier [Hearth Keeper Essential] : 

    Allumez la flamme de l'abondance dans votre cœur. Pendant cette période de la célébration du Quart de l’Eté nous nous tournons vers l'abondance que la saison nous offre. C'est une période ou les ressources sont renouvelées et un temps pour se recentrer sur nos objectifs. Pour beaucoup d'entre nous, nous sommes en mesure de nous recentrer sur les nouveaux départs

    Que nous apporte l'année scolaire. Pour d'autres, c'est le moment ou les choses que nous avons travaillé ou tendent souvent à se concrétiser, et notre travail peut être revitalisé par un renouvellement des ressources dont nous disposons maintenant. 

    Concentrez-vous sur la flamme et pensez à l'abondance que vous avez dans votre vie et à la façon dont vous pourriez l’appliquer aux travaux à venir.

     

     

    Restauration de l'Ordinaire: 

    Aux esprits de la première récolte et de l'abondance de mon foyer, je vous remercie.

    Aux puissants Kindreds, je vous remercie.

    Au gardien, pour avoir observé mon rituel et l’avoir protégé, je vous remercie.

    Alors que je m'éloigne de la croisée des chemins entre les mondes, que tout soit comme avant, sauf pour la magie que j'ai faite ici aujourd'hui.

    Que les portes soient fermées!

    Inspiration, je te remercie d'avoir laissé ma voix s'écouler clairement.

    Terre Mère, pour m'avoir toujours soutenu dans ma vie et mon travail, je te remercie.

    À la Divinité du Foyer, je te remercie pour ta présence et ta protection dans ma vie.

    Kindreds, tout, je vous remercie!

     

     

    Comme j’ai pu vous honorer aujourd’hui, je le ferai encore. Aidez moi à conserver les vertus dans mon cœur: marcher avec sagesse, avoir un cœur pieux, voir clairement avec la vision, aller de l’avant avec courage, d’agir toujours avec intégrité, persévérance, vivre avec hospitalité, être modéré dans mes actions, vivre une vie de créativité fertile, et d’avoir de la compassion dans mon cœur. 

    Ce rite est maintenant terminé. Que tous partent dans la paix et la fraternité. 

     

     

     

     

     

     

    Source: Le Hearth Keeper de ADF Page 86, si comme moi vous avez l'ancienne version c'est page 83 

    https://www.adf.org/.../training/the_hearth_keepers_way.pdf


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  • Le quart du Printemps, la célébration de Beltaine, en Français :

     

    Le quartier du croisement de printemps, souvent appelé Beltaine, est un temps de fête, et semblable à Samhain, c’est un moment où le voile entre les mondes est très mince. C'est un autre moment liminal, bien que dans le cas de la culture populaire, c’est le plus souvent associé aux fées et aux autres créatures magiques plutôt qu’aux morts.

    C’est pour cette raison, que Beltaine est considéré comme un moment où les gens peuvent communiquer plus facilement avec les dieux et les esprits de la nature.

    En tant que gardiens du foyer, au cours de ce haut jour, nous honorons la flamme de la créativité.

     

    C’est au moment du Quart de printemps, que nous nous arrêtons pour réfléchir sur le réveil du monde et comment cela se manifeste dans notre propre créativité. Concentrez-vous sur la flamme et imaginez comment vous voulez développez votre créativité cette année. Aimeriez-vous peindre plus, chanter plus, écrire plus?

    Comment allez-vous apporter de la créativité à votre foyer et à votre maison cette année.

    Alors que nous nous préparons à célébrer la saison, nous avons inclus dans le scénario du rituel quelques êtres pan-indo-européens communément associés au grand jour: les esprits de la nature.

    Nous avons également noté la Vertu qui est au centre de cette Haute journée (Fertilité).

     Comme avec les autres Scripts rituels de Hearth Keeper, n'hésitez pas à modifier, ajouter ou supprimer des parties pour les prières et rituels inclus pour répondre au mieux aux besoins et à l'orientation culturelle de votre foyer. Nous noterons quels éléments des scripts sont essentiels et ne doivent pas être supprimés, mais vous pouvez toujours les adapter pour mieux répondre à vos besoins.

     

     

    Si vous faites ce rite tel qu'il est écrit, vous aurez besoin de: 

    • Offrandes pour (« noms » de divinités-ancêtres-esprits) : 
    • Les Divinités du foyer 
    • La Mère de la Terre
    • les Ancêtres 
    • les Esprits de la nature 
    • les Brillants (ou Êtres Brillants) 
    • l'être de l'occasion 
    • la prière du sacrifice 
    • Une représentation pour le feu, le puits et l'arbre 
    • Un ensemble de divination 
    • Quelque chose à boire 
    • Une bougie ou une autre représentation pour la flamme de la saison 

     

    Prière d’ouverture : [Hearth Keeper Essential] 

    Je suis (nous sommes), [insérer le nom du foyer le cas échéant], un arbre dans le bosquet de Ár nDraíocht Féin. Comme un tronc qui se redresse, mes racines s’enlacent avec les arbres dans le bosquet et mes branches, fournir de l’ombre pour moi et (les membres de notre foyer). Le feu en moi (chacun de nous) est une étoile dans le ciel de l’esprit de l’ADF.

     

    *Respiration* Je prends un moment pour rendre grâce pour la vie.

    *Expiration* J’ai laissé partir mes frustrations.

    *Respiration* Je sens l’air énergiser mon corps.

    *Respiration* Je sens mon corps se détendre.

     

    *Pause pour un moment au centre*

     

    Je viens dans cet espace avec mon esprit libéré des soucis.

    Je viens dans cet espace le cœur libre de tout soucis.

    Je viens dans cet espace pour adorer les Kindreds* et bâtir sur le travail que j’ai fait ici avant.

     

    *en Français : « Parentés »

     

    Le foyer et nos alliés : 

    Le foyer Né dans les eaux, allumé sur la terre,

    Avec une colonne de fumée qui soutient les cieux,

    Ce feu brûle au centre de tout

    Que soit porter ma voix aux Esprits.

     

    Allumé par la Grande Flamme, gardé par les compétences de la prudence.

    Joignez-vous à notre foyer commun, que ces flammes soient une.

     

    Gardiens sacrés de la Flamme, brillez en moi aujourd’hui.

    Prenez ces paroles et ces actes ci-dessus, acceptez mes offrandes.

    Purifie-moi, guide-moi, aide-moi à prier,

    Remplis mon cœur d’espoir et d’amour, illumine mon chemin.

    *faire une offrande*

     

     

    La Terre Mère : 

    Un Enfant de la Terre appelle à la Mère.

    Mère de la Terre, tu es ma fondation, mon lieu de sécurité et la source de ma force.

    De toi est venue toute vie et à toi toute vie reviendra.

    Je vous offre cette offrande avec gratitude et amour.

    Mère de la Terre, accepte mon offrande.

    *faire une offrande*

     

    L’inspiration : 

    Que les pouvoirs de l’inspiration coulent à travers moi pour me donner la facilité de la parole et la légèreté du coeur.

     

    Objectif et précédent [Hearth Keeper Essential] : 

    A ce moment là le soleil se déplace dans son cycle intemporel, moi aussi, [insérer le nom du foyer, le cas échéant], je me rassemble dans le même esprit encore un fois pour honorer les alliés de ma maison et de mon foyer, afin que je puisse être en harmonie avec la Clairière d’ADF et afin d’approfondir ma relation avec les esprits. Je viens maintenant sous la lumière du soleil, commencer une nouvelle saison de connexion et de communion avec les esprits, les autres foyers, et la Clairière d’ADF. Comme mes ancêtres l’ont fait avant, ainsi je le fais maintenant, ainsi que mes descendants qui le feront certainement dans l’avenir.

     

    Alors que la présence des Esprits de la Nature se manifeste pleinement maintenant dans notre monde qui c’est bien éveillé, j'allume le Feu du Foyer et j’appel les Esprits de la Nature. Esprits du monde autour de moi, aide-moi à me réjouir de la beauté du monde qui m'entoure. Que mon cœur ce remplisse d'émerveillement alors que je regarde tout ce que la nature nous révéle à cette époque de l'année. Puis-je me souvenir de la vertu de la fertilité, et apprendre comment préparer mon cœur et mon esprit pour avoir de nouvelles idées afin d’aider à faire émerger des merveilles dans le monde.

     

    Le Centre Sacré : 

    Puits sacré, eaux si profondes.

    Afin d’atteindre les royaumes inférieurs.

    Apportez à ma vie les pouvoirs que vous accordez.

    Création, Sagesse, Destin.

    Par les pouvoirs du chaos, connectez-moi au royaume des Ancêtres.

     

    Feu sacré, flammes si brillantes.

    Afin d’atteindre les royaumes d’en haut.

    Apportez à mes Dieux les paroles que je prie.

    Honneur, Ghosti**, Piété.

    Par les pouvoirs de l’ordre, connectez-moi au royaume des êtres Brillants.

     

    Arbre sacré, pilier si grand.

    Ils traversent les mondes, relient les portes.

    Apportez au monde mes actions en ce jour.

    La vérité, l’équité, l’honnêteté.

    Reliant les pouvoirs au-dessus et au-dessous, on nous montre le royaume de la Famille de la Nature.

     

    Centre Sacré des Mondes, Feu, Puits et Arbre.

    Connecte-moi aux royaumes d’ici.

    Avec le ciel en haut, et la terre autour, et dans les eaux profondes.

    Ici, je rencontre les Kindreds*.

     

    *en Français : « Parentés »

    **en Français « Réciprocité »

     

     

    Ouverture des portes : 

    Gardien sacré des chemins entre les mondes.

    Joignez votre magie à la mienne alors que j'ouvre les portes entre les mondes.

    Gardien des portes (ou « Portier »), que les portes soient ouvertes!

     

    Inviter les trois Kindreds : 

    Esprits de la Nature, puis-je apprendre à marcher doucement à travers ce monde.

    Puis-je m’efforcer de vous protéger ainsi que notre mère.

    Puis-je me rappeler que même les plus petites choses qui nous aident à renouveler et restaurer notre monde.

    Esprits de la Nature, je vous loue et vous invite à mon feu.

    *faire une offrande*

     

    Ancêtres du sang, je vous remercie pour les choix que vous avez faits pour me faire naître. Ancêtres de cœur, je vous remercie pour les dons et l’amour que vous avez apportés à ma vie. Ancêtres de l’esprit, je vous remercie pour le défi que vous m’apportez pour me faire grandir dans mon voyage. Ancêtres, je vous loue et vous invite à mon feu.

    *faire une offrande*

     

    Êtres Brillants, puis-je apprendre à marcher avec courage dans ce monde.

    Puis-je m’efforcer au travail, que vous avez mis en face de moi .

    Puis-je me souvenir des leçons que vous avez enseignées à travers les âges.

    Êtres Brillants, je vous félicite et vous invite à mon feu.

    faire une offrande*

     

     

    Offres clés du rituel [Hearth Keeper Essential] : 

    J'appelle maintenant les Esprits de la Nature de mon Foyer. [insérer les noms des esprits de la nature autour votre domicile si connu]. Je vous appelle à être mes invités d'honneur. Puissiez-vous venir et vous sentir les bienvenus à mon feu et joignez-vous à moi aujourd'hui pour ce rite d'honneur. Esprits de la nature, je vous félicite et vous invite à mon feu!

    *faire une offrande*

     

    Prière de sacrifice : 

    Kindred, je vous ai fait des offrandes de cadeaux et de louanges.

    Acceptez ceci mon sacrifice final !

    *faire une offrande*

     

    Omen : ( en Français : « présage = divination »)

    Que la sagesse coule à travers les présages pour m’apporter un message et un don pour la venue de la saison.

    *Prendre des présages*

     

    Flux de retour : 

    Je vous ai offert et vous m’avez béni de votre sagesse.

    Je vous demande maintenant de verser les eaux et de les infuser avec vos cadeaux.

    Par les pouvoirs des Esprits de la Nature,

    Par les pouvoirs des Ancêtres,

    Par les pouvoirs des Êtres Brillants,

    A remplir ces eaux avec intégrité et (présage).

    Contemplez les eaux de la vie !

    boire de la boisson dans le calice*

     

    Travail saisonnier [Hearth Keeper Essential] :

    Allumez la flamme de la créativité dans votre cœur. Pendant cette période du Quartier de Printemps où nous nous arrêtons pour réfléchir sur le réveil du monde et comment cela se manifeste dans notre propre créativité. Concentrez-vous sur la flamme et imaginez comment vous souhaitez développer votre créativité pour cette année. Aimeriez-vous peindre plus, chanter plus, écrire plus? Comment allez-vous apporter de la créativité à votre foyer et dans votre maison cette année.

     

    Restauration de l'Ordinaire:

    Aux Esprits de la Nature, je vous remercie.

    Aux puissants Kindred, je vous remercie.

    Au portier, pour avoir ouvert les portes et pour avoir protégé le rituel, je vous remercie.

    Alors que je m'éloigne du Carrefour entre les mondes, je demande que tout redeviennent comme avant, sauf pour la magie que j'ai faite ici aujourd'hui.

     

    Que les portes soient fermées!

     

    Inspiration, je vous remercie d'avoir laissé ma voix s'écouler clairement.

    Terre Mère, pour m'avoir toujours soutenu dans ma vie et mon travail, je vous remercie.

    À la divinité du foyer, je vous remercie pour votre présence et votre protection dans ma vie.

     Kindreds, tout je vous remercie!

     

    Comme j’ai pu vous honorer aujourd’hui, je le ferai encore. Aidez-moi à conserver les vertus dans mon cœur: marcher avec sagesse, avoir un cœur pieux, voir clairement avec la vision, aller de l’avant avec courage, d’agir toujours avec intégrité, persévérance, vivre avec hospitalité, être modéré dans mes actions, vivre une vie de créativité fertile, et d’avoir de la compassion dans mon cœur.

    Ce rite est maintenant terminé. Que tous partent dans la paix et la fraternité.

     

    Traduit en Français pour ADF par Eikthyrnir Odinson

    Source, la page 74 du Hearth Keeper : https://www.adf.org/system/files/public/training/the_hearth_keepers_way.pdf


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